dimanche, 13 février 2022

La une du 14 février 2022

Publié dans La Une


La Grande île regorge de nombreux talents parmi lesquels figurent en bonne place les professionnels en arts culinaires. C’est dans cette optique de les célébrer que les Disciples d’Auguste Escoffier Madagascar organisent la première édition de « Kanela », le championnat de Madagascar de pâtisserie-boulangerie. Les passionnés de ce métier auront ainsi l’occasion de faire valoir leurs talents à la toute première édition du Salon de « Kanela » qui se tiendra du 17 au 19 juin prochain au Novotel, Ivandry. A rappeler que ce concours inédit sera sous le parrainage du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Les inscriptions se feront à partir de demain et seront clôturées le 15 mars prochain.
Toujours à propos de ce championnat, les candidats seront classés en 3 catégories, à savoir les apprentis, les indépendants et enfin les professionnels. Les intéressés sont invités à visiter la page Facebook « Kanela-Championnat de Madagascar Pâtisserie-Boulangerie » pour savoir les modalités de participation. Les principaux objectifs de ce concours est de rassembler tous les crèmes de ce secteur et qui défendent les mêmes causes, à savoir la promotion et la valorisation des artisans pâtissiers-boulangers de la Grande île, ainsi que la découverte de jeunes talents et surtout le fait de rassembler les acteurs économiques du secteur.

Kanela
Le championnat de Madagascar de Pâtisserie-Boulangerie invite les cuistots qui sont habiles aux fourneaux. Un rendez-vous biennal aux professionnels du secteur et bien évidemment à tous les passionnés de ce métier. Par ailleurs, le salon « Kanela » sollicite tout le monde à faire un tour au Novotel sis à Ivandry car ce salon regroupera également les professionnels du secteur pâtisserie-boulangerie dont les fournisseurs de matériels, de matières premières, de produits d’entretien, etc. « Kanela » veut également valoriser le savoir-faire malagasy en mettant l’accent sur les pâtisseries typiques du pays. A travers ce salon, les organisateurs entendent mettre en valeur un secteur qui non seulement donne des couleurs aux fêtes et célébrations, mais qui génère également un nombre croissant d’emplois dans la Grande île. A noter que ce concours aura comme membres du jury des personnalités éminentes dont le sens du goût et la connaissance de l’art de décoration fixeront des critères objectifs d’appréciation.
Sitraka Rakotobe

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Le passé ne dort pas. La commémoration de la date du 11 février fait partie intégrante des traditions des forces armées à Madagascar. Elle est destinée à honorer la mémoire du colonel Richard Ratsimandrava tué par balles à Ambohijatovo Ambony le soir du 11 février 1975, six jours seulement après qu’il a reçu du Général Gabriel Ramanantsoa les pleins pouvoirs pour diriger les affaires nationales en pleins troubles sur fond de guerre de clans.
Cet officier supérieur de la Gendarmerie était le premier Chef d’Etat malagasy en exercice à avoir été exécuté dans l’histoire contemporaine de la Nation. Il était aussi le premier officier supérieur du pays à avoir été éliminé hors champ de bataille « pour des questions d’intérêts économiques » selon les idées répandues autour de son décès. De ce fait, la commémoration annuelle est devenue un symbole fort pour rendre hommage à tous les hommes en uniforme ayant trouvé la mort en plein service commandé.
La célébration revêt d’un caractère national. Il s’agit avant tout d’un Chef d’Etat qui était de plus réputé pour son fervent attachement aux traditions et valeurs malagasy. Voilà pourquoi le 11 février, vendredi dernier, le député de Madagascar élu dans le quatrième Arrondissement d’Antananarivo, Paul Bert Rahasimanana, Rossy de son nom d’artiste, a déposé une gerbe sur la stèle commémorative à Ambohijatovo Ambony.
Mainty enin-dreny
Les membres de l’entité se réclament de la caste Mainty enin-dreny et des quartiers bas d’Antananarivo. Pour faire simple, voici ce que dit Louis Molet à ce propos : « Les Merina formaient jadis une société de castes vivant en monarchie. Les Andriana, nobles, se distinguaient des Hova, caste libre, eux-mêmes supérieurs aux Andevo ou Mainty enin-dreny, esclaves ».
Voici aussi le propos de Lala Raharinjanahary : « L’expression est de Raison‑Jourde (1991), en remplacement du terme ‘caste’, jugé peu conforme à la situation malgache, non identique à la situation indienne, pour dénommer les ordres statutaires du temps des royaumes malgaches, époque révolue, suite à la colonisation française (1895) : Andriana ‘nobles’, Hova ‘roturiers’, Mainty enin-dreny ‘Noirs aux-six-mères’, serviteurs royaux, considérés comme des ‘hommes libres’, sous les royaumes malgaches, et Andevo ‘esclaves’ ».
Suivant le même auteur, cette structuration ancienne reste présente dans l’esprit de beaucoup de Malagasy actuels avec ses séquelles. La déclaration du groupe conduit par Rossy se comprend dans cet ordre d’idée. La bande à Rossy est en parfaite connaissance de l’ascendance à la caste Mainty enin-dreny de Ratsimandrava. Rossy et ses amis ont exigé la poursuite de la recherche de la vérité sur l’assassinat du colonel. En effet, son origine ethnique a aussi joué gros dans son élimination selon le point de vue des historiens.
Documents secrets
L’anthropologue Lolona Razafindralambo, enseignant-chercheur à l’université d’Antananarivo, relativise. La distinction sociale entre blancs (fotsy) et noirs (mainty) ne relève pas de la pure domination symbolique. Les groupes statutaires n’ont plus aujourd’hui leur raison d’être même dans l’imaginaire. Selon Razafindralambo, ceux qui se disent appartenir à telle ou telle caste ont tort de s’accrocher mordicus à ces présupposés historiques.
Sur le plateau d’une station de télévision privée de la Capitale, le Général retraité Ferdinand Razakarimanana a encouragé les chercheurs à ne jamais abandonner l’investigation sur l’assassinat de Ratsimandrava qui aura 50 ans en 2025. Ce sera donc dans trois ans. Des documents secrets pourraient être gardés quelque part au pays et sous d’autres cieux, selon le président de la délégation spéciale pour la province d’Antananarivo sous le Président Marc Ravalomanana.
La levée des restrictions d’accès à ces précieuses archives interviendra tôt ou tard. Leur examen apportera l’éclairage tant attendu sur les zones d’ombre de cette page sombre de l’histoire de Madagascar. Par exemple, deux versions antinomiques ont été rapportées. Le colonel était achevé à son bureau à Ambohitsorohitra mais la fusillade à Ambohijatovo Ambony n’était qu’un simulacre. D’autres ont en revanche réfuté de façon catégorique une telle assertion.
Clôture de l’enquête
Selon la révélation du Général Razakarimanana, le feu Général Raobelina, son directeur de cabinet à Ambohidahy, était parmi les témoins entendus dans le cadre de cette affaire. De son vivant, celui-ci lui a soufflé à l’oreille que le colonel avait réellement trouvé la mort à Ambohijatovo Ambony et non à Ambohitsorohitra.
Le professeur Armand Rasoamiaramanana, ancien directeur général de la Recherche, a livré exactement la même version. Il était un témoin direct par hasard de la fusillade à Ambohijatovo Ambony le soir du 11 février 1975. Il avait vu de ses propres yeux, selon ses dires, le colonel se pencher vers l’avant de son siège arrière de la limousine présidentielle criblée de balles étant donnée la rafale (cf. La Vérité du 14 février 2019).
Une déclaration a été faite sous la transition (2009-2014). Celle-ci a souligné l’arrêt définitif sinon la clôture de l’enquête autour de la mort du colonel. Mais voilà à présent que des voix s’élèvent pour réclamer la poursuite de l’investigation en vue d’enlever le voile sur les vrais motifs de cette entreprise funeste des années troubles 1970. L’ombre du passé plane donc toujours sur le devenir de la nation malagasy.
M.R.

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Près de deux semaines d’interruption des classes. 133 627 élèves issus de 21 Régions sont actuellement privés de cours, notamment depuis le passage du cyclone Batsirai dans le pays, le dernier week-end du mois de janvier de cette année. Selon les dernières informations en date du 10 février dernier émanant du ministère de l’Education nationale, 2 562 salles de classe sont complètement détruites, contre 1 085 autres décoiffées et 901 partiellement démolies. De plus, 126 salles de classe sont actuellement utilisées comme sites d’hébergement des sinistrés, selon le rapport du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Ces dégâts considérables constatés dans le secteur de l’éducation nuisent à la scolarisation des élèves dans les zones sinistrées. Ceci d’autant plus que les dates des examens officiels sont jusqu’ici maintenues en juin et juillet prochains.
Pour faire face à cette situation, le dernier Conseil des ministres du 10 février recommande la mise en place des brigades d’intervention pour s’assurer de la coordination et de la réalisation des travaux de réhabilitation des infrastructures scolaires endommagées par le passage du cyclone. Les travaux y afférents se feront en deux phases, dont le rétablissement de plus de 4 820 toitures pour la première étape. Près de 2 000 établissements seront coiffés durant la 2ème phase. D’un autre côté, des commissions spéciales seront créées pour contrôler les travaux de réhabilitation, et cela afin d’éviter toute forme d’abus ou de détournement. D’ailleurs, des hauts responsables doivent rester dans les localités les plus touchées par le cyclone pour superviser les travaux.
Pour leur part, le Système des Nations unies ainsi que la Banque mondiale recommandent des reconstructions aux normes paracycloniques. « Il faut faire en sorte que les établissements soient plus résistants aux catastrophes. D’autres solutions peuvent être tirées quant aux écoles occupées par les populations victimes. Il n’est pas souhaitable que les enfants restent hors des établissements scolaires pendant une longue durée », s’est exprimé Jean François Basse, Représentant résident de l’UNICEF, à l’issue de la visite d’évaluation des dégâts dans les zones affectées par Batsirai, la semaine dernière.
Notons que tous les enseignants non fonctionnaires non subventionnés travaillant dans les Districts affectés par Batsirai recevront des filets sociaux de sécurité, notamment le « Vatsy Tsinjo » et le « Tosika Fameno », selon les consignes et promesses présidentiels.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



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Le débat sur le projet visant à la mise en place du transport par câbles à Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, continue de faire rage. De fantasmes au faux débat, on s’emballe dans de fausses pistes !
Le projet phare « téléphérique » cher au régime Orange de Rajoelina dont le montant total s’élève à 151 M d’euros, financé par la France, attire les foudres du camp d’en face, opposants et détracteurs confondus. Leur grief repose d’abord sur la cherté du coût du projet. Apparemment, l’argument n’est pas faux en soi mais ils font semblant d’ignorer la rentabilité certaine de la chose. Le téléphérique, un projet marchand sans doute qui à terme sera de nature à générer des rentrées dans la caisse du Trésor public. Tenant compte de l’augmentation démographique fulgurante de la Capitale (4,5 % /an) et qui double tous les 15 ans, c’est un projet qui ne se refuse point !
Certains esprits imbus d’obscurantisme osent crier sur le toit que le « projet téléphérique » fait porter sur les épaules de l’Etat malagasy un lourd fardeau en termes de dette publique. Loin s’en faut ! Compte tenu du business plan bien ficelé, le projet calculé sur la base des recettes sera à même de prendre en charge aisément ses dépenses de fonctionnement (salaires du personnel, taxes et impôts, frais de réparation, etc.) et pourra renforcer la caisse publique. Donc, l’Etat n’a rien à débourser, au contraire, il en gagne et pas des moindres !
Ces détracteurs aux esprits obtus bétonnent que le « projet téléphérique » auquel Rajoelina tient mordicus ne servirait qu’aux intérêts d’une minorité sociale aisée au détriment bien sûr des couches défavorisées majoritaires. La somme de 151 M d’euros pourrait bien servir à financer d’autres travaux tels que la construction des routes, etc. Mais, c’est une aberration ! De la mauvaise foi à l’état brut ! En suivant de fil à l’aiguille une telle approche, on ne devait pas bâtir un grand hôtel de 14 étages à Anosy destiné à satisfaire la petite minorité pour se suffire aux gargotes et aux « hotely gasy ». On devrait également raser certains établissements privés et confessionnels d’Antananarivo ou ailleurs qui ne reçoivent que les enfants des mieux lotis et se contenter des écoles publiques avec ce que cela suppose de niveau à déplorer.
En outre, ces opposants égarés poussent les tenants du pouvoir à « détourner » l’argent prêté au profit d’autres projets qui n’ont pas figuré dans l’exposé des motifs de la demande de financement. Un détournement pur ! Un mode opératoire honteux consistant à déshabiller Paul pour habiller Pierre. Un coup d’arrêt à la bonne gouvernance.
Au final, faire croire aux gens que le transport par câbles ou téléphérique n’est d’aucune utilité aux concitoyens d’Antananarivo équivaut à faire admettre à l’opinion que la Capitale de Madagasikara n’est pas digne d’évolution ni de modernité ! Bref, c’est faire preuve de mauvaise foi manifeste.
Enfin, à quoi rime-t-il tout ce micmac ? Au clair, c’est l’expression d’une haine viscérale contre un homme, Rajoelina Andry Nirina. Une aversion fomentée et orchestrée par quelqu’un qui a plus d’une dent contre le locataire actuel du Palais d’Iavoloha. Quelqu’un qui n’a qu’une seule ambition, être au service de l’utilité publique.
Ndrianaivo

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L’intégration des énergies renouvelables dans les systèmes électriques devient incontournable avec les lacunes avérées récemment sur les énergies fossiles.  La cérémonie de remise officielle des matériels et équipements pour l'électrification solaire domestique et communautaire dans le District de Nosy Be, Région de Diana en fin de semaine dernière, entre ainsi dans ce cadre de la promotion de l’électrification durable en milieu rural. Pour ce faire, 90 ménages d'Ampasimpohy et 61 d'Antafondro ont pu bénéficier de matériels solaires afin d'éclaircir leurs foyers et villages. A rappeler que cette donation s'est réalisée grâce à la coopération entre le Programme des Nations unies pour le développement et le ministère de l’Energie et de l’Hydrocarbure par l'intermédiaire du Programme national barefoot college ou PNBC initié par le WWF qui a pour objectif d’électrifier un demi-million de ménages d’ici 2030. Seulement 15 % des habitants sont raccordés à un réseau électrique. Ce taux atteint 58 % en milieu urbain pour chuter à 4,7 % en milieu rural, qui concentre pourtant 70 % de la population du pays. Dans une tentative d’amélioration de ces statistiques, le PNBC a ainsi mis en place le centre solaire d’Ambatolampy qui s’adresse particulièrement à la formation en technologie solaire à des femmes d’âge mur et qui n’ont pas ou peu d’éducation scolaire. « L’idée est de favoriser leur émancipation et leur autonomie. Auparavant, pour se former et devenir des ingénieurs solaires attitrés, ces femmes devaient partir en Inde pour une durée de cinq mois. Une situation qui limitait le nombre de participantes à cause de l’éloignement et du budget. A présent, ces ingénieurs solaires formés au pays sont à même de partager leur expérience pour améliorer le taux d’électrification dans les zones les plus reculées », selon les initiateurs du programme. Ce dernier a été mis en œuvre par le MEH pour aider des femmes issues du monde rural à bénéficier de formation sur la fabrication, le montage, l'installation, l'utilisation, la maintenance et la réparation de système solaire. Le PNUD, par la suite, a donné une suite favorable à la demande d'appui du ministère pour la mise en œuvre de ce programme. Le PNBC répond justement à la Politique générale de l'Etat (PGE) émanant de l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar du Président de la République, qui parmi ses axes d'action, l'on cite le développement de l'accès à l'électricité au plus grand nombre de la population malagasy à un prix socialement acceptable. La plupart des Malagasy conçoivent le recours à la source d’énergie solaire comme étant une alternative coûteuse. L’usage des panneaux solaires est pourtant primordial pour échapper aux problèmes persistants de l’approvisionnement en électricité. Cependant, les observations recueillies par les techniciens de ce programme du barefoot, près de 60% des ménages bénéficiaires ont déclaré avoir fait des économies en adoptant ce procédé.
Hary Rakoto

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Une menace cyclonique s'approche de plus en plus dans le nord de la Grande île et ses environs. Il s’agit de la future tempête tropicale baptisée Dumako. Certes, le système est bien loin de l’intensité des deux derniers cyclones Ana et Batsirai, ayant frappé dernièrement  Madagascar, mais les études menées par les prévisionnistes ont quand même précisé qu'une traversée d'Est en Ouest est attendue avec des impacts possibles en termes de fortes pluies. Le bulletin cyclonique spécial datant d'hier vers 16h a souligné que Dumako a apporté des vents moyens  de 55 km/h, alternés par des rafales de 70 km/h, tout en se  déplaçant vers l’Ouest-sud-ouest à une vitesse 19 km/h.
Selon la Direction générale de la météorologie  (DGM) sise à Ampandrianomby, hier vers 15 heures locales, cette Dépression tropicale N° 04-20212022 a été localisée à 1 083 km à
l’Est-sud-est d’Antalaha.  « Dans les prochaines 48 heures, elle se rapprochera davantage de nos côtes Nord ou centre Est et pourrait toucher terre entre Antalaha et Sainte-Marie demain dans la nuit, éventuellement au stade de tempête tropicale modérée (65 km/h). Des fortes pluies sont surtout à prévoir dans les alentours de la zone d’impact (>100 mm) », a-t-elle souligné.
Pour cette raison,  les Régions de Diana, Sava, Analanjirofo, ainsi que Toamasina I-II et Brickaville sont frappées par un avis d'avertissement.
Attention aux pluies abondantes...
Depuis samedi dernier, Météo Madagascar a lancé des alertes vertes  pour différents Districts et Régions. Ceci dit, les habitants de ces localités  sont spécifiquement invités à suivre l’évolution de ce système. Les usagers maritimes entre Brickaville et Vohémar sont priés de ne pas sortir en mer à compter de ce soir car les conditions météorologiques vont se dégrader. Effectivement, un temps pluvieux ou des averses orageuses persistera sur la partie Nord de l’île. Et les pluies tomberont en quantité abondante sur Sava et Analanjirofo demain et après-demain.
Si en général, les températures ne connaîtront aucun changement significatif, une baisse des valeurs maximales est prévue sur les Régions de Sava et Analanjirofo à partir de demain.
Particulièrement en  cette matinée, un temps nuageux est attendu sur Diana, Sofia, Boeny ainsi que les côtes d'Analanjirofo avec quelques averses locales sur Bongolava, Miandrivazo et la partie ouest de Betsiboka. Ailleurs, le ciel sera partiellement nuageux. Et cet après-midi,  les averses localement orageuses toucheront Diana, Sava, Sofia, Boeny, Betsiboka ainsi que la partie ouest des hautes terres et s’étendront la nuit sur Melaky, Menabe et la partie Nord-est de la Région d’Atsimo-Andrefana. Un ciel couvert avec quelques averses marqueront l'après-midi sur le versant Est des hautes terres, Alaotra-Mangoro, Atsinanana et Analanjirofo. Le temps restera généralement sec sur le reste du pays.
Recueillis par K.R.

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C’est un séisme qui a touché le microcosme politique. Nommé le 15 août 2021, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Herilaza Imbiki, a démissionné suite à des suspicions de corruption. Susurré depuis la fin de la soirée, l’information a été confirmée dans le début de la nuit. Dans un communiqué publié vers 21 heures, la Présidence annonce la démission d’Herilaza Imbiki de son poste de Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le vendredi 11 février 2022. Le décret n°2022-227 du 12 février 2022 a été pris pour constater la démission. Ce qui signifie que la démission a été acceptée par le Président de la République Andry Rajoelina.
Le décret indique par ailleurs que la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, Gisèle Ramampy assure l’intérim du ministère de la Justice. Des noms sont déjà évoqués pour succéder au Garde des Sceaux à Faravohitra. Un quatrième ministre de la Justice fera en tout cas son entrée dans ce département ministériel depuis le début du quinquennat de l’actuel Chef de l’Etat, après les ministres Jacques Randrianasolo, Johnny Andriamahefarivo et donc le dernier en date Herilaza Imbiki.
Le ministre de la Justice est, depuis quelques semaines, au cœur d’une vague de critiques, suite à la publication sur les réseaux sociaux de deux conversations téléphoniques, dans lesquelles il est supposé être l’un des interlocuteurs. Forcément, Herilaza Imbiki a été aussitôt soupçonné d’être impliqué dans des affaires de corruption par ses détracteurs. Sa démission a de suite été demandée par certaines voix, d’autant qu’une enquête aurait été ouverte et que celle-ci pourrait aboutir sur une procédure judiciaire. Les détracteurs du ministre estiment que, de par sa position, le ministre pourrait entraver la bonne marche de la procédure.
En début de semaine dernière, le ministre a donné sa version des faits lors d’une conférence de presse spéciale au cours de laquelle il est apparu plus nerveux qu’à l’accoutumée. Puis le ministre n’avait assisté ni au Conseil des ministres ni au Conseil du gouvernement, selon des sources informées. Il aurait aussi été convoqué par le Premier ministre. Déjà à l’époque, la démission ou le limogeage du membre du Gouvernement était attendue par une partie de l’opinion. La démission a finalement donc été actée vendredi.
Il faut toutefois de noter que cette démission ne signifie pas que les accusations portées à son encontre soient avérées. Ce sont les enquêtes en cours qui révèleront la vérité sur les affaires concernant l’ex-grand patron de la justice malagasy. Il est en tout cas le deuxième ministre à quitter prématurément le Gouvernement mis en place en août 2021 et qui a fait de la lutte contre la corruption une de ses priorités. Brice Randrianasolo avait été lui aussi contraint à la démission de son poste de ministre des Mines et des Ressources stratégiques, quelques jours après sa nomination le même jour qu’Imbiki Herilaza, suite également à des polémiques sur son passé.  Deux postes gouvernementaux sont donc à l’heure actuelle sans titulaire.
La rédaction

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Grosse désillusion pour le skieur malagasy, Mathieu Neumuller. Le sort ne lui a pas souri.  Le deuxième malagasy en lice aux Jeux olympiques d’hiver n’a pas pu finir sa course de slalom géant lors de son entrée en lice ce dimanche matin.
 Après Mialitiana Clerc, c'était au tour de Matthieu Neumuller d'entrer en lice aux Jeux olympiques d'hiver de Beijing hier pour sa première participation à cette joute universelle.  L’athlète malagasy aurait espéré faire mieux que sa compatriote lors de sa première participation dans le slalom mais en vain.
 DNF ou « Did not finished pour Mathieu Neumuller. Une entrée en lice compliquée pour le représentant malagasy à ces jeux. Il n’avait pas les armes pour faire beaucoup mieux. Autrement dit, il n’a pas l’honneur de boucler le parcours du premier run du slalom géant masculin malheureusement, d’où le DNF parmi 33 autres participants.
Malgré cette entrée pas vraiment réussie, ce n’est pas encore le clap de fin olympique pour le porte- fanion malagasy, Mathieu Neumuller. Il disputera le slalom masculin, mercredi prochain. Il cherchera à faire mieux certainement, à commencer par terminer les deux run au programme. N'ayant pas fini la première manche, il a été privé de poursuivre la seconde manche. La médaille d’or de l’épreuve a été remportée par le Suisse Matthieu Odermatt, qui s'impose lors de ce slalom géant masculin avec un temps de 2mn 09sec 35/100.
Rappelons que dans les Jeux olympiques d’hiver 2022, Madagascar est le seul pays africain, parmi les cinq, à avoir deux représentants dans la compétition.
Elias Fanomezantsoa


Publié dans Sport


Et la série sombre semble n’être pas prête de s’arrêter pour les motards, précisément les scootéristes de la Capitale. En l’espace de quelques heures, entre la nuit du vendredi et samedi soir dernier, on a enregistré trois morts à la suite d’accidents tragiques dus à la circulation, mais aussi un blessé grave : il s’agit d’une passagère d’un des scooters accidentés. Le pire dans cette histoire, c’est que la victime est enceinte. Mais il n’y a pas que les accidents. Les assauts de bandits se poursuivent. C’était le cas vers 20h, samedi dernier, toujours sur la route digue. Nous allons encore y revenir, mais parlons d’abord de ces effusions de sang qui ont endeuillé des familles en l’espace de quelques heures, du moins vers le début du week-end.
Sans doute, le drame survenu vers 20h près du rond-point d’Anosizato fut le plus meurtrier. Deux motos scooters y étaient entrées en collision, causant ainsi la mort de leurs pilotes, des hommes encore dans la force de l’âge. D’après une source auprès d’une compagnie urbaine du commissariat central de Tsaralalàna, les victimes auraient succombé sur le coup. Et comme nous l’avions susmentionné, la passagère d’un des scooters est gravement touchée alors qu’elle est enceinte. Actuellement, elle demeure sous soins à l’HJRA Ampefiloha. Cet accident a provoqué un grand attroupement de badauds qu’il a fallu pour les éléments de ladite compagnie urbaine de Tsaralalàna ainsi que leurs collègues du poste d’Ilanivato d’y déployer un périmètre de sécurité. De son côté, la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna a fait un constat. Le Bureau municipal d’hygiène ou BMH a transporté les dépouilles des deux scootéristes à la morgue d’Ampefiloha où les médecins devront les autopsier.
L’autre accident ayant provoqué une perte en vie humaine, celle du pilote d’une moto de marque France Rider vers 20h vendredi dernier à Namontana. Le deux-roues s’était télescopé avec un camion transportant des gravats. Le choc était tel que le sang a giclé et la chaussée en était souillée. Le crâne du motard se serait littéralement fendu que le port d’un casque était rendu inutile, lequel s’était d’ailleurs brisé en deux. Des témoins affirment avoir vu le camion prendre la fuite après les faits.
Enfin, les coupeurs de route semblent être déterminés à sévir encore. Les faits récents remontent toujours à samedi dernier, aux environs de 20h dans un point situé entre le CDA d’Ampasika et la station Total où un scootériste a failli perdre à la fois sa vie, et sa moto sans son réflexe de survie. Trois assaillants l’y avaient intercepté. “L’un des agresseurs a feint de traverser la voie. Du coup, le motocycliste a dû ralentir son allure lorsque deux autres bandits ont surgi pour l’attaquer et lui assener des coups, l’envoyant ainsi à terre. La victime fut blessée”, relate une source. Mais dans un sursaut de contrôle de soi, le motard a pu se redresser, et malgré son état, il a pu reprendre rapidement la route, la puissance de sa moto aidant. Du coup, il a foncé vers un poste de police sis à une centaine de mètres de l’endroit où il fut attaqué. En y retournant à côté du motard, les Forces de l’ordre n’ont pu trouver les traces des assaillants. Des observateurs ne manquent pas de noter que les coupeurs de route devront résider dans le coin pour qu’on ait perdu rapidement ainsi leurs traces. Alors que les plaies laissées par l’agression mortelle de Natou, cet autre motocycliste victime de ce genre d’assaut barbare à l’intersection de voies menant à Ambohitrimanjaka, ne s’étaient pas encore cicatrisées, voilà donc que les malfaiteurs entendaient remettre leur sale coup quelques kilomètres seulement de là.
Franck R.

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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