L’œil du cyclone tropical Batsirai touchera la terre dans la nuit du 5 février prochain, entre Mahanoro et Nosy Varika, selon les prévisions météorologiques. Ce cyclone apportera beaucoup de pluies et des vents violents par rapport à Ana qui a frappé la Grande île dernièrement. Vu la puissance de Batsirai, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) opte pour l’utilisation des sites d’hébergement couverts et solides, mais non plus des tentes. Le nombre des sinistrés pourrait atteindre jusqu’à 595 000 dans tout Madagascar, dont 140 000 personnes seraient concernées par une évacuation préventive. Les sites sont déjà prêts à accueillir ces gens. « Dès que l’alerte est lancé, tous les éléments se mobiliseront dont l’Armée et les sapeurs-pompiers. Tous les moyens à la disposition de notre département seront déployés afin de diminuer les impacts du cyclone sur la population. Des vedettes rapides sont déjà mises à la disposition des Districts concernés par la trajectoire du cyclone, notamment la Région d’Atsinanana, Mananjary, Vohipeno et Farafangana »,  selon le directeur du Centre d’études, de réflexion, de veille et d’orientation (CERVO), Razafimandimby John Heriniandry, hier, durant un point de presse.
Tous les départements en charge du secours et d’intervention sont déjà à pied d’œuvre dans les endroits censés être touchés ce cyclone. « Toutes les entités concernées sont déjà mobilisées, à savoir le gouverneur de la Région d’Atsinanana, la Préfecture, les Districts, les Communes et Fokontany ainsi que les Centres de commandement et l’équipe locale de secours », indique le directeur des études et de la gestion des risques, Paolo Raholinarivo.

Vigilance sur les RN2 et RN12
Par ailleurs, les routes nationales 2 et 12 ne seront pas épargnées par le passage du cyclone tropical Batsirai. « A cause des fortes pluies et des vents, les rues seront glissantes. Le niveau du danger sera très élevé. On s’attendra à des glissements de terrain, chutes d’arbres, écroulement de maisons ainsi que des inondations. L’humidité durant le passage du cyclone Ana laisse encore des traces et rend plus fragile les infrastructures », poursuit-il. Des engins seront garés dans les endroits stratégiques afin de dégager au plus vite les rues. Pour Antananarivo, la vigilance rouge (danger imminent) est encore valable pour les habitants d’Ampamarinana et ses environs, ainsi que les bas-quartiers.
Anatra R.




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Après presque deux mois de rupture des stocks, l'administration du vaccin BCG utilisé pour l'immunisation active contre la tuberculose reprend enfin. Depuis quelques jours, les différents centres de vaccination dans tout Madagascar ont commencé à rattraper le retard auprès des centres de vaccination  afin de  protéger les jeunes enfants des formes graves de la tuberculose dont certaines formes de méningite.

« Dimanche dernier, une sage-femme qui s'est occupée de la vaccination de mon garçon de deux mois m'a contactée pour m'informer de l'arrivée du vaccin BCG. Dès que j'ai appris les nouvelles, j'ai tout de suite programmé un passage auprès du Centre de santé de base pour ne plus prolonger le retard  occasionné par l'absence dudit vaccin », a témoigné une mère de famille hier.

En effet, un responsable auprès d'un Centre de santé de base niveau II - Campagne d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile (CARMMA)  à Antananarivo - a confirmé que l’administration du vaccin BCG peut actuellement reprendre après un arrêt d'environ quelques semaines. « Nous avons commencé à disposer d’un stock de doses de vaccin BCG depuis la semaine dernière pour rattraper le retard. Certes, son administration se fait de préférence à la naissance. Mais étant donné la situation actuelle,  l'injection peut se faire jusqu'au 11ème mois de l'enfant », a-t-il avancé.
Notons que le calendrier vaccinal actuel à Madagascar prévoit l'administration gratuite d’un certain nombre de vaccins pour les enfants de 0 à 18 mois. Outre le BCG contre la tuberculose, il existe le VPO contre la polio ; le DTC-HepB-Hib contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite virale B, donné en association avec le vaccin contre l’Haemophilus influenzae type b. A cela s'ajoutent la Rota contre le rotavirus, le PCV-10 contre les infections pneumococciques - entre autres la pneumonie, la méningite, etc. ; le VPI - un vaccin contre la poliomyélite inactivé ; le VAR - contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle.
K.R.

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mardi, 01 février 2022

La une du 2 février 2022

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Pour les uns, l’arrestation des gros ou moyennement gros poissons suivie de leur mise en accusation ou de leur relaxe relève d’un acte politique. Pour les autres, l’arrestation des petits poissons suivie de leur mise en détention ou de leur acquittement est un abus de l’Etat. Dans tous les cas de figure, l’appareil judiciaire et l’appareil répressif sont toujours pointés du doigt.
Les officiers supérieurs et les officiers de police judiciaire sont censés travailler en toute indépendance. Ils sont là pour appliquer la loi. Beaucoup donnent une coloration politique au cas du maire de la Commune urbaine d’Ambatondrazaka et de ses coprévenus. Ceux-ci sont depuis janvier placés en détention préventive à la maison centrale de la ville pour avoir contribué au crime environnemental commis dans les marais du Lac Alaotra.
Il s’agit d’une aire protégée de catégorie 6 depuis 2007. Le bassin lacustre et ses marécages constituent un habitat unique d’une riche biodiversité. Par exemple, le lémurien bandro (Hapalemur alaotrensis), une espèce menacée d’extinction, ne vit nulle part ailleurs au monde que dans les forêts de roseaux d’Alaotra ou zetra.
Fantaisie
Les zetra jouent des rôles économiques, écologiques, sociaux et culturels vitaux. Ils font aussi partie intégrante de l’identité culturelle des Sihanaka. Outre la riziculture qui fait la réputation de l’Alaotra, les zetra stabilisent le climat du bassin lacustre fréquemment sujet à de graves inondations. La mise en protection du Lac Alaotra et de ses écosystèmes n’est donc pas une fantaisie.
Leur disparition aura des impacts néfastes sur l’existence de tout l’Alaotra et de celle de ses habitants. Des riches personnes et des responsables locaux s’évertuent justement à accélérer la disparation des zetra. Ces personnes sans scrupules financent à coup de millions et des millions d’ariary des activités illégales à l’intérieur des zetra. Elles consistent à les défricher pour avoir de nouvelles parcelles de rizière. Elles mettent sérieusement en danger la survie du lac et de sa biodiversité.
Depuis 2020, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) ainsi que ses démembrements ont mis en œuvre la politique de la tolérance zéro en matière de crimes environnementaux. Ils ne travaillent pas seuls. Les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement et les communautés de base viennent en appui.
Tribalisme
Plus souvent, les signalements émanent de celles-ci. En leur qualité d’officiers ou d’agents de police judiciaire, les membres du personnel du MEDD ne font qu’acter la procédure indiquée par la loi en cas d’infractions avérées. Pour sa part, la Justice ne fait que faire respecter la loi. Par ailleurs, le ministère de la Justice a donné l’an passé une consigne selon laquelle tout crime environnemental ne serait pas toléré.
Pour revenir à l’affaire du maire d’Ambatondrazaka (un IRD) et consorts, elle était déjà signalée dès octobre 2020. Leur déferrement était initialement prévu en décembre de la même année. Mais il n’a pu avoir lieu que récemment. D’autres responsables régionaux auraient dû aller en prison avec eux pour les mêmes motifs.
L’équipe de la Direction régionale de l’environnement et du développement durable (DREDD) d’Alaotra-Mangoro reçoit régulièrement des menaces à cause de cette affaire. D’autres extrémistes forcent même le débat à migrer vers  le terrain du tribalisme pour la simple raison que l’actuel numéro un de l’équipe régionale est un originaire d’Analanjirofo.
M.R.

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Dans le cadre de la revue trimestrielle de la politique monétaire, le comité monétaire de la BFM (Banky Foiben’i Madagasikara) tente de maintenir ses efforts pour stabiliser le secteur. « La BFM suit avec la plus grande attention l’évolution des prix. Ces derniers sont notamment soumis aux incertitudes liées à la pandémie, aux conditions climatiques changeantes, à la variation du prix des produits pétroliers à l’échelle internationale, à l’évolution de l’inflation chez nos partenaires commerciaux, et à la fluidité des réseaux logistiques internationaux. Parallèlement, la BFM accompagne activement la poursuite de la reprise économique en mettant à disposition du système bancaire les liquidités nécessaires aux besoins des différents agents économiques », expliquent les membres du comité monétaire. Par ailleurs, à l’échelle mondiale, les incertitudes et les risques des impacts de la pandémie, du changement climatique et des tensions géopolitiques vont peser sur les activités et les prix pour l’année 2022. A Madagascar, si le prix de l’énergie est maîtrisé, les prévisions tablent sur une inflation inférieure à 6,5 % en 2022. Actuellement, le prix spot du « Brent » atteint les 86,0 dollars US par baril sur le marché international, soit une hausse de l’ordre de 68,0 % par rapport à son niveau de décembre 2020. Si ce niveau de prix perdure, il est fort probable que les prix intérieurs de l’énergie subissent une hausse conséquente. Des répercussions sur les prix des autres produits (inflation par le coût) seraient ainsi à craindre. A rappeler que Madagascar a gardé le même prix à la pompe depuis maintenant près de trois ans. Plus exactement depuis le 19 juin 2019. Un fait historique qui a eu lieu d’être, après une « entente » avec les pétroliers, l’Etat annonce des prix réduits de 100 ariary par litre pour le supercarburant, 150 ariary pour le gasoil et 500 ariary pour le pétrole, par rapport aux prix fixés depuis décembre 2018. Les prix réels du carburant, prenant en compte toutes les charges logistiques et coûts d’approvisionnement ont toujours été estimés comme « trop élevés» pour les consommateurs malagasy. L’Etat gère ainsi les prix suivant une structure de référence fixée par voie règlementaire, avec le pouvoir d’achat des Malagasy en filigrane alors qu’en Europe, le litre de carburant s’achète à presque deux euros avec la vérité des prix présentement. Soit deux fois et demie plus coûteux que dans la Grande île.

Hary Rakoto

Publié dans Economie
mardi, 01 février 2022

L’équipe à pied d’œuvre

A en croire les publications sur les sites des départements ministériels, les membres du Gouvernement Ntsay retroussent les manches et mettent la main à la pâte. Pour une fois, l’image d’un Chef d’Etat travaillant seul est, semble-t-il, révolue.
« A quelque chose malheur est bon ! ». Il a fallu qu’un terrible et dévastateur cyclone traverse  le pays d’Est en Nord-ouest pour que les hauts dirigeants se réveillent, se sentent responsables et  descendent ensemble sur terrain. L’exemple que donne le Chef de l’Etat tarde à avoir l’effet escompté.
A plus d’une fois, le Président de la République Rajoelina Andry déplore du manque de tonus et d’entrain voire de mobilisation  du Gouvernement. Plongés dans une certaine léthargie, certains membres de l’Exécutif trainent les pieds pour agir sur terrain. Alors que le pays se bat afin de se débarrasser de ses ennuis quotidiens et parvenir à bout de cette galère qui l’empoisonne, des hauts responsables censés gérer la situation paraissent somnoler entre les quatre murs de leurs luxueux bureaux.
Les intempéries provoquées par « Ana » causant de graves dégâts mettent en péril les conditions de vie de la population notamment les habitants vivant dans les bas quartiers de la Capitale ainsi que les riverains des digues de protection le long des rivières de Sisaony et d’Ikopa. De fortes précipitations déclenchant des débordements d’eau obligent les populations touchées à quitter leurs lieux d’habitation dès la première nuit. La panique règne de partout. Les susceptibles centres d’accueil ont été pris d’assaut ! Ce fut le cafouillage total ! Pris au dépourvu, les autorités publiques et les organismes concernés donnent l’impression d’être dépassés par les évènements. Il fallait tout organiser et mettre un peu d’ordre.
Dès lors que le fléau débarque, le Chef de l’Etat, dès le premier jour, réunit un comité de crise pour faire le constat de  la situation et cela dans le but de pouvoir déterminer les actions à entreprendre afin d’avoir le contrôle le plus tôt possible de la situation. Le Président de la République Rajoelina se rend conscient de la gravité de la situation et juge prioritaire les stratégies à adopter. Il ordonne la célérité d’action.
Rajoelina déplore tout de même le manque d’anticipation de certains responsables concernés dans ce genre de situation. Chacun doit assumer comme il faut ses responsabilités. Il fallait bien que le numéro Un du pays fasse appel à la mobilisation générale y compris les membres du Gouvernement. Il fut désolant de constater l’immobilisme de certains ministres face aux problèmes récurrents subis par le pays. L’époque où le Chef de l’Etat se trouvait au four et au moulin reste gravée dans les mémoires. Seul quelque petit nombre de l’équipe gouvernementale parvient à suivre le rythme. Le reste se contente d’assister en tant que « spectateurs » sur le gradin.
Cette fois-ci, la donne change ! Tous les membres du Gouvernement ou presque sont descendus sur terrain et apportent leur part de contribution pour soulager la tourmente des sinistrés. Mis à part quelques-uns dont les motifs d’absence échappent au commun des mortels, toute l’équipe se mobilise et montre, au passage, la solidarité et le sens commun de responsabilité vis-à-vis du peuple.
A pied d’œuvre, le Gouvernement envoie un message encourageant !
Ndrianaivo

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Conformément aux défis de l’Etat de stabiliser les prix des produits  de première nécessité (PPN) afin d’alléger le quotidien de la population face l’inflation, un nouvel arrivage de 21 000 tonnes de riz « Vary Tsinjo » a débarqué à bord d’un cargo au port de Toamasina. Le Président Andry Rajoelina et son épouse ont fait le déplacement au Grand port hier pour constater de visu ce nouvel arrivage de produits importés par l’Etat malagasy via le SPM (State Procurement of Madagascar). Une autre vague étant déjà prévue, 60 000 tonnes de Vary Tsinjo devraient donc arriver au pays dans les trois mois à venir. Une partie de ces produits sera dispersée dans les quatre coins de l’île, dont 3 000 tonnes pour les Régions  de SAVA et DIANA, afin de stabiliser le prix de cet aliment de base des Malagasy.
Outre le riz, 12 000 tonnes de ciment sont également déjà au port et sont prêts à la distribution à un prix raisonnable. Un lot de 6 000 tonnes de ciment devrait également débarquer pour alimenter le marché local. Par la même occasion, l’homme fort du pays a procédé à la réouverture officielle des « Tsena Mora » dans la ville de Toamasina, notamment à Tanambao V pour cette première journée. Ces points de vente de « Vary Mora » permettent aux familles de faire des achats à des prix symboliques. « Chaque famille pourra acheter une quantité de 5 kilos de riz à deux reprises, soit 10Kg de riz par semaine », a déclaré le Président. D’après les consignes du Chef de l’Etat, le riz y sera vendu à 1 000 ariary le kilo tandis que l’huile s’achètera à 5 000 ariary le litre.
Préparation aux intempéries
Le couple présidentiel a, par la suite, pris la direction du Centre régional de la jeunesse et du sport à Toamasina (CRJST) pour remettre des « Vatsy Tsinjo » aux sinistrés suite aux dernières intempéries tout en leur apportant un messager de réconfort. D’après le gouverneur de la Région d’Atsinanana, les fortes pluies causant des inondations ont fait plus de 3 000 victimes. Par ailleurs, la Région se dit être préparée à l’arrivée du cyclone Batsirai.
Pour clôturer cette journée de visite à Toamasina, le Président et son épouse ont visité le nouveau siège du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) à Toamasina. Le Président a profité de cette visite pour réitérer les consignes fermes à l’endroit des autorités locales et des responsables concernés afin d’intensifier les dispositions d’anticipation. Dans cette optique, il a évoqué la nécessité d’une organisation infaillible en guise de préparation pour les éventuelles intempéries, le danger imminent du cyclone Batsirai en l’occurrence, tout en insistant particulièrement sur quelques points comme la prévention des décès par l’évacuation anticipée des victimes potentielles, l’installation des lieux d’accueil des éventuels sinistrés ainsi que des cliniques mobiles.
S.R.

Publié dans Politique


Nouveau défi. Une réunion en vidéoconférence entre 47 ministres africains de la Culture,  le directeur général adjoint de la culture auprès de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) ainsi que diverses organisations africaines s’est tenue du 31 janvier au 1 février. Celle-ci a été axée sur la politique culturelle de chaque pays concerné. L’objectif étant de fédérer tous les efforts culturels de ces pays. A cette occasion, les conférenciers ont également peaufiné la préparation du sommet « Mondiacult 2022 » qui se tiendra à Mexico au mois de novembre prochain. Durant son discours, la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo a souligné que Madagascar s'est doté d'une nouvelle politique nationale de la culture depuis le 4 août 2021. Elle a énuméré tous les efforts majeurs consentis par la Nation malagasy dans les domaine culturel et celui artistique, notamment à travers la création du Bâtiment régional de la communication et de la culture ainsi que du Centre de formation des jeunes entrepreneurs culturels, la création du Statut des artistes professionnels, l’édification des Musées de la capitale provinciale, la restauration de monuments intacts pour de nombreux années, la construction des lieux consacrés aux différents artistes, tels que les acteurs de théâtre, danseurs, peintres, sculpteurs et bien d'autres.

Visée
Certes, le MCC a accompli de nombreux exploits. Cependant, toute son équipe a encore du pain sur la planche. A ce sujet, la ministre a déjà énoncé les efforts à accomplir en cette nouvelle année 2022, comme les changements structurels ou « réformes » pour protéger le droit d'auteur, la lutte contre la contrefaçon d'art (piratage) ou encore l’établissement de la sécurité sociale pour les artistes professionnels. A noter que lundi dernier, la ministre Lalatiana Andriatongarivo a prononcé le deuxième discours devant plusieurs ministres représentant leur pays respectif. Venait ensuite le tour du ministre sénégalais de la Culture et de la Communication. Il convient de noter que c’est le Sénégal qui dirigeait cette consultation au niveau du continent africain. A cette occasion, Madagascar a recommandé à l'UNESCO de renforcer son soutien aux professionnels de la culture et de l'art. Il s’avère que ces domaines ont été durement impactés par l’épidémie de Covid-19 ayant touché plusieurs pays à travers le monde.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture



Environ 360 000 dollars, soit plus de 1,4 milliard d’ariary. Tel est le montant du fonds octroyé par le Système des Nations unies (SNU) à Madagascar face à l’ampleur des dégâts humains et matériels causés par les dernières intempéries. Il s’agit d’une réponse à l’appel du Gouvernement et de la population, notamment les sinistrés, avec ces fonds supplémentaires et des dons. En fait, des aides en nature telles que des tentes, des médicaments, des vivres et des équipements pour l’hygiène et l’assainissement ont déjà été livrés auprès des ministères sectoriels, de la Commune urbaine d’Antananarivo ainsi que du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) depuis le premier jour de cette crise. Ces aides en nature ont été accompagnées par des services divers dont les sensibilisations pour les secteurs Eau/Hygiène/Assainissement, Protection, Nutrition, des prestations de services cliniques pour le secteur Santé, ainsi que des appuis à la coordination. Aussi, il y aura une assistance pour accompagner le retour des personnes déplacées vers leurs Fokontany d’origine, en coordination avec le Gouvernement.

« Les crises se succèdent mais avec des ampleurs différentes. Même les pays développés, avec tous les systèmes d’alerte, d’anticipation, etc., n’en sont pas épargnés. On fait des efforts pour se préparer au maximum, pour avoir des plans de contingence, de prépositionnement ou autres. Mais quand la catastrophe frappe, son ampleur est telle que tout ce qu’on a mis en place pourrait être emporté du jour au lendemain. Ce n’est pas une question d’être mieux ou pas. Il y a la connaissance, l’expérience liée au fait qu’on a connu ce genre de crise auparavant. Quand la crise frappe, on se remobilise (…) », a affirmé Issa Sanogo, coordonateur résident du SNU à Madagascar, hier lors de la remise des dons au siège du BNGRC à Antanimora. Ce système félicite le leadership du Gouvernement depuis le début de cette crise. Le SNU se dit également très reconnaissant des efforts déployés par tous les services de secours et de sauvetage au moment des évacuations des dizaines de milliers de personnes. D’un autre côté, le Système des Nations unies à Madagascar n’a pas manqué de présenter ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement à ceux qui suivent des soins et un retour rapide des personnes déplacées dans leurs foyers respectifs.

Pour sa part, le représentant du BNGRC qui a réceptionné les dons hier a souligné que ces aides seront distribuées aux sinistrés, en collaboration avec tous les acteurs. Le but étant non seulement de répondre aux besoins urgents des victimes de catastrophes, mais également de les accompagner dans leur relèvement, voire leur résilience.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

Publié dans Société

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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