mercredi, 26 juillet 2023

Quid d’une hausse !


L’Union des coopératives des transporteurs Urbains (UCTU) annonce la hausse des frais des taxis-be à Antananarivo et environs dans le courant du mois prochain, août. Au terme d’une réunion en assemblée générale, les transporteurs de la Capitale vont revoir à la hausse de 800 ariary les frais des bus.
Du coup, une avalanche d’impacts va se répercuter sur les conditions d’existence de la population urbaine et proximité. Toute révision à la hausse des frais du transport tout comme la montée des prix du carburant à la pompe entraine, de facto, une flambée des prix touchant directement les modestes bourses de la grande majorité des gens. L’inflation verra un rebond encore plus incontrôlé et plus incontrôlable.
Une série de problématiques surgit. Au premier plan, la question de la qualité des services. Au moment où les transporteurs, les propriétaires, se décident ou du moins ont l’intention de relever les prix des tickets, la question de l’amélioration de l’état lamentable des services offerts refait surface. Les usagers se plaignent de la qualité à désirer du service. Etat dégradé sur le plan technique et saleté permanente des véhicules ! Défaillance des freins, etc. Manque de respect sinon l’arrogance des chauffeurs et aide-chauffeurs vis-à-vis des passagers ! Tout juste comme s’ils transportaient des bœufs. Une situation que les transporteurs ne juge point nécessaire de revoir dans le bon sens ni d’apporter de réel changement. Peut-être que les usagers consentiraient à payer le nouveau tarif si tout au moins ils se laisseraient convaincre par des efforts continus des professionnels du transport urbain à améliorer le quotidien de leur service. Mais, niet ! C’est toujours la galère ! Des « vodi-hazo » à la longueur du trajet. Tant pis pour les retards des élèves et les travailleurs !
Les parents qui s’apprêtent à affronter la rentrée scolaire vont devoir retrousser mille fois les manches. Les prix des fournitures scolaires grimperont, comme ce fut le cas tous les ans, pour atteindre les hauteurs inaccessibles aux simples gens. Chaque année, le mois d’août est la période la plus dure pour les parents d’élèves. De leur côté, les responsables des écoles privées, pris en tenaille entre le coût de la vie toujours croissant et la nécessité d’améliorer sans cesse les conditions de travail de l’école, n’ont parfois pas d’autre alternative que d’augmenter les frais d’études. Et le cercle vicieux se referme au grand dam des citoyens. Le commun des mortels subit en dernier ressort les effets pervers de toute augmentation de prix. Les petits salariés du secteur privé et les simples agents de l’Etat avec leurs modiques gains encaissent tout.
Mais quelle idée de vouloir renchérir ce coût du ticket ? Une idée saugrenue dans un contexte économique et social moribond ! A quelle porte voulait-on vraiment frapper ? Dans tous les cas de figure, les responsables publics, la seule autorité habilitée à arbitrer dans ce genre de situation, ne restera point les bras croisés. Il va falloir trouver ensemble la ligne médiane. Il ne faut pas oublier que les transporteurs, eux aussi, subissent les effets négatifs de l’inflation.
Quid de cette hausse des frais de transport urbain à Tanà ! Une décision délicate qui n’est pas sans conséquences immédiates dans la vie des gens.




Publié dans Editorial


Un père de famille a déposé plainte contre un artiste de renom au mois d’avril dernier. Celui-ci aurait été accusé par le plaignant d’avoir détourné sa fille de 16 ans en classe de seconde. «  Notre fille est une fan de l’artiste comme tant d’autres gens qui aimaient la musique tropicale. Mais un beau jour, elle n’est pas rentrée à la maison », relate le père de l’adolescente. Le proviseur du lycée qu’elle fréquente, continue le chef de famille, nous a révélé que notre fille ne s’est plus pointée depuis des mois dans son établissement. La quête d’information a permis de savoir qu’elle se trouvait avec l’artiste concerné dans son studio d’enregistrement où ils ont passé la nuit et la journée durant sa fugue. Mais en dehors de cette période, c’est pour cet artiste qu’elle a séché les cours et ses études au lycée.
De ces faits, le père a déposé plainte auprès de la Gendarmerie pour détournement de mineur. En dépit des convocations émises par cette dernière, l’artiste en question n’a daigné répondre ne serait-ce qu’une seule fois. Les « recherches » de la Gendarmerie s’avéraient infructueuses jusqu’à la semaine dernière.  Une personne avisée a effectivement signalé le centre d’examen où  l’artiste en question passait son baccalauréat. La Gendarmerie a effectué son arrestation pour le relâcher ensuite en attendant son déferrement au Parquet en début du mois prochain.
Un déferrement dont l’issue est très attendue par la population du Grand port de l’Est où la famille plaignante et l’accusé résident.  L’artiste de renom bénéficiera –t-il d’une liberté provisoire dans l’attente du procès et ce de son statut ou il sera de suite placé en détention préventive pour protéger l’adolescente de toutes pressions…
La Rédaction

Publié dans Politique


L’art du piment est en train de perde sa valeur dans le domaine de la gastronomie à Madagascar. De bons piments de table se font rares sur les marchés locaux, la plupart est exportée à l’étranger. Il est triste de voir que quelle que soit la grandeur d’un évènement, le piment est toujours le dernier des soucis des prestataires. Les piments sont achetés n’importe où dans la rue, déjà pilé ou que l’on fait piler n’importe comment, du moment où on peut mettre quelques-uns sur les tables des convives. Pourtant, ce n’est pas la variété ni les ingrédients qui manquent à Madagascar.
Historiquement, la plus vieille recette de piment connue à Madagascar est celle du Roi Andrianampoinimerina, qui utilisait du « pilokely » pilé avec du gingembre, du sel et du poivre sauvage. Il ne voulait pas que le repas : riz, viande de zébu et ro mazava, soit servi à ses invités tant que le piment n’était pas encore prêt.

Actuellement, la société, « Fody lahy mena », ravive cette tradition de valoriser le piment malagasy pendant les repas. Certes, la recette n’est pas la même qu’utilisait le Roi, mais le principe d’utilisation du piment pour les mets bien préparés, succulents et savoureux restent le même et dont la vertu est dans l’amélioration du goût et d’aiguiser l’appétit. Le « sakay – Fody lahy mena » vient du piment pilokely rouge, méticuleusement travaillé avec des ingrédients de 1er choix et dont le rapport qualité/prix est très compétitif. Il suffit d’en déguster dans certains des établissements entre autres Sakafo Tafo Bozaka Ankaditapaka, Authentic Restaurant, Haka-Fy Andohalo ou Tora Toryu Restaurant de Ramen authentique japonais qui le servent à table pour se rendre compte de sa valeur.
Ce nouveau concept de voir le « sakay » autrement participera à l’évolution et développement de la gastronomie malagasy en général et des papilles de chaque épicurien en particulier. D’ailleurs, le piment de table « Fody lahy mena » sera présent au salon gastronomique sucré-salé au « Le Pavé » Antaninarenina ce samedi 29 juillet. Dégustation et vente avec Sakafo Tafo Bozaka au programme.

La Rédaction
 

Publié dans Société



Un leadership efficace. Tel résume le message des deux vice-présidentes de la Banque mondiale, Victoria Kwakwa et Mamta Murti à l’endroit du Président Andry Rajoelina. Ces deux hauts responsables ont rencontré le Chef de l’Etat malagasy à Dar Es Salaam, en marge du Sommet sur le développement du capital humain.
 La capacité du régime, dirigé par le Président Andry Rajoelina,  à mener à bien des réformes structurelles et ambitieuses pour le pays particulièrement mise en avant. A cela s’ajoute la concrétisation de multiples défis notamment liés à la transition énergétique et des investissements. Les discussions ont, par la suite, porté sur la nécessité de mener des réformes dans le secteur de la santé.
Plaidoyer pour la jeunesse
Pour en revenir au Sommet sur le développement du capital humain, le Président Andry Rajoelina a saisi cette opportunité pour rappeler les difficultés auxquelles la jeunesse est confrontée et ce, dans un contexte de relance économique limitée à la suite de la pandémie de Covid-19. Il évoque notamment l’absence d'opportunités liées à l’emploi décent qui ne fait qu’accentuer le chômage, la pauvreté et l’instabilité sociale.
La priorité est de redonner confiance à cette jeunesse, en misant sur l’investissement dans les secteurs en plein essor, l’industrialisation et le développement de chaînes de valeur et d’infrastructures durables et résilientes. Le Président a invité les entreprises et le secteur privé à investir massivement dans cette jeunesse talentueuse, via les formations, les certifications et la création d’emplois locaux.
S.R.








Publié dans Politique
mercredi, 26 juillet 2023

La une du 27 juillet 2023

Publié dans La Une


Une gestion transparente de la dette publique constitue l’un des éléments clés relatifs à la bonne gestion des finances publiques et à la bonne gouvernance. C’est en ce sens que le ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison a participé, hier, à un atelier organisé par l’OCDE (L’Organisation de coopération et de développement économique) sur « la transparence de la dette et la manière dont un marché de la dette plus transparent peut améliorer sa gestion de la dette et réduire son coût ». En effet, dans le contexte actuel d'augmentation de l'endettement des Etats, la transparence de la dette est devenue une question essentielle, et ce pour plusieurs raisons. Les créanciers doivent évaluer précisément la viabilité de la dette de leurs emprunteurs potentiels, les citoyens doivent pouvoir demander des comptes aux gouvernements sur la dette qu'ils contractent et les emprunteurs doivent définir des stratégies fondées sur une perception claire du niveau et du profil coût et risque de la composition de leur dette. Ainsi, à l’occasion de cet atelier,  la ministre a pu s’exprimer sur le cas de Madagascar notamment sur comment la transparence de la dette y est perçue dans la gouvernance, comment se traduit-elle, mais aussi  les efforts qui peuvent être faits à l’avenir pour son amélioration.
Dette Covid
Le ministre de l’Economie et des Finances a évoqué durant son temps de parole le « rôle primordial » de la transparence de la dette durant la lutte contre la pandémie de Covid-19 pour mieux évaluer la soutenabilité de la dette, remédier aux vulnérabilités et faciliter la restructuration de la dette. Par ailleurs, celle-ci peut essentiellement profiter à trois catégories de parties prenantes dont les autorités, pour qui elle facilite les prises de décisions éclairées en matière d’endettement public, les créanciers et les investisseurs, pour qui elle contribue à l’évaluation de la solvabilité du pays emprunteur  et à la pleine compréhension des défis de la soutenabilité de la dette, et  les citoyens, qu’elle informe sur les décisions prises par les gouvernants en matière d’endettement public. A Madagascar, la transparence de la gestion de la dette se traduit par la publication des statistiques et des rapports sur la dette, et sont basés sur des données, complètes, cohérentes exactes et disponibles en temps voulu comme le Bulletin statistique de la dette (BSD), le Heat Map de la Banque mondiale qui permet l’évaluation des performances nationales et la comparaison avec les pays pairs. Le Système de gestion et d’Analyse de la dette (SYGADE) fait également partie des outils du MEF dans ce sens. Pour que ces dettes soient contractées et assurer une transparence des opérations d’emprunt, le respect des règlementations en vigueur, la stratégie la dette et une analyse solide des implications juridiques, des coûts et risques financiers sont de mises.

La Rédaction

Publié dans Economie

Ils ont tous explosé depuis la sortie de leur dernier album « Madafaka ». Actuellement, le groupe de hip hop old school continue toujours de faire parler de lui. En effet, après sa prestation qui s’est tenue au mois de juin, le groupe annonce une autre retrouvaille avec ses fans afin de faire revivre les bonnes à travers un concert de nostalgie hip hop. C’est l’objectif du groupe Da Hopp à l’occasion du concert « Mpanov’Azy » qui se déroulera au Kudeta Urban Club Anosy le 5 août prochain à 20 heures. Un rendez-vous inédit pour le trio, accompagné de son équipe, de retrouver encore une fois son public et permettre à la nouvelle génération de le découvrir. « Comme l’année dernière, le groupe  Da Hopp sera toujours  accompagné par des musiciens pendant le show. Le groupe compte aujourd’hui 9 membres à son actif. Pour le show, comme à l’accoutumée, le groupe chantera surtout ses anciens morceaux et quelques titres du dernière album. Mais ceux qui assisteront au concert auront aussi l’occasion de découvrir cinq nouveaux morceaux du prochain album qui sortira bientôt. En outre, depuis l’arrivée de Maximin Njava, qui a pris en main le groupe en 2022, les mélodies, sons et mixages des chansons du groupe sont produits selon les normes internationales »,  a expliqué le manager du groupe.  A noter que le groupe fête ses 30 ans d’existence et 25 ans de scène autant que Da hopp. Aussi, après des années de musique rap, la volonté de continuer reste présente pour le trio. Da Hopp continue à produire de la musique qui inspire et élève tout en restant fidèle à ses racines.
Inédit
Le concert pour ce 5 août  représente par conséquent l'ultime chance de (re)voir le groupe sur scène. Une occasion donc à ne pas rater. Pour la petite histoire, les membres de Da Hopp ont tous passé leur adolescence dans la cité d’Antsahabe où en 1992, ils ont créé un collectif de danseurs urbains, d’abord nommé MCM Boyz, suite à la mode du hip-hop au début des années 90. Influencés par les grands rappeurs de la côte Est des USA, ils décident de se lancer dans la discipline en 1995 et le groupe est baptisé Da Hopp, inspiré de The Hope (l’espoir en anglais). Ils sont considérés comme parmi les tout premiers rappeurs malagasy et gagnent rapidement en popularité auprès des jeunes de l’époque. Un groupe qui fouille et cherche toujours les bons mots pour donner de l’espoir aux jeunes et a toujours un œil tourné vers le futur malgré les tracas du présent.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture


Les différents  acteurs locaux s’activent dans le soutien de nos athlètes et la tenue des prochains Jeux des îles au pays. Ainsi, une convention de partenariat avec le secteur prive a été effectué hier. La contribution des partenaires est évaluée à plus de 2 milliards d’ariary. Cela démontre l’engouement et la volonté d’agir ensemble pour une belle et inoubliable compétition dans la Grande île.
C’est le ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa, qui a représenté la Commission d’organisation des 11èmes Jeux des îles (COJI), lors de la signature au stade Barea Mahamasina. Il a évoqué que les îles participantes ont toutes confirmé leur participation. « Des délégations venant des îles sœurs comme La Réunion ou Maurice sont actuellement arrivées à Madagascar. Les autres îles ont aussi accompli leur engagement définitif à leur participation aux Jeux. Cela démontre leur confiance en la Grande île quant à la réception des JIOI dans les conditions optimales », a souligné le ministre André Resampa.
Les délégations rejoignant Madagascar commencent également leurs préparatifs pour le voyage et s’activent pour les regroupements de leurs athlètes.
En plus des contributions de la société privée, l’Etat malagasy a aussi instauré le système de ministère coach pour chaque discipline. Par exemple, le ministère de l’Economie et des Finances avec la Police nationale est chargé du basketball. Le karaté est sous les ailes du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et celui du secrétariat d’Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat.
Selon les déclarations du ministre, lors de cette édition, Madagascar met en œuvre tous les moyens et ses efforts afin d’obtenir la première place au classement des médailles.  Notre mot d’ordre doit être : « Participer pour gagner » et non plus, « l'important, c'est de participer », confia-t-il.
La participation de Madagascar à d’autres compétitions est également importante afin de mieux préparer les JIOI. Ainsi, actuellement plusieurs athlètes participeront à la 9e édition des Jeux de la Francophonie, à Kinshasa.
Au cours de cette signature de convention de partenariat, avec les sponsors et les  partenaires, les porte-drapeaux malagasy pour les jeux de Kinshasa ont été également dévoilés. Il s’agit du pongiste Fabio Rakotoarimanana qui fera la cérémonie d’ouverture. Sans surprise, c’est  la judokate, Laura Rasoanaivo  qui brandira le drapeau national lors la cérémonie de clôture.

Nikki Razaf

Publié dans Sport



En stand-by ! L’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS) confirme qu’il n’y aura pas de hausse de son tarif pour l’instant. Cela a été évoqué, hier, lors d’un  point de presse avec le président de l’UCTS.
L’annonce de la hausse des frais des taxis-be œuvrant dans la Capitale à 800 ariary le 1er août prochain reste d’actualité et jusqu’ici, aucune affirmation contraire n’a été faite. L’UCTS n’a donc pas suivi le pas de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU). Selon le président de l’UCTS, Fidimalala Rakotoarimanana, « nous n’avons aucunement l’intention d’augmenter les frais de transport sur nos lignes. L’UCTS est différente de l’UCTU, eux, ils ont un tarif unique. Pour nous, le prix varie de la longueur du trajet qui peut aller jusqu’à 30 km en dehors de la capitale ». Il a rajouté que « lors de la dernière révision des tarifs en juin 2022 à cause de la flambée du prix des carburants, le tarif a été convenu selon l’accord avec l’Etat malagasy. Néanmoins, on nous a dit que si, et seulement si, le prix du gazole augmente encore, on est en droit d’augmenter les frais de transport ».
Aucun membre de l’Union n’a le droit de modifier unilatéralement son tarif. Au cas où cela se présente, au vu de la décision des transporteurs urbains, des sanctions seront immédiatement prises à l’encontre des chauffeurs ou des propriétaires du véhicule en faute. Jusqu’ici, regroupant 36 coopératives, l’UCTS ne compte pas tenir une assemblée générale.
La question du nouveau tarif de droit de visite technique en balance
Ce qui inquiète l’UCTS, c’est l’augmentation du droit de visite technique. Cela pourrait changer la donne. « Une hausse de 100% du droit de visite technique, nous semble un peu exagérée. Si cette décision est effective début août, l’UCTS va procéder à une réunion. C’est à l’issue de celle-ci que la modification de notre tarif sera tranchée ou non », confia le président de l’Union. En effet, à cause de cette hausse de la visite, le droit actuel de 34 800 Ar va donc passer à 95 000 Ar. Il y a également le changement de la carte violette à 9 cases. Celle-ci, au lieu de rester valide pendant 3 ans sera changée tous les 4 mois. Pourtant, en plus de son prix à 5 000 ariary, l’attente du cachet et de la signature au Centre immatriculateur validant ce carnet dure plusieurs jours. Cela équivaut à des heures sans travail et sans gagne-pain. « Nous demandons à l’Etat de réviser cette décision, car on ne peut plus couvrir nos dépenses si les charges continuent de se multiplier ainsi. La hausse de nos tarifs dépend d’une décision prise en Assemblée générale et de l’évolution de la situation le mois prochain », conclut Fidimalala Rakotoarimanana.
Nikki Razaf

Publié dans Société



Mobilisés en masse. Des milliers de volontaires de la Croix- rouge Malagasy (CRM) sont intervenus dans 19 Districts de Madagascar durant la pandémie de Covid-19. Une mobilisation communautaire qui vise à sensibiliser les habitants, notamment ceux des zones isolées et loin des Centres de santé de base, sur l’importance de la vaccination. « Nous avons constaté des avancées conséquentes dans les zones lointaines où nos volontaires se sont mobilisés, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Aro Aina ». Les bienfaits de la vaccination, y compris celle contre la Covid-19, y étaient méconnus. Pis, les rumeurs, les fausses informations et le non-accès aux informations y ont persisté, avant nos interventions », rapporte Andoniaina Ratsimamanga, secrétaire générale de la CRM. Outre la conscientisation des communautés, les avancées ont aussi pu être enregistrées grâce à la mobilisation des chefs traditionnels. Ces derniers ont joué le rôle d’influenceurs pour atteindre le maximum de personnes à se faire vacciner, selon les informations recueillies.
En tant qu’auxiliaire des pouvoirs publics, la CRM a soutenu le Gouvernement à faire face à la pandémie. Plusieurs activités ont été entreprises pour ce faire dont les sensibilisations des communautés. A cela s’ajoutent l’appui technique au ministère de la Santé publique ou encore la dotation d’équipements pour la mise en œuvre de la vaccination.
Capitalisation des leçons apprises
« La Croix- rouge Malagasy a joué un grand rôle pour appuyer le Gouvernement malagasy, notamment sur la mobilisation communautaire liée à la vaccination. Capitaliser les leçons apprises pendant la Covid-19 s’avère indispensable. En fait, ces leçons peuvent servir pour anticiper ou réduire les risques quant aux défis des catastrophes liées à la santé ». Le coordinateur des opérations et des programmes au sein de la Fédération internationale de la Croix rouge (IFRC) le reconnait. Ce responsable de confirmer que les leçons apprises durant la Covid-19 vont servir dans les futures interventions. Ceci non seulement dans les urgences de santé publique mais aussi dans les autres catastrophes naturelles.
Un atelier de capitalisation du projet « Aro Aina » s’est tenu pendant 2 jours à Antaninarenina, clôturé hier. Une occasion de partager les expériences et discuter sur les impacts dudit projet avec les équipes de la CRM et les partenaires. Les réussites, les bonnes pratiques et les leçons apprises y ont été revisitées. L’amélioration des interventions en matière de santé communautaire et de vaccination y ont également été débattus…
P.R.



Publié dans Société

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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