Romuald Rakotondrabe vient d'annoncer aux micros de Bein Sports sa démission à la tête de l'équipe nationale de Madagascar.
Une sage décision que le sélectionneur malagasy a prise après que Madagascar est éliminé de la course vers le Maroc, et que la Tunisie valide son ticket in extremis.
« C'est très dur. Nous sommes revenus au score face à la Tunisie. Ce n’était pas facile. Nous avons joué notre jeu, mais encore une fois, les Barea ont trébuché dans le temps additionnel. En tant que coach, j’endosse toute responsabilité de cet échec. Je ne l'ai pas encore annoncé au président de la fédération, mais j’annonce officiellement ma démission du poste de sélectionneur de l'équipe A des Barea », a déclaré le coach après le match.
Le drame qui a touché le chaland baptisé Reziky sur le fleuve du Tsiribihina et qui a coûté la vie à 18 personnes qui ont voyagé à son bord, continue de hanter les esprits. Hier, une source au niveau d'une unité de gendarmerie à Morondava était ferme : « Il n'y a aucune autre victime à rechercher dans cet accident, contrairement à ce que certains ont avancé. Et le nombre de victimes reste donc le même. Idem concernant celui des survivants : une douzaine », confie cette source.
La 3ème tempête de la saison cyclonique 2024-2025 à été nommée Bheki par le service météorologique de Maurice, hier vers 10h du matin. Une intensification jusqu'au stade de cyclone tropical est anticipée, sur une trajectoire du sud-ouest. Ce système n’aura pas encore d’impact sur Madagascar, du moins jusqu'en fin de cette semaine. Par conséquent, la pluie ne sera pas encore au rendez-vous pour la Capitale.
Le centre hospitalier universitaire de gynécologie-obstétrique de Befelatanana (CHU - GOB) effectue plus de 6.000 accouchements et environ 600 interventions gynécologiques par an. L’établissement reçoit des femmes enceintes dont l'accouchement par voie naturelle s’avère difficile, et prend soin des nouveau-nés prématurés ou ayant de faible poids.
La prison d'Antanimora fait face à une recrudescence des cas de gale. Actuellement, l'établissement accueille 5.017 détenus, un nombre bien au-delà de sa capacité d'accueil. La surpopulation carcérale, associée à un accès limité à l'eau, favorise la propagation de certaines maladies comme les infections respiratoires et la gale. « Nous traitons plus de 60 détenus chaque jour à l'infirmerie », déclare le Major Ratsimbazafy Ando, responsable de la santé des détenus. La gale, une infection cutanée causée par des parasites, s'est intensifiée avec l'arrivée de la saison chaude.
Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire.
Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.
Le projet de loi de Finances 2025, dévoilé hier, a soulevé de nombreuses interrogations sur la gestion des finances publiques à Madagascar. Alors que le texte était attendu depuis plusieurs semaines pour permettre un débat plus transparent, son apparition tardive a laissé peu de temps pour une analyse approfondie. Une des mesures phares concerne la reprise des recrutements directs dans la fonction publique, une décision qui entraîne une augmentation significative de la masse salariale, dans un contexte économique déjà tendu.
Fin décembre 2025 ! Tel le deadline prévu pour l’achèvement de la première partie de l’autoroute Antananarivo –Toamasina. Le Président Andry Rajoelina a fait le déplacement pour constater de visu l’avancée des travaux au point kilométrique zéro (de l’autoroute), situé à Ambodifasina hier. « Nous allons inaugurer ensemble les premiers 80 kilomètres à la fin du mois de décembre 2025 », a indiqué le Chef de l’Etat dans son discours. D’ailleurs, le Président de la République a apprécié l'avancement des travaux au PK0, carrefour stratégique reliant l’autoroute à la route Tsarasaotra.
Il a également annoncé l’utilisation d’une machine appelée FDR (Full Depth Reclamation), qui permet d’effectuer quatre tâches simultanément. La date butoir est donc bien réaliste. L’entreprise SAMCRETE, responsable des travaux, emploie aussi un matériau novateur, dénommé géotextile, pour protéger les infrastructures routières des dommages causés par l’eau. En ce qui concerne le tronçon entre le nouveau PK0 et Ambolo- Talata Volonondry, un kilomètre a été terminé actuellement.
Le Président a saisi cette occasion pour répondre aux détracteurs du régime qui avaient alors taxé ce projet de « mensonge ». Et lui de déclarer que nous réalisons cette autoroute uniquement pour l’intérêt du peuple malagasy. Quoi qu’on dise, nous continuons d’avancer ».
Respect des aspects social et environnemental
L’échéance prévue à la fin d’année 2025 a, d’ores et déjà, été confirmée par le ministre des Travaux publics, Richard Rafidison. Il a souligné que les 80 premiers kilomètres de cette infrastructure, financés sur ressources propres internes de l’Etat, seront bel et bien achevés à cette date. Au cours de cet événement, le ministre a fait remarquer l’importance de cet objectif, en déclarant qu’il s’agit d’un défi fixé par le Président Andry Rajoelina.
D'après les informations fournies par Richard Rafidison, le remblaiement de plus de 30 kilomètres d'autoroute partant d’Ambolo- Talata Volonondry a été achevé. Le ministre a précisé que l'étape actuelle implique la pose de la couche de fondation. Les travaux ont déjà atteint les localités de Sadabe et Mangamila. Cette avancée est perçue comme un pas significatif vers la réalisation de l'autoroute, qui devrait améliorer la connectivité entre la Capitale de Madagascar et la ville portuaire.
Malgré ces avancées, le projet doit encore surmonter plusieurs défis. Les études d'impact environnemental et social, bien qu'ayant été finalisées pour la première tranche, nécessitent une attention continue pour s'assurer que le développement de l'infrastructure ne porte pas préjudice à l'environnement et aux communautés locales. De plus, les autres tronçons de l’autoroute, reliant Anjozorobe à Andaingo et Andaingo à Toamasina, sont encore en phase d'études.
Nikki Razaf
La cargaison d'équipements destinés aux centrales solaires est arrivée à Antananarivo ce mercredi. Une étape qui marque un tournant dans la stratégie du Gouvernement pour assurer un approvisionnement régulier en électricité à Madagascar. Les équipements, déchargés et entreposés à Mandroseza, seront répartis dès cette semaine vers leurs lieux d'installation définitifs, conformément aux consignes du Président Andry Rajoelina. Ces installations solaires d'une capacité totale de 50 MW seront réparties entre Antananarivo et d'autres Régions clés du pays. Selon le plan de distribution, 20 MW seront affectés au Réseau interconnecté d'Antananarivo, avec des sites prévus à Ambatomirahavavy, Ampangabe, et Ambohidrano. Les 30 MW restants seront envoyés dans les Chefs-lieux de Province Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa, Toliara, ainsi qu'à Nosy Be, chaque emplacement bénéficiant d'une puissance de 5 MW.