mardi, 20 mai 2025

La une du 21 mai 2025

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mardi, 20 mai 2025

Actu-brèves

La rencontre de quatre ministres avec l’Opposition ajournée.

La session parlementaire prévue à l'Assemblée nationale pour ce mardi 20 mai, et consacrée à l'ordre du jour proposé par l'Opposition, a été reportée sine die. Cette décision, émanant de la Chambre basse, motive ce report par la nécessité de trouver une date plus opportune. L'Opposition souhaitait profiter de cette séance pour s'entretenir avec quatre ministres clés du Gouvernement. Plus précisément, le groupe parlementaire de l'Opposition avait convoqué les ministres de l'Environnement et du Développement durable, de l'Intérieur, des Affaires étrangères, ainsi que de l'Economie et des Finances. L'objectif était d'obtenir des éclaircissements et des réponses sur une série de questions cruciales concernant la situation nationale. Il est important de souligner que la Constitution et le règlement intérieur de l'Assemblée nationale garantissent à l'Opposition et aux groupes minoritaires un espace dédié. En effet, trois jours de séance par mois sont spécifiquement réservés à un ordre du jour défini par l'Assemblée à l'initiative de ces groupes, leur offrant ainsi une plateforme pour exercer leur rôle de contrôle et de proposition.

Des invités de marque invités au défilé du 26 juin. Madagascar s'apprête à célébrer en grande pompe le 65ème anniversaire de son indépendance le 26 juin prochain. Le ministère des Forces armées a annoncé l’invitation de plusieurs Chefs d’Etat et ministres de la Défense étrangers pour participer aux festivités. Si l'identité précise des invités n'a pas été révélée, l'évènement promet une participation internationale notable. L'organisation attend actuellement les confirmations de présence de ces dignitaires. Le traditionnel défilé militaire au stade de Mahamasina constituera un point fort de la célébration, auquel les Chefs d'Etat présents devraient assister. Par ailleurs, les festivités prévoient un spectacle pyrotechnique d'envergure le 25 juin au soir, tiré depuis le lac d'Ivato, site qui accueille les prémisses du futur parc urbain Lac Iarivo. L'ampleur de la participation étrangère témoigne de l'importance accordée à cet anniversaire et de la place de Madagascar sur la scène internationale.

 

Madagascar a apporté son soutien à la candidature de la Suisse, représentée par Christine Schraner Burgener, pour le poste de Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour le mandat 2026-2030. Cette déclaration de soutien, exprimée par la ministre des Affaires étrangères malgache, Rasata Rafaravavitafika, lors d'une visioconférence avec Christine Burgener, souligne l'importance de la coopération entre Madagascar et le HCR. L'entretien a permis de discuter des axes de collaboration bilatérale, notamment l'accompagnement des réfugiés et demandeurs d'asile à Madagascar, où le centre de documentation et d’accueil, partenaire du HCR depuis 2017, joue un rôle essentiel dans l'insertion sociale de ces populations vulnérables. Le soutien de Madagascar met en avant la nécessité d'une réponse concertée aux défis migratoires régionaux et reflète une solidarité internationale face aux crises humanitaires. La candidature de Christine Burgener, forte de son expérience diplomatique, notamment au Myanmar, est perçue par Madagascar comme une garantie d'une action humanitaire efficace et engagée au sein du HCR. L'élection du prochain Haut-commissaire aura lieu à New York lors de la 80ème session de l'assemblée générale des Nations unies.

 

Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a récemment reçu une délégation turque de haut niveau, marquant ainsi une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre Madagascar et la Turquie. Cette rencontre a rassemblé des personnalités influentes, notamment l'ambassadeur İshak Ebrar Çubukçu, le président de la société İstanbul Gold Refinery (IGR), M. Özcan Halaç, ainsi que sa PDG, Mme Ayşen Esen. La présence de SEM Aivo Andrianarivelo, président de la Banque centrale de Madagascar, a également ajouté une dimension économique à cet échange. Les discussions ont porté sur les opportunités de coopération dans des secteurs stratégiques, notamment la raffinerie d'or, domaine dans lequel la société IGR possède une expertise reconnue. Cet aspect de la rencontre souligne l'importance des ressources naturelles pour Madagascar, ainsi que l'opportunité d'attirer des investissements étrangers. Cette audience s'inscrit dans une dynamique de renforcement des relations économiques et diplomatiques entre les deux nations. Les deux parties ont manifesté un intérêt réciproque à explorer de nouvelles avenues de collaboration, ce qui pourrait ouvrir la voie à des projets concrets profitant à l'économie malgache tout en consolidant les liens entre Madagascar et la Turquie.

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Ni à l’Assemblée nationale ni au Sénat, aucune action concrète ni initiative ne semble avoir été entreprise dans le but d’ébranler ou de remettre en question la stabilité du régime en vigueur. L’ambiance générale, au sein des différentes institutions de la République, penche plutôt vers le calme. 

En effet, les bruits de couloir et spéculations relayées la semaine dernière, faisant état d’une possible motion de censure dirigée contre le Gouvernement conduit par Christian Ntsay, se sont peu à peu dissipés, faute d’éléments crédibles ou de démarches officielles venant corroborer ces rumeurs. 

Le député Fetra Rakotondrasoa, issu des rangs de la majorité présidentielle, concède l’existence d’un certain malaise perceptible parmi les parlementaires, notamment en raison du non-respect de certaines clauses du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Toutefois, il affirme n’avoir jamais eu connaissance d’un quelconque texte de motion et considère que toute cette agitation s’apparentait davantage à un simple « ballon d’essai » qu’à une véritable initiative politique mûrie. Pour lui, il s’agissait avant tout d’une manœuvre pour tester les réactions, sans réelle intention de déstabiliser.

Un discours tout aussi mesuré est tenu dans les rangs de l’Opposition. Le député Narson Rafidimanana déclare ne pas avoir été sollicité ni impliqué dans une quelconque entreprise visant à renverser le Gouvernement actuel par le biais d’une motion. Il laisse entendre que la conjoncture politique ne s’y prête pas et souligne qu’il aurait sans doute décliné toute participation à une telle opération, même si celle-ci avait vu le jour.

 

Du côté du Sénat, la posture est également empreinte de sérénité. Le président de la Chambre haute, le Général Richard Ravalomanana, est intervenu publiquement hier, à l’occasion de l’adoption de l’ordre du jour. Il a voulu rassurer quant à la position de l’institution qu’il dirige, en appelant à la cohésion entre les sénateurs et en les exhortant à ne pas céder aux pressions diverses ni aux tentatives d’intimidation diffusées sur les réseaux sociaux.

 Il a tenu à préciser que le Sénat n’entretient aucun différend avec le pouvoir exécutif, et qu’il reste résolument solidaire du régime en place. Son message a été sans équivoque, à savoir faire primer l’intérêt général et œuvrer collectivement à la sauvegarde de la paix et de la stabilité nationales.

La Rédaction

 

 

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Aucune nouvelle détection signalée depuis septembre 2023. Madagascar a accompli un grand pas vers l’éradication de la poliomyélite, en réussissant d’interrompre la transmission du variant du poliovirus de type 1. Un combat gagné grâce aux recommandations issues d’une évaluation rigoureuse et indépendante visant à déclarer la fin de l'épidémie. Aussi, l’engagement politique ferme aux plus hauts niveaux, notamment du Président de la République Andry Rajoelina, et de la Première dame Mialy Rajoelina, a porté ses fruits. Un engagement qui s’est concrétisé par la tenue d’une série de campagnes de vaccination d’urgence, menée depuis 2021 d’abord auprès des Districts à haut risque et ensuite au niveau national. Cette initiative a permis d’administrer les vaccins contre la poliomyélite d’importance vitale à plus de 19 millions de personnes, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le système de surveillance renforcée du pays, ayant permis la détection rapide du poliovirus tant chez l’homme que dans les échantillons environnementaux, a joué un rôle déterminant dans l’interruption de la transmission de la poliomyélite à Madagascar. L’intensification des enquêtes sur les cas, la participation communautaire et les stratégies novatrices de vaccination, principalement les campagnes porte-à-porte, ont été essentielles pour enrayer la propagation.

 

Des progrès porteurs d’espoir

En 2023, quatre campagnes de vaccination de grande envergure ont été menées, permettant à la Grande île d’atteindre une couverture vaccinale de 95 %, un facteur essentiel dans l’interruption de la transmission et de la fin de l'épidémie de poliomyélite. « Les progrès réalisés ces dernières années dans la vaccination et la lutte contre la polio sont porteurs d’espoir. Aujourd’hui, l’épidémie est déclarée finie. Ensemble, nous avons prouvé qu’il est possible de dépasser les limites et de bâtir un changement durable. Continuons d’agir, de sensibiliser et d’unir nos forces pour offrir à chaque enfant un avenir en bonne santé », s’est exprimé la Première dame Mialy Rajoelina, et non moins ambassadrice de la vaccination dans le pays.

 

« Ce succès prouve qu’avec une volonté politique, des partenariats solides et la participation communautaire, les épidémies de poliomyélite peuvent être rapidement maîtrisées. Il est maintenant primordial de poursuivre ces efforts afin de prévenir toute recrudescence à l’avenir », a déclaré le Dr Chikwe Ihekweazu, directeur régional par intérim de l’OMS pour l’Afrique. « Madagascar incarne un symbole d’espoir pour l’éradication de la poliomyélite en Afrique, mais la vigilance doit rester de mise pour prévenir toute nouvelle épidémie. La vaccination constitue un droit fondamental pour chaque enfant, où qu’il se trouve », a ajouté Etleva Kadilli, directrice régionale du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour l’Afrique de l’Est et australe. La riposte réussie, ayant permis de mettre fin à cette épidémie, met en lumière le pouvoir de l’action collective au service de la protection des enfants contre les maladies évitables.

 

Recueillis par Patricia R.

 

 

La résurgence de la polio à Madagascar en 2020 constituait une menace réelle pour la santé publique, notamment pour les enfants âgés de moins de 5 ans ainsi que les cas de ceux non vaccinés. Au pic de l'épidémie en septembre 2023, un total de 287 cas avait été confirmé, soit 45 cas de paralysie flasque aiguë, 44 cas communautaires et 198 échantillons testés positifs, issus de la surveillance environnementale des eaux usées. Les cas ont été recensés dans 30 Districts couvrant 13 Régions du pays et, en janvier 2023, deux cas de paralysie ont été signalés chez des adultes, plaçant ainsi le pays dans une situation exceptionnelle exigeant des réponses innovantes. Mais la riposte du Gouvernement, par l’intermédiaire du centre d’opérations d’urgence, en partenariat avec l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), a aussitôt été mise en œuvre. Les autorités sanitaires, soutenues par GAVI - l’Alliance du vaccin, l’UNICEF, l’OMS, Le Rotary et la Fondation Gates, continuent de renforcer la vaccination de routine, d’améliorer la surveillance et de mettre en œuvre des mesures rigoureuses de préparation aux épidémies, afin de réduire le risque de réémergence de la poliomyélite et d’autres maladies à prévention vaccinale. Les partenaires de l’IMEP ont renouvelé leur engagement à soutenir Madagascar dans le maintien de son statut de pays exempt de poliomyélite et dans le renforcement général de la couverture vaccinale.

 

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Une expédition mise à rude épreuve pour la famille originaire de Madagascar. Zouzar Bouka et son fils Raïs ont dû abandonner l’ascension finale de l’Everest, une montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et la Chine. Le père de famille, affaibli par un virus contracté au camp de base, a dû interrompre son ascension dès le Camp 1. Malgré une volonté farouche de continuer, des problèmes respiratoires liés à l’altitude ont imposé son évacuation vers Katmandou. Son fils est, quant à lui, parvenu jusqu’à l’ultime barrière : le ressaut Hillary, à seulement 150 mètres du sommet. Mais dans la nuit du 17 au 18 mai, les conditions extrêmes, entre autres le froid mordant, l’affluence sur la voie, la lenteur de la progression et l’épuisement des équipes, ont rendu la suite de l’ascension trop dangereuse. Trois alpinistes ont perdu la vie cette nuit-là, victimes du froid et du manque d’oxygène.

Raïs et ses coéquipiers ont dû redescendre d’urgence au Camp 4. A son arrivée, le premier découvre l’ampleur des dégâts, à savoir de sérieuses engelures aux pieds. Une heure de plus là-haut, et il perdait probablement plusieurs orteils. Il a été évacué immédiatement à Katmandou pour recevoir des soins intensifs. Mais une fois à l’hôpital, son premier réflexe était de demander s’il pourrait repartir tenter le sommet. La réponse médicale a été sans appel : « Trop risqué. Trop dangereux ». Raj-Alexandre Bouka, seul en haute montagne, est redescendu au Camp 2 pour se reposer. Si les conditions et son état physique le permettent, il pourrait envisager une nouvelle tentative d’ascension dans les prochains jours. La situation reste évolutive, et son équipe suit l’évolution de la cascade de glace du Khumbu, laquelle devient de plus en plus instable à cette période.

Malgré la déception, la famille Bouka garde la tête haute. « Nous savions que ce serait difficile. Nous savions qu’il n’y avait aucune garantie de réussite. Et aujourd’hui, la montagne nous le rappelle avec force. Sur l’Everest, chaque pas représente un combat, et chaque souffle une victoire », ont déclaré le père de famille et son fils qui ont dû arrêter l’expédition. « Ce n’est pas une fin, mais une étape. Si ce n’est pas réussi cette année, nous reviendrons plus tard. Le rêve ne s’arrête pas là ! », ont-ils lancé. Cette famille malagasy n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance aux nombreux soutiens venus de Madagascar et d’ailleurs, un élan collectif émouvant. Désormais, les yeux sont tournés vers l’autre fils, encore dans l’expédition. Il a besoin d’énergie, des pensées et du soutien venant de tous puisque chaque mot et chaque message l’encourage davantage à atteindre le sommet !

 

 

 

 

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Les trois naufragés mauriciens, secourus sur la côte Nord-est de la Grande île, se retrouvent désormais derrière les barreaux, suite à des éléments troublants entourant leur périple. Après plus de vingt jours en mer, leur arrivée en bonne santé soulève des interrogations, d'autant plus que les Forces de l'ordre ont jugé leurs témoignages à propos de leur mésaventure peu convaincants. En conséquence, ces hommes ont été placés en détention provisoire dans la prison de Maroantsetra.

Après avoir été remis devant la Justice, ils sont accusés de ne pas disposer de documents et de visas nécessaires, ainsi que d'un titre de voyage valable. Le flou persistant quant à la nature de leur incursion maritime, couplé à la présence d'un bateau suspect, renforce les soupçons à leur égard. La vedette rapide, jugé approprié pour le transport de stupéfiants entre les deux îles, est d'autant plus problématique que son propriétaire n'a signalé sa disparition que le 16 mai, alors que l'embarcation était déjà aperçue sur les côtes malagasy à ce moment-là. Ce délai soulève des questions, notamment sur les véritables intentions de son propriétaire.

Les enquêteurs au sein de la « Division of Criminal Intelligence Unit » et de la « Maritime Intelligence Cell » n'écartent pas la possibilité que ces naufragés soient impliqués dans un réseau de trafic de drogue entre l’île Maurice et Madagascar. Les Forces de l'ordre, tant mauriciennes que malagasy, tentent de démêler les fils de cette affaire où les soupçons de trafic illicite pèsent lourdement. Enfin, un rapatriement des trois marins vers Maurice est prévu cette semaine afin d'éclaircir les circonstances de leur voyage et d'obtenir des informations complémentaires provenant des enquêtes réalisée par la partie malagasy. Le Gouvernement mauricien prend en main cette affaire, indiquant ainsi la volonté des autorités de faire toute la lumière sur cette situation troublante. Les développements à venir promettent d'être décisifs pour comprendre l'enchevêtrement d'événements qui entoure la mystérieuse affaire de naufrage et cette éventuelle activité illicite.

Nikki Razaf

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A quelques semaines de l’ouverture tant attendue de la 11e édition de l’International Tourism Fair Madagascar (ITM), le ton est donné : cette année, l’évènement phare du secteur touristique ne se contentera pas d’exposer, il comptera. La conférence de presse organisée ce 20 mai à la Cité des cultures d’Antaninarenina marque la deuxième signature officielle de convention de partenariat entre l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) et les poids lourds du secteur privé dont le Groupe SODIAT, YAS Madagascar, Radisson Hôtel Group, Madaozi, Soatrans et la BRED Madagasikara Banque Populaire affichent clairement leur engagement à bâtir, main dans la main avec les institutions, un tourisme durable, inclusif et surtout ancré dans les réalités locales. Sous l’impulsion du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, appuyé par le Gouvernement via le projet PIC, le message est clair : il ne s’agit plus seulement de parler de développement touristique, mais d’y aller franchement. “Ce partenariat entre le public et le privé est la clé de notre réussite,” confie la coordinatrice de l’ITM. “Nous voulons que le monde entier découvre Madagascar autrement, et que les Malagasy eux-mêmes s’approprient leur patrimoine.”.

Vitrine dynamique

Et l’optimisme est bien justifié. L’ITM 2025, prévu du 12 au 15 juin au CCI Ivato, s’annonce comme une vitrine dynamique du potentiel touristique malagasy. Une plateforme numérique inédite permettra aux visiteurs et exposants de s’orienter facilement grâce à des QR codes et codes-barres personnalisés, une innovation qui réduit l’usage du papier et s’inscrit dans une logique écoresponsable. “Ce petit geste technologique, c’est aussi un grand pas vers le respect de l’environnement,” souligne un exposant. L’édition promet des journées professionnelles riches en opportunités de réseautage les 12 et 13 juin, suivies de deux journées grand public animées par des spectacles, expositions, et une immersion dans les cultures régionales. Avec près de 20 000 visiteurs attendus, l’évènement entend aussi séduire les investisseurs étrangers tout en renforçant les circuits locaux. “C’est une occasion pour les petites structures régionales de montrer ce qu’elles savent faire, et de trouver enfin des débouchés à leur travail,” témoigne une artisane venue du Vakinankaratra. Le salon se veut une scène où le tourisme se rêve autrement avec ses nombreux défis. 

 

 

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Cyria  Temagnombe, notre représentante à la 72ème édition de Miss Monde, a vécu une aventure mémorable lors de son passage à Ramoji Film City, un lieu unique en Inde qui répond aux exigences du monde du cinéma. Ce complexe, le plus vaste au monde, est inscrit au Livre Guinness des records et se situe à l’intersection du cinéma indien et du tourisme mondial, s'étirant sur plus de 2.000 ares. Il a offert aux candidates une plongée fascinante dans l’univers enchanteur du cinéma. Dès leur arrivée, les participantes ont été accueillies avec tous les honneurs : tapis rouge, rituels traditionnels indiens tels que l’aarti et le tikka, de la musique « live » et une hospitalité chaleureuse. Chacune d’elles a reçu un motimala, une guirlande symbolisant la générosité et la riche tradition de l’Inde, renforçant ainsi des liens de partage et de respect.

La visite a été illuminée par des découvertes : des sites emblématiques comme la porte VIP, les hôtels Sitara et Tara, la fontaine Angel, le Hawa Mahal, le jardin Narthaki et la pittoresque Palm Street. Ces endroits, souvent mis en lumière dans les superproductions indiennes, ont offert aux candidates un aperçu unique de l’univers créatif et technique du cinéma local. Le point culminant a été la visite du plateau de Bahubali, un chef-d'œuvre immense de l'industrie cinématographique indienne, où elles ont pu ressentir la magie qui anime cette industrie. Cette escapade à Ramoji Film City a permis aux candidates de se connecter profondément à la culture indienne, son histoire cinématographique et son art du récit. Une expérience enrichissante et durable, reflétant la capacité du 7ème art indien à évoquer des émotions fortes et à illustrer la richesse culturelle de ce pays.

 

Challenge

De plus, dans le cadre du défi « Challenge » en cours à Miss Monde, Cyria Temagnombe, Miss Madagascar, participe activement à une campagne sur les réseaux sociaux afin de soutenir l'Etat indien du Telangana, lieu de la compétition. Elle s’est récemment exprimée lors du défi « Head to Head », où elle a montré sa détermination et son engagement pour une cause qui lui tient à cœur : la protection des enfants albinos. Sur son compte personnel Facebook, elle a posté « Aujourd’hui, j’ai eu l’immense honneur d’élever ma voix pour défendre ma cause, en tant que Miss Madagascar. Mon cœur résonnant, je poursuis ma mission avec une détermination renouvelée ». Ce moment de partage souligne l’engagement humain et sincère de Cyria Temagnombe, incarnant ainsi l’alliance de la beauté et de la responsabilité. Sa participation au challenge multimédia traduit sa volonté de mettre en lumière la Grande île, tout en abordant des enjeux sociaux importants. A cet effet, elle incarne l’esprit de Miss Monde : être une ambassadrice de la beauté, dotée d’une conscience sociale, prête à promouvoir les valeurs de son pays et à inspirer le changement à l’échelle mondiale.

Si.R

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Editorial

  • De qui … !
    Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery, les deux anciens Chefs d’Etat, se rencontraient dans la capitale française, à Paris, le 12 avril. Ils concoctaient quelque chose … d’anormal plutôt absurde. Les deux ex, Ravalomanana et Rajaonarimampianina, se disaient profondément préoccupés de la situation qui prévaut au pays et publiaient en effet un « Communiqué conjoint » ! Mais, de qui se moque-t-on !

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