Le bilan lors du passage du cyclone tropicale intense Batsirai dans le pays ne cesse de s’alourdir. Les derniers chiffres provisoires, émis par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), à la date du 7 février à 10h 30, en témoignent. Le nombre de personnes décédées remonte à 20 dans tout Madagascar. La majorité d’entre elles sont emportées par la crue des rivières ou encore l’effondrement des infrastructures, tandis que 55 241 personnes réparties dans 10 515 ménages sont sinistrées. 69 102 personnes sont déplacées dans les sites d’hébergement avant et après le passage du cyclone. Selon toujours les données collectées par ce département, 301 cases d’habitation sont endommagées. Beaucoup présentent des fissures, ou bien leurs toits sont arrachés par les vents, tandis que d’autres sont en partie emportées par l’eau. 3 062 habitations sont totalement détruites et 5 702 autres ont été inondées.
Cependant, des sources non-officielles avancent une trentaine de personne ayant perdu la vie durant le passage de ce cyclone. Et c’est le cas pour le District d’Ikongo. Selon le député Jean Brunelle Razafitsiandraofa, durant son intervention dans une chaîne privée de la Capitale, au moins 34 personnes sont décédées dans cette localité. Vingt d’entre elles ont péri lors d’un effondrement d’une habitation dans la nuit du samedi à dimanche. Une information que le BNGRC ne nie pas. « Il est encore difficile de recenser le nombre exact de personnes décédées jusqu’à ce que nous recevrons tous les rapports émis par nos équipes réparties dans toute l’île. Il y avait par exemple une personne décédée durant le passage de Batsirai. Or, sa mort n’a rien à voir avec le cyclone, mais elle s’est plutôt suicidée », explique un responsable.
En rappel, Mananjary, Mahanoro, Nosy Varika, Ikongo, Fianarantsoa et Farafangana sont durement touchés par le passage du cyclone tropical intense Batsirai. La destruction des villages avoisine des taux compris entre 60 et 98 %, selon une estimation.
Anatra R.
Après le passage du cyclone tropical Ana dans la Capitale, les habitants des bas- quartiers ont payé le prix fort avec les inondations. Excédés par la situation avec les conséquences des dalles éventrées, des canaux bouchés à chaque période de pluie, les jeunes joueurs de rugby issus des bas- quartiers ont pris leur destin en main en réalisant des actions de « Asa tagnamaro », cette fin de semaine. Le but est de réduire les lourds dégâts causés et laissés par la pluie dans leurs quartiers.
Mais où est-elle passée Oashna Tess ? Les jours passaient et devenaient très sombres pour les amis et proches de la rappeuse Oashna Tess, de son vrai nom Sozy Tessa, portée disparue depuis le jeudi 3 février dernier. Ce sont ses amis chanteurs, à l’instar de Mamy Gotso et sa mère qui ont fini par alerter les médias et les internautes, hier matin. Selon sa mère, cette jeune artiste qui n’est autre que la fille du rappeur légendaire Shao Boana n’a plus donné signe de vie depuis quatre jours alors qu’elle se trouvait dans la Capitale.
L'œil du cyclone très intense Batsirai a touché terre samedi dernier vers 20 h du côté de Mananjary. A son entrée, il a apporté un vent moyen de 165 km/h et des rafales de 230 km/h avec une vitesse de déplacement de 19 km/h. Toutefois, après avoir parcouru une grande partie de la Grande île, d'Est en Ouest, en espace de 12 heures, tout en restant globalement à un stade dangereux, il est enfin ressorti en mer à environ 25 km au nord de la ville de Toliara I à 19h locales.
Ruinée, la ville de Mananjary est détruite à 95 % après le passage du cyclone tropical intense Batsirai dans la nuit du samedi à dimanche. Les dégâts sont énormes. Plusieurs habitations en « falafa » ou en dur, des églises, écoles, bureaux administratifs, hôpitaux et même des sites d'hébergement pour accueillir les sinistrés se sont écroulés jusqu'au fondement, tandis que certaines familles ont vu leurs toits arrachés par le vent.
Le passage du cylcone Batsirai dans le pays a causé plusieurs dégâts matériels et humains. Selon une source non officielle, au moins dix personnes ont trouvé la mort. Elles ont été emportées par les crues des rivières ou coincées dans les habitations qui se sont effondrées. 3 personnes, issues d’une même famille sont décédées dans le District d’Ambalavao -Tsienimparihy. Leur maison s’est effondrée durant les fortes pluies et elles ont été coincées dans les détriments. Une personne a péri en traversant la rivière à Mahanoro, selon une source locale. La chute d’un arbre a fait une victime dans la Commune de Tatao, Manakara.
Autres temps, autres mœurs ! Le monde évolue. Il fut un temps où l’on ignore le côté humain dans la vie ou dans la gestion des entreprises privées ou même dans l’administration publique. Encore moins d’avoir le souci de la vie de la population environnante, à proximité de l’entreprise.
De quoi faire clouer les cinéphiles malagasy sur le fauteuil. Après plus de deux années de préparations et de tournages, le film « Jork Finale Imbilaya : Antson’ny rà », produit par NT Prod, en collaboration avec Jork, sortira le 24 février prochain selon les responsables au sein de la maison de production. Il s’agit d’un film inspiré des faits réels qui relatent les galères ainsi que le combat que mène « Jork », ce jeune homme à qui la chance n’a que très rarement souri. C’est l’histoire émouvante de la vie d’un enfant orphelin délaissé par la société.
Face à l’ampleur des dégâts laissés par le cyclone tropical intense Batsirai dans les Régions qu’il a touchées, le Président Andry Rajoelina s’est exprimé sur les réseaux sociaux hier. Dans un message adressé à la population malagasy, le Chef de l’Etat a exprimé sa profonde solidarité avec les milliers de sinistrés dans tout Madagascar. « Je partage entièrement votre douleur », a – t – il souligné. Ces mots du Président traduit des proverbes malagasy bien connus rattachés au « Fihavanana » si cher aux Malagasy : « Tanan-kavia sy havanana, izay didia – maharary », ou encore « Trano atsimo sy avaratra, izay tsy mahalen – kialofana ».
Près d’une semaine après que la Gendarmerie eut instruit un mandat de recherche à son endroit, les traces du fugitif Rocco Donatien Randrianarison, étaient finalement retrouvées. Poursuivi pour une affaire de faux et usage de faux, il a été arrêté samedi soir dernier à Mahajanga. Sitôt après son arrestation, Rocco fut détenu au poste de la Police avant son transfert à Antananarivo. Là où l’attend une affaire de faux qui nécessite sa comparution devant le Tribunal. Malgré la convocation que ce dernier a envoyée et datée du mois d’octobre 2021, Rocco ne s’est manifesté d’où cet avis de recherche lancé par la Police nationale.