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Super User

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Cruelle ! barbare et inhumaine ! C'est ce qu'on peut qualifier cette jeune habitante âgée de 20 ans d'Antanetibe Mahazaza, District de Mahitsy, mercredi dernier. A peine eut-elle mis au monde son bébé, une fillette, la jeune mère l'a tuée de ses propres mains, et ce, de façon la plus barbare: elle a frappé et transpercé le visage de la petite avec un objet dur ! Inutile de décrire dans quel état fut réduite la victime.

 

Aucun dégât majeur jusqu’à hier. Le centre du cyclone tropical intense Chido se trouvait à 155 km au nord nord-ouest d’Antsiranana, hier à 19h 30 locales. 

Il s’accompagne d’un vent moyen de 185 km/h avec des rafales de 260 km/h près de son centre. Il poursuit sa trajectoire vers l’ouest-sud-ouest à une vitesse moyenne de 22 km/h. Désormais, il continuera son trajet dans le canal de Mozambique et devrait atteindre le Mozambique d’ici demain, selon les prévisions météorologiques. Associées à la circulation de Chido, des pluies ou averses orageuses sont prévues sur les Régions SAVA et DIANA jusqu’à ce matin. D’ailleurs, le niveau d’alerte reste inchangé, à savoir un danger imminent ou alerte rouge pour la Région DIANA et le District de Vohémar. Les Districts de Bealanana, Antsohihy, Analalava, Sambava, et Andapa sont en alerte jaune (avis de menace).

 

Ambiance festive. A l'approche de la fête de Noël, les rues d'Antananarivo prennent une allure joyeuse, avec des magasins décorés. Les familles se préparent à cet évènement en recherchant des objets de décoration, vêtements et cadeaux pour marquer cette période. Les mères de famille, particulièrement occupées, sillonnent les marchés et magasins à la recherche des articles essentiels pour les festivités, notamment des vêtements et des chaussures pour leurs enfants. Malgré une hausse des prix, de nombreux malagasy parviennent à trouver des solutions pour maintenir la magie de Noël. Dans les quartiers populaires comme Analakely et Andravoahangy, les prix sont souvent plus abordables.

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Chutes !

En France, le Gouvernement Michel Barnier censuré ! En Syrie, le raïs Bachar al-Assad déchu ! En Corée du Sud, le Président Yoon Suk-Yed en instance de destitution ! A Madagasikara, le guru de l’Opposition entrevoit sa chute tandis que son groupe se disloque ! L’air du temps !

Michel Barnier n’a pu empêcher l’adoption de la motion de censure de son Gouvernement. La « conspiration » des sensibilités politiques émanant des extrêmes droite, gauche et tous les partis hors circuit de la planète macronienne ont réussi leur pari. Au plaisir évidemment des élus du RN et du LFI au Palais Bourbon. A rappeler que depuis 1963, le Gouvernement de la République Française n’a jamais connu autant de déconfiture. Un véritable séisme qui a secoué voire ébranlé la classe politique dirigeante du pays. Le Palais de l’Elysée en a eu pour son grade. Le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron dut recomposer une nouvelle équipe gouvernementale avec d’autres formations tout en excluant l’hypothèse de travailler avec les RN et les LFI.

 

Madagascar accueillera « The Climate Show » du 16 au 18 décembre 2024, un événement organisé par la Commission de l’océan Indien (COI) et l’Union européenne dans le but de sensibiliser les jeunes aux défis climatiques. Ce spectacle gratuit incite ces derniers à réfléchir collectivement au sujet de l'urgence climatique et les solutions possibles. La Grande île, comme d’autres Etats insulaires de l’océan Indien, subit de plein fouet les impacts du changement climatique : cyclones, sécheresses, inondations soudaines et érosion côtière. Ces phénomènes aggravent les conditions de vie des communautés locales.

 

Un événement important va marquer l'histoire de l'art à Madagascar. Il s’agit de la réédition de l'ouvrage « La peinture malgache », une sorte de construction de notre identité picturale, réalisée par l'historien de l'art Hemerson Andrianetrazafy. Publié aux éditions Foi et Justice, ce livre est considéré comme le premier écrit sur l'histoire de l'art et de la peinture à Madagascar. Epuisé depuis sa première sortie en 1991, il sera de nouveau disponible dans les librairies d'Antananarivo, répondant ainsi à une demande croissante. 

 

Les tendances des résultats des élections municipales et communales de mercredi dernier continuent de tomber. Au fur et à mesure de la publication de celles-ci, une évidence semble se dégager. Tojo Ravalomanana, fils de l’ex-Président Marc Ravalomanana, vient de s'offrir une défaite. 

Un revers électoral qui s'ajoute à la déculottée présidentielle de papa en décembre dernier, marquée par un boycott aussi hasardeux que contre-productif. Antananarivo, bastion autrefois indéboulonnable des Ravalomanana, semble avoir viré sa cuti. Pourquoi ce désamour pour la famille qui régnait encore hier sur la Capitale ?

 

Encore une victoire pour Madagascar sur la scène internationale. Dans le cadre des « African Leadership Magazine Persons of the year awards 2024 », le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a été désigné Leader Politique Africain de l'année. Selon les résultats du vote lancé par l’African Leadership Magazine, il a obtenu 65,69 % des voix. Ce résultat le place largement en tête devant deux autres Chefs d'Etat. En effet,  Wavel Ramkalawan, Président des Seychelles a terminé deuxième avec 20,48 % des voix tandis que  Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo a obtenu 13,83 % des voix. 

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La une du 13 décembre 2024

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Pour la culture démocratique


Le scrutin du 11 décembre se déroulait globalement sans incidents majeurs. Toutefois, des incidents mineurs ou majeurs selon l’angle de vue où l’on se place ont émaillé la journée du mercredi.
Les électeurs des 1695 des Communes que compte le pays ont rejoint les bureaux de vote ce 11 décembre 2024 pour s’acquitter de leur devoir de citoyen autrement dit choisir leurs maires et les membres des conseils municipaux. Une date cruciale et un évènement de taille dans la vie de la Nation du fait que le peuple élit les responsables directs de leurs Communes. Les maires et les membres des conseils municipaux sont appelés à diriger et gérer les affaires qui touchent directement, en coordination avec les chefs Fokontany, la vie quotidienne de la population. La réussite des maires conjointement avec les conseils municipaux se traduit par l’essor des conditions de vie du peuple. Evidemment, le ratage de la gestion des Communes conduit tacitement vers la galère. Le Chef de l’Etat l’a bien signalé que la responsabilité sinon le pouvoir d’un maire et des membres du conseil municipal est délicate pour ne pas le dire énorme ou stratégique. Autant dire que le dernier scrutin revêt une importance capitale pour le devenir de la Nation.
 L’ambiance électorale, avant – pendant – après le vote, évolue vers la surchauffe ces deux dernières décennies. De la Première République jusqu’à la fin de la Deuxième et début de la Troisième République soit environ les trois décennies, les élections manquaient d’enjeux majeurs et n’attiraient pas trop les attentions. Les taux de participation pouvaient atteindre les 80 ou 90 % et même 100 % dans les localités retirées. Les résultats du vote ne faisaient point l’ombre de doute. Le pouvoir en place se taillait la part du lion pouvant recueillir souvent les 100 %. Durant la Première République, le parti au pouvoir, le Parti social démocrate (PSD), gagna sans surprise à toutes les élections (présidentielle, législatives, élections générales). L’Opposition incarnée principalement par l’Antokon’ny Kongresin’ny Fahaleovantenan’ny Madagasikara (AKFM), se contentait des miettes. Ibidem pendant la période de la Deuxième République, seules les formations politiques du Front national pour la défense de la révolution (FNDR) étaient autorisées à aligner les candidats. Ces partis-membres raflaient les sièges à la Présidence, au Parlement et aux Communes. 
Après que ces régimes autocratiques passaient à la trappe, la culture démocratique fondée essentiellement sur la liberté d’expression et le respect de la voix du plus grand nombre s’installent progressivement et les élections démocratiques ravivent l’ambiance. Le scrutin devient de plus en plus des enjeux où personne, normalement, ne peut plus prétendre obtenir l’onction populaire avant le vote.
Certes, le pays franchit le cap des valeurs démocratiques. Toutefois, il va falloir apprendre le respect du minimum des fondements de la démocratie, à savoir se soumettre aux exigences de la liberté d’expression et accepter le verdict des urnes, des socles de la fondation du « vox populi ».
Il est important d’avoir chassé les fondements de la dictature, mais il va falloir maîtriser en même temps la culture de la démocratie. Inutile de faire des vagues ni des fantasmes avant la publication officielle des résultats. En effet, il faut apprendre à respecter le verdict des urnes. Sans broncher, laissons les responsables travailler sereinement.
Ndrianaivo
 

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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