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Vouée à l’échec ?

Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment.
Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

Un nouveau cap pour la JIRAMA. La société a officiellement accueilli son nouveau directeur général, Ron Weiss, lors d'une réunion du Conseil d'Administration d'hier. Ce dernier a affirmé : « Nous dépendons de nos clients tout autant que nos clients dépendent de nous ».  Avec un parcours remarquable dans le secteur de l'énergie, Ron Weiss apporte une expertise internationale acquise lors de ses 27 ans à la tête de l'Israël Electric Company et de son mandat de 6 ans en tant que PDG du Rwanda Energy Group. Dans son discours inaugural, il a mis en avant une vision pour la compagnie nationale d’eau et d’électricité, en déclarant :  « Je crois en la coopération de tous les acteurs pour atteindre nos objectifs communs ». 

Le paysage entrepreneurial malagasy est sur le point de connaître une nouvelle vague d'innovation et de croissance grâce au concours d’innovation Mizunami 2024 - Prix Mizunami Africa Foundation pour les start-up de Madagascar. Lancé par la Fondation Mizunami Africa en partenariat avec NextA, l'incubateur du groupe Axian, ce concours promet de catalyser le développement économique et social de Madagascar en encourageant l'innovation au sein des petites et moyennes entreprises (PME). Après le succès retentissant de la « Ninja Cup » en 2023, la Fondation Mizunami Africa, basée à Tokyo, au Japon, poursuit son engagement envers l'entrepreneuriat malagasy en lançant ce nouveau défi. 

Le lauréat du dernier championnat de Madagascar de slam-poésie, organisé en décembre 2023 par l’association Madagaslam, prendra la parole aujourd’hui sur l’estrade du Temple de Belleville à Paris (France) pour représenter la Grande île à la Coupe du monde de slam-poésie 2024. Notre champion national Santa entrera en lice pour la première manche de ce grand challenge international qui se clôturera le 12 mai. Le slameur Santa, de son vrai nom Santatra Andriamanantsoa, représentera ainsi le pays dans cette compétition qui débutera lundi prochain. Notre challenger se dit être prêt pour ce grand défi de taille. En effet, selon les informations venant des organisateurs, notre slameur prendra la parole ce mardi 7 mai à partir de 19h 30, heure locale sur une scène de Belleville, située dans la capitale française. A noter que Madagascar se trouve dans une poule comprenant le Gabon, le Mali, la France et le Congo. 

La honte. Mercredi dernier, les autorités thaïlandaises ont saisi 48 individus de makis, une espèce connue sous le nom scientifique de Lemur catta et inscrite à l’Annexe I de la CITES, et 1 076 individus de tortues natives de Madagascar, une autre espèce inscrite, elle aussi, au même Annexe. Six personnes ont été arrêtées pour cette affaire.
Ces animaux sauvages vivent dans les forêts sèches et la forêt à épineux du sud et du sud-ouest de l’île. Ils font depuis des années l’objet de trafic intense qui ne s’arrête pas malgré les mesures de contrôle et de lutte et qui menace leur survie.

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ACTU-BREVES

ONU : « La liberté de la presse est une nécessité absolue ».  Le Secrétaire Général des Nations Unies, M. António Guterres, a souligné l’importance des médias dans la mise en lumière de la crise climatique et de l’injustice environnementale. Il a rappelé que sans liberté de la presse, il ne peut y avoir de liberté véritable. Il a appelé les gouvernements, le secteur privé et la société civile à soutenir la liberté de la presse qui est non seulement un droit fondamental mais aussi une nécessité absolue. « Sans faits, nous ne pouvons lutter contre les informations fausses et trompeuses. Sans obligation de rendre des comptes, nous n’aurons pas de politiques solides. Sans liberté de la presse, nous n’aurons aucune liberté. La liberté de la presse n’est pas un choix, c’est une nécessité », a-t-il indiqué. La Journée mondiale de la liberté de la presse est aussi l’occasion de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie en exerçant leur métier, et de soutenir ceux qui font face à des restrictions et des attaques dans l’exercice de leur fonction. A travers la campagne mondiale qui a été lancée au sein de tous les organes de presse à travers le monde “Cette histoire doit être racontée”, il est primordial de rappeler que la crise climatique est particulièrement décisive, qui bouleverse l’environnement et affecte la vie de milliards, mérite une couverture médiatique étendue et honnête. La désinformation et la mésinformation sur les questions environnementales sont des obstacles majeurs à l’action climatique.


C’est officiel. Ron Weiss, l’ancien directeur général du « Rwanda Energy group », la compagnie d’électricité du Rwanda prend les rênes de la compagnie nationale, JIRAMA. La nomination de ce ressortissant israélien en tant que nouveau DG de cette société d’État a été validée par le Conseil des ministres d’hier, au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Avant de diriger la compagnie rwandaise, cet ingénieur sortant de l’ Institut israélien de technologie a travaillé au sein de la Compagnie israélienne d’électricité pendant 27 ans, dont sa dernière fonction fut celle de premier vice-président chargé des projets et du développement commercial.
Pour rappel, le Président Andry Rajoelina avait annoncé le choix de cet ex-dirigeant de la compagnie d’électricité rwandaise pour procéder au redressement de la JIRAMA, conformément à ses expériences antérieures qui ont porté ses fruits au Rwanda.

Le but est de détruire le club Fosa Juniors et en particulier  Andrianirina Rajomazandry, le gardien de but des Barea par les dirigeants, conclut un dirigeant du club Fosa Juniors. C’est  un abus de pouvoir teinté de mauvaise foi de la part de la  fédération. En particulier un membre de la fédération et non moins  manager général du club As Fanalamanga, indique –t-on.
La Fédération malagasy de football (FMF) par le biais de la commission de discipline annonce la sanction du joueur qui écope une suspension d’une durée de deux ans. En réplique, le club champion de Madagascar en titre annonce son intention de saisir les hautes instances du football telles que la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football (FIFA). Considérant cette décision comme unilatérale.
« De nombreuses  lettres ont été envoyées  à la fédération demandant les motifs des sanctions et les références des règlements auxquels ils se sont appuyés pour confirmer la condamnation mais cela restait sans réponse. Le joueur en question n’a même pas été convoqué,  une fois, pour se défendre devant ladite commission de discipline», annonce notre interlocuteur, qui a décidé de choisir l’anonymat pour se préserver de représailles de ces membres de la fédération.
Et d’ajouter « Pour le cas de  Joma, il est en fin de contrat avec le club Fanalamanga depuis le 31 décembre. Effectivement, le joueur est libre de s’engager où il veut le 1er janvier. Il a cherché de club et nous avons décidé de l’engager. Après s’être entrainé avec nous durant trois mois,  il a joué deux matchs du PFL, un match de la Coupe Telma avec notre club. Pire, preuve de la mauvaise foi du club Fanalamanga, le staff l’a encore inscrit dans leur feuille de match alors que Joma n’a plus joué avec eux depuis plus de quatre mois», avoue notre interlocuteur.
« Une altercation entre joueurs et  dirigeant est une affaire courante. Mais en tant qu’éducateur et passionné qui se soucie de l’avenir du football, un dialogue aurait pu avoir lieu entre les deux hommes mais au contraire, il a usé de ses pouvoirs en infligeant  une lourde sanction au joueur dans l’unique but de lui détruire », regrette-t-il.
Selon le témoignage d’un membre du club Fanalamanga, l’origine de cette affaire remonte à une altercation qui a eu lieu entre Joma et le manager général du club susmentionné, sans entrer dans le détail de l’origine de la dispute. Depuis, Joma n’a plus touché de salaire avec ce club durant plus trois mois d’affilée. Après la fin de contrat le mois décembre dernier, il a cherché d’autre club pour jouer.
Rappelons qu’à cause de cette affaire, les play-offs du championnat national (Pure Play Football) prévus le 28 avril dernier ont été suspendus et reportés à une autre date. Urgemment, la commission discipline de la FMF a été érigée dans le plus bref délai alors que durant trois mois, depuis le début du championnat national, personne n’a daigné fonder cette commission.
Elias Fanomezantsoa





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La une du 3 mai 2024

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Au beau fixe !


 Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.
Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.
Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle dernier, fut amené à assimiler la trajectoire du pays du Soleil Levant avec le cas de Madagasikara. Il était persuadé qu’à cette époque, les Japonais et les Malagasy se trouvaient sur le même point de départ. Et que les Malagasy pourraient réaliser le même succès que les Nippons. En effet, à l’avènement de l’ère Meiji au Japon, fin du 19ème et début du 20 ème siècle, l’archipel mit fin à sa politique de claustration et commença à s’ouvrir au monde extérieur notamment à l’Occident. Les Japonais ont su mettre à profit les apports occidentaux à tel point que vers la deuxième moitié du siècle dernier, ils se hissèrent au rang des pays développés jusqu’à ravir le rang de 2ème puissance économique du monde derrière les Etats-Unis d’Amérique. Mais les différentes crises des 30  dernières années ont mis à mal l’économie nippone. Le Japon dut céder la place à la Chine qui devient la 2 ème puissance économique  après le pays de l’Oncle Sam. Ces dernières années, le pays du Soleil Levant reprend le poil de la bête. Il revient de loin et commence à retrouver sa place sur la scène internationale.
Depuis la Première République, les Japonais se trouvent toujours aux côtés des Malagasy surtout dans les moments difficiles que le pays traverse. Le Gouvernement du Japon accompagne fidèlement et de façon soutenue le Gouvernement de Madagasikara à travers les financements des projets d’utilité publique exigeant de gros sous et des technologies de pointe. Par le biais de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le Japon intervient de façon conséquente pour soutenir les Malagasy à travers certains défis souvent compliqués et des compétences appropriées. L’exemple du projet d’adduction d’eau dans le Sud qui retient toujours l’attention de l’archipel suffit à nous convaincre sa fidélité. A travers le pays, il existe des projets toujours en activité. A la différence de certains pays partenaires, le Japon n’entre pas dans le détail des options politiques des dirigeants en place. Il manifeste fidèlement sa détermination à soutenir le pays.
Ces derniers temps, le Gouvernement japonais déploie des efforts particuliers à renforcer les liens d’amitié et de coopération avec les Malagasy. La venue de la ministre des Affaires étrangères, Mme Yoko Kamikawa, une grande première depuis six décennies, témoigne de cette volonté à raffermir davantage la relation entre Madagasikara et le Japon.
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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