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Du 18 au 20 avril, Fianarantsoa, la capitale du Betsileo, vibrera au rythme du « Fianar Reggae Festival » qui fêtera sa 10ème édition. Organisé par l'association Sarondra, cet événement musical annuel est dédié à la promotion de la culture reggae, dans la ville de Fianarantsoa, Région de Haute-Matsiatra. Les organisateurs promettent une édition riche en promesses et enthousiasme. 

Initié en 2013, ce festival a pour objectif de promouvoir la musique reggae et la philosophie rastafari. Tanjona Rabearivony, l'un des organisateurs, a souligné l'importance de cet événement pour donner une visibilité à Fianarantsoa, souvent perçue comme une simple étape de transit dans le secteur du tourisme et la vie des jeunes. 

Alors que Madagascar poursuit sa relecture de l’Histoire, le nom du roi Andriamilafikarivo, plus connu sous le nom de Toera, longtemps ignoré des manuels scolaires, retrouve la place qui lui revient parmi les grandes figures nationales. Son héritage de résistance et de sacrifice résonne aujourd’hui plus que jamais comme un appel à l’unité et la mémoire.

Souverain du royaume sakalava de la Région de Menabe, il demeure, plus d’un siècle après sa mort, un symbole vivant du refus de l’oppression étrangère et un repère identitaire fort pour le peuple malagasy.

L’Assemblée nationale hausse le ton. Dans une note officielle signée de son président, publiée hier, l’institution a rappelé avec fermeté les règles élémentaires qui encadrent l’exercice du mandat parlementaire. L’article 207 du Règlement intérieur, remis sur la table, stipule sans ambiguïté que « il est recommandé à tout député d’informer en permanence et de faire un compte rendu à la fin de chaque session à son électorat ». La note reformule cela autrement en précisant que : « il est interdit à tout député de faire des rapports publics en dehors de la circonscription où il a été élu ».

Un rappel qui ne doit rien au hasard. Il cible, sans le nommer, une initiative politique menée par le député Siteny Randrianasoloniaiko et plusieurs de ses collègues venus appuyer un rassemblement public non autorisé à Toliara, le week-end dernier. Ces derniers, pour la plupart étrangers à la région, ont foulé aux pieds les règles de base du fonctionnement parlementaire.

Le weekend dernier, le commissaire Tsiky Panoel Rakotondrainivonona a officiellement pris ses fonctions de chef de corps de la Police municipale de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), marquant ainsi une nouvelle ère pour cette institution. Fort d'une carrière riche et diversifiée au sein de différents commissariats de sécurité publique, notamment à Toamasina, Isotry, 67 Ha et au commissariat central d'Antananarivo, il aborde cette mission avec une expérience conséquente et une détermination palpable. Son parcours lui a permis de développer une expertise pointue dans la gestion de situations complexes et la résolution de problèmes sécuritaires.

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la UNE du 080425

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La une du 7 avril 2025

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Solide pilier

Base Toliara rouvre ses portes. Par la décision du Conseil des ministres du 29 novembre 2024, la suspension du projet minier de la Base Toliara est levée.

Base Toliara, une entreprise matriculée localement  du groupe Base Ressources de nationalité australienne et britannique, projette de produire l’ilménite, le zircon et le rutile de Ranobe, utiles pour la production des pigments blancs pour la peinture, le papier ainsi que la céramique et la métallurgie. Elle se trouve à 50 km au nord de Toliara, dans le sud-ouest de la Grande île. En raison des tensions sociales sujettes à une connotation politique locale, le Gouvernement suspend le projet en 2019, le temps également de revoir en profondeur la réorganisation et l’éventuelle révision des clauses du contrat.

Se sentant incompris par et la communauté locale et par le pouvoir en place les porteurs du Projet n’ont cessé de plaider sur le bien-fondé de Base Toliara pour l’économie nationale et pour la communauté de base autour de Ranobe.

L’Etat n’entend pas arrêter définitivement le projet, il se donne l’occasion de revoir certains points de la clause du contrat et également remettre sur le tapis toutes allégations de malversations (corruption ou autres) menaçant les intérêts supérieurs du pays. Tout cela pour sous-entendre que les travaux de négociation n’ont jamais été suspendus. L’Etat maintient le contact avec les grands investisseurs et cela pour le bien de tous, des deux côtés. A noter que le projet tente toujours de convaincre la partie malagasy et la communauté locale sur les intérêts et privilèges que Base Toliara pourra procurer. Une bonne partie des membres de la communauté de base autour de Ranobe n’ont cessé de manifester leur soutien et exigent la réouverture immédiate de Base Toliary. Mais, de l’autre côté, les réticents sinon les opposants ne restent pas non plus les bras croisés.

En novembre 2024, après avoir tout mis au clair, le Gouvernement, en Conseil des ministres, décrète la levée de la suspension. Une mesure courageuse ouvrant la voie vers un double  avantage. Le premier, la communauté locale, en particulier, et la région concernée, en général, puissent jouir des retombées positives directes issues de l’opérationnalité du projet. Entre autres, une rentrée pérenne de gains financiers permettant de financer diverses activités, améliorant les infrastructures sanitaires et scolaires, etc. L’offre de nouvelles occasions à de nouveaux emplois ! En tout, trois mille emplois seront prévus. Une belle perspective pour les jeunes de la région. Le second avantage, cette fois-ci sur le plan national. L’économie nationale va bénéficier d’un coup de pouce efficient. La Trésorerie nationale aura des entrées pérennes permettant à l’Etat de faire face à ses obligations urgentes.

En effet, Base Toliara va débourser avec la future exploitation de l’ilménite, de zircon et du rutile de Ranobe des sommes colossales qui iront directement dans la caisse de l’Etat et dans celles de la communauté de base et de la Région d’Atsimo-Andrefana : cinq milliards de dollars pour l’économie nationale, 180 millions de dollars par an pour les finances publiques et 80 millions de dollars annuels pour les projets nationaux et régionaux. Un réel sinon solide pilier pour le pays !

Reste à savoir si les responsables nationaux et régionaux sauront les gérer et utiliser à bon escient !

Ndrianaivo

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Actu-brèves

Youth Connekt Africa 2025: signature du "Host Country Agreement" à Antananarivo. Le prochain sommet de l’Youth Connekt Africa s'annonce comme un événement crucial pour la jeunesse africaine, offrant une plateforme d'échange et de partage d'expériences autour des enjeux du développement. La signature du "Host Country Agreement" à Antananarivo, le 4 avril 2025, entre le ministre de la Jeunesse et des Sports de Madagascar, Marson Moustapha, et le directeur exécutif de Youth Connekt Africa, Yann Gwet, officialise le lancement de l'organisation de ce sommet continental dans le pays. La ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, a honoré la cérémonie de sa présence, soulignant l'importance accordée à cet événement par le Gouvernement malgache. La cérémonie a également été l'occasion de révéler le thème de cette édition : « L’Afrique que nous méritons », un écho direct à la vision de l'Union africaine avec son thème « L’Afrique que nous voulons ». Cette concordance thématique souligne l'ambition de construire un avenir meilleur pour le continent, en plaçant la jeunesse au cœur des stratégies de développement. De plus, le projet « Fihariana », initiative du Président de la République, Andry Rajoelina, dédiée à l'épanouissement de la jeunesse, s'associe à cet événement d'envergure continentale, renforçant l'engagement du pays envers les jeunes et leur rôle dans la construction de l'Afrique de demain.

 

La lutte contre les remblais illégaux à Antananarivo prend une nouvelle dimension. L’opération "charrette", ciblant les transporteurs de terre utilisant des charrettes à bras, a permis de mettre au jour un réseau impliqué dans ces pratiques illicites. Si les petits transporteurs ont été appréhendés par la brigade spéciale de lutte contre l’acquisition illégale de terre, leur arrestation ouvre la voie à une enquête plus large visant à identifier les commanditaires, souvent tapis dans l’ombre et jouissant d’une certaine impunité. L’opération ne s’est pas limitée aux charrettes. En effet, des camions appartenant à des particuliers et même à de grandes entreprises ont également été réquisitionnés et soumis à des travaux d’intérêts généraux, démontrant la volonté des autorités de sanctionner tous les acteurs impliqués, sans exception. L’objectif est clair : éradiquer définitivement les spoliations foncières et les remblais illégaux, une menace majeure pour la Capitale. Rappelons que depuis 2022, toute autorisation de remblai est suspendue à Antananarivo, sauf pour les projets gouvernementaux. Les remblais dans les plaines d’Alasora, d’Ambohimangakely, d’Ambohitrimanjaka et autres zones sont donc illégaux. La persistance de ces pratiques dangereuses pour la ville, malgré l’interdiction, souligne la nécessité d’une action ferme et coordonnée. Fort heureusement, des agences comme l’APIPA contribuent activement à cette lutte, participant à la brigade spéciale et apportant leur expertise pour un changement tangible. 

La manifestation initiée par le député Siteny Randrianasoloniako à Toliara a fait pschitt. Malgré une interdiction de la Préfecture, qui invoque les récents troubles liés à des rassemblements non autorisés, le député et ses soutiens ont persisté dans leur volonté de tenir un "rapport" à leurs électeurs. Officiellement, il s’agissait d’une simple rencontre de proximité, mais la véritable motivation semblait être une opposition au projet minier Base Toliara, au cœur des tensions locales. L'initiative du député, cependant, a suscité une série de questions légitimes. Bon nombre d’observateurs se demandent notamment l’intérêt d’inviter des députés d’autres Régions, comme Antananarivo, à une réunion censée être locale ? Et pourquoi perturber l’ordre public dans une zone déjà instable ? En effet, les textes stipulent que les parlementaires doivent rendre des comptes dans leurs propres circonscriptions, et non semer le trouble ailleurs. Face à cette situation, les Forces de l’ordre ont été contraintes de réagir fermement, quadrillant Toliara I et dispersant les attroupements. La manifestation a ainsi été tuée dans l'œuf. Des affrontements ont été enregistrés entre les Forces de l'ordre et des manifestants qui voulaient forcer l'accès à la résidence du député dont personne n'aura vu le visage hier durant toute la journée. 

 

Investiture des nouveaux maires élus dans la Région de Vatovavy. Le 4 avril 2025, une cérémonie solennelle s'est tenue à Mananjary, où 14 nouveaux maires de Mananjary, 28 d'Ifanadiana et 19 de Nosy Varika ont officiellement pris leurs fonctions. Cet événement a été un moment de grande importance non seulement pour les nouveaux élus, mais aussi pour la population locale qui voit en cette nouvelle gouvernance une chance de progrès et de développement. Au cœur des discussions, les projets de développement local occupent une place de choix. En effet, de nombreux projets ont déjà été achevés, et d'autres sont en cours de mise en œuvre. Parmi ces initiatives, la construction de routes goudronnées et pavées sur une longueur de 8 km à Mananjary se distingue par son ampleur et son importance stratégique. Ce projet est financé par le Projet d’investissement communautaire (PIC) et symbolise une véritable transformation dans le domaine des infrastructures. "Le visage de Mananjary va bientôt changer", a affirmé le président de l'Assemblée nationale, Justin Tokely, lors de son discours lors de la cérémonie. Ce rassemblement a été honoré par la présence de nombreuses personnalités, notamment la vice-présidente, Haingo Elisette Fomendraza, le vice-président du Sénat, Nicolas Rabemananjara, et la ministre du Travail, de l'Emploi et des Affaires publiques, Hanitra Razakaboana.

En eaux troubles. L’analogie est parfaite pour parler de la situation de cinq navires malgaches qui sont actuellement bloqués dans les ports comoriens, sans perspective claire de reprise du large. Aux deux navires battant pavillon malgache bloqués aux Comores depuis plusieurs mois, viennent en effet de se rajouter trois bâtiments malgaches. Ceux-ci sont partis de Mahajanga le 27 mars dernier et ont obtenu l’autorisation de débarquer aux Comores le 30 mars pour des raisons humanitaires, après plus de 24 heures passées à l’ancre au large des ports de Mutsamudu et Moroni. 

Cependant, s’ils ont été autorisés à accoster, les cinq navires ne savent pas quand ils pourront repartir vers Madagascar. Les autorités comoriennes refusent catégoriquement de délivrer les documents nécessaires au départ des navires malgaches, sans fournir le moindre motif officiel, déplore un armateur joint par nos soins. Une cinquantaine de membres d’équipage se trouvent ainsi coincés sur place, dans une situation précaire. Les armateurs tirent ainsi la sonnette d’alarme. Pour eux, la situation devient de plus en plus intenable financièrement. 

En effet, les bateaux ne peuvent pas bouger, mais les armateurs doivent continuer à assumer les charges, à savoir les salaires de l’équipage, des droits de port, … Notre interlocuteur parle d’un gouffre et appelle ainsi à une solution rapide et pragmatique. Et lui de suggérer par exemple que les navires soient autorisés à repartir à vide, dans un souci d’apaisement. Selon nos informations, une réunion pourrait se tenir ce lundi à Anjouan donc aux Comores, entre les autorités maritimes malgaches et comoriennes. Elle doit justement aborder le sort de ces cinq navires malgaches, littéralement séquestrés dans les ports comoriens, sans horizon.

Pour nombre de simples gens, la situation est tout bonnement incompréhensible. Surtout que, début mars de cette année, Madagascar a décidé de rouvrir ses ports avec les Comores, après plusieurs mois de fermeture pour des raisons sanitaires. En effet, la situation dans l’archipel voisin avec l’épidémie de choléra n’était pas de nature à apaiser les inquiétudes malgaches. 

En tout cas, alors que le sommet des chefs d’Etat de la Commission de l’océan Indien (COI) est prévu le 24 avril à Antananarivo, la situation sur le terrain risque de constituer un écueil. Les enjeux vont au-delà des considérations diplomatiques. C’est tout un pan du commerce maritime régional qui se retrouve paralysé, avec des conséquences économiques lourdes pour les opérateurs privés. En tout cas, en attendant que les autorités des Comores se décident, ce sont les marins, les armateurs et les familles concernées qui paient le prix fort.

La Rédaction

Un programme d’allocation universelle ciblant les enfants a été officiellement lancé en fin de semaine dernière dans le District de Vondrozo, Région d’Atsimo-Atsinanana. Ce programme, baptisé Zara Mira, est financé par l’Union européenne. Il est mis en œuvre par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) qui appuie des interventions dans les secteurs de la protection sociale, la protection de l’enfant et la santé à Madagascar, à hauteur de 116 milliards d’ariary sur une durée de trois ans.

 

Jusqu’en octobre 2027, près de 68 000 enfants, issus de 17.788 familles dans les Districts de Vondrozo, Midongy et Befotaka bénéficieront de transferts monétaires afin que leurs parents puissent investir dans leur bien-être et leur éducation. Les personnes en situation de handicap, enfants ou adultes, bénéficieront également de cette aide financière. Ces trois Districts s’ajoutent aux huit Communes déjà bénéficiaires du programme entre 2022 et 2024 dans d’autres Régions de Madagascar.

 

A travers ce programme, chaque ménage bénéficiera d'un transfert monétaire d’une valeur de 10.000 ariary pour tout enfant âgé de 0 à 17 ans, ainsi que pour les femmes enceintes vivant dans les localités ciblées par le projet. Un transfert mensuel supplémentaire de 30.000 ariary sera également attribué aux personnes en situation de handicap sévère à modéré afin de compenser les coûts directs ou indirects liés à leur handicap. « Investir pour les enfants et leur famille, c'est leur construire un avenir meilleur pour assurer un futur capital humain épanoui et une Nation prospère », a déclaré la ministre de la Population et des Solidarités nationales, Aurélie Razafinjato.

 

Dans le domaine de la santé, le programme porte sur la réhabilitation et la construction de structures sanitaires dans quatre Régions, à savoir DIANA, Vakinankaratra, Haute-Matsiatra, Atsimo-Atsinanana. Plus de 6 millions de personnes vont bénéficier de ces nouvelles infrastructures.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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