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Valeureux soldats

La pandémie de Covid-19 revient en force. L’impitoyable deuxième vague frappe mortellement. Le variant sud-africain sème la terreur. Il ne fait pas de détail. Le virus attaque furtivement. Il semble que son mode opératoire s’apparente à l’effet de surprise. Il paraît que les sommités de l’Art et de la Science soient leurs proies préférées. Tout comme un puissant crocodile du Nil qui surgit subitement pour dévorer un grand taureau pris de court et qui s’aventure sur les rivages.
Avec un record de 30 victimes en 48 h, soit 15 en 24 heures, l’on s’interroge si nous ne sommes pas déjà au pic de la courbe. De toutes les façons, Analamanga avec les 150 nouveaux cas (bilan d’hier) détient toujours le triste record et reste l’épicentre de la pandémie contre 31 Atsinanana, 14 Diana, 12 Boeny, 2 Menabe et 2 Ihorombe, entre autres. Ainsi, sur les 9 Régions touchées, Analamanga caracole en tête de liste. Ceci étant, la bataille fait rage à Antananarivo et environs.
Le personnel de la Santé, corps médical et paramédical, est déployé aux premières lignes du front. Logiquement, médecins et leurs assistants retroussent les manches. A l’allure où vont les bilans chiffrés, les centres de soin en ville et en périphérie seront débordés. Pris d’assaut par l’affluence des patients, le personnel médical et paramédical et tous les agents du département santé se trouvent quelque peu dépassés par les évènements. Mais il faut obligatoirement reconnaître leur dévouement. Médecins, infirmiers et agents de peine, publics et privés, offrent le maximum d’eux-mêmes. Ce sont de vrais soldats, courageux et engagés directement au front. Ils font face à un ennemi invisible et redoutable.
Non seulement nos braves membres du Corps médical et paramédical publics et privés confondus, doivent affronter les offensives cruelles de l’ennemi commun mais ils butent souvent au manquement de certains matériels médicaux nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches. En outre, ils s’exposent au risque de contamination étant donné l’état relativement rudimentaire des équipements de protection dont ils disposent notamment dans les Centres de traitement reculés. Alors que le virus du variant sud-africain, le principal agent pathogène de la deuxième vague, ne plaisante point. Il ne badine pas non plus ! Nos valeureux soldats foncent au prix de leur vie.
Compte tenu de ces engagements exemplaires dont nos valeureux soldats de la Santé publique font preuve, la Nation toute entière leur doit respect et reconnaissance. L’Etat, pour sa part, se doit de veiller à mettre à leur disposition tous les moyens de protection et de travail pour qu’ils soient pleinement opérationnels. Il leur faut, pour eux et pour leurs familles proches, des traitements de faveur en médicaments préventifs et curatifs. Les Centres de traitement publics et privés au sein desquels ils assument leur responsabilité ne doivent pas non plus souffrir d’équipements les plus performants. Si le pays va devoir consentir des avantages sous forme de prime de risque à leur endroit, il faudrait le faire. Certainement, les tenants du régime ont déjà fait le nécessaire l’année dernière lors de la première vague. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, en personne, était descendu sur place sur leurs lieux de travail et annonçait publiquement les dispositifs pris par l’Etat pour soutenir nos valeureux soldats. De nouveaux gestes seront les bienvenus.
Ndrianaivo





La pétanque malagasy est en deuil avec le départ précoce d'un grand personnage de la discipline reconnu dans le monde entier. Il s’agit de Dolys Randriamarohaja, ancien entraîneur national, champion du monde en tant qu’entraîneur et vice-champion du monde en tant que joueur. Il était aussi fondateur de la Fédération Sport des boules malagasy (FSBM). Il a été emporté subitement par la Covid-19, selon des sources proches.
Lui qui ne ménageait pas ses efforts pour aider et rehausser la valeur et la dignité de ce sport. Le sauveur militant de la pétanque malagasy est parti à jamais pour nous laisser en héritage la FSBM. Une icône de la pétanque malagasy est partie à jamais pour nous laisser en héritage son histoire. Il a commencé a joué au pétanque en 1973 ; son club est le Carré Vert Pétanque. Et ce malgré son statut de grand homme de la pétanque, comme tout passionné, il continuait de jouer.  Ses palmarès en dit long.
Elias Fanomezantsoa


Palmarès du joueur :
– Vice-Champion du Monde à Izmir (2010)
– Champion d’Afrique en Tunisie (2009)
– Deux fois Champion de Madagascar (2003, 2009)
– Trois fois vainqueur du Coupe de Madagascar (1996, 2003, 2007)
– 5ème au Champion du Monde à Genève (2003)
– Finaliste du Tournoi International de La Comédie Montpellier en France (2003)
Palmarès de coach :
– Médaille d’or (2017) Championnat du monde, Triplette Jeunes (Chine)
– Médaille d’argent (2017) Championnat du monde, Triplette féminines (Chine)
– Médaille d’or (2017) Coupe d’Afrique, Triplette messieurs (Tunisie)
– Médaille d’or (2017) Coupe d’Afrique, Tir de précision, messieurs (Tunisie)
– Médaille d’or (2016) Championnat du monde, Triplette messieurs (Madagascar)


Six mois sans salaire. La majorité des maîtres FRAM œuvrant notamment dans les écoles primaires publiques (EPP) et les collèges d’enseignement général (CEG) ont travaillé bénévolement depuis le début de l’année scolaire en cours, en octobre dernier. En fait, ils n’ont perçu aucun salaire en 6 mois alors qu’ils exercent quotidiennement leur métier d’enseignant comme des fonctionnaires et ceux qui sont subventionnés par l’Etat. Une des raisons pour laquelle le ministère de l’Education nationale (MEN) a sorti, en février dernier, une note relative à la contribution des parents d’élèves et partenaires au paiement des salaires des enseignants non fonctionnaires (ENF) non subventionnés. Celle-ci a donné l’autorisation aux parents de cotiser pour apporter leur soutien aux ENF non subventionnés, à condition qu’ils prennent des décisions consentantes à l’issue d’une assemblée générale. Depuis, les établissements ont organisé les réunions y afférentes en fin février ou début mars, à l’issue desquelles la somme à allouer a été définie. Cependant, le paiement de la cotisation pose problème, au point qu’en plus de la grogne nombreux parents, certains se sont manifestés pour exprimer leur mécontentement.
15 000 à 25 000 ariary de cotisation
Grève des parents à l’EPP Iavoloha. Ces derniers se sont récemment plaints du paiement exigé de la cotisation de 15 000 ariary par parent. « Nous n’avons pas les moyens de payer une telle somme, notamment avec la crise sanitaire liée au coronavirus », ont-ils crié. Pour sa part, la directrice de cet établissement a reconnu que l’EPP est actuellement en difficulté financière. « Une personne se disant proche du régime nous a promis de régler le salaire de nos maîtres FRAM non subventionnés, mais elle a disparu depuis. Nous n’avons d’autres choix que de réclamer la cotisation des parents, pour que les maîtres FRAM puissent toucher leur salaire », a-t-elle répliqué. Pour le CEG de Tsimbazaza, chaque parent doit allouer 20 000 ariary pour assurer 8 mois de salaire des ENF non subventionnés. « Cette cotisation aurait dû être réglé avant le 30 mars dernier, mais des parents ont demandé un délai supplémentaire, le temps qu’ils touchent leur salaire. Toutefois, les responsables du CEG n’ont rien voulu savoir, au point de nous menacer que nos élèves ne pourront plus retourner en classe pour le 3ème trimestre en cas de non paiement avant les vacances de Pâques », nous confie un parent d’élève, confus.  
« Pour notre établissement, la cotisation a été convenu à 24 000 ariary par parent d’élève, payable en 3 tranches. Environ 70 % des 383 parents recensés ont pu régler la première tranche au mois de mars. Les deux autres tranches devraient être réglées en avril et mai afin que les maîtres FRAM puissent toucher leur salaire », informe Paul Mallory Randrianarivelo, directeur de l’EPP Tanjombato, dans la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo Avaradrano. Pour cet établissement, les 5 ENF non subventionnés touchent chacun un salaire mensuel de 100 000 ariary. Le salaire du gardien est également payé à partir des cotisations venant des parents d’élèves. Quant à l’EPP de Volosarika Ambanidia, seuls 20 parents sur les 280 recensés ont pu payer la première tranche jusqu’ici. La cotisation s’élève à 22 400 ariary par parent, payable en 3 tranches. Le directeur de l’établissement compte relancer les sensibilisations d’ici la rentrée scolaire, le 19 avril prochain.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Hors budget. Un cas récurrent auquel les entreprises du secteur des bâtiments et travaux publics (BTP) sont confrontés dans les marchés publics. La Fédération des petites et moyennes entreprises, le Syndicat des entreprises en BTP (SEBTP) et le Groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA) ont soulevé ce problème lors d’un dialogue public-privé. L’échange s’est tenu il y a une semaine avec les représentants du ministère de l’Economie et des Finances et ceux du ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics à la Chambre de commerce et d’industrie, sise à Antaninarenina.

Outre la pandémie qui a touché en plein fouet leur secteur, les opérateurs ont mis l’accent sur la budgétisation des appels d’offres publics. Il faut savoir que dans le domaine du marché public, le coût des prestataires doit entrer dans le budget des projets. Avec la hausse du prix des matières premières, la fluctuation des biens et l’inflation, les entreprises dépassent le budget exigé dans l’exécution des travaux, ce qui entraîne le refus des dossiers. « Les personnes responsables du marché public dresse la mercuriale des prix, c’est-à-dire le cours des produits sur la base des appels d’offres au cours des dix dernières années. Et pourtant, les prix évoluent et varient en fonction des Régions. Il y a également des spécificités à prendre en compte. C’est l’appel d’offres en lui-même qui ne correspond plus à la situation actuelle et devient hors budget. Les prestataires proposent toujours un budget supérieur et les dossiers ne sont jamais validés », explique Hery Andriatefihasina, président du SEBTP.

Etant donné que l’Etat met actuellement en œuvre des grands projets d’infrastructure pour relancer l’économie, les opérateurs dans le domaine ont demandé aux représentants des ministères l’élaboration de cette mercuriale de prix avec le secteur privé. La discussion se poursuit également sur l’apurement des arriérés de paiement et les actions de l’Etat au niveau des banques pour ne pas entraver les opérateurs. La Direction générale des impôts, pour sa part, a proposé la poursuite du report du paiement des impôts concernant les entreprises de BTP.

Solange Heriniaina

La tentative d’un gang composé de quatre individus armés pour braquer le véhicule ayant transporté un commerçant chinois à Ambodimita, jeudi dernier, capte encore les esprits. Car en marge de l’élimination de deux de ses membres présumés, et la fuite d’un troisième, un quatrième a été capturé vivant par les éléments du SAG et de la brigade criminelle (BC) lors de l’affrontement à Ambodimita.
D’après une source policière à Anosy, le suspect en captivité devra être déféré ce jour, sauf imprévu. Par ailleurs, son complice, celui qui a réussi à s’enfuir à bord d’une moto, est encore recherché. « Il n’ira pas loin. Le fugitif est grièvement blessé. Tôt ou tard, il rejoindra peut-être de son propre gré l’hôpital pour se soigner », confie cette source policière.
A part donc cette double élimination et le coup de filet sur un agresseur, il est à mentionner aussi la saisie de matériels par la Police chez les agresseurs. Dans le lot, une moto ainsi qu’une arme de poing de fabrication artisanale. Cette tentative dudit gang pour s’en prendre à la cible, c’est-à-dire au Chinois, a échoué grâce notamment à la vigilance de la Police qui a permis d’anticiper et prévenir l’assaut. L’intervention en temps voulu des Forces de sécurité, a donc permis d’épargner à la cible de s’être dépossédée d’une somme de près de 170 millions d’ariary, laquelle avait été prévue être versée le même jour .
Enfin, l’opération du SAG et de la BC s’est traduite par un assez violent accrochage avec les bandits. A preuve, même le véhicule d’intervention de la Police avait été criblé de balles. Cette dernière a assuré que l’on ne déplore aucune victime dans ses rangs. L’intensité de la fusillade à l’endroit a été telle que la circulation a dû être même interrompue sur place, cela par pure souci d’éviter une bavure. Il est vrai que des balles perdues représentent souvent un danger mortel pour ceux qui se trouvent dans le secteur de la fusillade dans de pareilles circonstances. L’expérience le confirme si l’on n’évoque que le cas d’un motocycliste qui fut mortellement touché par une balle perdue lors de fusillades survenue à Antsahabe dans un passé récent.
Franck R.



Stopper la chaîne de transmission de la Covid-19. Les transports en commun représentent un vrai risque de propagation du coronavirus. C’est pourquoi, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie appelle aujourd’hui à la limitation des déplacements en Provinces, surtout durant ce week-end pascal. « Si possible, il est prié aux passagers de limiter les voyages pour les prochains jours, sauf si c’est vraiment inévitable. Dans ce cas, chaque passager devra se soumettre aux mesures sanitaires en vigueur », encourage le ministère sur sa page officielle. En effet, en réduisant les déplacements, chacun pourra se protéger et protéger les autres. Dans ce sens, des organisateurs d’événements pascaux, entre autres la Star Tour, au lieu d’organiser des spectacles en plein air comme à leurs habitudes, se lancent même dans des événements en ligne.

Malgré la situation sanitaire actuelle, la fréquentation des gares routières dans la Capitale  ne cesse d’augmenter. En un mois, les passagers enregistrés dans les neuf gares routières d’Antananarivo ont atteint les 365 180, soit près de 1 000 personnes par jour pour chaque gare routière. La campagne de dissuasion afin de réduire les déplacements va encore prendre du temps. Mais c’est un mal nécessaire, sachant que les cas de Covid-19 montent quotidiennement dans la Capitale. L’augmentation des déplacements entre Antananarivo et les différentes Régions du pays mène indubitablement à des risques de contamination dans ces localités.

Report des voyages

Cette mesure aura sans aucun doute des impacts sur les opérateurs touristiques. Alors que la promotion du tourisme national commence à porter ses fruits, cette deuxième vague vient tout dérégler. Toutefois, les opérateurs mettent à la disposition des voyageurs différentes options afin d’éviter qu’ils annulent pour de bon leurs programmes. « Dès l’annonce de la deuxième vague, nous avons pris nos dispositions. Nous offrons ainsi à notre clientèle la possibilité de reporter leur voyage à des dates plus appropriées. L’idée est de garder le lien avec les clients mais de toujours garantir des voyages de qualité et en sécurité. De plus, nous nous chargeons déjà de tous les détails de report », explique un responsable auprès d’une agence de voyages.

En tout cas, jusque-là, le report de voyage n’est pas encore une option pour tous lors de ce week-end de Pâques.

Rova Randria

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La une du 03 avril 2021

Avant même la déclaration du président de l'Eglise de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM), quelques temples ont déjà décidé de fermer leurs portes. Et ce, pour une durée de 15 à 20 jours. Jusqu'à hier, au moins 3 églises FJKM ont pris cette décision, dont le temple de Tranovato Faravohitra, celui de Rasalama Maritiora Ambohipotsy et l'église FJKM Amparibe Famonjena.

 

La route digue au niveau d’Ambodihady- Ambohimanarina a été coupée momentanément à la circulation hier dans l’après-midi. L’accès à la route n’a été de nouveau possible que plusieurs minutes plus tard. En effet, vers 16h45, des échanges de coups de feu entre la Brigade criminelle de la Police nationale en coopération avec le Service antigang et des malfaiteurs ont retenti au niveau de cette portion de route. Selon le communiqué diffusé par la Police nationale, deux individus armés ont péri dans la fusillade. Un autre a été interpellé vivant.

Face à l'urgence sanitaire liée à la Covid-19, toutes les méthodes modernes ou traditionnelles sont les bienvenues. Cependant, des médicaments non soumis aux prescriptions médicales ou encore inconnus du monde pharmaceutique et circulant sans autorisation sur le marché sont consommés. Selon le docteur Mahavany Nicole, directeur de la Pharmacie des laboratoires et de la médecine traditionnelle auprès du ministère de la Santé publique, les autorités sanitaires à Madagascar n'interdisent en aucun cas l'utilisation des remèdes traditionnels.

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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