Pas de Kianja Barea pour la sélection nationale de football malgache. Les Barea disputeront leurs deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 en Tunisie. Lors de la première journée, Madagascar affrontera la Tunisie à domicile, dans un match prévu à 20 heures, heure locale, au Stade Hammadi-Agrebi de Rades. Cette information a été déjà annoncée.
L'incertitude portait sur la deuxième journée durant laquelle Madagascar rencontrera les Comores. Ce match, programmé pour le 9 septembre 2024 à 17h, heure locale, se déroulera également au Stade Hammadi-Agrebi de Rades. La Fédération Malgache de Football a confirmé cette information hier. Ce deuxième match, initialement prévu comme un match "à domicile" pour Madagascar, sera joué en Tunisie.
Cela indique clairement que les responsables de la Fédération Malgache de Football estiment que le Stade Barea de Mahamasina ne sera pas prêt pour une éventuelle homologation par la Confédération africaine de football, et donc incapable d'accueillir ce match comptant pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2025.
Après avoir été contraints de jouer leurs deux derniers matchs qualificatifs pour la Coupe du Monde 2026 en Afrique du Sud en juin dernier, en raison de la non-homologation du Stade Barea, les Barea devront à nouveau jouer un troisième match "à domicile" à l'extérieur, sur un terrain neutre. Les supporters malgaches installés à Antananarivo seront une nouvelle fois privés de match, et les joueurs de la sélection nationale privés du soutien de leurs supporters.
Au moins, les Barea n'auront plus à se préoccuper de savoir où se tiendront leurs matchs. Toute cette situation aurait pu être évitée si les recommandations de la CAF pour la mise aux normes du Kianja Barea de Mahamasina avaient été mises en œuvre à temps par les responsables étatiques, en l'occurrence le secrétariat d'État en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat. Cette négligence a conduit à la non-homologation du stade et à ces matchs "à domicile" joués à l'extérieur, dans des stades neutres.
Nomination du nouveau DG du BIANCO
Le Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO) a désormais son nouveau directeur général en la personne de Razakamanantsoa Gaby Nestor. Le décret de nomination pris par le Président Andry Rajoelina a été officialisée hier.
Le nouveau numéro un d’Ambohibao est déjà familier à la lutte anti-corruption car ayant occupé le poste de directeur de l’investigation au sein du BIANCO depuis le mois de juillet 2021 jusqu’à sa nomination à la tête de cet organe anti-corruption. Période durant laquelle il a été responsable de la coordination, suivi et évaluation des activités d’investigation du Bureau indépendant sur l’ensemble du territoire national en matière d’enquêtes, de renseignements opérationnels, ou encore de gestion dynamique des déclarations de patrimoine. Ce magistrat de premier grade a également déjà été directeur territorial du BIANCO à Toamasina.
Renforcement de la production rizicole en Afrique. Une délégation du CARD « Coalition for African Rice Development », dirigée par le coordonnateur technique, Kota Miyazaki, et le coordonnateur régional, Randriantsoa Andry, est actuellement à Madagascar. Ils ont rencontré le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Suzelin Ratohiarijaona, à Anosy. Lors de cette rencontre, plusieurs points essentiels ont été abordés. D’abord, la préparation du bilan des travaux réalisés dans le domaine de la production rizicole à Madagascar et la revue des erreurs, des corrections et des améliorations nécessaires dans ce secteur. Et le plus important, la préparation de la 10ème édition du sommet CARD, qui se tiendra à Madagascar l'année prochaine et accueillera une quarantaine de pays participants. La CARD est un groupe consultatif composé de donateurs bilatéraux et d'organisations régionales et internationales. Son objectif principal est de travailler en collaboration avec les pays africains producteurs de riz en Afrique subsaharienne pour renforcer la production rizicole. La nouvelle mission de la coalition est d’augmenter la production de riz de 28 millions de tonnes à 56 millions de tonnes d'ici 2030. Pour atteindre cet objectif, la CARD s'engage à soutenir les ministères de l’Agriculture de chaque pays concerné dans l'élaboration ou la révision de leur Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR). L'accent sera mis sur une mise en œuvre plus coordonnée de ces stratégies pour garantir leur efficacité.
11 000 chiens et chats objet d’une campagne de vaccination antirabique dans le District d’Arivonimamo. La vaccination antirabique joue un rôle crucial dans la prévention de la propagation de la rage. En vaccinant les animaux de compagnie et en contrôlant les populations d'animaux sauvages, on peut réduire considérablement le risque de transmission de la maladie aux êtres humains. De plus, la vaccination régulière des animaux domestiques garantit leur propre protection contre la rage, assurant ainsi la sécurité des membres de la famille et de la communauté. Ainsi, suite à une formation intensive de 2 jours dispensée à 115 agents de santé les 5 et 6 août derniers, une importante campagne de vaccination antirabique a été lancée à Arivonimamo. Cette campagne, mise en œuvre dans le cadre des activités du réseau SEGA - One Health de la Commission de l'océan Indien, vise à vacciner pas moins de 11 000 chats et chiens d'ici la fin du mois. L'objectif est de renforcer la couverture vaccinale des animaux domestiques et de limiter ainsi la propagation de la rage au sein de la population animale locale. Une telle initiative de grande envergure ne profite pas seulement aux animaux, mais elle a également un impact significatif sur la santé publique. En réduisant le risque de transmission de la rage par les animaux aux êtres humains, ces campagnes de vaccination contribuent à prévenir les cas de rage humaine et à sauver des vies.
Wateraid passe la main aux responsables des établissements pilotes. Le projet d'hygiène scolaire promouvant l'éducation et la sensibilisation des comportements hygiéniques sains au niveau des communautés éducatives, financé par l'agence de coopération japonaise pour le développement JICA et mené par l'ONG Wateraid, a abouti à des résultats encourageants. En cette année 2024, le projet arrive à son terme et Wateraid se retire de l'intervention directe. Il revient désormais aux responsables des établissements pilotes de maintenir et de pérenniser les bonnes pratiques acquises, en collaboration avec les ministères concernés. Durant trois ans, Wateraid a effectué des recherches approfondies et mis en œuvre différentes méthodes dans 30 Ecoles publiques et 15 Centres de santé de Base (CSB) des Districts d'Analamanga. L'objectif principal était d'instaurer un changement de comportement en matière d'hygiène, visant à en faire une culture profonde plutôt qu'une simple habitude. Hier, les équipes de Wateraid ont présenté les résultats de leurs travaux, annonçant une réussite dans l'atteinte des objectifs fixés. Grâce à des approches ludiques, éducatives, et moralisatrices, accompagnées d'animations interactives, le projet a réussi à inculquer de façon durable les pratiques d'hygiène corporelle. En parallèle des méthodes de sensibilisation, le projet a également fourni des infrastructures d'hygiène de base dans les établissements qui en étaient dépourvus. Ces installations étaient essentielles pour garantir l'efficacité des méthodes et la transmission des messages.
Recul. Selon les derniers chiffres sortis par la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) et publiés dans la dernière note de conjoncture, les exportations ont enregistré une baisse considérable par rapport à la même période l’année dernière. En effet, les récentes données économiques révèlent un tableau contrasté des exportations et importations pour l'année en cours. Les exportations ont subi une baisse significative de 27,9% par rapport à la même période en 2023. Cette chute est principalement due à la dévaluation marquée de plusieurs produits phares du pays. Le marché de la vanille, traditionnellement l'un des produits d'exportation les plus lucratifs de Madagascar, a été particulièrement touché. Les exportations de vanille ont chuté de 43,2%, une conséquence directe de la baisse drastique de 80,3% des prix, malgré un rebond impressionnant de 188,5% de la quantité vendue. Les exportations de nickel ont également enregistré une baisse significative de 56,5%. Cette diminution est attribuable à une contraction de 35% du volume exporté et une baisse de 33,1% du prix moyen. De même, les recettes générées par le cobalt ont régressé de 28,6%, en raison de la diminution conjointe du prix moyen (20,1%) et du volume exporté (10,7%). Les exportations de la zone franche ont diminué de 12,8%, en raison d'une réduction de 11,2% du volume exporté et de 1,8% du prix moyen. Le secteur du girofle n'a pas été épargné, avec une baisse de 26,1% des exportations, causée par une diminution de 24,3 % du volume et de 2,4% du prix.
Tendances contrastées
Du côté des importations, la baisse a été relativement limitée à -7,2%, les niveaux n'ayant pas encore retrouvé ceux d'avant la crise de la Covid-19. Les biens entrant dans le processus de production, tels que ceux d’équipement (-17,9%), les matières premières (-11,4%), et ceux des zones franches (-4,5%), ont tous connu une diminution. Les importations alimentaires ont également baissé de 17,9%, tandis que les biens de consommation ont reculé de 8,0%. En revanche, les importations d'énergie ont augmenté de 18,3%, reflétant une demande croissante dans ce secteur. Le secteur des services, notamment le tourisme, a continué de croître de manière soutenue, se rapprochant des performances d'avant la crise sanitaire. Les services privés se sont également développés, notamment dans les branches de la communication, de l'informatique et des systèmes d'information, ainsi que dans la construction. Par ailleurs, les flux entrants des transferts courants se sont progressivement améliorés, atteignant leur cadence d'avant-crise. Ces chiffres illustrent les défis économiques actuels auxquels Madagascar est confronté, tout en mettant en lumière les perspectives positives dans certains secteurs clés.
Hary Rakoto
L'artisanat malagasy sera mis en avant en Italie lors de l'événement Homo Faber Biennale, qui se déroulera à Venise, en septembre prochain. Cette manifestation, dédiée à l'artisanat, est orchestrée par la Michelangelo Foundation for Creativity and Craftsmanship, une organisation à but non lucratif qui engendre une célébration mondiale des artisans. En collaboration avec le Fonds Yavarhoussen depuis le printemps 2024, les directeurs artistiques de cette troisième édition, Luca Guadagnino, cinéaste, et Nicolò Rosmarini, architecte, ont sélectionné quatre maquettes de bateaux créées par l'atelier malagasy « Le Village », établi à Ambohibao, Antananarivo. “Ces œuvres s'inscrivent parfaitement dans le thème de la Biennale 2024, intitulé « The Journey of Life » (L’Odyssée de la vie), et seront présentées au sein d'une exposition réunissant près de 400 artisans issus de 50 territoires différents à travers le monde”, comme l'indique le communiqué des organisateurs. C'est la première fois que des artisans malagasy font leur apparition à cet événement d'envergure internationale, marquant une occasion précieuse de célébrer des années de créativité et de savoir-faire. Cette mise en lumière de l’artisanat de la Grande île constitue une opportunité unique pour promouvoir les talents malagasy sur la scène internationale, tout en sensibilisant le public à l'importance de préserver ces savoir-faire. On prévoit également l’intégration d’une douzaine d’artisans et d’ateliers malagasy dans le guide international Homo Faber, pour 2025. Avec sa reconnaissance mondiale croissante, Homo Faber s'est imposé comme un événement incontournable pour les passionnés d'art, les professionnels du secteur et les curieux, facilitant ainsi un échange enrichissant sur l'avenir de l'artisanat.
Si.R
Vendus à bon marché. Depuis quelques années, des livres contrefaits ou photocopiés envahissent les marchés. Ils sont vendus à petits prix, allant jusqu'à la moitié des coûts des livres édités dans les librairies. Cela concerne notamment les livres scolaires. D’après Martine, une vendeuse de fournitures scolaires à l'avenue de l’indépendance, bon nombre de personnes achètent ces livres puisqu'ils sont moins chers. De l'autre côté, ils sont devenus obligatoires pour certains établissements scolaires. “ Depuis maintenant deux ans, je me suis tournée vers les livres contrefaits. Auparavant, je ne savais pas que c’étaient des photocopies. Je suis consciente de leur mauvaise qualité et parfois des passages sont illisibles ou une partie des pages manquantes, mais nous n'avons pas le choix. A l’école où mes enfants sont scolarisés, on utilise deux à trois livres au minimum ”, soutient cette mère de famille de trois enfants.
Selon la loi, il est interdit de faire des copies d’une œuvre protégée sans autorisation et encore moins de les distribuer ou vendre. C’est une atteinte au droit d’auteur. Mais certaines écoles optent pour la location tandis que d'autres exigent l'achat. Pour ce faire, les parents recourent à l'échange de livres d’occasion à Ambohijatovo.
Hausse des fournitures scolaires
La rentrée scolaire débute au mois de septembre. Après les inscriptions, les parents se ruent vers l'achat des fournitures scolaires. Les prix ont subi une hausse allant de 500 à 1 000 ariary par paquet. Pour les cahiers, par exemple, un paquet de 100 pages ou 200 pages varient aux alentours de 11 000 à 20 000 ariary selon la qualité et la marque. D’après un détaillant de fournitures scolaires à Analakely, les parents ont un large choix mais il vaut mieux comparer les prix avant d'en acheter. En général, un parent pourrait dépenser jusqu' à 500 000 ariary par enfant, s’il inscrit son enfant dans un collège d'enseignement privé.
Anatra R.
Comme nous l'avions rapporté dans l'une de nos précédentes publications, 5 personnes ont été impliquées dans une affaire se rapportant sur le trafic d'un bébé de la Capitale. Elles ont été arrêtées par les gendarmes à Mahaboboka, sur la RN7, là où elles étaient sur le point d'emmener le nourrisson en 4x4 à Toliara, une semaine auparavant.
Transférés et interrogés par la Gendarmerie dans ses locaux sis dans la Cité du soleil, les suspects ont été finalement déférés mardi dernier. Leurs auditions par le procureur n'ont pris fin que vers 20h, mardi dernier. A la suite de laquelle procédure, les 5 ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Toliara, depuis. En attendant que la Justice va trancher sur le sort des concernés, la thèse d'un trafic de nourrisson semble être finalement plausible sans que la source proche du dossier ne l'ait précisé. Ainsi, la balle est dans le camp de la Justice pour décortiquer et mettre en lumière les rôles de chaque accusé dans l'affaire.
Le prochain procès permettra sans doute aussi de connaître la suite, comme celle de savoir qui est, et qu'est devenue la maman biologique du nourrisson. Cette mère de famille est donc l'une des pièces maîtresses du puzzle à cette affaire. Autre question qui mérite aussi un élément de réponse, la sage-femme de la Capitale. C'est que les suspects ont pu avoir ce bébé grâce à l'accord tacite de la concernée qui exerce à Antananarivo. C'est donc cette dernière qui les aurait aidés dans les démarches et autres formalités administratives nécessaires en vue de l'adoption du nourrisson par eux, essentiellement la prénommée Noro. L'accord tacite entre les deux camps en cause, aurait été accouché par lettre portant la signature et le cachet des responsables d'un Fokontany de la Capitale, sans plus de précisions. "Les enquêteurs cherchent actuellement à creuser une piste auprès du Fokontany en cause", explique une source au niveau du service de Gendarmerie en charge du dossier.
Ainsi la prénommée Noro, la femme qui tenait le nourrisson durant tout le trajet en taxi-brousse et en 4x4 depuis la Capitale jusqu'à Mahaboboka, a d'ailleurs fini par reconnaître devant les enquêteurs que le bébé n'est pas le sien.
Retraçons brièvement les faits. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre, du moins sur les réseaux sociaux, vers le début de la semaine dernière. Le 4x4 qui a transporté les suspects et le nourrisson a été intercepté par la Gendarmerie à son check-point à Mahaboboka, via Sakaraha. Le Suv Hyundai aurait vraisemblablement la mission d'aller récupérer à Mahaboboka la prénommée Noro avec le bébé. C'est elle qui tenait et couvait ce dernier durant tout le trajet, que ce soit en taxi-brousse depuis Antananarivo où le bébé aurait été alors kidnappé, et ce, jusqu'à Sakaraha, enfin de ce dernier point à Mahaboboka, selon des sources.
Et que dans un rapport, les enquêteurs auraient appris que la maman du bébé l'aurait vendu à ces personnes, le conditionnel étant de rigueur. Mais cela n'exclut pas non plus une autre thèse bien pire d'un kidnapping tout court.
Franck R.
Ces jours- ci, les regards sont rivés vers Antalaha du fait de la triste nouvelle liée au décès de 5 personnes dont 3 enfants de 6, 14 mois et 2 ans à la suite d'une ingestion de chair de tortue impropre à la consommation, samedi, dimanche et lundi derniers. Mais hier, l'on annonçait aussi le décès d'un homme, et ce, en dépit des efforts des médecins pour le maintenir en vie. Ce qui fait que le nombre des personnes intoxiquées, ayant perdu leur vie, grimpe actuellement à 6 !
Le pays entre lentement dans la saison chaude. Selon la prévision météorologique, un flux d’alizé faible à localement modéré influencera le temps dans la Grande île. Le mur de froid qui persiste dans le pays depuis quelques semaines diminue. Par conséquent, le pays s’éloigne peu à peu de la période d’hiver.
Le ciel sur les hautes terres commence à se dégager au cours de la journée. Cette situation permettra aux températures d'augmenter progressivement. Les températures minimales varient de 3 à 21°C, tandis que les maximales avoisinent les 22 et 35° C. Par contre, le temps restera pluvieux sur les côtes. Quelques pluies faibles locales sont attendues sur les littoraux d'Ambatosoa et Analanjirofo. Des averses passagères sont prévues sur les côtes d’Atsimo- Atsinanana et de Taolagnaro, à compter de ce jour. Un temps devenant nuageux avec un risque de pluies faibles éparses seront attendus le long des côtes Est de Madagascar en fin de la semaine. Ailleurs, le temps devrait rester généralement sec avec des brouillards locaux matinaux.
Du 20 au 22 août 2024 au Centre de conférences international, Ivato. Madagascar sera le pays hôte de la 11e Conférence des parties (COP 11). Il s’agit d’une réunion biannuelle de toutes les parties membres de la Convention de Nairobi, regroupant les pays insulaires de l’océan Indien. La convention de Nairobi gère la protection et la gestion durable des écosystèmes côtiers sur l’océan Indien occidental (OIO). Adoptée en 1985, la Convention de Nairobi est un cadre régional pour la gouvernance marine durable dans l’OIO. Elle comprend quatre protocoles principaux : la protection des espèces marines, la lutte contre la pollution marine en cas d’urgence, la gestion des sources de pollution terrestre et la gestion intégrée des zones côtières.