Nos archives web
Super User

Super User

%PM, %06 %954 %2024 %21:%Aoû

Ridicule !

En effet, le ridicule ne tue pas. Seulement, il rabougrit ! A la différence de la honte, de la panique, de l’angoisse, du traumatisme, etc. atteignant d’un niveau de gravité tel qui pourrait être fatal à l’homme, alors que les effets nuisibles du ridicule n’affectent pas, du moins physiquement, la victime. Plutôt, ils amusent ! Ils déprécient l’homme !
Quelqu’un est dit « ridicule » quand il fait rire par le caractère d’ignorance, de laideur, d’absurdité et de bêtise dont il fait l’objet. Quelque chose est dit ridicule de par son caractère insignifiant, infime. On peut tourner quelqu’un en ridicule quand on le rend ridicule, quand on l’ironise en public.

Le mois de juillet dernier a marqué une étape importante dans les relations économiques entre Madagascar et les Emirats Arabes Unis (UAE). Lors d’une rencontre stratégique, le président d'honneur du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Noro Andriamamonjiarison, accompagné du coach du Pôle économie et finances et conseiller du président du GEM, Marcellin Andrianaivoarivelo Razafy, ont eu un échange constructif avec Al-Ali Humaid Mohamed Ali Ben Salem, secrétaire général de la fédération des Chambres de commerce des UAE et président de la Chambre de commerce internationale des UAE. Ce premier contact visait à établir une base solide pour des partenariats durables entre les secteurs privés des deux nations.

Une bonne nouvelle pour l’art culinaire de Madagascar. L’ouvrage « Haka fy tsiro », créé par Henintsoa Moretti qui est l’une des cheffes malagasy les plus réputées, a été nominé aux « World Cookbook Awards ». Ce livre met en valeur la particularité et l’originalité de la gastronomie de la Grande île. L’ouvrage, sorti officiellement le 11 février 2024 à Andohalo, célèbre la richesse de la cuisine malagasy à travers 150 pages de recettes uniques provenant des quatre coins de l'île. Ecrit par la cheffe Henintsoa Moretti, reconnue comme une fervente défenseure du patrimoine gastronomique de Madagascar, ce bouquin présente une vingtaine de recettes mettant en avant des ingrédients locaux.

Le premier groupe de jeunes sélectionnés pour bénéficier du projet de recrutement de jeunes Travailleurs qualifiés spécialisés (TQS) au Japon, a été officiellement présenté lors d'une cérémonie sobre mais d’une haute importance hier au Palais d’Iavoloha.  Avant de pouvoir accéder à un emploi, ils doivent réussir deux tests  dont la compétence en japonais et un test international pour déterminer leur domaine d'activité souhaité, tous deux en japonais. Sur les 20 jeunes malgaches sélectionnés, 16 ont réussi le test de langue japonaise et ont été envoyés pour travailler au Japon.

Les yeux des Malgaches seront rivés vers Paris aujourd'hui, où nos deux dernières représentantes, Sidonie Fiadanantsoa et Rosina Randafiarison, entreront en lice aux Jeux olympiques de Paris 2024. Ces deux jeunes athlètes portent les espoirs et les rêves d'une nation tout entière.
Sidonie Fiadanantsoa, étoile malgache du 100m haies, ouvre la voie en fin de matinée, durant la première série de cette épreuve. Multiple médaillée d'or aux derniers Jeux des îles de l'océan Indien et aux Jeux de la Francophonie, elle est une athlète d'exception. Avec un meilleur temps de 12''85, établi lors du dernier championnat d'Afrique où elle a terminé troisième, l’hurdleuse a prouvé qu'elle peut rivaliser avec les meilleures.

%PM, %06 %945 %2024 %21:%Aoû

ACTU-BREVES

Apporter une réponse plus adéquate aux épidémies grâce à la maîtrise du système d’information géographique. Disposer d’informations fiables et précises accélère l’amélioration de l’accès aux soins et à l’identification des maladies dans les différentes localités à Madagascar. Cela implique la maîtrise d’un outil performant ainsi que de sa maîtrise pour le personnel de la santé ainsi que les Partenaires techniques et financiers (PTF) afin d’avoir une réponse plus adéquate aux épidémies et aux crises sanitaires. Dans le but d'améliorer les données de santé à Madagascar, une formation spécialisée en Système d'information géographique (SIG) a été lancée cette semaine pour répondre aux besoins du ministère de la Santé publique. Cette initiative vise à renforcer les compétences des personnels de santé en surveillance épidémiologique et gestion des bases de données pour une meilleure prise en charge des maladies et une amélioration de l'accès aux soins. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) Madagascar, avec le soutien du bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, a mis en place cette formation pour permettre aux professionnels de santé d'analyser et d'interpréter de manière plus précise les données de santé.  Grâce à cet appui, les participants à la formation pourront acquérir les compétences nécessaires pour exploiter efficacement les données de santé, ce qui leur permettra de partager ces compétences avec leurs collègues à tous les niveaux du système de santé. A l'issue de cette formation, l'OMS Madagascar espère que les professionnels de santé formés seront en mesure de fournir aux décideurs des informations cruciales pour orienter efficacement les prises de décision.

%PM, %05 %913 %2024 %20:%Aoû

La une du 6 aout 2024

%PM, %05 %911 %2024 %20:%Aoû

Jeux Olympiques de Paris 2024


Tous les regards sont désormais rivés sur Sidonie Fiadanantsoa et Rosinah Randafiarison, les deux dernières compétitrices malagasy qui ne sont pas encore entrées en lice au Jeux Olympiques de Paris 2024.
La hurdleuse médaillée d'or aux derniers Jeux de la Francophonie et participante au championnat du monde en 2023 va concourir au 100 m haies, sa spécialité, programmée pour performer le 7 août à 11h15 au Stade de France. Quant à la multiple championne d'Afrique et vice-championne du monde, elle entrera en compétition dans la catégorie -49kg. Rosinah Randafiarison, puisqu’il s’agit d’elle, sera la dernière étoile malagasy en lice. Elle représentera fièrement Madagascar le mercredi 7 août à 19h30 à l’Arena Paris Sud 6. A noter que Sidonie Fiadanantsoa, ayant obtenu une wild card, fera partie des 40 concurrentes du 100m haies mercredi, tandis que sa compatriote Rosinah Randafiarison aura une vingtaine d'adversaires.
Sidonie Fiadanantsoa et Rosina Randafiarison seront à leur première expérience olympique. En attendant leur entrée en lice, les deux derniers espoirs malagasy continuent leur préparation. Concernant Rosinah Randafiarison, malgré ses titres de championne d’Afrique et vice-championne du monde, elle figure parmi les outsiders de la compétition.
Rappelons qu’elle a élevé Madagascar dans le top sept mondiaux du championnat du monde de septembre. Avec ce résultat, elle a gagné son ticket pour la XXXIIIe édition des J.O d’été de Paris.
Elias Fanomezantsoa

%PM, %05 %911 %2024 %20:%Aoû

Quel bilan !


Le mandat du directeur général du Bureau indépendant anti-corruption tire à sa fin. Nommé par le décret n° 2019 – 1417 du 25 juillet 2019 et ayant prêté serment le 6 août, Laza Eric Donat Andrianirina rend donc le tablier ce jour. Selon la loi 2016 – 020 du 22 août 2016 sur la lutte contre la corruption dans son article 42 : « « Le directeur général est nommé pour un mandat de cinq ans non renouvelable, par un décret du Président de la République, parmi trois candidats proposés par la majorité simple des membres du Comité ad hoc de recrutement constitué à cet effet  par le Comité pour la Sauvegarde de l’intégrité (CSI) ». Laza Andrianirina, le désormais ex-DG de BIANCO, officier supérieur de la Gendarmerie, grade colonel, et administrateur civil sortant de l’ENAde son état quitte les locaux du BIANCO d’Ambohibao – La Piscine avec le sentiment d’avoir accompli, à son niveau, sa mission et que d’autres doivent incessamment et nécessairement continuer. La lutte contre la corruption est une lutte de longue haleine. Toutefois, quel bilan pourrait-on établir des cinq ans de son passage au poste de DG du BIANCO ? Un poste à la fois stratégique et très convoité mais aussi et surtout très exposé !
Dans ce pays qui est le nôtre, le train de la lutte contre la corruption roule à deux vitesses. La première, elle marche à grands pas. Tandis que la seconde peine à avancer ! Sur papier sinon sur table, la lutte contre la corruption à Madagasikara n’a rien à envier des pays sous d’autres cieux. Une vitesse qui tire ! La Grande île dispose d’une solide structure, sur table ou sur papier, pour endiguer la corruption. Sur le haut de l’échelle de l’organigramme se trouve le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI). Une entité de poids présidée par une personnalité d’une intégrité reconnue et d’une valeur en termes de probité incontestable en la personne de Sahondra Rabenarivo. Le CSI supervise sur le plan national les actions, en amont et en aval, entrant dans le cadre de la lutte contre la corruption. Entre autres, le BIANCO et le Pôle anti-corruption (PAC), deux entités appelées à œuvrer de pair, font partie des services publics chargés de la traque des délits de corruption.
Sur terrain, la bataille pour éradiquer la corruption peine à avancer. Elle semble patiner et tourne en rond. La lutte fait, par endroit, du sur place. Laza Eric Donat Andrianirina, au cours de son mandat, n’est pas sans savoir de l’immensité de la tâche et de la difficulté rencontrée dans l’exercice de ses fonctions. A Madagasikara, la corruption résiste. Elle s’incruste et s’accroche dans la vie quotidienne des gens. De la petite corruption aux grandes délinquances financières, les responsables du combat pour enrayer les mauvaises pratiques favorisant la corruption et acolytes éprouvent des tâches usantes. Selon le récent rapport de la Banque mondiale corroboré par Transparency International – Initiative Madagasikara, la Gendarmerie nationale détient le sinistre record des pratiques corruptives.
Laza Eric Donat Andrianirina, dans son ultime message à Toamasina, au cours duquel il a passé le flambeau, a tenu transmettre qu’il faut continuer les efforts anti-corruption. Un message qu’Issa Sanogo, coordonnateur sortant des Nations Unies, a bien voulu à son départ emboîter.
Ndrianaivo

%PM, %05 %910 %2024 %20:%Aoû

Actu-brèves

Renforcement de la coopération Franco-Malagasy dans la gestion des catastrophes naturelles. Lors de sa visite, le colonel Teissier de Mallerais, envoyé spécial de l'agence de coopération en matière de sûreté et de sécurité du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères françaises, a rendu une visite de courtoisie au général Elack Olivier Andriakaja, directeur général du BNGRC. L'invité français a souligné l'importance de poursuivre et de renforcer la coopération entre la France et Madagascar dans les domaines de la gestion des catastrophes et des risques. Cela fait suite à la signature d'un accord de coopération le 4 avril 2024, visant à améliorer la gestion des catastrophes et des menaces. Le directeur général du BNGRC a mis en avant l'importance d'analyser la capacité de Madagascar à faire face aux risques potentiels et améliorer ses systèmes de travail. Il a évoqué la nécessité de mettre en place des systèmes professionnels et bien équipés, impliquant des personnes formées pour intervenir efficacement en cas de catastrophe. Une discussion a également eu lieu sur le renforcement des compétences des collaborateurs du BNGRC et des différents acteurs impliqués dans la gestion des catastrophes. Il a été souligné l'importance de continuer à offrir des formations pour garantir une maîtrise adéquate des responsabilités et améliorer la capacité d'intervention en cas de crise.

Chauffard à Ampasampito
 - Le concerné placé sous MD à Antanimora. 
Vers les premières heures de la matinée, samedi dernier, une femme de 70 ans succombait lorsqu'un véhicule fou, une berline Hyundai conduite par un étudiant de 23 ans l'avait renversée. Cette scène horrible est survenue dans la rue qui passe non loin du Lycée technique ou LTP Ampasampito. Hier, l'affaire s'est développée car le Parquet d'Anosy a placé le chauffard sous mandat de dépôt à Antanimora sitôt après son déferrement. Motifs d'inculpation : conduite en état d'ivresse ayant causé la mort de la victime.
Une scène insoutenable. Lancé à tombeau ouvert, le véhicule a alors fait une sortie de route pour faucher à mort cette piétonne,  avant de  traîner ensuite la victime sur plusieurs  mètres pour finalement s'immobiliser. Pourtant, la victime se tenait sur le trottoir au moment où le véhicule fou l'avait renversée.
D'après la Police et plusieurs témoins à la scène, il n'y avait aucun moyen pour tenter de retenir le chauffard sans la mort de cette mère de famille.
Car avant que le drame ne soit arrivé à ce stade, la Hyundai a d'abord torpillé plusieurs carrioles se trouvant sur le côté de la chaussée, avant de prendre en enfilade quelques box appartenant à des commerçants, puis finalement cette pauvre sexagénaire venue faire un achat à l'endroit.
Mais il y a pire. C'est que le chauffard aurait cherché à prendre la fuite. "Heureusement, les témoins présents à l'endroit ne lui ont pas laissé cette chance de s'échapper", commente une source policière.
D'après cette dernière, le test d'alcoolémie de l'automobiliste en cause, était positif. Durant tout le week-end dernier, il a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade des accidents (BAC) de Tsaralalàna.




Réhabilitation de la route Antananarivo-Toamasina (RN°2) : priorité aux points noirs. Le directeur général des Travaux publics (MTP), Henri Jacob Razafindrianarivo, a récemment lancé les travaux de réhabilitation de la route reliant Antananarivo à Toamasina, une initiative clé du programme gouvernemental actuel. Les travaux débuteront à partir de la Capitale et s'étendront jusqu'au PK 48, aux environs de Manjakandriana. Pour minimiser les désagréments des usagers, les points noirs à partir de Manjakandriana seront traités en priorité avant le goudronnage. Les segments Brickaville-Tamatave et Antsapanana-Moramanga seront également inclus dans ce projet ambitieux, malgré les défis majeurs que représente leur réhabilitation. Le directeur général a souligné l'importance de traiter tous les points critiques, tels que les nombreux trous, pour assurer la sécurité et le confort des passagers. Une étude environnementale et sociale approfondie est nécessaire, expliquant ainsi le délai d'attente. Les aspects techniques incluent la recherche de carrières appropriées pour les matériaux nécessaires et la prise en compte des multiples points de dégradation. Ce projet bénéficie de deux sources de financement : la Banque mondiale et les ressources propres du Gouvernement. Les passagers seront préalablement informés des phases de réparation afin d'éviter tout désagrément. Il est important de noter que la route ne sera jamais entièrement fermée, mais il est demandé aux usagers de faire preuve de patience face aux éventuels inconvénients.



Lancement de l'avant-projet de loi sur les infractions environnementales non-forestières. Le Gouvernement malagasy a lancé l'élaboration de l'avant-projet de loi sur les infractions environnementales non-forestières, hier. Cette initiative vise à lutter contre le changement climatique et protéger l'environnement. L'avant-projet comprend 14 mesures spécifiques pour réduire les impacts du changement climatique. Face aux défis environnementaux actuels, plusieurs pays prennent des mesures d'urgence pour limiter les répercussions sur l'environnement et la santé publique. Les préoccupations environnementales, notamment la pollution de l'eau et des sols, demeurent des enjeux majeurs. « Cette pollution entrave le développement durable », indiqua le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Fontaine qui a souligné la nécessité d'une législation plus stricte et mieux définie. Le calendrier des consultations pour l'avant-projet de loi a été établi. En août, il concernera  Analamanga, Antsirabe, Fianarantsoa et Toliara. Le mois prochain, ce sera le tour d’Antsiranana et Mahajanga. Enfin, une pré-validation du projet de loi et son dépôt à l'Assemblée nationale seront effectués à la fin du mois d’octobre. La création de cette nouvelle législation sur les infractions environnementales non-forestières marque une étape importante dans la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique. Les consultations prévues à travers le pays garantiront une approche inclusive et efficace en recueillant les avis des différentes parties prenantes.

Fil infos

  • Vœux de Nouvel an - Les institutions et les confessions religieuses à Iavoloha
  • Inscription sur la liste électorale - Tojo Ravalomanana bénéficiaire d’une ordonnance
  • Feux de brousse et de forêt - Gérer, c’est prévoir
  • Déclaration des partis et élus pro – Rajoelina - Non à la déstabilisation
  • Flambée des prix du riz - L’Etat s’attaque aux spéculateurs
  • ACTU-BREVES
  • Exécutif - Un Conseil des ministres diffusé en direct ce jour
  • Gendarmerie - Témoin d’un grand respect envers le Zoky
  • Actu-brèves
  • Sécheresse à Antananarivo - Les pluies provoquées comme solution ?

La Une

Recherche par date

« January 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

A bout portant

AutoDiff