Renforcer la préparation et la capacité d’anticipation face aux risques d'inondation. Les personnes handicapées sont souvent en détresse. A cause de l’empressement durant les périodes d’urgence, ces gens sont oubliés par la communauté. A cet effet, ils sont obligés de vivre dans la peur et la douleur. Afin d’y remédier, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a comme objectifs de limiter les pertes causées par les catastrophes naturelles ainsi que de sauver le maximum de vies humaines.
Coup d’avance. Alors que le pays entre dans la période d'étiage, la compagnie nationale d’eau et d’électricité se trouve confrontée à une situation délicate qui se répète tous les ans sans qu’aucune solution pérenne et efficace ne soit appliquée. En effet, ce moment de l'année, où le débit des cours d'eau atteint son minimum, entraîne une baisse inquiétante des niveaux d'eau dans les barrages hydroélectriques, menaçant la production d'énergie. Le barrage d'Andekaleka, qui alimente en grande partie la Capitale, voit son niveau d'eau diminuer d'un mètre, ce qui constitue une baisse significative aux conséquences potentiellement graves. Afin de faire face à cette situation, la JIRAMA a pris la décision de réduire la pression d'eau dirigée vers les centrales hydroélectriques d'Andekaleka, de Mandraka, et d'Antelomita. Cette mesure vise à stabiliser les niveaux d'eau des barrages et à éviter une pénurie énergétique encore plus sévère.
Sans surprise aucune, le Gouvernement a entériné la date du 11 décembre pour la tenue d’élections communales et législatives à Madagascar. La décision a été prise mardi 6 août. Ce jour-là, le Conseil du Gouvernement au palais de Mahazoarivo a adopté quatre décrets se rapportant au nouveau processus électoral.
Le premier concerne le cautionnement électoral. Le deuxième porte sur la convocation des électeurs. Le troisième fixe les modalités d’organisation des élections. Le quatrième fixe les modèles de certaines pièces à fournir par les candidats.
Alarmant. Suite à des témoignages sur les réseaux sociaux et suivis par des milliers d’internautes, concernant des déclenchements de feux de brousse sur les plaines du massif de l’Isalo, un tollé général sème le doute de l’opinion publique sur les moyens et mesures entrepris pour la protection du parc national en question. Selon un rapport de Madagascar National Park, en charge de la gestion du parc, adressé au directeur régional de l’environnement et du développement durable de la Région d’Ihorombe, les incendies ont débuté ou ont été déclenchés samedi dernier aux environs de midi. Les feux n’ont été maîtrisés que le lendemain à 4h du matin avec un suivi d’une journée au cas où il y aurait des risques de reprise.
Lutte contre la fraude fiscale grâce à la validation du « MAAC » par la Haute Cour constitutionnelle. La lutte contre la fraude fiscale est un enjeu majeur pour le Président de la République de Madagascar, qui a inscrit le renforcement des recettes fiscales parmi ses priorités à travers la Politique générale de l'Etat. Une étape cruciale a récemment été franchie avec la validation par la Haute Cour constitutionnelle de la convention Multilatérale sur l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale (MAAC). La MAAC est une convention internationale qui vise à faciliter l'échange efficace d'informations fiscales entre les pays signataires. En ratifiant cette convention, Madagascar renforce sa coopération en matière de recouvrement des impôts avec les 147 autres membres de la MAAC. Cet outil juridique multilatéral permettra à Madagascar de lutter plus efficacement contre la fraude fiscale en améliorant son réseau d'échanges d'informations fiscales. La ratification de la MAAC offre à Madagascar l'opportunité d'étendre son réseau d'échanges de renseignements à d'autres pays membres de la convention. En plus de cela, la MAAC fournit à Madagascar des outils puissants et encadrés pour garantir la transmission efficace des données fiscales à des fins d'exploitation par l'administration fiscale. Cette convention renforce ainsi la capacité de Madagascar à lutter contre la fraude fiscale de manière plus proactive et efficace.
« Femme, je décide d’exister ». La communauté « Femme 3.0 » est mise en place depuis le mois de janvier 2024. Ce groupe vise à promouvoir l’autonomisation des femmes à travers des formations, conférences et coaching en développement personnel, afin qu’elles deviennent un levier de développement dans la société. « L’égalité du genre constitue une lutte menée depuis ces dernières années, sauf que les femmes ne sont pas encore mises en valeur. Leurs capacités restent dissimulées et leur épanouissement n’est pas dans son optimum. Davantage de femmes sont professionnellement actives et occupent des postes à responsabilité, mais elles ne sont pas épanouies. En fait, l’épanouissement n’est pas un résultat des durs labeurs ou de la prospérité financière.
Davantage de concentration, maîtrise du stress, bien-être physique. La pratique du yoga procure de nombreux avantages pour le corps et l’âme. Il s’agit d’une pratique traditionnelle de l’Inde qui travaille sur la respiration, la méditation et le travail physique. « Il ne s’agit pas d’une pratique religieuse, mais d’une méditation focalisée sur la concentration sur soi », souligne Vanessa, spa-thérapiste au sein du Z-Yoga, centre de Gaia à Androhibe. Il s’agit du premier centre proposant le yoga avec des soins ayurvédiques importés de l’Inde à Madagascar. Des spécialistes indiens se chargent du coaching dans cet établissement, filiale de Vision Madagascar (VIMA).
Tout le monde peut pratiquer le yoga, mais les mouvements à suivre dépendent de l’état physique et de santé des pratiquants.
Inquiétant ! Préoccupant ! Angoissant ! Ou quoi ! Le mot exact échappe pour statuer le drame qui nous tape dessus. Poids lourds, véhicules légers et les deux-roues roulent à tombeau ouvert sur les routes nationales, dans les rues de la ville dont surtout à Antananarivo et causent des accidents mortels presque à tous les coups. Des accidents propres à fendre le cœur ! Des vies humaines innocentes, pour la plupart des cas, meurent presque tous les jours.
Il n’y a pas un jour de la semaine sans que l’on ne rapporte pas d’accidents souvent graves, très graves. Les routes nationales, RN2, RN4, RN7 décrochent le triste palmarès de record en accidents mortels. En cette période de haute saison touristique nationale et internationale où la densité du trafic n’est plus à relever, le risque d’accidents atteint son niveau maximum. Plusieurs critères entrent en fonction pour essayer d’expliquer la fréquence dangereuse des accidents.
La qualité déplorable des voies de communication. L’état des routes nationales se détériorent à une vitesse hallucinante. Le manque chronique de réparations sinon des réhabilitations conduit inéluctablement vers l’état de délabrement avancé des routes. Les trois principales routes nationales (RN2, RN4 et RN7) sont plongées dans une situation impensable. Deux phénomènes se trouvent à l’origine. Travaux de réhabilitation dérisoires qui sont en fait dus à des pratiques de corruption presque systématiques. De cause à effet, les routes ne résistent pas d’autant que le trafic des poids lourds, mastodontes, s’intensifie au fil des mois. Malheureusement, la circulation sur ces routes nationales incriminées devient de plus en plus impraticable.
Le second critère qui fait la lumière sur ces accidents parfois terribles réside dans les conduites irresponsables des chauffeurs qui, très souvent, roulent à tombeau ouvert alors qu’ils conduisent des véhicules de transport en commun à savoir des taxi-brousse. Ces chauffards qui se trouvent au volant des bolides du genre « Sprinter » ou « Krafter » de marques allemandes (Mercedes ou Volkswagen) ne sont pas conscients du poids de leurs responsabilités. Et des vies humaines meurent !
La corruption active avec les agents des FDS chargés de contrôler et de suivre la circulation routière y est pour beaucoup. La police routière, gendarmes ou policiers laissent passer tout véhicule même s’il ne respecte pas le minimum des réglementations routières moyennant des sommes ridicules. Et inutiles de citer nominativement des cas d’accidents par-ci et par-là. En tout cas, ils sont nombreux.
On ne peut pas éviter d’évoquer la part de responsabilité des autorités publiques chargées de superviser, de contrôler et de coordonner les transports notamment routiers à l’échelle nationale. De deux choses ou bien ils se trouvent en deçà de leurs responsabilités nationales en ce sens qu’ils ne répondent pas aux exigences du métier. Ou bien, ils sont de mèche avec les acteurs des transports en laissant régner l’anarchie. La corruption n’agit pas seulement sur les routes mais aussi elle atteint les bureaux administratifs. En ville, les deux-roues tuent quotidiennement.
En cette période de vacances où les parents emmènent leurs enfants prendre de l’air frais au bord de la mer, tous les responsables de tous les niveaux doivent être aux aguets pour que leur voyage ainsi que leur séjour soit à la hauteur de leurs attentes.
Ndrianaivo