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En simultané

Sans répit, sans repos et sans transition ! Le pays s'achemine vers la sortie de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19. Sauf rebondissement imprévisible du funeste bilan (contaminés, formes graves et décès), la Grande île se débarrassera du SARS-Cov-2 vers la fin du mois de septembre. Pour l'heure, la bataille continue. On n'est pas encore sorti de l'auberge. Certes, le Gouvernement lâche du lest et desserre de façon conséquente l'étau du confinement. Mais, la rigueur des  consignes demeure intacte et chaque citoyen est appelé à se soumettre au respect strict des mesures incontournables. Durant ces cinq mois de lutte contre la pandémie, le Gouvernement n'a concédé aucun répit ni repos. Et même temps, en simultané, les machines  dans les chantiers des grands travaux entrant dans le cadre des promesses présidentielles ne cessent de tourner. Après la Covid-19, il n'y aura pas non plus de transition car on va s'attaquer immédiatement à la relance de l'économie dont les contours ont été déjà prévus.

 

Les déchets de toutes sortes représentent la principale origine de la pollution de l’environnement, plus particulièrement dans les grandes villes. A Antananarivo par exemple, les mauvaises habitudes prédominent encore. Les habitants continuent de jeter leurs ordures n’importe où et de faire leurs besoins là où bon leur semble. Pour prévenir ces mauvaises pratiques, l’entreprise Media Click a décidé d’associer le numérique avec l’éducation environnementale. Pour ce faire, elle a notamment créé la première application « fako.io » axée sur l’éducation environnementale. Cette application permet de repérer facilement les infrastructures de propreté dans la ville, à savoir les toilettes publiques, les poubelles ainsi que les centres de tri et de recyclage des déchets.

 

Une situation alarmante. Dans la Région de Vakinankaratra, après l’agriculture, c’est la pisciculture qui est actuellement menacée par le tarissement du lac d’Andranobe. La vulnérabilité de Madagascar face aux impacts du changement climatique se manifeste de jour en jour. Aujourd’hui, ces impacts ne se limitent pas simplement au climat. Les activités de production en pâtissent également, plus particulièrement dans le domaine agricole. Ce dernier repose sur les conditions climatiques. Si celles-ci changent à tout bout de champ, il y aura des effets indirects mais aussi directs sur toutes les activités. Pour le cas d’Andranobe, à cause du manque de pluies, le lac se dessèche à une vitesse alarmante.

Les conseillers municipaux élus sous les couleurs du TIM ont déposé des doléances auprès de la Préfecture d'Antananarivo, concernant la démolition des bâtiments sis à l'Esplanade Analakely et l'affaire Malagasy Broadcasting System (MBS). Des requêtes pour savoir si les actes pris par l'Exécutif de la Commune urbaine d'Antananarivo ont passé le contrôle de légalité d'une part. Et d'autre part pour avoir l'avis de la Préfecture par rapport à ces sujets. Le préfet de police d'Antananarivo a émis ses avis sur ces questions hier au cours d'un point de presse. Il soutient ainsi que la CUA demande systématiquement l'avis préalable de la Préfecture, conformément à l'article 22 du 2014/021 concernant la représentation de l'Etat. Par rapport au contrôle de légalité, le Général Ravelonarivo Angelo a, par ailleurs, fait comprendre que les actes pris par les responsables communaux dernièrement n'étaient pas entachés d'illégalité.

 

Le Président Andry Rajoelina est en visite dans la Région Vakinankaratra depuis hier. Ce déplacement est l’occasion pour le Chef de l’Etat de constater de visu l’avancée des projets de développement engagés dans cette Région. Des projets qui font partie des promesses de campagne du Président à la population du Vakinankaratra et qui consistent à la construction de nombreuses infrastructures. Pour entamer ce programme chargé, l’homme fort du pays a inauguré le nouveau bureau de la Direction régionale de la sécurité publique (DRSP) à Mahazoarivo Nord. Il s’agit d’une grande première pour la Police nationale qui se dote ainsi de son premier bureau « manara – penitra » depuis 60 ans d’indépendance.

 

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Secrets d'Etat - Les langues se délient

Chacun à sa manière, ceux s'estimant avoir été dans le secret des dieux révèlent des renseignements que le commun des mortels a ignorés pendant longtemps. D'anciens dirigeants défilent à l'écran pour révéler des informations tenues cachées sur le passé récent du pays. La teneur de leur message capte évidemment. De l'incendie du Palais de la reine au déroulement des négociations politiques lors des crises, tout y passe.

 

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LA UNE DU 29 AOUT 2020

L’Assemblée nationale a décidé qui va la représenter au sein de la commission mixte paritaire. Il s’agit de 7 députés titulaires et de 7 députés suppléants, tous issus des groupes parlementaires au sein de la Chambre basse. Le groupe parlementaire IRD est majoritaire. Les députés IRD sont au nombre de 5, à savoir Velontsara Paul Bert, élu à Port Bergé ; Mohamad Ahmad, élu à Fenerive Est ; Assimo Bruno, élu à Ambilobe ; Idéalson élu à Ampanihy Ouest ; et enfin le député Rajoelina Andriami-harimanana Seth, élu à Fianarantsoa I.
Leurs suppléants sont Razakandrainy Dominique, élu à Sakaraha ; Ratsimandroina Aida Hardy, élu à Taolanaro ; Ramenason Rio Merci, élu à Antsiranana I ; Johary Lee Andrianambininina, élu à Vondrozo et le député Rahasimanana Paul Bert dit Rossy. Le groupe parlementaire TIM compte un représentant titulaire, le député Fidèle Razara Pierre, élu à Ambatondrazaka. Son suppléant Ratsimbazafy Alain Jean, élu à Antananarivo Atsimondrano. Le Groupe parlementaire républicain ou GPR compte également un membre titulaire et un membre suppléant, respectivement le député Randrianasolo Augustin élu à Marolambo et le député Satra Augustin élu à Brickaville.
A l’heure où nous mettons sous presse, l’on ignore qui seront les sénateurs titulaires et les sénateurs suppléants du côté de la Chambre haute. Selon les informations recueillies, la première réunion des membres de la commission mixte paritaire aura lieu ce jour. Pour rappel, les membres de la commission mixte auront pour rôle de discuter et d’adopter la loi de ratification n°001/2020 du 6 février 2020. Cette loi de ratification regroupe trois ordonnances prises par le Président de la République l’année dernière dont celle relative au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs de Madagascar.
L’Assemblée nationale et le Sénat ne s’étaient pas mis d’accord sur l’adoption de ladite loi de ratification. Cette fois-ci en cas de persistance du désaccord entre les membres de la commission mixte, ces derniers devront en faire part au Premier ministre, qui a compétence pour faire voter la loi sans modification à l’Assemblée nationale. Vu que la majorité au sein de cette Chambre soutient le régime actuel, l’adoption de la loi de ratification ne souffre d’aucun doute.

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La gâchette facile ?

Coup de tonnerre à Farafangana ! La vieille prison de la ville fut le théâtre d’une mutinerie meurtrière  le  23 août. Mutins et gardes pénitentiaires s’affrontèrent mortellement. Les « pensionnaires » ont réussi à prendre le large. Le bilan est lourd : 23 morts et une quarantaine de blessés dont certains graves et des disparus.
Du coup, l’ »évènement » défraie les chroniques locales et internationales. La presse française ne rate point l’occasion d’attirer l’attention de l’opinion internationale sur ce qu’on pourrait appeler des « débordements » à Madagasikara. Elle ne laisse pas passer gratuitement toutes les occasions pour salir l’image de la Grande île. Un pays qui ose défier la  toute-puissance de la mère-patrie dans l’océan Indien à propos des îles Malagasy dites « Iles Eparses ». Un pays qui se vante de réussir à mettre sur point un remède contre la pandémie de Covid-19, un crime de lèse-majesté à l’encontre des grands laboratoires pharmaceutiques occidentaux. Les représailles s’organisent. Madagasikara est exclu de la liste des pays pouvant franchir le territoire Schengen.  Le pays se dirige vers la sortie de ce long tunnel de la pandémie et cela grâce notamment au Covid-Organics. Mais la presse française ignore royalement  « l’exploit ». Elle ne s’intéresse qu’aux éventuels faux bonds  du régime.
La Société civile monte au créneau, dénonce à ce qu’elle qualifie de « tuerie » à Farafangana et exige la mise en place d’une commission d’enquêtes indépendante. Les détracteurs du régime se réjouissent discrètement et se frottent les mains. Ils s’attendent discrètement à des retombées négatives contre le régime.
Farafangana, au pays des Antefasy, dans le Sud-est malagasy, regorge en richesses naturelles des espèces florales et fauniques. La Maison centrale de la ville date de la période coloniale. Elle n’a jamais subi de grandes réparations. Prévue pour contenir 80 personnes au maximum, elle abrite au moins 300 individus pour la plupart des cas non jugés. Les « pensionnaires » se plaignent depuis toujours des conditions inhumaines de la détention.
Le cas qui s’était produit dans la prison de Farafangana n’est que le reflet du profond malaise qui mine le milieu carcéral malagasy. Vétustés des bâtiments, surpopulation inacceptable au sein desquels toutes les maladies transmissibles et virales font la loi. A ce triste tableau s’ajoute le règne de la corruption. La révolte des prisonniers coule de source.
Les gardes pénitentiaires et les Forces de l’ordre venues en renfort ont-elles eu vraiment la  gâchette facile ? Certaines sources font état de l’usage d’armes à feu du côté des mutins. Au cas où ces informations sont avérées, l’hypothèse d’une légitime défense tient route. A noter que la circulation parallèle d’armes à feu dans le pays relève d’une banalité depuis un certain temps.
De toute manière, il est grand temps que l’on se penche sérieusement sur le cas du monde carcéral à Madagasikara. Des voix s’élèvent régulièrement sur les anomalies flagrantes dans nos prisons. Des infrastructures inadaptées, une surpopulation qui dépasse l’entendement, le règne de la corruption inédit, etc.
Le Chef de l’Etat, lors de sa visite inopinée à Antanimora, le 31 octobre 2019, a déjà crevé les abcès. A cette occasion, il annonçait un train de mesures à prendre. Où en est-on ? Il appartient aux responsables directs d’assumer leurs charges. 
Ndrianaivo

L’évasion meurtrière de la prison de Farafangana ayant fait une vingtaine de victimes continue encore d’alimenter les conversations. Et en plus, les nouvelles semblent intarissables. Avant-hier, le corps d’un évadé de 17 ans a été repêché dans un cours d’eau à proximité de la localité où s’est déroulée l’évasion dimanche dernier. L’histoire de cet adolescent a été narrée par ses proches à la députée de Farafangana,  Clarisse Raheriarijaona. Une histoire invraisemblable qui conforte encore un peu plus les failles de la Justice malagasy, une des raisons avancées par les évadés expliquant leur motivation à passer à l’acte.
L’adolescent qui faisait partie des 88 évadés  et des 20 recherchés avant de figurer sur la liste depuis avant-hier des prisonniers  décédés aurait été incarcéré à la prison de Farafangana depuis six ans. Il était ainsi âgé de 11 ans à son incarcération dans la geôle pour une raison jugée invraisemblable par l’élue de Farafangana. D’après les confidences des proches à celle-ci, leur enfant venait de passer l’examen officiel de CEPE avant qu’il atterrisse à la prison suite à une faute qu’il n’aurait pas commise. Une personne lui a demandé de service pour récupérer  un sac de jute dans un lieu indiqué. Une pratique courante en milieu rural que l’enfant n’a vu rien de mal à l’accomplir. Seulement, en cours de route du retour, il a été interpellé par des habitants qui voulaient fouiller le contenu du sac en jute dont il ne connaissait même pas. Et là, c’est la grande surprise tant pour les habitants que pour l’enfant, le sac contenait des… os humains. Evidemment que celui qui l’embauchait pour ce service a disparu dès la découverte du pot aux roses. Ainsi, c’est l’enfant qui subissait l’arrestation, les enquêtes et l’incarcération. Six ans, c’est la durée de sa détention à la prison de Farafangana sans jugement d’où peut-être son idée de profiter de cette évasion concoctée par les grands.
« Le ministre de la Justice en se déplaçant à Farafangana dernièrement  a expliqué aux détenus leurs droits. C’est déjà une bonne chose mais à mon avis c’est insuffisant. Il faudrait que l’Etat procède à une aide juridictionnelle pour faire connaitre aux gens, notamment ceux de la brousse, de la procédure judiciaire et des droits des citoyens. C’est un vaste campagne de sensibilisation qui pourrait mettre un coup de frein aux abus et corruption dans le milieu judiciaire ou carcéral », note la députée Clarisse Raheriarijaona qui martèle que le fait de crever l’abcès est une marque de soutien au régime actuel du Président Andry Rajoelina.
L’élue persiste et signe qu’elle condamne l’évasion mais elle reste tout de même sensible au sort des prisonniers et de leurs proches. En guise de soutien à ces derniers, notamment ceux qui ont perdu les leurs dans cette évasion meurtrière, la députée Clarisse Raheriarijaona a offert une enveloppe financière aux familles des victimes. C’est un acte dans le cadre des us et coutumes des Malagasy que l’élue de la localité a tenu à réaliser avant de rejoindre la Capitale pour la session extraordinaire de l’Assemblée nationale.
La rédaction

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Editorial

  • Dans l’œil !
    Attention ! Le pays court un danger de … mort. On n’est plus en situation de « menace » mais déjà en « péril », dans le rouge. On est dans la gueule du loup ! Dans l’œil du cyclone. Delphin, ce digne père de famille, a été lynché à … mort, sans autre forme de procès. Un énergumène fils enterre sa propre mère à… domicile. Un époux lambda tue sa femme ou sa compagne comme si de rien n’était. Et ainsi de suite ! La liste de faits troublants et inquiétants est longue. Si rien de sérieux ne soit pas mis en branle, la société malagasy courrale risque de la désintégration.

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