Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, a nommé le nouveau directeur général de la comptabilité publique (DGCP) et celui du contrôle financier (DGCF), jeudi dernier, durant le Conseil des ministres. Dorénavant, Rasahavelo, un inspecteur d’Etat ayant déjà travaillé au sein du DGCF en tant que délégué central du contrôle financier, se trouve à la tête de ce département. Ce dernier remplace le DG sortant Gilles Rabearinosy. Par ailleurs, Raharijaona Ndrianarialala Rado Haja Ezekiela, chef de service de la trésorerie et de la dette intérieure, devient le nouveau DGCP. Il prend la fonction de Manantenasoa Michelline Hery.
Il faut dire que l’abrogation du décret portant la nomination de ces hauts fonctionnaires a créé une polémique en avril dernier. Non seulement, ces DG occupaient des postes clés. Mais en plus de cela, le limogeage s’est tenu au début de la période d’état d’urgence sanitaire, et au moment où le Gouvernement a commencé à recevoir des financements de la part des partenaires techniques et financiers. Des suspicions de corruption et de détournement circulaient, surtout en matière de marché public. Pourtant, d’après les informations reçues auprès du ministère de tutelle, des intérims ont assuré ces postes durant ces quatre derniers mois. Et ce, pour assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Le ministre de tutelle a également assuré que ce limogeage n’impacte pas les finances publiques car chaque ministère possède sa propre comptabilité et effectue de son côté des contrôles.
Concernant les missions respectives de chaque département, la Direction générale du contrôle financier suit les dépenses et les budgets généraux de l’Etat. La Direction générale de la comptabilité publique, quant à elle, est un département rattaché au Trésor public. Celle-ci exécute les dépenses publiques, centralise les recettes et assure la tenue de la comptabilité de l’Etat. Elle assure également d’autres rôles, entre autres l’arrêt des comptes de l’Etat, la gestion financière et comptable de l’Etat, des collectivités et des établissements publics.
Solange Heriniaina
La brigade des stupéfiants de la police a procédé à un coup de filet jeudi dernier aux 67Ha. Parmi les suspects, deux ressortissants africains ainsi qu’une Malagasy. Motifs : détention et trafic de drogue dure dont de l’héroïne et bien d’autres encore. Les fins limiers de cette brigade ont réussi à mettre la main sur les présumés trafiquants grâce à un renseignement.
Lorsque les Forces de l’ordre ont perquisitionné le domicile des suspects aux 67Ha, elles y ont découvert des paquets entiers de ces drogues soit 75g d’héroïne, 2g de cocaïne ainsi que 0,5g d’amphétamine. A part cela, deux balances ainsi que d’autres poudres de drogue avaient été également confisquées sur le champ.
Pour revenir sur le cas des personnes impliquées dans cette affaire, les agents antidrogues des Forces de l’ordre les ont immédiatement conduites au bureau de la brigade chargée de l’enquête. Au cours de cette procédure, les Africains et la femme ont fait un aveu. Ce sont eux qui fournissent les petits dealers des 67Ha. Les premiers affirment revendre leur cocaïne à hauteur de 20 000 ariary le gramme et 50 000 ariary pour l’Amphétamine et n’ont pas caché non plus qu’ils ont fait ce trafic il y a un an de cela. Ils seront déférés ce jour.
Cette affaire n’est pas sans rappeler l’histoire d’un certain Papa Freddy, ce narcotrafiquant recherché par les douaniers de la zone de l'océan Indien. En mai 2019, sa cavale a pris fin à Andoharanofotsy où des gendarmes et des douaniers ont pu finalement l’épingler alors qu’il aurait tenté de faire passer un colis de drogue dure à Maurice. Arrêté pour la première fois sur la côte Est du pays, précisément à Sainte-Marie, alors qu’il était sur le point d’embarquer pour l’île voisine, le fugitif a dû alors rebrousser chemin vers la Capitale, tentant ainsi d’échapper à ses poursuivants. Pourtant, de la suite de cette affaire, nul n’est plus au courant ! Le mystère est tel que les chroniques de la place ne peuvent s’empêcher de s’interroger si Papa Freddy sera finalement jugé à Madagascar ou dans l'une des deux îles voisines, étant donné les ravages que ses drogues dures ont fait chez les « addictes » de la région. Seul demain qui ne dit pas son nom le saura.
Franck R.
Après 20 jours d'inactivité, l'usine de la STAR rouvrira ses portes cette semaine. Cette réouverture résulte notamment de la descente effectuée sur les lieux par la ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Lantosoa Rakotomalala et du directeur général de la compagnie, Marc Pozementier, mardi dernier. Suite à la visite des infrastructures industrielles, les deux parties ont décidé d'un commun accord sur le redémarrage des activités de la brasserie d'Antsirabe. « L'usine historique reprendra du service pour répondre à la reprise du marché, consécutive au retour progressif à la vie normale », a déclaré la STAR dans un communiqué.
Vers la reprise des cours présentiels pour les universités et instituts supérieurs privés. D’après une annonce publiée dans la page Facebook de cet établissement, hier, les étudiants de l’école supérieure Umagis Saint Michel à Amparibe commenceront un nouveau regroupement à compter de ce lundi. Toutefois, l’établissement invite tous les étudiants à se munir de gants et de serviettes et de respecter les différents gestes barrières afin de lutter contre la propagation de la Covid -19. Ainsi, ceux qui ont des soucis de santé devraient informer les responsables de l’établissement. Bien que l’enseignement reprenne son cours normal, les étudiants sont encore encouragés à poursuivre et à effectuer les cours dispensés sur la plateforme « moodle » mise en place par l’établissement durant la période de confinement.
Le quartier d’Ambatobe était le théâtre d’une scène de violence liée à une agression de bandits, hier matin. La cible de l’assaillant : une dame qui venait de percevoir une somme d’argent auprès d’un distributeur automatique de la banque BFV. Sitôt la victime ressortie du réduit, que le malfaiteur, un homme de 31 ans avait tenté d’arracher avec force son sac à main. La dame a tenté de riposter tout en l’empêchant de fuir. Cependant, l’agresseur l’a attaquée avec un objet tranchant, une dague, selon un témoin. La victime fut blessée au niveau du crâne. Mais rapidement, l’affaire a dégénéré du fait de la réaction de quelques témoins ayant assisté à la scène, et qui ont contrecarré l’action du malfaiteur.
Hier vers 9 heures, le vol de rapatriement des Malagasy bloqués en Inde a atterri à l'aéroport international d'Ivato. Prévu ramener 150 ressortissants malagasy, l'avion a décollé avec 111 passagers à bord. D'après les informations obtenues, 39 citoyens malagasy qui se sont inscrits auprès de l'ambassade de Madagascar à New Delhi n'ont pu remplir toutes les conditions requises. Quelques-uns n'ont pu, par exemple, effectuer le test PCR. D'autres ont rencontré des contraintes inattendues sans parler de ceux qui ont rebroussé chemin.
L'Afrique (noire) renoue-t-elle avec ses … démons ? L'époque révolue des « Putsch des colonels »des années 60-70 revient-elle ? Des bruits de botte se font entendre de nouveau. Le Mali vient de payer, à prix fort, les frais des sautes d'humeur des officiers de la caserne. IBK, entendre Ibrahim Boubacar Keita, démocratiquement élu pour un second mandat en 2018, confronté à des contestations populaires sans précédent et ainsi contraint à la démission, passe à la trappe suivi de son Premier ministre Boubou Cissé et tous les membres du Gouvernement. La junte militaire dirigée par le colonel-major Ismaël Wagué prit le contrôle de la situation à Bamako et dans le reste du pays. Les putschistes ont mis en place le Comité national du salut du peuple (CNSP) et ont procédé aux arrestations du Président déchu IBK et son PM ainsi que certains Généraux proches du désormais ancien régime.
Madagascar figure aujourd’hui parmi les pays les plus vulnérables au changement climatique. Ses effets impactent sur les activités de production de la population malagasy. Et Vakinankaratra, une Région à fort potentiel agricole, n’en est pas moins impactée. « Dans cette Région, l’ensablement accru à Ampahatrimaha a notamment causé des dégâts considérables sur l’infrastructure routière en aval, sur la route nationale 34. Ces dégâts empêchent la circulation constante des produits », rapporte la Direction générale de l’environnement et du développement durable (DREDD) de cette partie du pays. D’autre part, les terres de cette Région sont également très sensibles à l’érosion hydrique.
La campagne d’exportation de la vanille s’étalera du 15 septembre au 31 mai 2021 selon le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA). Le Conseil du Gouvernement a validé le décret y afférent la semaine dernière. Etant donné que cette date approche, l’institution prépare actuellement la liste des exportateurs agréés. D’après les responsables, 223 opérateurs ont envoyé leur candidature cette année. Les dossiers ont déjà été traités la semaine dernière. « La sortie de la liste des opérateurs professionnels agréés à exporter la vanille est attendue sous peu », avance la ministre de tutelle Lantosoa Rakotomalala.
Quinze jours. C’est la durée de la fermeture temporaire de l’établissement MAGRO Behoririka. L’action de la Direction générale des impôts (DGI) a créé une polémique dans la mesure où l’établissement appartient à l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana, chef de l’opposition. Et pourtant, les inspecteurs des impôts ont constaté plusieurs irrégularités notamment « le défaut d’irrégularités d’existence, le défaut de disposition d’une carte fiscale et non-respect des obligations fiscales ». Le fisc le poursuit également à cause des arriérés fiscaux impayés à hauteur de 71 milliards d’ariary. « Cette affaire n’a rien à voir avec la politique. Nous appliquons seulement la loi.