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6 jours de détention ! Et l’enquête n’a toujours pas réussi à trouver une quelconque piste. Là, ce sont les proches de la victime nommée Navaze Veldjee (47 ans), par le biais du collectif des Français d’origine indienne de Madagascar (CFOIM), qui se montrent de plus en plus indignés.  Pour eux, les fêtes de fin d’année approchent et leur proche reste toujours introuvable. Autant dire un silence radio total. Et pourtant, il y a  ce déploiement des Forces de l’ordre, sans parler des appels à témoin lancés.

Les groupements et associations s’indignent de la situation, mais en vain. Il n’y a toujours aucune nouvelle jusqu’à ce jour. L’inquiétude de l’entourage de l’otage est telle au point qu’ils se posent des questions sur cette absence de résultat et notamment de l’audace des kidnappeurs qui opéraient en plein jour et à visage découvert. Malgré tout, ils font toujours confiance aux autorités et notamment aux Forces de l’ordre dans leurs recherches des auteurs de l’enlèvement et surtout de l’otage. Une promesse de forte récompense est toujours d’actualité pour ceux ou celles qui ont des informations fiables, permettant aux enquêteurs d’avancer dans leurs investigations, selon toujours les membres du collectif.

La victime avait été enlevée en milieu de matinée près de chez lui à Soavimbahoaka, vendredi dernier.  D’après des témoins, quatre ravisseurs  ayant opéré à visage découvert mais équipés d’armes à feu, ont perpétré l’acte.  Ils l’ont rapidement  obligé à monter dans un 4x4 avant de prendre la fuite vers une destination inconnue.

C’est la seconde fois que Navaze Veldjee a été kidnappé, la première fois c’était en 2018 où il n’a recouvert la liberté qu’après une quinzaine de jours.
 Franck R.

Andry Nirina Rajoelina, alors qu’il était Président de la Transition, avait déclaré urbi et orbi que tant qu’il est à la tête de l’Etat, il n’autorisera jamais le mariage pour tous. Le même langage a été tenu par l’actuelle présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, lors de sa prise de fonction.  Cela n’empêche cependant pas certains opposants de surfer sur ce sujet délicat pour monter l’opinion publique contre les tenants actuels du pouvoir.

Autant pour se faire bien voir auprès de l’assistance que pour diaboliser le régime en place, le député, Fidèle Razara Pierre, n’a pas hésité à s’adonner à un mensonge grossier, samedi dernier, lors de la manifestation du TIM au Magro Behoririka. En effet, toute honte bue, cet élu d’Ambatondrazaka de déclarer à cette occasion que c’était la loi qui autoriserait à Madagascar le mariage entre deux personnes du même sexe qui a été présentée dernièrement au Parlement par le Gouvernement et ce, en parlant du projet de loi sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Toujours selon l’orateur, ce serait la raison pour laquelle les députés TIM étaient contre.

L’on aura beau lire et relire cependant le projet de loi en question, on ne trouvera nulle part à quel moment il est question de  mariage entre deux personnes du même sexe.  Au contraire, le seul passage  où la notion de mariage est abordée, c’est celui qui définit le terme « union », et il y est bien précisé qu’il s’agit d’ « un lien entre un homme et une femme qui sont mariés ou qui se comportent comme tels » (article 2 - 3°). Mieux, le texte vise particulièrement l’ « acte sexuel contre nature », lequel est défini comme « tout acte sexuel commis sur la personne d’autrui, contraire aux bonnes mœurs et à l’ordre naturel des choses » (article 2 - 6°). Il faut être analphabète pour ne pas saisir que le rapport charnel entre deux personnes du même sexe est en acte sexuel contre nature, tel qu’il est défini et qualifié ci-dessus.

Grossier raccourci

De deux choses l’une : soit le député, au moment où il s’est adressé aux manifestants du MAGRO, n’a même pas lu le texte sur lequel il s’exprime, ce qui témoignerait d’une légèreté intolérable de la part d’un législateur, soit il veut sciemment induire son auditoire en erreur, auquel cas, l’on serait en face d’une véritable manipulation de l’opinion publique,  voire d’une propagation de fausses informations.

Hier sur les ondes d’une radio de la place, pour justifier les tromperies qu’il a déversées samedi dernier au MAGRO, Fidèle Razara Pierre de s’appesantir sur l’article 7 du projet de loi, lequel selon lui, ne punit l’acte sexuel contre nature que s’il est exercé « par violence, contrainte ou menace ».  Faisant un grossier raccourci, l’homme de conclure que ce passage favoriserait donc le mariage entre deux personnes du même sexe, faisant du même coup l’impasse sur les deux alinéas (3° et 6°) de l’article 2 ci-dessus.

Quoi qu’il en soit, en abreuvant les sympathisants TIM de tels mensonges cousus de fil blanc, Fidèle Razara Pierre les considère comme les derniers des naïfs, dans tous les cas, des gens illettrés incapables de recouper par eux-mêmes ce qu’il leur raconte. Après avoir réussi à faire oublier par ces derniers qu’il fut l’un des tombeurs de Marc Ravalomanana en 2009, il est persuadé qu’il pourra leur faire avaler n’importe quoi.
La Rédaction
  

Le préjudice serait encore lourd sans le contrôle des supérieurs. 1 milliard d’ariary, c’est le montant total détourné par deux caissiers de la paierie générale d’Antananarivo dans le courant du mois d’octobre dernier. Aucune complicité entre les deux mais chacun a puisé seul dans la caisse de l’Etat. Le premier qui a réalisé le grand coup a subtilisé 850 millions d’ariary et le pot aux roses fut découvert le 10 octobre suite à une écriture de caisse anormale constatée par son supérieur. Avisée, la direction de la brigade d’investigation financière et contrôle y  a mis son nez et a découvert ce détournement de 850 millions d’ariary.

Alors que tout le monde s’affaire autour de cette découverte, un autre caissier a profité de l’occasion pour détourner 42 millions d’ariary, le 14 octobre. Sans doute qu’il croyait qu’aucun contrôle ne sera effectué vu que les yeux des responsables sont encore rivés vers ce détournement réalisé par son collègue. Mal lui en pris, un contrôle inopiné a permis de découvrir le vol qu’il a perpétré. A l’heure actuelle, les deux véreux caissiers sont tous placés en détention préventive et attendent, en principe, leur jugement. En principe, puisque des informations mentionnent que le second caissier serait déjà jugé et condamné à une peine de 5 ans d’emprisonnement. Une information  officieuse mais soulève tout de même des questions notamment sur le cas du premier caissier qui, jusqu’à maintenant, n’a pas été encore jugé. Son cas est-il complexe faisant ainsi retarder le bouclage de son dossier ou des éventuels complices restent encore à identifier ? D’après la source, ce caissier auteur du détournement de 850 millions d’ariary aurait avoué ses méfaits et avoir agi.

Dans la foulée de la découverte, les responsables ont tout de suite pris des mesures telles que la suspension des caissiers et le lancement d’avis d’opposition des biens auprès des centres d’immatriculation, des services du domaine ainsi que les établissements financiers. L’objectif est de saisir les biens des caissiers, acquis ou non avec la somme détournée. Une pratique courante mais renforcée par la déclaration du Président de la République qui exige le remboursement jusqu’à la moindre ariary des sommes détournées en pareille circonstance.

Par ailleurs, pour une nouvelle tentative de détournement, d’autres mesures ont été prises par la direction générale. Entre autres, le remplacement par des agents issus d’autres départements de tous les caissiers sans exception de la paierie générale, l’obligation de vérification et de clôture de caisses publiques à chaque fin de journée en utilisant un nouveau système d’information. Les trésoriers généraux et les percepteurs principaux ont suivi tout dernièrement un atelier à Toamasina et durant lequel les thèmes traités ont été le code de la déontologie de l’administration et de bonne conduite des agents de l’Etat et le renforcement des contrôles internes et la maitrise des risques.
La rédaction

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La une du 18 décembre 2019

Comme chaque année, la Fédération malagasy de basketball (FMBB) dévoile son programme d'activité après l'Assemblée générale ordinaire (AGO), en fin de saison. Le grand rassemblement des membres de la FMBB se sont donné rendez-vous en fin de semaine dernière à Antsirabe. Après le vote de quitus à 100% au bilan des dirigeants, ils ont aussi procéder à l'établissement du  calendrier de la saison prochaine. Après l'AGO, les ligues membres dirigés par son président Jean Michel Ramaroson ont visité l'évolution des travaux au gymnase couvert d'Antsirabe.

 

Scène de cauchemar à l’école Saint-François d’Assise, à Andravoahangy, gérée par les bonnes sœurs, vers le milieu de la matinée hier. Et que le service de réanimation médicale de l’HJRA Ampefiloha, a été débordé. Des élèves dudit établissement, une soixantaine environ, âgés entre 6 et 14 ans,  et 9 adultes ont été rendus malades à la suite d’une intoxication alimentaire. Des bonnes sœurs responsables de l’école mais aussi des cuisinières figurent dans la liste des malades.  Toutefois, l’on ne déplore aucun décès. Tous ont mangé des beignets appelés familièrement « mofo anana », selon des témoins sur place. Or, la nourriture en cause,  a été achetée et consommée à la buvette située dans l’enceinte même de l’établissement scolaire.  

De nombreux cas de violences conjugales, une vingtaine de cas de violences économiques, 5 cas de viol, 2 hommes parmi les victimes, etc. Les personnels dépêchés au sein du centre spécialisé de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (VBG), implanté à Mahamasina, ne chôment pas. Ce centre de prise en charge intégrée a été mis en place par l'association Fitia, fondée par la Première dame et ambassadrice du FNUAP dans la lutte contre les VBG, en la personne de Mialy Rajoelina, ainsi que ses partenaires pour renforcer la dénonciation et le signalement des cas de violence. Il offre également le soutien et la prise en charge adéquats aux victimes de violences.

Rien ne va plus dans l'enseignement supérieur public à Madagascar. Les étudiants de l'Ecole normale supérieure (ENS) à Ampefiloha, de la Faculté des sciences de l'université d'Ankatso, ceux de l'Ecole polytechnique de Vontovorona ainsi que les membres du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l'enseignement supérieur (SECES) ont observé une grève hier. Tous les cours, les examens ou encore les mémoires et thèses sont suspendus. D'après le vice-président du SECES, section Tanà, Dr Faly Randriamialinoro, tous les examens et concours d'entrée à Ankatso, ainsi que les thèses et mémoires sont reportés pour la semaine prochaine.

 

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A deux vitesses

La Haute Cour constitutionnelle (HCC) déclare conforme à la Constitution la nomination des gouverneurs. Par la décision n°17-HCC/D3, le Juge constitutionnel donne le feu vert sur la constitutionnalité du décret n°2019-1866 du 25 septembre relatif au gouverneur émis par le régime IEM.

 

Pas de dépenses inutiles. La présidence de la République de Madagascar aurait décidé une réduction drastique quant à la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an 2020 au couple présidentiel . Cette cérémonie se déroule dans le courant du premier mois de l’année au palais d’Etat et où les représentations diplomatiques, les membres des différentes institutions de la République, le Gouvernement et dès fois les représentants des collectivités décentralisées ainsi que les opérateurs économiques se donnent rendez-vous pour adresser au Président de la République et son épouse les vœux du nouvel an.

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Editorial

  • Paradigme spécial !
    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

A bout portant

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