Qu'on se donne le moyen de sa politique ! Telle est en substance l'ambition légitime affichée des tenants du pouvoir. Il est beau d'avoir un programme structurant et pertinent mais quand on ne met pas en place l'outil principal pour le réaliser, c'est du canular. Une tromperie de bas étage qui finira un jour par coûter cher à l'auteur indélicat. Par la Décision n° 18-HCC/D3 du 21 décembre 2019, la Haute Cour Constitutionnelle déclare conforme à la Constitution l'ordonnance n° 2019-016 portant Loi des Finances 2020.
Les Forces de l'ordre sont parvenues à remonter la trace d'un utilisateur de facebook qui a proféré des injures à l'encontre du Chef de l'Etat.
Les résultats provisoires de l'élection communale à Antsirabe placent le Dr Unoh en pole position. Un nouveau paysage politique se dessine dans la ville d'eaux car le futur maire est un candidat du parti au pouvoir. Il détrône le TIM dans cette circonscription longtemps considérée comme étant le fief du parti de l'ancien Président. A travers une interview qu'il a accordée récemment, en marge de la tenue d'un « asa tagnamaro », le favori pour devenir le premier magistrat d'Antsirabe livre son parcours et dévoile son programme politique sur le court et long terme. Il incite tout un chacun à prendre ses responsabilités pour le développement de la Commune et de la population. Interview.
La plateforme des organisations de la société civile sur les industries extractives a boycotté la consultation sur le processus d'élaboration du nouveau code minier. Ce forum a eu lieu à l’occasion du Salon des mines qui s’est déroulé il y a quelques jours au Mining Business Center à Maibahoaka. Des représentants de l’administration, de la société civile, des opérateurs ont assisté à ce forum. Après leur déclaration, ces représentants des membres de la société civile sont sortis de la salle. Une sortie dénoncée par bon nombre d’observateurs avertis de la vie publique dans la Grande-île qui y voient une volonté manifeste de ceux-ci de freiner le processus tendant vers l’adoption du projet de refonte du code minier.
La plateforme pointe notamment du doigt une démarche unilatérale de l’Etat malagasy dans l’élaboration du texte. Il faut pourtant savoir que le forum minier d’Ivato est une suite aux nombreuses consultations déjà menées et débutées au mois de janvier, selon les précisions du ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra. Trouvant à chaque fois des prétextes fallacieux pour éviter le dialogue, les membres de la société civile auraient toutefois, à maintes reprises, snobé ces consultations, selon une source. La manifestation qui a eu lieu à Ivato doit en outre être interprétée comme le signe que l’Etat prend ses responsabilités pour consulter, a précisé le ministre des Mines.
Par ailleurs, le membre du Gouvernement signifie que la version finale de l’avant-projet de loi sera issue des dialogues entre toutes les parties prenantes. Une manière à lui de répondre à la plateforme de la société civile qui, allant plus vite que la musique, laisse entendre le parachutage d’un texte par le Gouvernement et un simulacre de consultation autour de ce code minier. L’Etat a proposé cet avant-projet de loi, mais ne ferme pas les discussions pour autant, car les parties prenantes sont invitées à émettre leurs avis sur les dispositions à supprimer ou les compléments à apporter, a expliqué le ministre, dénonçant la sortie prématurée des membres de la société civile.
A entendre ce dernier, la présentation de l’avant-projet de loi est une étape du processus et non la fin. Un processus qui ne doit toutefois pas être trop long, précise le ministre, arguant la nécessité d’avancer dans le processus pour le développement du secteur en particulier et de la Grande-île en général. Les impacts du secteur minier pour les Malagasy et le pays tout entier sont en effet pour l’heure non palpables, avait souligné le Premier ministre Christian Ntsay lors de l’ouverture de ce forum défendant la nécessité d’adopter le projet de refonte du code minier, indexant en particulier les grands opérateurs miniers. Des propos repris par le ministre. Ainsi pour les observateurs, en refusant le dialogue, les membres de l’organisation de la société civile œuvrant dans le domaine des industries extractives semblent jouer le jeu de ces gros opérateurs miniers qui trouvent leurs comptes dans les lacunes du code minier actuel…
La Rédaction
Le combat à distance, ravivé par l’esprit revanchard de Ravalomanana Marc à l’encontre de Rajoelina Andry Nirina, n’est pas prêt de s’estomper. Une saga vieille de 10 ans et plus qui n’en finit pas d’exacerber le citoyen lambda et de polluer la sérénité du pays.
La défaite à plate couture de Ravalo par son poulain interposé Hery Rafalimanana lors des communales de 2007 à Antananarivo au profit du tout jeune Rajoelina reste toujours vive dans ses mémoires et empoisonne ses intentions. Un cauchemar toujours vivant à travers les nuits blanches qui sévissent jusqu’à ce jour.
Ravalomanana ne se remet pas toujours de la chute inévitable de 2009. Dur et amer à avaler quand on n’a aucune issue que d’abandonner son siège doré de Chef d’Etat et s’enfuir ailleurs. En cause, des contestations populaires menées et dirigées par le même … tombeur de 2009. Exilé, de son propre gré, au pays de Nelson Mandela, il peaufinait durant quatre ans son diabolique plan pour prendre sa revanche.
Jamais deux sans trois, dit-on ! L’opportunité a été offerte à Ravalo d’en finir avec la saga de combat contre Rajoelina. L’élection présidentielle de 2018, l’occasion par excellence, servie sur le plateau d’argent, de tordre le cou du jeune et « insolent » Andry qui, en fait, refuse de se plier au « caprice » d’un vieux loufoque. Et de trois, Rajoelina Andry bat, en deuxième tour, Ravalomanana Marc. Une victoire sans appel. La coupe est pleine ! Malheureusement pour Ravalo, il faut le boire jusqu’à la lie.
Dernière et ultime tentative, les communales du 27 novembre. Par tous les moyens, il faut sauver l’honneur. Et on est là ! (eo indrindra isika zao !) Le candidat choisi ou plutôt imposé par Ramose ne pèse pas lourd face à celui présenté par l’IRK. Tous les observateurs, à l’unanimité, concèdent à conclure que la bataille opposant Rina Andriamasinoro à Naina Andriantsitohaina est inégale. Un combat de boxe entre poids plume et poids lourd. Les résultats officiels provisoires proclamés par la CENI le confirment. Et Ravalomanana Marc peste. La crise du délirium Tremens l’envahit. Sous la pression maladive de ce politicien en déclin, le RMDM et d’autres acolytes montent au créneau. Toujours prêts à se plier en quatre au caprice de leur président, les Ramaroson Arlette et compagnie se lancent dans une «aventure » vers l’impasse.
Tout compte fait, l’objectif réel mais inavoué de Ravalo consiste à atteindre le jeune Président et ce dans l’optique de le … provoquer. Imperturbable, encore plus, impavide aux agissements, aux tapages et aux bruits incongrus de ces « têtes brulées », Rajoelina Andry ne manifeste aucune réaction. Tout simplement parce qu’il sait pertinemment que Ravalo, l’éternel trouble-fête, tente de le piéger. Seulement, en homme averti qui vaut deux, Rajoelina outrepasse ces enfantillages.
Le vaste défi et l’enjeu aux multiples facettes que l’IEM doit affronter ne lui permettent pas d’errer ou de s’égarer dans les dédales de l’ineptie des détracteurs à la solde d’un guru de l’autre siècle. Les urgences des cas enregistrés un peu partout à travers la Grande Ile exigent de l’initiateur de la Révolution Orange des actions concrètes et sans délai.
Halte à la provocation ! Le pays ne mérite plus de subir les affres de faux-opposants.
Ndrianaivo
Sans détours, le président du Haut Conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit, Navony Lenoble, donne une interview sur le bilan des activités de cet organe. Malgré le manque de moyens financiers, des efforts ont été déployés pour atteindre les objectifs fixés par la Constitution. Le président de cet organe incite tout un chacun à respecter les piliers du développement durable que sont la démocratie, l’Etat de droit, la bonne gouvernance et les droits de l’homme. Interview.
La journée d’hier a été marquée par des cas de noyade dramatique dans deux localités aussi éloignées de l’une et l’autre. Le premier cas, sans doute l’un des plus émouvants, se déroulait dans la Région du Vakinankaratra vers 9h du matin. En effet, les corps d’une mère de famille et de son petit garçon qu’elle portait sur son dos, ont été retrouvés en train de flotter sur les eaux du lac Tritriva.
D’après une information de la Gendarmerie locale, la dame se serait tout simplement suicidée et n’a pas hésité à entraîner son enfant avec elle dans sa mort. La victime aurait souffert d’une instabilité psychique, une situation l’ayant poussé à cet ultime geste désespéré.
Le fait que la femme a transporté, outre son gosse, un lourd fardeau, a accéléré sa noyade. Selon toujours la Gendarmerie, les dépouilles des victimes auraient été déjà récupérées par leur famille.
Le deuxième cas concernait un inconnu d’une quarantaine d’années. Son cadavre avait été retrouvé dans la rivière Ikopa, juste dans le périmètre du stade Makis à Andohatapenaka. Les Forces de l’ordre ont informé les sapeurs-pompiers, lesquels ont ramené la dépouille complètement méconnaissable de la victime sur la terre ferme. Le quadragénaire fut complètement nu, laissant croire ainsi à un homicide. Il est complètement défiguré et son bras et sa jambe gauches ne sont plus retenus que par des lambeaux de chair. Le cadavre fut transporté à la morgue où aucun proche du malheureux, ne s’y était toujours pas rendu sur place. L’on estime que son décès devait remonter quelques jours auparavant.
Franck R.
24 décembre 2019, une date à oublier pour les chrétiens malagasy vivant aux Comores. Et pour cause, les autorités comoriennes leur ont interdit de fêter le réveillon de Noël. Ceux-ci sont tous les chrétiens, dont certains comoriens, qui ont été ciblés par la note ministérielle sortie, à quelques jours de la Nativité. Une décision qui n’a pas été du tout au goût de la communauté chrétienne malagasy qui s’est apprêtée à manifester dans la soirée du 24 décembre pour montrer son désaccord avec la décision prise par le ministère des affaires islamiques à travers son directeur. « le ministère des affaires islamiques en collaboration avec le ministère de l’intérieur et le Muftorat condamnent et interdisent toute fête, cérémonie ou activités liées au fête de Noël dans les lieux publics, des hôtels , des clubs et des maisons et toute apparence indiquant l’implication des chrétiens dans leurs joies aux Comores », a notifié le directeur des affaires islamiques qui ajoute « avoir informé toutes les agences de sécurité, de la police (…) pour prendre toutes les mesures nécessaires pour arrêter et empêcher toute tentative de rassemblement des activités chrétiennes ». Cette interdiction qui ne respecte pas du tout la liberté de religion va du 24 au 31 décembre. Un membre du barreau de Moroni a déclaré sur une chaîne de Tv internationale que cette « note scandaleuse viole la constitution qui incorpore la Déclaration universelle des droits de l’homme ».
Ce haut responsable du ministère de la religion de l’union des Comores avance comme argument que « toutes ces activités (ndlr : la célébration de la fête de Noël) portent de la corruption, la décadence morale qui sont incompatibles avec les principes de l’Islam ».
Mais coup de tonnerre dans la journée d’hier, soit le 25 décembre, le ministre de l’intérieur en personne s’est présenté devant la presse pour désavouer le communiqué du directeur général des affaires islamiques « C’est une déclaration qui n’engage que l’auteur et non pas le ministère des affaires islamiques, de celui de l’intérieur et le Muftorat », a annoncé le ministre.
Une déclaration tardive tout même dans la mesure où des restaurateurs ou autres organisateurs de fêtes se sont pliés à cette décision unilatérale du directeur général des affaires islamiques lancée à la veille de Noël. Ce dernier risquerait, de cette bévue, d’être poursuivi devant la justice locale. Dans la matinée d’hier également, le porte-parole du gouvernement comorien dans un tweet a souhaité « Joyeux Noël à tous les chrétiens du monde, à commencer par ceux qui sont aux Comores », confortant une fois de plus le désaccord du gouvernement comorien avec cette déclaration des affaires islamiques. Quoi qu’il en soit le mal est fait.
Cet extrémisme du haut responsable comorien laisse sans voix les Malagasy qui prônent toujours la tolérance et le respect de la foi des uns et des autres. A preuve, les régimes qui se sont succédé à la tête de Madagascar ont toujours décrété jours fériés toutes les fêtes musulmanes et laissent aux pratiquants de la religion le soin de les célébrer.
D’après les informations, la communauté chrétienne en Union des Comores est composée essentiellement de malagasy….
La Rédaction