Les faits remontent dimanche dernier à Mahamasina où les hommes du département de la Police des mœurs et des mineurs de Tsaralàlàna, y ont arrêté une mère de famille de 30 ans. Motif : escroquerie associée à une affaire de maltraitance dont la victime n’est autre que sa propre progéniture. En effet, la femme en question a profité, ou précisément s’est servi de son enfant comme un vulgaire instrument lui permettant de gagner malhonnêtement de l’argent.
Et ses manèges ne sont pas étrangers aux yeux des riverains à Mahamasina. Ils savent qu’elle pousse le pauvre enfant à mendier de façon pathétique et certains l’ont dénoncée. En effet, elle n’hésite pas à le présenter comme un infirme pour faire croire aux autres qu’il est atteint de la poliomyélite. Il va sans dire des extravagances de cette femme, qui est allée jusqu’à faire porter l’appareillage et des chaussures orthopédiques, du moins un semblant, au malheureux. Pire, elle n’hésite pas aussi à le faire pleurer en lui pinçant la peau pour le rendre encore plus pitoyable aux yeux des passants.
La Police a alors réagi et interpellé la mère en cause et sa progéniture. Conduite au commissariat, la mère de famille a reçu un avertissement comme quoi elle encourt le risque d’une arrestation définitive si jamais elle s’avise à continuer son escroquerie. D’autant plus que l’enfant est loin d’être infirme une fois qu’on lui a fait enlever son appareillage.
Or sitôt que la dame s’est retrouvée dans la rue, elle a aussitôt recommencé à emmener, comme à ses habitudes, l’enfant à Mahamasina. Ainsi, dimanche dernier, les Forces de l’ordre ont mis fin à son manège en l’arrêtant, cette fois pour de bon, d’abord pour la soumettre à un interrogatoire, enfin la déférer au Parquet.
Le cas de cette femme n’est qu’un exemple des formes d’exploitation des enfants à dessein malhonnête par des adultes. Dans la Capitale, il n’est pas rare de voir un père ou une mère de famille accompagnés d’une ribambelle de trois ou quatre jumeaux. Pour gagner la pitié des gens, leurs parents les font habiller pareillement. Prétextant la misère et leur incapacité à nourrir les petits, ces adultes à l’intention louche, emmènent ces derniers à mendier à côté d’eux. Or, ces gosses ne sont pas des jumeaux ou jumelles du tout.
Mais il y a aussi ceux qui ont recours à d’autres moyens d’exploitation des mineurs, encore plus blâmables que les cas précédents. Cette catégorie d’adultes sans scrupule et insoucieux, poussent leurs progénitures à chanter, soit à un coin de rue, soit dans le transport en commun pour espérer provoquer la pitié des gens. Enfin, les individus les plus malsains exploitent la maladie ou l’infirmité, cette fois pour les cas authentiques, de leurs progénitures pour espérer attirer l’attention des gens et les pousser à donner des sous.
Franck R.
La reprise de l’enseignement pour les élèves en classes d’examen débutera à partir de demain. Cependant, beaucoup de mesures sanitaires ont été mises en place afin de protéger ces élèves comme la distribution de Covid Organics (COV). Ces derniers devront prendre ce remède afin de renforcer leur système immunitaire. Ce sujet, abordé lors de la déclaration du Président de la République, dimanche soir, a alimenté la discussion sur les réseaux sociaux depuis. Ainsi, les avis divergent chez les parents. Certains ont accepté de donner ce remède à leurs progénitures, tandis que d’autres ont refusé catégoriquement. D’après ces derniers, ce produit n’a pas subi un essai clinique et on ne connait pas encore ses effets secondaires, d’autant plus que la plante appelée « artemisia », à partir de laquelle il est fabriqué, serait classée dans la famille de la drogue. Un comportement égoïste selon les observateurs puisque c’est la première fois que les scientifiques malagasy ont brillé aux yeux du monde entier et ont porté haut la fierté du peuple malagasy. A un moment où le soutient, l’encouragement et l’union faisant la force doivent être placés en première ligne, des gens ne manquent pas de rabaisser les produits « vita malagasy ».
Face à cette réticence injustifiée de quelques parents, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle a avancé que la prise du « Tambavy » n’est pas obligatoire, mais tous les parents doivent être conscients par le fait que c’est comme la période de la Nivaquine. Or, le Président de la République lui-même a avancé, hier, durant la présentation de ce remède que l’Etat ne metttra jamais en danger la vie des enfants et du peuple malagasy.
D’après le Professeur Charles Randrianjara, ce remède contre le Covid-19, produit par l’Institut malagasy de recherche appliquée (IMRA), est fait à base d’Artemesia et est composé d’autres plantes médicinales endémiques de Madagascar. Il est utilisé à des fins préventives mais son efficacité a également été prouvée en soins curatifs.
Anatra R.
3808 européens rapatriés. L’ambassade France à Madagascar a organisé, jusqu’à ce jour, trois vols spéciaux vers Paris afin de ramener les ressortissants européens chez eux. Samedi 4 avril, un avion spécial Air France a permis le retour de 462 personnes, dont 275 Français et 147 autres Européens. Juste avant, deux autres vols ont acheminé 3346 étrangers vers la France, la Réunion et Mayotte. Malgré le déconfinement partiel instauré à Madagascar, l’Ambassade de France poursuit encore le rapatriement. Un autre vol est déjà prévu la fin de cette semaine. « Un vol exceptionnel vers Paris a reçu ce jour l’agrément des autorités malgaches. Affrété par Air France, ce vol, en provenance de La Réunion, partira de Tananarive pour Paris le jeudi 23 avril. Par ailleurs, un autre vol exceptionnel vers Saint-Denis La Réunion a également reçu ce jour l’agrément. Affrété par Air Austral, ce vol partira de Tananarive pour Saint-Denis le vendredi 24 avril. A noter que ces vols ne sont pas ouverts à la réservation par la voie commerciale habituelle. Air France contacte actuellement les personnes qui se sont manifestées auprès de l’Ambassade. Il en est de même pour Air Austral. Les compagnies aériennes donneront aux intéressés les renseignements relatifs à ce vol, notamment pour l’enregistrement», communique l’ambassade France à Madagascar, hier. Un car de transport ramasse tous ses ressortissants à l’Institut Français de Madagascar (IFM) Analakely et les dépose ensuite à l’aéroport International Ivato.
Bien que cette disposition soit liée au contexte sanitaire actuel, l’ambassade privilégie les Français ou Européens de passage sur le territoire malagasy. Elle favorise aussi les vulnérables répondants aux critères du Haut conseil de la santé publique. Cette dernière disposition concerne surtout les personnes âgées de plus de 70 ans, celles qui souffrent de maladie respiratoire et les diabétiques.
Solange Heriniaina
Le résultat officieux de l’appel d’offres lancé pour désigner le futur équipementier des Barea de Madagascar continue encore à faire des vagues. Le comité d’évaluation créé à l’occasion et composé de quelques personnes, cinq selon les informations et dont l’une a déposé sa démission, a placé en tête du classement la société « Cercle by Ted » après le dépouillement. Une société créée récemment et qui n’a pas l’expérience voulue en la matière mais aurait supplanté, à la surprise générale, des authentiques équipementiers à l’instar de Macron ou Errea.
L’eau est essentielle dans cette lutte contre la propagation du Coronavirus dans le pays. C’est pourquoi, il est d’autant plus important de faciliter son accès au plus grand nombre, plus particulièrement aux personnes les plus démunis. En collaboration avec l’UNICEF, la société nationale d’eau et d’électricité a donc mis en place l’initiative « Water Service Point » dans la Capitale. « Comme son nom l’indique, ce nouveau service est une solution d’urgence mise en place pour répondre aux besoins en eau potable dans les quartiers les plus démunis. Ce service modifiera ainsi toute la gestion et la distribution d’eau dans ces quartiers.
La zone de la Cité des étudiants de l’université d’Ankatso était en ébullition samedi matin, dernier. Un homme de 40 ans y était aperçu par des riverains. Il a tenté de voler dans l’appartement d’un universitaire, alors absent des lieux. Le suspect avait déjà réussi à évacuer un frigidaire à l’extérieur lorsque les riverains l’ont surpris. Il n’a même pas eu le temps de transporter le lourd objet avec lui dans sa fuite car une meute de personnes aveuglées par la colère, était déjà sur lui pour lui déverser leur colère. Les coups pleuvaient et la victime, qui était désarmée, donc totalement livrée à la merci du fokonolona, y a failli laisser des plumes.
Madagascar renferme des plantes médicinales endémiques. Notre flore présente un intérêt médical tout particulier en raison de sa diversité, de son ancienneté et de sa très grande richesse. La majorité de la population malagasy, en particulier dans les zones enclavées, a recours à la médecine traditionnelle. Selon l'OMS, cela représente 70% de la population. En cette période de crise sanitaire mondiale liée au Covid-19, cette pratique médicale à base de plante est très développée. Outre le Ravintsara de plus en plus connu actuellement au niveau mondial, d'autres plantes médicinales font la fierté de la Grande île. Dans cet article, retrouvez les plantes que la population se sert au quotidien pour soulager des douleurs.
Une personne détenait chez elle, à Andoharanofotsy, des sacs de deux tonnes de riz, des cartons de savon, des bouteilles d'huile, dons du couple présidentiel destinés à alléger les tourmentes des familles vulnérables, en particulier, les personnes âgées, dues aux mesures de confinement. Alertés par des membres du Komity Loharano local, le député élu d'Atsimondrano Andry Ratsivahiny et le maire d'Andoharanofotsy Rakotoarimanana Henintsoa alias Tôta, se sont dépêchés avec des éléments des Forces de l'ordre chez le domicile de quelqu'un pour débusquer le gros « paquet » soigneusement gardé.
Une grande surprise pour la population. Le ministère de l’Economie et des Finances a limogé deux directeurs généraux dans des postes clés, à savoir le contrôle financier et la comptabilité publique. Une décision prise lors du Conseil des ministres, vendredi dernier. Le directeur général du contrôle financier, Gilles Rabearinosy et le directeur de la comptabilité publique, Manantenasoa Michelline Hery sont officiellement retirés de leur fonction. Ils ont occupé leur poste pendant une année avant cette abrogation de décret. La population s’inquiète surtout sur la gestion des finances publiques étant donné que la Grande île a récemment bénéficié d’un financement s’élevant à 440 millions de dollars.