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L’unique golfeur en lice au MCB Tour championship Madagascar, au golf du Rova à Andakana, a plus que jamais besoin du soutien de tout un peuple. Jean Baptiste Ramarozatovo, puisqu’il s’agit de lui, à la journée inaugurale de la compétition qui réunit 48 professionnels seniors issus des quatre continents, était à deux doigts de réussir un grand exploit. Le moins capé des participants, Jean Bà a donné du frisson au public venu assister, hier, au choc des légendes en caracolant en tête avec une carte de moins 6 à la fin du trou n°13. Là où il a fait un eagle salué à sa juste valeur par l’assistance. Mais à cause de la pression qui pesait sur son épaule ou autre raison, le golfeur malagasy a connu une contre-performance aux trous suivants. Un birdy raté tant au trou 14 et 15, a vu son avance fondre comme neige au soleil et pire à l’avant dernier trou du parcours, Jean Bà a fait un double boggey qui lui a coûté cher au décompte final. A deux coups sous le par à la fin, le Malagasy termine à la quatrième place du classement du 1er tour à égalité avec trois autres compétiteurs, Carilles José Manuel (Espagne), Sallat Jean Pierre (France) et Dodd Stephen ( Pays de Galles). Evans Garry (Angleterre) avec une carte de moins 3 se trouve seul en haut du tableau de classement avant d’aborder la seconde journée d’aujourd’hui.

Contrairement au camp du TIM qui commence à crier à la fraude et ameuter ses partisans à ne pas accepter l’issue de l’élection communale, celui de Naina Andriatsitohaina a choisi une attitude diamétralement opposée : celle d’attendre dans la sérénité les résultats publiés par l’organe officiel compétent, à savoir la CENI.
Que ce soit sur les réseaux sociaux que dans les supports  traditionnels, le QG du candidat IRK, Naina Andriatsitohaina, est en effet avare de déclarations officielles depuis le début de la publication des premières tendances  par la CENI. Ce n’est pourtant pas faute pour ce patron de presse d’avoir les moyens de s’exprimer. Outre ses propres titres, l’homme est soutenu par une armada d’organes de presse du pays. C’est pour dire que la stratégie  du silence radio a été délibérément choisie.
Ce qui n’est pas le cas du camp de son principal adversaire qui, en l’espace de 24 heures, a fait deux déclarations  fracassantes. Et pas par n’importe qui puisque ce sont ses deux têtes de ligne qui sont  montés au front, à savoir le candidat Randriamasinoro Ny Rina lui-même, suivi du N°1 du parti TIM, Marc Ravalomanana en personne. Alors que le premier, tout en faisant état d’irrégularités, a appelé ses électeurs au calme, le second, particulièrement remonté,  a explicitement incité ses inconditionnels à contester jusqu’au bout le (futur) résultat du scrutin.

Le parti Tiako I Madagasikara (TIM) est battu dans ses principaux fiefs, la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) et la Commune Urbaine d’Antsirabe (CUT). Une indigestion pour le président de ce parti, Marc Ravalomanana, qui se comporte actuellement comme un enfant mauvais perdant.
Les résultats des élections communales et municipales commencent à se clarifier. Les électeurs ont offert leur confiance aux candidats de l’IRD. La Capitale et la Ville d’eaux ne font pas exception. Les électeurs tananariviens et antsirabéens ont voté pour les candidats orange. A Antananarivo, Naina Andriantsitohaina est en tête de liste tandis qu’à Antsirabe, Dr Unoh mène la danse. La mainmise du parti TIM sur ces localités est révolue actuellement. Ces élections communales et municipales ne manqueront pas de se refléter sur le paysage politique malagasy. Désormais, le parti adoubé à Madagascar est le MAPAR. S’en est fini pour le parti de l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana. Outre ses lieutenants qui commencent à quitter le navire, il a été lâché par ses électeurs durant ces élections. Les défaites de ses candidats dans la CUA et la CUT constituent des gifles pour celui-ci, des gifles qu’il n’oubliera pas de sitôt, même pendant sa retraite politique. S’il en a la sagesse de prendre une retraite politique. A travers une déclaration télévisée hier, cet ancien maire de la Capitale incite ses partisans à récolter les preuves d’irrégularités à cette élection de mercredi dernier et de les déposer à leur QG. 

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Chute libre ?

En chute libre. Tel est le constat général au terme des deux scrutins des Communales et des Municipales du 27 novembre 2019. Le niveau national des taux de participation tourne autour des 30 %. Dans certaines Circonscriptions, on a enregistré des chiffres catastrophiques, de l’ordre de 25%. Ce qui traduit un taux d’abstention record avoisinant les 70% comme c’est le cas à Antananarivo. Il faut admettre néanmoins que la participation effective des citoyens aux élections ne cesse de décroître. Pour ne citer que les derniers scrutins à partir des présidentielles de 2018,  les chiffres indiquant la tendance des participations accusent bien le recul sans précédent de l’engouement de la population. Le 7 novembre 2018, lors du premier tour de la présidentielle, le taux de participation, à l’échelle nationale, fut 53,95 %. Et le 19 décembre 2018, pour le second tour, le taux descendit à 48,02 %. Soit 6 points de moins. Une différence notable! Le 27 mai 2019, date du renouvellement des 151 membres de l’Assemblée nationale malagasy, le taux de participation des électeurs tournait autour de 40% au niveau national. Soit une fois de plus, une baisse de 10 points environ par rapport aux présidentielles de 2018.
Et enfin, lors des Communales et des Municipales du 27 novembre, le taux national de participation se cantonne à 30%. Il s’agit, précisons-le, d’une moyenne nationale. Car comme nous l’avons déjà soulevé plus haut, ce taux dégringole jusqu’à 25% dans certains endroits à l’instar de la Capitale. Ainsi, il y a bien lieu d’évoquer le cas d’une chute …libre ! Mille et une interrogations s’enchaînent. Pourquoi cette indifférence ou ce peu d’empressement du citoyen lambda à la chose politique électorale ? S’il y a une responsabilité à définir qui devrait porter le chapeau ? Qui seraient les vrais responsables ?Le peu d’enclin à la chose politique électorale peut se définir en plusieurs aspects. Etant donné que le jour du scrutin se fait le jour ouvrable, la majorité des électeurs en raison de la précarité de leur condition doit « d’abord » trouver de quoi manger. On vit « le jour le jour » (ny ho hanina anio, tadiavina anio).  C’est un motif simple mais réel. En plus, pour les petits salariés, leurs patrons les ont tout court retenus. Un petit calcul d’heures supplémentaires, svp ! En s’élevant un peu de la hiérarchie sociale, les citoyens électeurs en ont assez de la tromperie et des défaillances des responsables élus. Pour le cas d’Antananarivo, les partisans du TIM éprouvent de la lassitude voire des désappointements après les  résultats décevants de leur poulain, Mme Lalao Ravalomanana. D’autant que le candidat choisi par leur guru, Marc Ravalomama, un certain Rina Randriamasinoro, ne fait pas le poids devant le favori, Naina Andriantsitohaina du IRD/IRK. Mais, sur le plan général, il s’agirait d’un rejet de la population de la classe politique traditionnelle. En d’autres termes, la population aspire à un renouveau du système. C’est ici la grande chance de l’IRD avec Andry Rajoelina car la plateforme illustre la renaissance politique à Madagasikara. Les jeunes à l’image de Andry Rajoelina doivent forcément prendre la relève. Aussi, l’incurie des dinosaures de la politique est la première responsable de l’hécatombe sinon de la chute libre.

Tout a commencé à propos d’une information glanée par la Brigade criminelle (BC4) à propos  des agissements d’un présumé trafiquant d’armes. Mais son investigation a finalement produit l’effet domino. Car le principal suspect que les fins limiers de ladite brigade ont interpellé dimanche dernier à Antanimena, n’est  pas uniquement entrainé dans une affaire de trafic d’armes.  L’enquête a également révélé que l’homme serait à la fois le fournisseur d’armes des gangs, mais il a bel et bien aussi participé dans le sanglant assaut survenu en août dernier à  Antsahamanitra.  Ce dernier est incriminé d’activités de trafiquants d’armes. Dès octobre dernier, la Police était informée sur sa présence à Ankasina. A l’époque, il aurait confié être en possession de plusieurs types de fusil en vue de les revendre notamment.   Il a expliqué que les fusils de gros calibres sont tarifés à 3,6 millions d’ariary et que les revolvers le sont plutôt à 1 million d’ariary. Les Forces de l’ordre ont voulu donc le piéger. Elles ont dépêché leurs éléments auprès du suspect, histoire de lui faire croire que ses armes les intéressaient. Les deux parties se sont donc donné rendez-vous. Mais rendu méfiant par cette proposition, le suspect a préféré ne pas pointer au rencard. Pour en avoir le cœur net, la Police s’était donc rendue à son domicile. Malheureusement, le gibier lui a échappé. Il a été révélé que, l’homme avait déménagé depuis. 

Les gladiateurs entrent dans l'arène. A partir de ce jour jusqu'à dimanche, les 48 professionnels séniors vont se découdre sur le parcours du golf club du Rova à Andakana dans le cadre du MCB tour championship Madagascar, première étape des 3 derniers tournois du Staysure tour 2019. Pendant ces trois jours de compétition en stroke play à raison d'un tour par journée, les pros de plus de 50 ans dont le Malagasy Jean Baptiste Ramarozatovo, à titre d'invité, auront à défendre chacun leur notoriété dans cette compétition accueillie pour la première fois par Madagascar.

 

« Le décret n°2019-1866 du 25 septembre 2019 relatif au Gouverneur est conforme à la Constitution ». C’est ainsi qu’est libellé l’article premier de la Décision n°17-HCC/D3 du 28 novembre 2019 concernant le décret n°2019-1866 du 25 septembre 2019 relatif au Gouverneur. Cette décision de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), signalons-le, fait suite à l’initiative du président du Sénat, Rivo Rakotovao, demandant à la Cour d’Ambohidahy de statuer sur la constitutionnalité du décret suscité.
Dans ses considérants, le juge constitutionnel reprend l’article premier du décret en question, lequel dispose que « la fonction exécutive de la Région est exercée par un chef de Région portant le titre de « Gouverneur.». Après avoir déclaré que les termes  « portant titre » signifient qu’il s’agit d’une simple dénomination, la HCC de conclure que « le changement d’appellation du chef de Région en « Gouverneur » ne contrevient pas aux  dispositions constitutionnelles ».  Ambohidahy de souligner par ailleurs que « la désignation de l’organe exécutif de la Région par le pouvoir central a un caractère temporaire en vue du passage effectif au statut de collectivité territoriale décentralisée des Régions », non sans avoir rappelé auparavant que « le transfert de compétences et des moyens financiers constitue un préalable pour le statut de collectivité décentralisée des Régions » avant de poursuivre « qu’il revient à l’Etat de mettre en œuvre dans les meilleurs délais ce préalable, afin d’organiser les élections régionales dans un délai raisonnable".
Par cette décision, la HCC met en réalité fin à deux polémiques : d’une part celle portant sur la dénomination   « Gouverneur » qui ne figure pas dans la Constitution et d’autre part sur la désignation par le Président de la République dudit Gouverneur, donc du chef de Région,  lequel, selon la loi fondamentale, devrait être élu au suffrage universel (article 154).

Notre article en date du lundi 25 novembre dernier relatif au scandale de l’Impôt foncier sur la propriété bâtie (IPBF) dans la Capitale a suscité moult réactions, notamment au sein des caciques du TIM. Nombre de ces derniers se sont mis à crier au « fakenews » en se basant sur des arguments plutôt superficiels, témoignant du même coup de leur méconnaissance des rouages des collectivités territoriales décentralisées.
Ainsi, certains de ces fanatiques du TIM de soutenir que la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA)  n’a rien à voir avec l’IFPB, lequel serait collecté par l’Etat central et versé dans les caisses de ce dernier. Il faut savoir pourtant que, bien qu’il soit régi par le Code général des impôts, l’IFPB fait partie des ressources fiscales des collectivités décentralisées. Ceci est encore consacré par la loi 2014 - 020 relative aux ressources des collectivités territoriales décentralisées dans son article 184, lequel dispose que « les recettes fiscales des collectivités territoriales décentralisées comprennent les produits des impôts directs, droits et taxes suivants : (…) l’impôt foncier sur la propriété bâtie (…)». S’agissant d’impôt local, il est versé entièrement dans les caisses de la Commune. En ce qui concerne particulièrement la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), l’IFPB est collecté
à partir d’une base de données qui, selon notre source d’information, est tenue par la direction financière de la CUA. Le fait de ne pas procéder à la mise à jour de cette base de données se traduira inévitablement par un manque à gagner pour la Commune, les nouvelles constructions échappant automatiquement à l’imposition. Le refus d’actualisation est d’autant plus incompréhensible  -  pour ne pas dire douteux  -  lorsqu’un recensement fiable est intervenu entre deux années fiscales. C’est le cas lorsque Randriamasinoro Ny Rina, alors directeur financier de la CUA, aurait refusé d’inclure les 15 000 constructions de plus détectées dans le 5e Arrondissement, suite au recensement financé par  l’agence de coopération allemande GIZ.

Vers la fin de la cohabitation entre les anciens et les nouveaux billets. Après environ une quinzaine d'années de circulation, les coupures émises en 2003 et 2004 arrivent à la fin de leur validité le 31 décembre 2019. Le ministère de la Communication et de la Culture a mis à la connaissance du grand public, hier, cette décision. En effet, le Conseil de Gouvernement a adopté mardi dernier un décret mettant fin à la circulation de ces coupures.

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Tana-Masoandro, à la base !

Retour à la case départ ! De sources concordantes, on concocterait au sommet de l’Etat la révision à la base de la méthode d’approche relative à la mise en œuvre du grand projet présidentiel Tana-Masoandro. Certes, il ne s’agit nullement de remettre en cause le projet mais plutôt de revoir la copie des responsables directs auprès des paysans afin de pouvoir démarrer le chantier à Ambohitrimanjaka et à Ambohidrapeto. Le projet Tana-Masoandro entre dans la ligne droite des stratégies annoncées au sein de l’IEM et confirmées par les Velirano (point X) que le candidat n° 13 Rajoelina Andry Nirina s’engageait à  concrétiser durant la campagne électorale. Une fois élu et investi de ses fonctions de Chef d’Etat, Rajoelina met en branle la réalisation de ses engagements.
Tana-Masoandro s’inscrit dans l’objectif de désengorger Antananarivo. Par tous les moyens, il faut « éclater » la ville. C’est une option irréversible et incontournable. La création d’une ville nouvelle s’avère donc indispensable. La population s’étouffe, la ville vit dans l’étroit. Prévue pour abriter une population d’au plus 500.000 habitants, Tanà « loge » selon les dernières statistiques quelque 2.500.000 bonnes âmes. C’est effarant ! A l’état actuel des choses, l’extension de la ville est une question de … vie ou de mort ! L’expert en la matière, Mamy Rajaobelina, architecte urbaniste de son état, n’est pas allé sur le dos de la cuillère pour qualifier de « vital pour le futur de la Capitale » » le projet présidentiel Tana-Masoandro. Et notre architecte urbaniste de renom d’ajouter en substance que  le choix du site Ambohitrimamnjaka-Ambohidrapetro relève d’une option judicieuse. La localisation de Tana-Masoandro à cette partie Nord-Ouest de la Capitale résulte ainsi des études sérieuses et approfondies. Pour ce qui est du problème épineux de remblaiements des rizières, il ne faut pas trop fantasmer là-dessus. Et dire que nous nous sommes spécialisés dans des débats aux faux problèmes. Les remblais existaient depuis la nuit des temps à Antananarivo. Les grands rois Andriamasinavalona (1675-1710) ou Andrianampoinimerina (1787-1810) n’avaient pu rien faire pour ériger les digues sans recourir aux remblais. Plus près de chez nous, l’Hôtel de ville d’Analakely et la mythique Place du 13 mai ne seraient pas là sans avoir passé par des remblaiements. Et les exemples sont nombreux. Soulignons une bonne fois pour toute que la « Ville ou le Village des Mille » à l’époque d’Andrianjaka se limitait à de simples maisons d’habitation aux alentours immédiats de la case royale sur le haut de la colline Analamanga. Le reste, les « bas quartiers » d’aujourd’hui ne sont que des extensions nécessitant à tout moment à des remblais. Donc, il ne faut pas tromper les gens !
En dépit du caractère impérieux voire vital pour l’avenir d’Antananarivo, Tana-Masoandro peine à démarrer. En cause, l’échec de la méthode d’approche des techniciens du MATHTP auprès des paysans touchés par le projet. Une maladresse qui a donné l’occasion aux « ennemis de la Nation » de battre en brèche l’initiative. Il faut nécessairement revenir à la case départ et en parler en toute sincérité avec les paysans concernés. Mais avant toute chose, le locataire d’Iavoloha doit songer à remanier l’équipe jusqu’au plus haut niveau du Département. C’est une condition sine qua non de réussite.

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Editorial

  • Paradigme spécial !
    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

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