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Pour cette session 2020 du baccalauréat, le centre d’examen « Lycée Morarano Ihosy » a enregistré 8 candidats testés positifs à la Covid-19. Et suivant les recommandations du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), des dispositifs se rapportant au respect des mesures sanitaires liées à la Covid-19 ont été aussitôt appliqués. De ce fait, ces 8 porteurs du virus ont été mis en quarantaine auprès dudit centre, non seulement afin de préserver leur état de santé mais aussi celui des autres candidats.

 

Environ 5 mois de suspension temporaire. Aucune visite des détenus n'a été autorisée dans les prisons ces derniers temps à cause du coronavirus et des risques de propagation de l'épidémie. Cette situation a impacté sur les conditions de vie des prisonniers puisque, sans la visite de leurs familles et proches, ils n'avaient plus droit aux ravitaillements que ces derniers leur fournissent habituellement. Toutefois, le ministère de la Justice a dernièrement sorti une note levant cette suspension et autorisant la visite des prisonniers. Pour la maison centrale d'Antanimora, les visites se font trois fois par semaine, précisément chaque jeudi, samedi et dimanche. Les détenus peuvent rencontrer et discuter avec les visiteurs, mais avec une barrière séparative.

 

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Bataille acquise !

Zéro décès, nombre de contaminés en traitement stationnaire. Le Président Rajoelina est en passe de gagner son pari, son combat. C’est le cas de le dire, il a pris la lutte contre la pandémie de Covid-19 pour « son » combat, défi et pari personnel. Il a de quoi à être fier ! L’Etat met fin à l’état d’urgence sanitaire. Pour un Chef d’Etat, perdre ou gagner la bataille contre la Covid-19 équivaut à perdre ou gagner son combat politique personnel. La mauvaise gestion de la réponse à la pandémie traduit un échec politique d’un dirigeant qui va perdre, de fait, la confiance de son peuple. Le cas risque de se produire quelque part en Amérique en cette veille de l’élection présidentielle du 3 novembre prochain.

Pour améliorer ses performances, la douane malagasy entend se moderniser notamment dans le domaine de la gestion des ressources humaines, des opérateurs agréés, des risques ainsi que le renforcement de ses capacités en matière de surveillance et de contrôle de la valeur. Un atelier virtuel de présentation du projet, d’une durée de trois jours, a ainsi été organisé la semaine dernière, en présence des partenaires techniques et financiers. Plusieurs partenaires ont déjà confirmé leur soutien à la Direction générale des douanes (DGD) du pays dans la concrétisation de ce projet de modernisation des services, à savoir la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds monétaire international (FMI), le Centre régional d’assistance technique en Afrique (AFRITAC) pour l’Afrique australe, la « United States Agency for International Development » (USAID) et la « Global Alliance for Trade Facilitation ».

La Loi de Finances initiale (LFI) 2021 est le document le plus important à présenter aux Parlements. La deuxième session ordinaire débute ce jour. La stratégie de relance économique du Gouvernement sera la plus attendue dans ce budget prévisionnel de l’Etat. Effectivement, cette année sera exceptionnelle puisqu’il s’agit de se redresser après la crise. Le secteur privé, de son côté, attend une baisse des impôts pour relancer ses activités. Le président du Groupement des entreprise de Madagascar (GEM), Thierry Rajaona a apporté des recommandations, en particulier la baisse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits de première nécessité (PPN). Par ailleurs, il a mis l’accent sur la suppression de la taxe sur le marché public (TMP).

La moitié des arriérés de la JIRAMA auprès de ses fournisseurs a été réglée au cours des derniers mois. « Au départ, ces arriérés ont atteint les 2 000 milliards d’ariary. Toutefois, nous avons pu les réduire de manière significative. Aujourd’hui, la JIRAMA ne doit plus que moins de 1 000 milliards d’ariary. L’Etat nous a beaucoup aidé dans le règlement de ces comptes. Pour la suite, nous allons toujours collaborer avec l’Etat mais aussi avec les différents partenaires techniques et financiers », a expliqué Vonjy Andriamanga, directeur général de la société d’eau et d’électricité.

Le directeur de cabinet du ministère de la Justice, Raby Ainarimanga Savatsara, est intervenu, hier à Ampefiloha, lors des ateliers du Haut Conseil pour la défense de la démocratie et de l'Etat de droit (HCDDED). Elle a crevé l'abcès et affirma que c'est le système judiciaire qui est corrompu.

 

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LA UNE DU 20 OCTOBRE 2020

Le Paris FC de Lalaina Nomenjanahary s'est imposé 1-0 face à Pau samedi soir à l'occasion de la 7ème journée de Ligue 2. Une victoire qui permet à Paris de rester leader du championnat avec 2 points d'avance sur Chamois, son dauphin.
 Lalaina Nomenjanahary, qui revient d'un regroupement avec les Barea, a été remplaçant. Il est rentré à la 65ème minute en remplacement de Mario Jason Kilonda. En 25 minutes, Lalaina Nomenjanahary a compilé une moyenne de 93% de passes réussies.
Après avoir manqué sa première période et face à un adversaire coriace, le Paris FC a fait la différence en fin de match.
« Ça a été vraiment dur, il fallait passer par des matchs comme ça et surpasser les efforts pour aller plus loin. C’est un match qu’il fallait gagner.  Notre force c’est l’équipe et peu importe qui joue en premier car tout le monde fait le travail ensemble, on est tous concernés, le plus important c’est de donner la victoire à l’équipe », répond Lalaina Nomenjanahary questionné par les journalistes.
Rayan Raveloson et Troyes se sont imposés (0-1) à Rodez ce samedi même à l'occasion de la 7ème journée de Ligue 2. Troyes reste ainsi à la 4ème place du championnat, à 3 points du leader, le Paris FC de Lalaina Nomenjanahary. Rayan Raveloson a été titularisé sur l'aile droite du milieu de Troyes.
Recueillis par E.F.

Le député de Madagascar élu à Mananjary Charlot Mamihaja entend interpeller le Gouvernement concernant les exploitations illicites d’or dans sa circonscription. « Nous sommes très reconnaissants envers le Président Andry Rajoelina pour sa décision de suspendre ces activités illégales », dit le parlementaire.
Selon lui, la compagnie chinoise incriminée, Mac Lai Sime Gianna (MLSG), entreprend des activités minières non en règle dans la Commune rurale d’Andranomavo et à Ambaladara dans la Commune rurale de Marokarima. Mécontente, la population locale s’est énergiquement opposée au projet d’Andranomavo, ce qui a obligé les Chinois à arrêter leurs activités depuis le 14 février.
Quant à l’exploitation aurifère dans la rivière d’Isaka à Vohilava, à 60 km à l’ouest de Mananjary, les équipements et une des trois dragues de la compagnie sont toujours en place, plus d’une semaine après la déclaration présidentielle. « La prochaine étape de notre lutte est de les voir entièrement enlevés de là où ils sont », insiste le député. « C’est à moi de faire des interpellations dans ce sens lors de ma prise de parole au cours de la session parlementaire qui s’ouvre mardi », ajoute-t-il.
Puissante famille
La mairesse de cette Commune de plus de 20 000 habitants, Marie Claire Razafindravelo, dit qu’elle ne reculera jamais devant les abus qui font souffrir les habitants. Avec l’appui du député Charlot Mamihaja, les Ampanjaka, les notables et l’implication active des organisations de la société civile, le Tafo Mihaavo notamment, sa Commune a bataillé sans relâche avec la puissante famille des descendants des Chinois basés à Mananjary. En effet, la dame derrière l’exploitation aurifère à Vohilava était née dans le village du même nom.
Le problème a commencé en août 2016 quand la MLSG est venue s’installer avec des éléments chinois, bien évidemment. « Ils n’ont pas respecté les traditions ancestrales », regrette Raleva Rajoany. Agé de 63 ans, il est le représentant de Justice et Paix pour quatre Communes adjacentes, y compris Vohilava. Il est aussi un conseiller technique pour le réseau national des communautés engagées dans la gouvernance et la gestion durable des ressources naturelles Tafo Mihaavo.
Saccagé
Raleva Rajoany était détenu durant 25 jours en 2017 après qu’il a su mobiliser la communauté à se manifester contre le projet minier des Chinois dans sa Commune. Selon son récit, il pouvait nourrir sa famille, scolariser ses enfants, acheter des vêtements pour eux grâce à l’or qu’il extrayait de la rivière d’Isaka, un confluent du fleuve de Mananjary. « Si la chance est bonne, je ramenais à la maison jusqu’à 1,5 gramme d’or en une seule journée », dit-il. Un gramme coûte en ce moment 160 000 ariary. « J’ai commencé en 1985 et a arrêté en 2018 », confie-t-il.
La petite mine pratiquée dans la rivière d’Isaka est une importante source de revenu pour les membres de la communauté. L’arrivée des Chinois a remis en cause la disponibilité de l’essentiel de leur moyen de survie. Du coup, le futur est aussi devenu incertain pour les enfants. L’environnement est complètement saccagé, outre le problème de santé entrainé par la pollution de l’eau. Mais les us et coutumes locaux sont aussi profanés. Selon la population affectée, les étrangers défèquent et urinent directement dans l’eau.
Devant la Justice
Le 1er septembre, les mécontents ont décidé de lancer un assaut contre les installations de la compagnie minière pour exprimer leur exaspération. Ils se sont tout de même gardés de ne toucher qu’aux matériels en épargnant les humains, les Chinois et leurs employés. « Ils m’ont fait savoir leur intention de détruire les équipements de l’exploitant dès janvier. Mais je leur ai proposé de ne pas le faire. Nous avons prévu des négociations », révèle Louis de Gonzague Razafimanandraibe, président national de Tafo Mihaavo.
Les mesures de confinement imposées par la Covid-19 en ont toutefois décidé autrement. Une fois les restrictions atténuées, les habitants de Vohilava ont mis à exécution leur détermination afin de protéger leurs intérêts et faire valoir leurs droits. La propriétaire de la compagnie aurait porté l’affaire devant la Justice. Il est quand même difficile d’avoir sa version. Elle n’est jamais disponible pour une interview. « S’ils sont en règle vis-à-vis de la loi, ils devraient être ouverts au dialogue », regrette la mairesse Razafindravelo. Affaire à suivre.
M.R.

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Editorial

  • Incertain !
    Un lendemain incertain. Les couacs et le cafouillage ayant terni la séance inaugurale de la Concertation nationale ce mercredi 10 décembre laissent planer le doute sur la réussite, en final, de la Concertation nationale. Le premier pas compte beaucoup sur l’avenir d’une quelconque entreprise et d’une importance cruciale. Un premier pas réussi présage un dernier pas de gagner, un avenir de bon augure. Listing des invités mal conçus ! Des cartes des invités truffées de fautes d’orthographes etc. Des absences trop remarquées ! Une crédibilité des principaux organisateurs remise en cause!, etc. Bref, une cérémonie mal organisée. Plus d’un, observateurs ou simples citoyens profanes dans les analyses ou observations, paraissent constater le manque de sérieux de la préparation de cette Consultation nationale par le biais duquel la Nation toute entière espère en découdre vivement avec ce « cercle vicieux » qui résonne comme une malédiction. Forcément, le doute plane !…

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