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Les dirigeants de Madagascar enclenchent la vitesse supérieure concernant la restitution des îles malagasy de l'océan Indien, appelées auparavant îles éparses. Après la rencontre entre les délégations française et malagasy au Palais d'Andafiavaratra le mois dernier et avant le prochain rendez-vous des deux parties, le camp malagasy veut ratisser large en mobilisant le peuple. La concertation nationale du 9 au 11 décembre prochains au Centre de Conférence internationale (CCI) à Ivato  s'avère un des points forts de cette mobilisation.

 

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a répondu ce jour aux exigences du candidat du TIM aux communales concernant la confrontation des listes électorales. Pour cette Commission, la requête doit être formulée auprès du Tribunal administratif.

 

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LA UNE DU 05 DECEMBRE 2019

Ça y est ! Les dés sont jetés pour Hasina Ranirison, l’ex- maire d’Andoharanofotsy,  et non moins candidat maire malheureux du parti « Tiako i Madagasikara » lors des récentes municipalités, ayant profité de sa mise en liberté provisoire. Incriminé pour détournement de deniers publics et de faux entre novembre 2015 et avril 2017. Lundi dernier, il a dû de nouveau comparaître devant la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption (PAC) aux 67ha pour un second procès. Le verdict était tombé : l’ex - maire d’Andoharanofotsy a été condamné à 5 ans de prison ferme. Il doit également s’acquitter d’une amende de 2 millions d’ariary ainsi que 99 millions d’ariary de dommages à la Direction de la législation des contentieux (DLC) qui s’est constituée en partie civile. C’est l’équivalent de la somme détournée.  Car ces débats au PAC ont révélé que l’ex - maire a touché de façon obscure 1 million d’ariary par semaine à l’époque. Il s’agit de l’un des plus longs débats à l’audience n’ayant jamais été enregistrée. Les débats qui ont fait suer l’ex - maire à grosses gouttes, selon des témoins, n’ont pris fin que très tard dans la nuit. Il était presque minuit lorsque la présidente de la Cour et les assesseurs, ont finalement rejoint la salle d’audience. Son co-accusé, un ex-comptable de cette même Commune de l’Atsimondrano, a également écopé de 5 ans d’emprisonnement ferme. 

 

Mécontent, un candidat à Ambovombe Androy a décidé d’attaquer le centre électoral de district (CED), le démembrement local de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le candidat en question a ainsi adressé une requête au tribunal administratif de Toliara dont  la copie au ministre de l’Intérieur et au président de la CENI.

L’objet de la requête porte sur la contestation des résultats des élections dans la capitale d’Androy pour cause d’irrégularités. Le plaignant confirme avoir été témoin de la distribution d’importante somme d’argent la nuit du 26 novembre et le jour de l’élection du 27 novembre. Le taux de participation a été très faible dans la circonscription.

 

Nombreuses anomalies ont aussi été citées. Parmi elles, le remplacement des membres des bureaux de vote (BV) deux jours avant le scrutin. Pourtant, il n’y a aucune formation pour eux. C’est aussi le cas de la plupart des BV dans toute l’étendue du territoire. De plus, des membres du BV n’ont pas porté de badge tel qu’il est stipulé par la loi en vigueur.

Transfert forcé

 

D’un quartier à un autre, desordures s’éparpillent et  souvent accompagnées d’odeurs nauséabondes.  Antananarivo, la capitale de Madagascar  ne cesse de se dégrader en matière d’hygiène et assainissement. La grande ville est envahiepar des déchets à savoir les ordures ménagères  notamment  les épluchures de légumes et fruits  ainsi  que les plastiques.Les bacs à orduresmise à disposition  par le Service Autonome de l'Assainissement de la Ville d'Antananarivo (SAMVA)  débordent et les résidus finissent par s’entasser dans  la rue. Du côté de Soavimasoandro-Amboditanimena, les sachets plastiques, les restes d’aliments occupent  presque la moitié de la route  principale. « Nous sommes contraintes de passer par cette voie tous les jours. Pourtant,  les odeurs sont dégoûtantes. Le  fait de sentir et d’avoir  une vue microscopique des ordures,  si tel est  le mot, nous  procurent une sensation de malaise et d'inconfort au niveau de l'estomac. Mes enfants   ne  cessent d’éternuer en y passant tous  les jours. Nousdemeuronsà quelques kilomètres de cet endroit mais je n’imagine pas comment ces gens qui  habitent tout près font pour survire avec cette insalubrité » raconte un usager de  la route. A Anosibe, Anosipatrana, la  situation demeure pareille. « Je ne sais plus  qui  reproché,  les Tananariviens qui produisent beaucoup de déchets ou  la commune qui n’honore pas ces responsabilités  ou encore moins le Samva   à qui cette responsabilité d’amasser les  ordures a été attribué. D’autant plus que cet établissement vient de recevoir des camions pour faciliter  le ramassage et l'enlèvement des ordures en cette période » martèle un  habitant d’Anosizato. 

 

Exécution de l’Ordre du Président de la République, Andry Rajoelina. Lors de sa récente visite au mois d’octobre à la maison centrale d’Antanimora, le Chef de l’Etat a ordonné l’accélération des audiences pour les prévenus incarcérés. Ces derniers constituent plus de la moitié des détenus dans cet établissement, ce qui aggrave la surpopulation carcérale. Depuis, les choses ont changé avec le désengorgement en cours de cette prison, à en croire le chef de l’établissement. « De nombreuses actions ont été réalisées depuis cette visite présidentielle. Actuellement, une centaine de prévenus se présentent devant la barre chaque jour, soit auprès du Tribunal de première instance à Anosy, soit au sein du Pôle anti-corruption aux 67Ha. Ce chiffre a presque doublé puisqu’il tournait autour de 70 à 80 auparavant », informe Tahiana Rakotonanahary, chef de l’établissement. « Désormais, les deux véhicules à notre disposition sont dépêchés quotidiennement pour le transport de ces prévenus, et ce avec deux ou trois voyages par jour. Or, ce n’était pas le cas il y a quelques mois », ajoute ce responsable. 

Quant à la session d’audience des prévenus entre le 15 novembre et le 15 novembre, le chef d’établissement ne s’est pas encore prononcé. « L’objectif d’assurer le jugement de 60 % des prévenus en un mois, pour les affaires correctionnelles, pourrait être atteint avec les efforts déployés en ce moment. Je tiens toutefois à noter que cela nécessite diverses mesures, dont la mise en état de leurs dossiers, les appels à témoin, la recherche de témoins ou prévenus, etc. », évoque-t-il.

 

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Aux portes du parvis

Naina Andriantsitohaina, au seuil de l’Hôtel de ville d’Analakely, s’approche inéluctablement vers la consécration. Bien qu’il ne le clame point sur le toit, pour question de principe ou par modestie,  le candidat n° 4 aux couleurs Orange de l’IRK  n’est plus loin des portails du parvis. Sur les 1.202 bureaux de vote que comporte, en tout, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) soit les 100%, le candidat n° 4 obtint 73.322 voix soit 48,90 % contre 68.209 voix soit 45,49 % de Ny Rina Tahiry Randriamasinoro du TIM. Le reste, les autres postulants, Eliace Ralaiarimanana 0,42 %, Faniry Alban Rakotoarisoa 4,44 % et Feno Harison 0,74 %, a dû se contenter des … miettes. Le taux de participation, étant de 23,13 %, bat tous les records. Certes, il ne s’agit là que des résultats  provisoires, seulement ils nous permettent d’avoir une idée sur la tendance exacte du scrutin. Les résultats officiels provisoires seront communiqués vers mi- décembre par la CENI et les résultats officiels par le Conseil d’Etat vers mi- janvier 2020.

Certainement, la CUA va changer de main. D’importants et complexes défis attendent le nouveau maire. L’état méconnaissable de la ville légué par le maire sortant laisse présager un dur sinon difficile labeur pour le premier magistrat nouvellement élu. Au-delà de toutes les attentes urgentes qui interpellent légitimement tout nouveau maire, il doit faire face d’abord, à un sujet troublant à savoir l’indifférence presque totale de la population tananarivienne vis-à-vis de la chose politique…électorale. Le nouveau premier magistrat doit se préparer à affronter les aléas politiques dus à ce taux d’abstention particulièrement élevé. Avec un pourcentage d’abstention de l’ordre 76,79 %, un record historique, autrement dit, moins de 25 % de taux de participation, le nouveau maire doit s’attendre à un climat hostile. D’autant que la différence de points entre lui et le second qui le talonne n’est que 5831 voix. Tout compte fait, Naina car il s’agira de lui évidemment sauf grosse surprise, doit tout d’abord gérer cette situation préoccupante.

 

Effectivement, il n’aura d’autre choix pour faire balancer l’adhésion populaire à son profit que de traduire en actes dans les plus brefs délais les promesses électorales. Les concitoyens habitants la Capitale ont hâte de se débarrasser de ces immondices qui « inondent » la ville. La période de pluies arrive à grands pas et menace sérieusement surtout les bas-quartiers, il faut le plus rapidement  possible faire le nécessaire. Le désordre qui règne où l’on ne sait plus faire la différence entre « trottoirs », « rues » et « marchés » exige des organisations efficaces et pérennes. Les éternels embouteillages qui crèvent la patience des usagers attendent des solutions biens ficelées de la part du nouveau maire. On ne croit plus aux belles déclarations des Forces de l’ordre. On veut des actes concrets. Et enfin, il appartient à la nouvelle équipe de la Mairie de trouver des issues dans les meilleurs délais en coordination avec la JIRAMA pour mettre un terme à ces coupures d’eau et d’électricité sauvages. Les points lumineux des ruelles et les escaliers des quartiers doivent briller toujours.

Naina Andriantsitohaina n’est plus qu’à deux doigts du parvis. Qu’il se prépare à affronter le pire. De son stature d’homme d’expériences, il y parviendra.  

Ndrianaivo

Une initiative forte de la Première dame. Cette année, la traditionnelle fête de Noël organisée par l’association Fitia se démarque des éditions précédentes. Depuis des années, celles-ci ont été réalisées au profit des enfants issus de diverses couches sociales. Mais hier, 22 enfants victimes de violences, âgés de 5 mois à 17 ans, ont été rassemblés à Mahamasina pour fêter en avance un Noël de partage. Certains d’entre ces enfants victimes ont subi des viols. D’autres ont développé des troubles cardiaques suite aux violences répétées subies par leurs mères. « Noël est avant tout une fête des enfants. J’estime que chaque enfant a le droit de jouer et de faire la fête », a souligné Mialy Rajoelina, lors de cet après-midi spécial.

 

Un choc des titans en perspective. Forte de leur victoire décrochée à Toamasina (6-1), dimanche, durant la clôture de la 5e journée de la Pro league, l’Ajesaia se projetait déjà vers le choc face au Fosa Juniors ce mercredi 4 décembre, qui était en campagne africaine. Avec la ferme intention de jouer un mauvais tour à l’ogre majungais.

 L’Ajesaia compte faire un retour en force pour cette saison avec l’escouade d’Yvan « the Best », le redoutable attaquant de l’équipe. Avec l’espoir d’être la première équipe de la Pro League à ne pas mordre la poussière face au Fosa Juniors, l’Ajesaia ne compte pas aussi encaisser sa première défaite dans le championnat ce mercredi. 

 

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Editorial

  • Paradigme spécial !
    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

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