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Tanà et Tana-Masoandro

A l’heure où il est question de renouveler l’équipe dirigeante d’Antananarivo sous la houlette d’un nouveau maire, il s’avère opportun d’apporter sur la place publique d’utiles éclairages sur  l’opportunité permettant d’envisager en perspective un devenir sous les meilleurs auspices de la Ville des Mille, la Capitale de Madagasikara. Antananarivo se noie! Le bateau  battant pavillon « Antananarivo » coule. Un « naufrage » difficilement perçu par les pauvres passagers. Depuis son existence, il y a cinq cents ans, on peut être sûr d’une chose que la cité créée par Andrianjaka et qui est jusqu’à nos jours le centre névralgique du pays n’a jamais connu une situation aussi catastrophique qu’aujourd’hui. La ville ne s’en sort plus. Les dirigeants n’ont pas su suivre le rythme de croissance de la population d’Antananarivo. Les études sociologiques de l’Institut de sociologie de l’université de Bruxelles en 1968 montrent que la population d’Antananarivo connut une croissance poussive jusqu’en 1965. En effet, à la mort d’Andrianampoinimerina en 1810, la population de la cité fut estimée à 30.000 âmes. Environ un siècle et demi après, en 1945, elle était de 140.000 habitants. Et vingt ans après, en 1965, elle fut multipliée par deux, 321.000. Tandis que la population nationale est estimée à 6.355.810 habitants y compris les étrangers résidents à Madagasikara 101.377. Jusque- là, la vitesse de croissance des habitants de la Capitale ne pose pas tellement de problème. Seulement, depuis la dégradation économique et sociale du pays en particulier à partir de la Deuxième République, la situation commence à dégénérer. Concernant Antananarivo, la population fuit la misère et les insécurités des campagnes et vient s’agglutiner dans les parages et même à l’intérieur de la ville. Le plan d’urbanisme conçu à l’époque coloniale n’avait pas prévu qu’un effectif d’au plus 400.000 à 500.000 habitants, au grand maximum. Même topo pour les infrastructures routières à l’intérieur d’une superficie de 8700 ha (87 km2).

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La une du 20 novembre 2019

Officialisé. Comme on l’a déjà mentionné dans notre journal vers la fin du mois d’octobre, la Fédération malagasy de football (FMF) a finalement annoncé l’arrivée du président de la fédération internationale de football (FIFA) à Madagascar, Gianni Infantino et ce, attendu au pays le 24 novembre prochain. Le principal objectif de son arrivée au pays est pour assister à la réunion des membres de la commission des associations, dirigée par Ahmad, vice- président de la FIFA et président de cette commission au sein de l’entité mondiale. Cet événement se déroulera à Mahajanga le 26 novembre prochain. Une quarantaine de personnes prendront part à la réunion dont les 17 membres composant cette commission des associations.

 

140 millions de dollars. Tel est le montant du crédit approuvé vendredi dernier par la Banque mondiale pour améliorer la connectivité des transports et l'accès aux opportunités sociales et économiques. Quant à la cérémonie de signature de l'accord de financement, elle s'est tenue hier au ministère de l'Economie et des Finances, Antaninarenina. Ce projet améliorera la connectivité routière dans les Régions prioritaires, notamment Alaotra-Mangoro, Anosy et Atsimo-Atsinanana grâce à des travaux de construction et de réhabilitation sur les réseaux routiers secondaires, provinciaux et communaux.

Comme s’ils n’existent pas. Plus de 230 millions d’enfants à travers le monde n’ont jamais été enregistrés à leur naissance et sont aujourd’hui inconnus aux yeux de leur propre pays. 37 % de ces enfants vivent en Afrique subsaharienne. Pour Madagascar, 21 % des enfants n’ont pas d’état civil. Aux yeux de la société, ils n’existent pas, ce qui est à l’origine de l’appellation enfants fantômes ». A cause de leur situation, ils sont privés de leurs droits fondamentaux comme l’éducation, la santé et la justice. Les conséquences sont souvent dramatiques comme le mariage précoce, le travail forcé et de nombreux obstacles pour poursuivre les études et enfin le pouvoir de voter.

 

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Iarivo Mandroso aussi

Iarivo Mandroso grossit les rangs de ceux qui soutiennent Naina Andriantsitohaina. Après trente ans de « séjour en hibernation », l’association fondée par Guy Willy Razanamasy réapparait et occupe parmi tant d’autres le devant de la scène en cette période d’effervescence électorale. En 1989, à un moment où le pays se dirigea vers l’impasse pour s’engouffrer dans une conjoncture politique, sociale et économique incertaine, le pouvoir en place a fait appel à Guy Willy Razanamasy. Environ vingt ans après les irréversibles mouvements estudiantins de 72, le pays s’apprêta de nouveau à subir une nouvelle crise. Razanamasy de son statut d’opérateur économique, sans parti politique, inspirait la confiance.

 

Aux normes internationales. Le géant du fast food américain « Kentucky Fried Chicken » (KFC) ouvre enfin ses portes à Antananarivo. La cérémonie d’inauguration s’est tenue hier au Tana Water Front, Ambodivona. Le groupe Eclosia a travaillé d’arrache-pied pendant cinq ans pour favoriser l’implantation de cette société multinationale dans la Capitale. Sa présence marque désormais une nouvelle ère dans l’histoire des restaurations rapides puisque toutes les activités répondent aux exigences internationales. « Nous sommes contraints à élaborer un cahier des charges de standard international.

Pourquoi ? Telle était la question que tentait de poser les détracteurs du régime pour s’interroger sur la présence du Président Andry Rajoelina à l’ouverture officielle de la première adresse KFC à Madagascar sise au Tana Waterfront, hier. La réponse est pourtant simple : l’encouragement des investissements directs étrangers (IDE), avant tout. Par ignorance ou par pure mauvaise foi, certains observateurs semblent oublier que Madagascar est en pleine préparation de son essor économique. Un processus qui demande, de la part des dirigeants, des signaux forts pour rassurer les investisseurs internationaux. D’où ce geste, ô combien, significatif du Chef de l’Etat.

 

La commission mixte composée d’une délégation française et d’une délégation malgache s’est réunie hier au Palais d’Andafiavaratra, à Antananarivo. A huis clos, cette première rencontre, entamée vers 9 heures du matin, a duré plus de six tours d’horloge. Il était notamment question des îles éparses, quatre îles administrées par la France depuis les années 1960, et revendiquées par Madagascar depuis. Cette commission mixte avait été décidée par le Président malagasy Andry Rajoelina et son homologue français, lors du déplacement officiel du premier en France, au mois de mai dernier.

Certains se sont emballés tandis que d’autres se sont lancés dans des débats tendancieux et souvent stériles à la note sortie par le ministère de la Communication relative à la censure du titre « Drako hely » de Rijade. Il est certain  qu’avant de prendre cette décision, le ministère a murement décortiqué les paroles du titre en question. Il s’agit d’une composition en dialecte sakalava avec  certes beaucoup de nuances.

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Editorial

  • Paradigme spécial !
    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

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