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L’artiste chorégraphique malagasy, Soa Ratsifandrihana, fait parler d’elle sur le sol européen. Après une série de représentations, sa pièce intitulée « Fampitaha, fampita, fampitàna » ou « Comparaison, transmission et rivalité » a été reproduite lors du « Kunstenfestival », un Festival international de théâtre et de danse contemporaine, organisé depuis 30 ans chaque année à Bruxelles (Belgique). L’évènement s’est tenu au Théâtre Varia, dans la capitale belge, du 25 au 29 mai dernier. Cette pièce mélange les genres relatant une histoire que Soa aurait aimé entendre ou voir durant son enfance, et cela à l’aide de récits radiophoniques, musicaux, le tout composé par Joël Rabesolo. Ce chef d’œuvre chorégraphique qui s’entremêle dans une performance entre l’oralité et le mouvement sera de nouveau présenté ce jeudi 6 juin au Théâtre de l’Aquarium, situé à Paris.
Après cette reproduction qui s’est déroulée lors du « Kunstenfestival des Arts » à Bruxelles et son passage à Paris, cette pièce co-produite par le Fonds Yavarhoussen fera le tour de quelques grandes villes européennes. Au programme annoncé par les responsables figurent Paris, Berlin, Orléans, Strasbourg, Toulouse, Avignon ou encore Genève. De quoi donner un aperçu de « Fampitaha, fampita, fampitàna » au niveau international.
Soa Ratsifandrihana est une danseuse et chorégraphe franco-malagasy résidant à Bruxelles. Après avoir fait des études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSMD) de Paris, l’artiste collabore actuellement avec James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa De Keersmaeker. En octobre 2021, elle a présenté à Bruxelles son premier solo intitulé « Groove ». Couronné de succès, ce spectacle a été joué plus de quarante fois et continue de tourner en Europe. En parallèle, Soa travaille sur un diptyque à travers lequel elle raconte une histoire qu’elle aurait aimé entendre quand elle était petite. Cette histoire prendra la forme d’une création radiophonique baptisée « Ce n’est pas moi qui mens, ce sont les anciens ». L’artiste a puisé dans la tradition orale malagasy tout en recueillant les témoignages des défenseurs de la culture afin de donner vie à ses idées. A partir des éléments fournis, elle a travaillé notamment avec le musicien Joël Rabesolo et des danseurs-performeurs tels qu’Audrey Merilus et Stanley Ollivier afin de pouvoir créer ce chef d’œuvre.
Si.R

La question de la sécurisation foncière demeure un enjeu crucial pour le développement économique de nombreuses nations. Dans le pays, l'absence de sécurisation foncière freine considérablement l'investissement des communautés rurales dans l'amélioration de leurs terres et le développement de l'agriculture. Consciente de cette problématique, la Banque mondiale a souligné l'importance de cette question pour le pays. Depuis 2016, le projet CASEF (Croissance agricole et de sécurisation foncière) soutient une réforme foncière ambitieuse, pilotée par le Gouvernement. L'objectif de cette réforme est de faciliter l'accès à la propriété foncière, en particulier pour les ménages ruraux, souvent les plus vulnérables face à l'insécurité foncière. Grâce à cette initiative, les agriculteurs peuvent désormais enregistrer leurs terres plus rapidement et à moindre coût à travers un nouveau document officiel, le certificat foncier. Contrairement aux titres traditionnels délivrés par l'Etat central, ces certificats sont émis par des bureaux fonciers décentralisés au niveau communal. Les résultats de cette réforme sont déjà visibles. A ce jour, 1 050 000 certificats fonciers ont été délivrés à 400 000 ménages, et 300 000 autres dossiers sont en cours de traitement. L'objectif fixé pour juin 2024 est ambitieux : sécuriser un total de 1,39 million de parcelles, permettant ainsi à environ 513 000 ménages d'obtenir la reconnaissance officielle de leurs terres.
Investissement
La réforme foncière ne se contente pas de répondre aux besoins locaux ; elle s'inscrit également comme un modèle pour d'autres pays africains. Des délégations venues de pays aussi éloignés que le Burundi et le Sénégal se sont rendues dans la Grande île pour s'inspirer de cette expérience réussie. Le système de délivrance des certificats fonciers au niveau communal a particulièrement retenu l'attention en raison de son efficacité et de sa capacité à rendre la propriété foncière plus accessible. L'impact de cette réforme est multiple. En sécurisant leurs terres, les agriculteurs sont davantage motivés à investir dans l'amélioration de leurs exploitations. Cela inclut l'intensification de l'agriculture, mais aussi le développement d'activités non agricoles qui peuvent diversifier les sources de revenus et renforcer la résilience des communautés rurales. A long terme, une meilleure sécurisation foncière peut contribuer à réduire la pauvreté et à stimuler le développement économique rural. En somme, la réforme foncière malagasy, soutenue par le projet CASEF et la Banque mondiale, représente une avancée majeure pour le pays. Elle offre une solution pratique et accessible à la problématique de la sécurisation foncière et inspire d'autres nations africaines à suivre cet exemple novateur. Alors que la date butoir de fin juin 2024 approche, tous les regards sont tournés vers nous pour voir si ce modèle continuera de porter ses fruits et de stimuler un développement durable dans toute la région.
Hary Rakoto






Double podium pour le petit prodige du sport mécanique malagasy. A hauteur de ses 16 ans, Bryan Ratsivahiny a toujours fait parler de lui. Il a frappé fort avec « Tonnerre », sa monture 205 Peugeot lors de la deuxième manche du championnat de Madagascar de Run « 2nd round », organisé par le club Antananarivo Auto Moto à Arivonimamo.

Il a fait deux podiums à l'issue de cette manche de Run 400 m et a fait un exploit en gagnant une place parmi le top 10 du classement général avec un temps de 13,189s derrière Toussaint et Andry, tous de la catégorie Prorun. Les trois podiums sont occupés par trois cadors, Jaytaxx, Bobo et Vazaha.

Le fils du député d’Atsimondrano a ravi le trophée de la catégorie des jeunes avec sa Peugeot 205 « Tonnerre ». Il a devancé Steven en catégorie Run et Bouta complète le podium (Super Run). Durant ses passages obligatoires, Bryan a également amélioré son temps en frôlant la barre des 12 secondes. Avec « Tonnerre », il a réalisé 12,90 s puis 12,89 s deux fois. Un exploit qui fait sa fierté.

« J'ai débuté le Run en 2022 ». A 14 ans, je me souviens avoir été si fier de mes débuts en parcourant les 402 m d'Arivonimamo en 16s, voire 17s. En même temps, j'enviais les grands gourous du Run, particulièrement ceux de ma catégorie qui réussissaient brillamment à obtenir 12s et 13s en ces temps. Je me disais que c'était un énorme exploit et que, surtout, un jour, j'aimerais en faire autant.


Mais 2 ans plus tard, je me sens plus que fier de réaliser que finalement, je les ai aussi eu, ces fameux 12s sur ma petite 205 215 T8. Je me sens humblement grand à avoir pris le départ avec les « plus grands » dans cette discipline. Si lors de la 1ère manche de ce Run j'ai eu l'honneur de parcourir avec Bobo BRC Bobo Racing Club, j'ai aussi pu confronter les fameux champions tels que Toussaint Mehy sur sa Golf GTI, Vazaha sur sa Subaru et Jaytaxx Rasolojaona sur la fameuse voiture bleue, nous récite Bryan.
Outre la catégorie jeune, il est également champion de la catégorie super Run.

Tahiana Rasolojaona sur BM JZXDrive remporte la victoire de la deuxième manche du championnat de Madagascar des Runs.
Bryan Ratsivahiny lorgne déjà sur la troisième manche du championnat organisé par Run Mada, programmée le 7 juillet prochain.

E.F.






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La Une du 04/06/24

Ils étaient 215 jeunes et moins jeunes en situation de handicap et valides de vivre une véritable journée paralympique sur le terrain annexe du Stade Barea ce samedi dernier. Des jeunes issus de huit associations de la Capitale se sont initiés à différentes disciplines avec des éducateurs totalement impliqués. La journée paralympique a été précédée de 10 jours de formation organisée par l’ambassade de France avec la MPC pour 42 jeunes éducateurs et Comité technique régional de Madagascar Paralympique.

Vers 2h du matin, la portion de voie qui passe à la hauteur de l'hôtel le Paon d'or, à Ivato, a été le théâtre d'un accident de la circulation meurtrier. Une berline Peugeot y a fait une sortie de route avant de se renverser brutalement sur le côté, juste sur la façade d'une propriété privée sise sur les bords de la chaussée. La violence du choc fut telle que le véhicule était  méconnaissable tant les dégâts sont trop importants. Cet accident a donc coûté la vie au jeune automobiliste de 24 ans, mais aussi la blessure de son passager qui a le même âge que lui. C'est ce dernier qui s'est constitué en témoin du drame, selon la Gendarmerie. « Celui qui conduisait n'a pas succombé sur le coup. Un autre automobiliste l'a transporté à l'hôpital. Malheureusement, la victime a rendu l'âme en cours du chemin », renchérit cette source.

La session ordinaire du Conseil municipal de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) est officiellement ouverte depuis hier. Celle-ci durera 10 jours. Trois sujets ont été proposés par le pouvoir exécutif pour être examinés lors de cette réunion. Ils sont liés au compte administratif 2023, le budget additionnel 2024 ainsi que le rapport spécial de l'année précédente.

Sortis de l’hôpital hier après-midi. Bryan et Elydel, les deux derniers enfants encore hospitalisés après leur opération à cœur ouvert, ont quitté leurs chambres au centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA), après quelques jours d’hospitalisation. Marielle et Finoana y sont sortis, rappelons-le, le 30 mai dernier. L’ONG « La Chaîne de l’Espoir » continue la prise en charge de ces 4 enfants opérés à cœur ouvert. « Ils sont logés au centre social ANYMA pendant un mois pour leur suivi post-opératoire. Ils pourront ensuite rentrer chez eux », avance Charlotte Gonter, cheffe de mission à Madagascar de ladite ONG.  

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Peur bleue !

La hantise de l’échec préoccupe les esprits. Des résultats, même pas provisoires, inondent la toile. Et à chacun, chaque candidat ou chaque écurie, son résultat. Il se proclame de ses propres comptes qu’il est le vainqueur. La moindre information tendant à contredire ce « résultat » provoque une explosion de réaction, une hystérie collective. On crie au scandale de fraudes. On crée des vagues de troubles ! On brûle ! Au fond, on a peur. Surtout pour une ou un député(e) qui craint de ne pas se faire réélire, de ne pas être réconduit(e). Des vagues d’inquiétude les assaillent.

Les organisateurs d’Ant’Sary Doc Festival lancent un appel à participation, dans le cadre de la 2ème édition de cet évènement qui aura lieu du 19 au 26 septembre prochain. Ce festival de films documentaires est ouvert aux réalisateurs et producteurs de documentaires venant de Madagascar, ainsi que d’autres pays.« Nous sommes ravis d'annoncer notre appel à participation pour la nouvelle édition de ce festival de films documentaires. Nous invitons les réalisateurs et producteurs de documentaires venant de Madagascar, de l’océan Indien, d’Afrique, des Caraïbes, des Antilles et de la diaspora à soumettre leurs œuvres afin de participer à cet évènement culturel qui aura lieu du 19 au 26 septembre 2024 à Antananarivo », selon le communiqué publié par les initiateurs. 

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Editorial

  • Paradigme spécial !
    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

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