La Direction générale des douanes a mis en place l’« E-Tariff Tool », une nouvelle plateforme en ligne accessible au grand public pour consulter les tarifs douaniers. Développée par le cabinet sud-africain Global Trade Solutions (GTS), cette initiative vise à améliorer la transparence et la prévisibilité des opérations de commerce international. La plateforme sera disponible à partir du mois de juillet, ce qui permettra aux importateurs et exportateurs de connaître à l'avance les frais et les taxes applicables aux marchandises. « Le commerce international a besoin de prévisibilité. La personne qui importe ou exporte des marchandises doit connaître à l’avance les frais ou tout l’argent nécessaire pour les marchandises qu’elle importe », souligne Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des douanes.
Faire rayonner la langue maternelle à travers différentes manifestations et un grand concours littéraire. Après une année de disette, le ministère de la Communication et de la Culture a décidé d’organiser un concours national de littérature, dans le cadre de l’évènement culturel baptisé « Iray volan’nyteny malagasy » (Mois de la langue malagasy). Si cet événement s’est déroulé durant un mois lors des éditions précédentes, cette année il aura lieu jusqu’à l’année 2025. Ainsi, le ministère sollicite tous les auteurs, mais surtout les jeunes à participer à ce concours.
Le Président Andry Rajoelina et son épouse Mialy Rajoelina s’envoleront ce jour pour Séoul, capitale de la Corée du Sud afin de prendre part au sommet Corée – Afrique qui se tiendra mardi et mercredi prochains. « L’avenir que nous construisons ensemble : croissance partagée, durabilité et solidarité », tel est le thème de cette rencontre qui verra la participation de Chefs d’Etat, d’organisations internationales, d’opérateurs économiques ainsi que différents acteurs du secteur privé entre autres. Un rendez-vous international qui sera une occasion pour le renforcement des liens de coopération économique, diplomatique et économique entre la Corée du Nord et les pays d’Afrique.
Les tendances des résultats des élections législatives continuent de tomber progressivement. Les contours de la composition de la prochaine Chambre basse semblent se dessiner petit à petit. Les lignes vont vraisemblablement bouger au sein de la future législature. Le parti au pouvoir semble s'acheminer vers une nouvelle majorité absolue à Tsimbazaza. Les députés élus sous l’étiquette Indépendants devraient également tirer leurs épingles du jeu, devant l’Opposition. De prime abord donc, la majorité présidentielle semblent être sortie gagnante de cette course à la députation. Cependant, certains faits sonnent comme un signal d'alarme à l'endroit des futurs députés de la majorité.
Deux axes majeurs interdits à la circulation ce dimanche.
En vue de la tenue de deux évènements dans la Capitale, la Commune urbaine d’Antananarivo a indiqué que l’avenue de l’indépendance ne sera pas accessible aux véhicules motorisés de 13h30 à 15 h dimanche. Cela va de la gare Soarano jusqu’à Tripolitsa et incluant le parvis de l’Hôtel de ville d’Analakely. La cause est que l’équipe d’ « Okalou » organise le fameux « Loko Race » en ce lieu. Toujours le même jour, mais de l’autre côté du tunnel d’Ambanidia, c’est un course d’athlétisme, dans le cadre de l’ASIEF, qui va perturber la circulation. En effet, de 7h du matin à 13h, la route autour du lac Anosy sera fermé de Saint-Michel, en passant par l’ancien combattant, la RNM jusqu’au Palais de justice.
Présentation de la nouvelle stratégie contre la corruption
Une table ronde a eu lieu hier pour informer les ambassadeurs et les partenaires techniques et financiers sur le processus d'évaluation et d'élaboration de la prochaine Stratégie nationale de lutte contre la corruption. Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité de pilotage (COPIL), souligne l'importance de cette rencontre pour aligner les programmes respectifs avec la nouvelle Stratégie.
La partie malagasy était composée de la présidente du Comité pour la sauvegarde de l'intégrité (CSI) (présidente du COPIL), des représentants de la Présidence et de la Primature ainsi que du ministère de la Justice et celui de l’Economie et des Finances. En matière d’instances de lutte contre la corruption, on a vu la présence des quatre Système anticorruption dont le BIANCO, le Pôle Anti-corruption, le SAMIFIN et l’Agence de recouvrement des avoirs illicites. Cette composition diversifiée du COPIL permet une approche participative et inclusive pour ajuster la future Stratégie nationale de lutte contre la Corruption en fonction des besoins et des attentes des différentes parties prenantes engagées dans la lutte contre la corruption à Madagascar.
Renforcer l’architecture régionale et asseoir l’identité de l’océan Indien.
Madagascar, en tant que membre fondateur de l'Association des Riverains de l'océan Indien (IORA), est actuellement représenté à la 26ème Réunion du Comité des Hauts Fonctionnaires (CSO) qui s’est déroulé en visioconférence les 30 et 31 mai 2024. La délégation malagasy, dirigée par le ministère des Affaires étrangères via sa Direction générale de la coopération internationale, s’est réunie dans les locaux du ministère à Anosy. Grâce au financement des fonds spéciaux de l’IORA, Madagascar bénéficie de projets dans des domaines clés tels que le carbone bleu, la conservation des mangroves et des forêts bleues, ainsi que la pêche, contribuant à la protection de l'environnement et au développement durable du pays. La 26ème Réunion du comité des hauts fonctionnaires a été présidée par le Sri Lanka, actuel président de l'IORA, et a pour thème « Renforcer l’architecture régionale : asseoir l’identité de l’océan Indien ». Cette réunion de deux jours visait à assurer le suivi des programmes et projets en cours au sein de l'IORA, ainsi qu'à définir les priorités de l'Association en matière de coopération économique régionale qui seront ensuite présentées au Conseil des ministres. Un autre objectif majeur est de mobiliser les ressources nécessaires auprès des partenaires techniques et financiers pour soutenir ces initiatives.
« Éduquer un Africain digne du 21ème siècle »
C’est autour de ce thème que la célébration de la 61e journée de l’Afrique s’est tenue dans les locaux du ministère de Affaires étrangères hier. Ainsi, pour une première, l’éducation est le focus à un niveau continental. Une bonne éducation en Afrique actuellement inclut la nécessité de construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, de qualité et pertinent tout au long de la vie en Afrique. La ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a souligné l'engagement de Madagascar envers l'unité et le développement, mettant en avant le rôle crucial de l'éducation dans la Politique générale de l’Etat. Elle a réaffirmé la vision du Président Andry Rajoelina qui vise à améliorer l'accès à une éducation de qualité pour tous les citoyens. Des efforts significatifs ont été déployés pour moderniser les infrastructures scolaires et apporter un soutien aux familles grâce aux initiatives mises en place, des résultats concrets ont été observés, notamment une augmentation du taux de scolarisation, en particulier dans les régions du Sud. Ces progrès sont attribués aux programmes de lutte contre la malnutrition soutenus par le Président Rajoelina, démontrant ainsi l'impact positif des actions menées en faveur de l'éducation en Afrique. Cet anniversaire marque la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), devenue l'Union africaine (UA). Elle a pour objectif de célébrer l'indépendance, l'unité, la détermination, les valeurs et les ambitions africaines.
Les dictionnaires français définissent, en substance, le mot « verdict » par une « déclaration solennelle par laquelle la Cour et le jury d’assises répondent aux questions qui sont posées à l’issue des débats et se prononcent sur la culpabilité (ou non) de l’accusé ». Il s’agit essentiellement d’une décision de justice. Sur le plan général, c’est une décision rendue par une autorité compétente en la matière. Elle peut être irrévocable ou sans appel, selon le cas. Il importe de soulever qu’il arrive parfois qu’une décision de justice fait l’objet de contestation auprès des justiciables dans la mesure où le verdict rendu entre visiblement en contradiction avec des réalités. Souvent, les soupçons de mauvaise foi sinon de corruption s’avèrent fondés. La juridiction à l’étage supérieur a été amenée souvent à casser certaines décisions. Le cas le plus fréquent s’enregistre sur des verdicts relatifs aux litiges fonciers. Plus d’une fois, le Gouvernement a dû remettre en cause des décisions de Tribunal sur un tel ou tel cas de litige qui, apparemment, donne faveur aux riches étrangers résidents, indiens ou chinois. Les autorités étatiques ont remis aux communautés villageoises des terrains frauduleusement accaparés.
Dans le processus électoral, l’étape qui débute à partir des décomptes des voies obtenues par chaque candidat jusqu’à la publication officielle constitue la phase du verdict. Un processus distinct dans le processus global de l’élection. En amont, tout commence par la révision de la liste-mère. Une phase cruciale du fait qu’une liste électorale correctement établie garantit la sureté du vote. Tandis qu’une liste truffée d’erreurs hypothèquera la crédibilité du scrutin. Vient ensuite l’appel aux citoyens désireux de se présenter à la candidature. L’étape suivante, qui n’est pas des moindres, c’est le temps de la campagne électorale. Très importante dans la mesure où c’est le moment idéal offrant la possibilité aux candidats de se faire connaitre plus amplement et surtout faire savoir au peuple-électeur de quoi il sera capable en tant que député élu. Malheureusement, les propagandes dévient souvent du droit chemin. Réduites à de belles promesses qui ne cadrent pas aux attentes, les campagnes ne sont dans la plupart des cas que des leurres. Vient ensuite le vote. C’est le stade capital du processus électoral. Le jour où le peuple exprime son choix ! Après, les dépouillements des bulletins de vote déclenchent le processus interne du verdict des urnes. Une autre phase capitale à laquelle vigilance et prudence sont de mise ! On est actuellement en phase de dépouillements et des procès -verbaux par bureau de vote. Des moments critiques où il faut nécessairement faire beaucoup attention. L’étape suivante concerne la proclamation officielle des résultats par la HCC qui n’est autre que le verdict définitif de l’élection. La décision arrêtée par la Haute Cour constitutionnelle est un verdict, « véritablement dit », définitif et irrévocable. Elle n’est point susceptible de faire l’objet d’aucun recours. Tout le monde doit se préparer à accueillir « sagement » la décision finale arrêtée par la Haute Cour d’Ambohidahy. Les plaintes ou les recours doivent être adressés aux autorités compétentes bien avant le stade final du scrutin.
En tout cas, le respect du verdict des urnes est la base cardinale des fondements de la démocratie. Inutile d’organiser des élections si la décision des urnes n’est respectée.
Ndrianaivo
Hier, les Malgaches ont voté pour élire 163 nouveaux membres de l’Assemblée nationale. Les résultats des élections continuent de tomber, donnant progressivement forme au paysage politique de Madagascar pour les années à venir. Les premières tendances, divulguées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), laissent entrevoir une domination de la coalition pour la majorité présidentielle Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina, ainsi que de la plateforme d’Opposition Firaisankina. Cependant, une absence notable dans ces premiers résultats est celle du Kolektifa ho an’ny Malagasy (Collectif des Malgaches), une des principales plateformes de l’Opposition. Elle est irrémédiablement distancée dans les tendances publiées par l’organe chargé de l’organisation des élections à Alarobia. Cette situation représente un sérieux revers pour ses partisans et les observateurs. Fondé dans le but de fournir une alternative crédible, le Kolektifa semble avoir manqué le coche lors de cette élection cruciale. Le fait que Roland Ratsiraka soit bien parti pour retrouver sa place à l’Assemblée nationale semble être l’arbre qui cache la forêt pour cette plateforme.
Malgré les espoirs et les ambitions affichés, le Kolektifa ho an’ny Malagasy semble s’être égaré. Alors que d’autres acteurs politiques avancent, le Collectif des Malgaches semble stagner dans les méandres de l’Opposition, incapable de saisir l’opportunité qui se présentait à lui. Les électeurs ont clairement exprimé leur mécontentement en ne lui accordant pas leur soutien.
Les détracteurs du Kolektifa ne manquent pas de souligner son manque de stratégie et son incapacité à mobiliser efficacement ses partisans. Alors que les autres plateformes politiques se sont adaptées aux besoins changeants du paysage politique malgache, le Collectif des Malgaches semble être incapable de proposer des solutions pertinentes aux défis actuels.
La déception est palpable parmi les partisans du Kolektifa, qui avaient placé tant d’espoir dans cette élection. Leur désillusion est d’autant plus grande que le Collectif des Malgaches avait promis un changement radical, mais s’est retrouvé à la traîne derrière d’autres acteurs politiques plus dynamiques et mieux organisés.
A l’heure où Madagascar cherche à se doter d’une direction politique claire et efficace, le Kolektifa ho an’ny Malagasy semble être passé à côté de l’opportunité de faire une réelle différence. Ses partisans devront maintenant se demander où se situe l’avenir de leur mouvement…
La Rédaction
Une baisse d’enthousiasme perceptible chez les électeurs a marqué les élections législatives qui se sont tenues dans l’ensemble du pays, mercredi dernier. A priori, le taux de participation à ces scrutins a baissé au niveau des grandes villes par rapport aux élections précédentes. Une baisse qui semble étonnante dans la mesure où presque toutes les conditions étaient réunies pour que ces votes reçoivent l’adhésion d’une importante majorité.
D’abord, contrairement à la présidentielle, ces législatives ont reçu la participation de toutes les entités politiques y compris les membres de l’Opposition. D’ailleurs, les leaders de l’Opposition ont ouvertement appelé les électeurs à rejoindre les urnes. La même Opposition qui, au mois de décembre dernier, prétendait que les électeurs avaient suivi leurs consignes et se sont abstenus de voter. Pourtant, le taux de participation avait quand même atteint les 46%. Par ailleurs, faut – il encore rappeler que les législatives sont des élections de proximité qui concernent directement le quotidien des habitants dans les Districts. Il n’y avait donc aucune raison pour que les citoyens manquent au rendez – vous.
Le constat est pourtant sans appel : les électeurs ont pratiquement tourné le dos aux politiciens. Dans ses arguments, la Société civile parle d’un manque de confiance envers les politiques. Quid de la Société civile à qui incombe principalement la mission de sensibilisation des électeurs à participer au vote ?
Les citoyens sur la touche
Au cours de la présidentielle de 2023, le président de la Commission électorale nationale indépendante avait déjà crevé l’abcès en interpellant directement les membres de la Société civile. La même qui perçoit une petite fortune en guise de financement de la part des bailleurs de fonds internationaux pour assurer leur mission d’éducation citoyenne à chaque échéance électorale. Alors que le montant des financements semble augmenter d’année en année, la Société civile est de plus en plus absente sur le terrain. Les quelques citoyens que nous avons interrogés n’ont jamais croisé des représentants de cette entité ni avant, ni pendant les élections.
La même Société civile qui, au lieu de multiplier les actions de sensibilisation ou encore d’explication sur le rôle des députés et l’Assemblée nationale par exemple, enchaîne les déclarations pour justifier le financement reçu. Celle qui n’hésitait pas à grossir les rangs de l’Opposition pendant les manifestations politiques comme ce fut le cas lors de la dernière présidentielle. Les fameuses « Organisations de la Société civile » (OSC) se sont également contentées d’émettre des recommandations à quelques semaines du scrutin.
Aujourd’hui, force est de constater que la Société civile a failli à sa mission. Un constat qui pousse forcément à remettre en question, et ce à juste titre, aussi bien son utilité que sa crédibilité. Il est peut – être temps que la Société civile malagasy revoit ses bases !
La Rédaction
Publication des résultats des législatifs avant la fête de l’indépendance. Selon les prévisions établies et les délais légaux en vigueur, les résultats provisoires des élections législatives devraient être rendus publics par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au plus tard le 8 juin 2024. Les résultats définitifs, quant à eux, seront proclamés par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) le 24 juin 2024. Conformément au calendrier des élections législatives, les 120 Sections de recensement des matériels de vote (SRMV) à travers le pays ont jusqu'au 3 juin pour collecter, traiter et transmettre les procès-verbaux à la CENI. Cette étape cruciale permettra à la Commission d'entamer le traitement des résultats des élections législatives dans un délai de 10 jours à partir des plis électoraux reçus des SRMV. Les SRMV jouent un rôle essentiel dans le processus de collecte et de transmission des résultats, garantissant ainsi le bon déroulement du recensement. Pour faciliter ces opérations, des mesures telles que l'octroi de véhicules tout-terrain ont été renforcées. Un récent exemple est le don de plusieurs 4x4 effectué par le gouvernement japonais pour soutenir ces efforts logistiques.
Promouvoir l'éducation de qualité en zone rurale grâce au projet FEF+ d’écoles du monde dans le Boeny. Hier, l'ouverture du projet FEF+ (Fonds équipe France +) d’écoles du monde a eu lieu, marquant une étape importante pour l'éducation dans la Région. L'ambassadeur de France a activement participé au premier comité de pilotage de lancement de ce projet en collaboration avec Charles Gassot, président de l’association. Le campus de Besely, visité par l'ambassadeur en septembre dernier, abrite actuellement une maternelle, une école primaire, un collège et un lycée d’enseignement général. Grâce au soutien de l'ambassade de France, ce campus sera étendu pour accueillir un lycée d’enseignement technique et professionnel axé sur l'enseignement agricole, le premier de la Région de Boeny. Ce projet pilote vise à servir de modèle reproductible dans d'autres Régions du pays. Le projet sera complété par un cofinancement de l'Agence française de développement (AFD), porté par la Région Réunion en coopération avec la Région de Boeny. Ce soutien financier permettra la construction du lycée technique et agricole, le renforcement des programmes de formation pour le personnel et les étudiants, ainsi que le développement des liens de coopération entre les deux Régions. L'ambassadeur s'est félicité de l'initiative du campus d’écoles du monde, soulignant son rôle clé dans la promotion de l'éducation inclusive, des enseignements novateurs en français et dans la création d'un environnement favorable à une éducation de haute qualité en milieu rural.
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) se penchera sur les plaintes et les requêtes qui lui seront soumises. Cela a été mentionné par le président de l'institution, Florent Rakotoarisoa, hier dans les locaux de la HCC à Ambohidahy. Le président a affirmé que l'équipe de la HCC est prête à traiter l'élection législative jusqu'à la proclamation officielle des résultats. De plus, la Cour examinera et délibérera également sur les plaintes qui lui seront présentées. La HCC a l'autorité pour valider ou rejeter une requête conformément à la loi. Une délégation de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) s'est rendue à la HCC pour discuter de la volonté de l'institution d'informer la population sur le déroulement des travaux à Ambohidahy, dans un souci de transparence et d'équité. Les portes de la HCC sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent contribuer, en suivant les consignes données dans les 6 Provinces de Madagascar. Ainsi, la HCC de Madagascar s'engage à traiter de manière juste et transparente les plaintes et requêtes qui lui sont soumises, tout en assurant le suivi de l'élection législative dans le respect des procédures établies.
Signature d’un accord de coopération entre Madagascar et les Emirats arabes unis. Dans le cadre du développement de divers secteurs, tels que l'amélioration du port de Toamasina, un accord de coopération, connu sous le nom de Mémorandum of Understanding (MOU), a été établi entre l'Economic Development Board of Madagascar (EDBM) et l'Abu Dhabi Group (ADG). Cette collaboration vise à renforcer le développement du secteur du transport maritime, des ports, de la logistique et de la manutention des marchandises. Les cinq principaux piliers de l'ADG impliqués dans cet accord comprennent l'utilisation de techniques informatiques systématiques, la promotion des villes économiques et des entreprises internationales, la gestion des équipements et des marchandises, le transport maritime et les infrastructures portuaires. Suite à la signature de l'accord de partenariat, une table ronde a été organisée pour discuter en détail des cinq secteurs clés en présence de toutes les parties prenantes. L'objectif était d'examiner attentivement les modalités de mise en œuvre de la coopération afin de garantir sa réussite. Ce partenariat fructueux découle de la collaboration étroite entre le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Emirats arabes unis. Leur engagement mutuel en faveur du développement de Madagascar a permis de concrétiser cette coopération bénéfique pour les deux pays.