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Les jeunes disposent encore d'une semaine pour soumettre leur candidature. Le programme « Mandela Washington Fellowship » (MWF) est le projet phare de l'initiative en faveur des jeunes leaders africains (Young African Leaders Initiative - YALI). Pour cette édition 2025, l’inscription est déjà ouverte le 13 août dernier et prendra fin le 10 septembre. Comme chaque année, la participation des femmes et des personnes handicapées est fortement encouragée. Durant la formation, celles-ci recevront chacune un accompagnement spécifique, qu’elles soient des personnes malvoyantes, malentendantes ou ayant un handicap physique.

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La rentrée

Septembre pointe son nez ! Les vacances touchent à leur fin. La Rentrée, au grand R, est là.
Le calendrier scolaire de la Grande île est bêtement du moins indifféremment calqué avec celui appliqué en Europe (France). Jugez-en vous-mêmes. En France, la période des vacances scolaires coïncide avec le moment optimal du climat d’été à savoir le mois d’août, période ensoleillée sur tout le territoire avec ce que tout cela suppose d’avantages pour les petits, les potaches. Les grandes vacances scolaires malagasy se passent également au mois août, en pleine saison hivernale notamment sur les Hautes Terres centrales. Et le comble dans tout cela, en pleine période du premier semestre, phase la plus ardue de l’année scolaire (décembre – janvier) , il pleut densément sur tout le territoire avec les risques de crues et d’inondations sans parler des perturbations atmosphériques.

Sur le tarmac, la compagnie aérienne Emirates vient de lancer sa nouvelle ligne directe reliant Dubaï à Antananarivo, avec une escale à Mahé et aux Seychelles. Ce développement représente une avancée significative pour le secteur aérien de Madagascar, ouvrant des perspectives économiques et touristiques prometteuses. Le vol inaugural, accueilli par un salut au canon à eau et des cérémonies officielles, a été honoré par la présence du Président Andry Rajoelina, de sa famille, ainsi que de hauts responsables d’Emirates, dont Adnan Kazim, vice-président exécutif et directeur commercial, et Badr Abbas, vice-président de la division Emirates Skycargo. Ainsi, la nouvelle ligne, opérée quatre fois par semaine par des Boeing 777-300ER, est conçue pour répondre aux besoins croissants des voyageurs d’affaires et de loisirs, tout en facilitant les échanges commerciaux.

Le cinéma malagasy connaît un engouement croissant à l'international, avec des talents et un savoir-faire qui se distinguent sur la scène mondiale du septième art. Souhaitant aller au-delà de cette appréciation, les productions récentes s'efforcent d'accroître leur reconnaissance lors d'événements internationaux. Dans quelques semaines, Rindra Rambeloson, un réalisateur malagasy, figurera parmi les invités d'un événement prestigieux baptisé « Silicon Valley Film Festival ». Ce grand événement  cinématographique se déroulera du 10 au 14 octobre prochain en Californie, aux Etats-Unis. A cette occasion, Rindra Rambeloson représentera la Grande île à travers un court-métrage d’une durée de 23 minutes, intitulé « Bâtardes ».

Historique. C’est par ce terme que le Président Andry Rajoelina a qualifié la journée d’hier destinée à inaugurer le premier vol de la compagnie aérienne Emirates qui relie Dubaï à Antananarivo, hier à l’Aéroport international d’Ivato. Le chef de l’Etat n’a pas caché sa satisfaction et sa fierté à cette occasion pendant son discours lors d’une cérémonie officielle organisée au salon VIP de l’aéroport. « Depuis des années, nous avons rêvé de voir cette liaison directe entre Dubaï et Antananarivo. Un rêve que nous avons porté avec espoir et détermination. Aujourd’hui, grâce à notre vision commune ce rêve se réalise. Le souhait que nous avions ensemble de renforcer la coopération et les liens entre Madagascar et les Emirats arabes unis, devient une réalité », a déclaré le Président.

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ACTU-BREVES

Des bourses pour les étudiants malgaches à l'université de technologie de l'île Maurice.
Récemment, une convention de collaboration a été signée entre l'université de technologie de l'île Maurice (UTM) et le responsable du recrutement des étudiants de l'université de Toamasina. Cette convention a pour but d'établir une structure au sein de l'université, permettant d'accompagner et de sélectionner les étudiants souhaitant poursuivre leurs études à l'UTM. Cela a été évoqué lors de la visite de courtoisie d’une délégation conduite par le directeur général de l'UTM, Dr Dinesh Kumar Hureeram à la présidence de l'université de Toamasina, représentée par le président, le professeur Diny Razanakolona. L'UTM, qui compte actuellement environ 3 500 étudiants, a annoncé qu'une cinquantaine de bourses d'études seront attribuées aux étudiants africains, y compris ceux de Madagascar. Une attention particulière sera accordée aux étudiants de la Région d’Atsinanana. Les bourses seront disponibles pour des programmes de licence, master et doctorat. Cette rencontre visait aussi à renforcer la coopération entre les institutions mauricienne et malgache. De plus, des discussions ont été menées pour explorer des opportunités de mobilité pour les étudiants, le personnel et les enseignants dans le cadre de programmes académiques et de recherche.

Déférés au Parquet du Pôle Anti-corruption d’Antananarivo le 30 août dernier pour favoritisme, conflit d’intérêt, abus de fonction, complicité et diverses infractions connexes, l’ancien directeur général du Fonds de l’élevage(FEL), la responsable de l’Unité de Gestion de Passation des Marchés (UGPM) ainsi que sa mère ont été retenues à la maison centrale d’Antanimora, en attendant la suite de leur procès. Les sanctions sévères prises à l’encontre des fonctionnaires délinquants de détournement de deniers publics constituent un message fort de lutte contre l’impunité et la corruption. L’affaire a été portée à l’attention du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) suite à une dénonciation concernant des actes de corruption liés à l’attribution de marchés de fournitures. Ces marchés incluent des fournitures d’habillement ainsi que des équipements techniques pour la reproduction d’animaux, tous gérés par le Fonds de l’élevage, qui est sous la tutelle technique du ministère de l'Agriculture et de l’Elevage, et financière du ministère des Finances et du Budget.
260 millions d’ariary détournés
L’enquête a révélé que plusieurs marchés de fourniture, attribués en 2022, ont été octroyés à quatre entreprises différentes de manière irrégulière. Six contrats, sous la direction de l’ancien directeur général, ont été attribués alors que des indices de favoritisme étaient évidents. En effet, les investigations ont mis en lumière des points préoccupants. En effet, les entreprises bénéficiaires avaient des gérants-propriétaires identiques, les sièges sociaux des entreprises étaient situés dans la même localité et les entreprises avaient été créées à la même date. En plus, l’enquête a également révélé que la propriétaire des sociétés adjudicataires était la mère de la responsable de l’UGPM. Cette situation a ainsi soulevé des questions quant à l’intégrité des processus administratifs, car la responsable était à la fois chargée de la gestion des marchés et bénéficiaire des contrats en question. Les montants en jeu s’élevaient à environ 260 millions d’ariary.
L’affaire met en lumière les défis persistants en matière de transparence et d’intégrité dans la gestion des fonds publics. Pour véritablement combattre la corruption, il est crucial que des mesures soient mises en place afin d’assurer une supervision stricte et une responsabilisation des acteurs publics. Les sanctions sévères prises à l’encontre des fonctionnaires impliqués dans ce détournement de deniers publics envoient un message fort sur la lutte contre l’impunité et la corruption à Madagascar. Ces actions envers de hautes personnalités, et pas simplement les subalternes, sont essentielles pour restaurer la confiance du public envers les institutions gouvernementales.
Nikki Razaf

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La une du 3 septembre 2024

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Que faire après ?


Sitôt la proclamation officielle des résultats du baccalauréat (général) tant attendue actée, les nouveaux bacheliers doivent affronter un autre écueil entre autres répondre correctement à la difficile et délicate question : « Que faire après ? ». Difficile et délicate question ! Au cas où le nouveau diplômé se tromperait de voie, d’option ou de mention, il sera compliqué voire impossible pour elle ou pour lui de le rattraper. Indubitablement, un mauvais choix après le BAC compromet l’avenir.
Le système d’enseignement malagasy hérite du système éducatif français. Par le canal de la colonisation, la France imposait son « système d’éducation et de culture » aux colonies. En Afrique comme partout ailleurs où les colons débarquaient, ils dictaient leur loi. Le système éducatif répond aux besoins du pouvoir. D’abord, il fallait « franciser » l’enseignement. Et ensuite, « produire » des agents que l’administration coloniale et les unités rudimentaires de productions avaient besoin. En gros, il fallait mettre en place une « pseudo-élite » capable de servir les intérêts de la Métropole. A ce titre, il lui avait fallu limiter le niveau supérieur des diplômes au CESD (Certificat d’étude du second degré) pour les indigènes. Probablement, niveau entre 4ème  et 3ème, les diplômés serviront à l’enseignement (primaire et secondaire niveau I) et à de simples agents de l’administration. Le baccalauréat fut réservé aux enfants des colons tout au plus à ceux des malagasy de citoyens français. Ces derniers avaient été autorisés à fréquenter les Lycées publics d’Andohalo (le Lycée Gallieni pour les garçons) et Faravohitra (Lycée Jules Ferry pour les jeunes filles). Ce ne fut que plus tard, avec l’ouverture du Lycée Jean Joseph Rabearivelo que les élèves méritants pouvaient s’y inscrire.
Dans le système éducatif français, imposé à Madagasikara, l’examen du baccalauréat est l’unique porte d’entrée à l’enseignement supérieur. Aucun salut en dehors du bac ! Rappel historique : le baccalauréat a été institué par Napoléon en 1808 et ce pour couronner les études secondaires des jeunes français. Ainsi, le diplôme du bac est une institution purement conçue pour les Français. Et jusqu’à présent, le système est maintenu tel qu’il fut à l’époque impériale et que les Malagasy et autres « descendants » des Gaulois d’Outre-mer, via la colonisation, continuent de le vénérer. Jusqu’alors, aucun des régimes politiques qui se sont succédé n’a pas jugé nécessaire de le remettre en cause. Matière à réflexion !
Des initiatives globalement privées tentent de proposer un choix, une orientation sinon une mention pour l’enseignement supérieur aux nouveaux bacheliers. Parfois un peu trop nombreuses et trop intéressées, elles risquent de fausser le chemin des jeunes diplômés. Le style « Salon de l’étudiant » prolifère ici et là. Des « Ateliers d’orientation » pullulent. Des fois, les concernés du moins intéressés, très sollicités de tout côté, ne savent plus sur quel pied danser ! Les offres très alléchantes miroitant des avenirs meilleurs donnent le tournis aux pauvres diplômés. Et tout cela, sans entrer dans les détails des frais d’études que les organisateurs savent subtilement … cacher.
Que faire, donc, après le baccalauréat ? Une question incontournable à laquelle les nouveaux bacheliers doivent répondre comme il se doit. Ceux ayant des choix arrêtés au préalable, la question ne se pose pas. Autrement, il va falloir  réfléchir mûrement.
Ndrianaivo





C’est le dernier sprint pour Marc Ravalomanana avant que ne sonne l’heure de la retraite. Candidat aux prochaines élections municipales à Antananarivo, le patriarche du Tiako i Madagasikara joue sa dernière carte pour reconquérir le pouvoir.

Dans les années 2000, les partisans de Ravalomanana traitaient l’Amiral rouge de tous les noms : il est sénile, il ne voit plus, etc. Deux décennies plus tard, c’est Dadavalo qui se retrouve à la place du vieux bouc insatisfait, ne voulant quitter la verte prairie pour rien au monde.
Après plusieurs résultats infructueux aux élections, ce n’est pas sans aigreur que Ravalomanana Marc ravale son orgueil pour se présenter aux futures élections municipales. Il sait au fond de lui qu’il n’a guère le choix : c’est sa dernière chance de renouer avec le pouvoir, de revenir au sommet, et de redevenir Président de la République.
A défaut de pions, le vieux roi se dévoue…
Qui Ravalomanana pouvait-il bien pousser aux élections municipales ? Les actuels alliés au sein de l’Opposition ne sont pas suffisamment fiables pour rendre au TIM ce qui doit appartenir au TIM. Quant aux autres piliers du Tiako i Madagasikara, ils ont plié bagage il y a longtemps, comprenant que c’était une affaire personnelle entre Ravalomanana et le pouvoir, et que rien ne devait se mettre en travers de ce chemin préalablement tracé par le Président déchu.
Il y a bien le jeune apprenti en la personne de Riana Andriamasinoro. Toutefois, il n’est clairement pas encore de taille, les élections de 2019 font foi.
Tout bon joueur d’échecs sait que la reine sert surtout à protéger le roi, et non à s’aventurer ici et là. Pourtant, Ravalomanana Marc s’est bien servi de sa dame aux élections municipales de 2015 pour faire contrepoids au HVM, mais la gouvernance qui en a découlé a tant laissé à désirer, et c’est un euphémisme.
Et puisqu’aucun pion n’est assez digne de confiance, puisque la reine a déjà eu son lot d’inefficacité à la Mairie d’Antananarivo, c’est donc le roi qui se dévoue. Après tout, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Coûte que coûte !
Le choix, il ne l’a pas. Il aurait pu passer le flambeau il y a longtemps et former un jeune, mais son orgueil démesuré l’en empêche. A croire que le pouvoir, c’est pour Dada et pour personne d’autre.
Acculé, il n’a donc plus d’autre stratégie que de renouveler le scénario de son ascension il y a 20 ans passés : devenir maire, entraîner ses partisans au 13 mai, prendre le pouvoir par la force. C’est du réchauffé, et c’est une catastrophe qui plane déjà pour Antananarivo, qui va payer les pots cassés. Mais que voulez-vous, monsieur veut revenir, coûte que coûte !

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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