La lauréate de la 7ème édition du prix Paritana expose actuellement ses œuvres à l’Institut français de Madagascar (IFM). Comme promis, Ashiko Ratovo a décidé de dévoiler son projet « Tsy manan-kialofana » ou « Sans abri », l’œuvre avec laquelle l’artiste a remporté le prix Paritana 2023. En effet, les événements artistiques se bousculent à l’IFM, mais chacun d’eux se présente toujours d’une manière aussi particulière. Après la présentation d’Andy Dominique Rak intitulée « Fractures Quantiques », depuis hier, c’était au tour des œuvres d’Ashiko Ratovo d’occuper les quatre murs de l’IFM.
« Tsy manan-kialofana », c’est neuf toiles réalisées à l’aquarelle. Une exposition de tableaux visant à sensibiliser et toucher l’individu pour qu’il ne se soucie plus d’autrui. Rappelons que c’était lors de sa résidence de trois mois à la Cité internationale des arts, située à Paris, que cette artiste peintre a développé ce projet. Durant sa résidence de création, Ashiko Ratovo a expérimenté plusieurs médiums, en particulier l'alliance de l'aquarelle et de l'acrylique pour représenter des paysages abstraits et organiques, rappelant l'idée d'un village de refuge ou d'un foyer. Foyer dans lequel l'artiste projette avec ambiguïté autant l'envie de s'y terrer que celle de le fuir.
A partir de ses recherches, Ashiko Ratovo aboutit à la réalisation d'une série de toiles représentant un voyage, tel un pèlerinage vers la terre de ses ancêtres, son « Tanindrazana », situé à Ambohimahasoa. Le retour dans les terres familiales éveille en elle une succession d'émotions comme l'impatience, l'espoir, le bonheur, l'émerveillement, le confort, le réconfort, allant jusqu'au doute ou encore la peur. Ashiko Ratovo pratique la peinture, l'aquarelle, puis l'acrylique. Curieuse de la multiplicité des supports et des médiums, elle intègre progressivement à sa pratique la sculpture et s'exerce à la broderie. En 2022, elle a créé sa propre marque d'aquarelle 100 % naturelle dénommée Lokorano (peinture à l’eau en malagasy). La même année, elle a intégré la licence d'arts plastiques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Son travail a été présenté pour la première fois lors de son exposition personnelle « Vohitrin'ny Nofy » [Reliefs des songes] à Art’Home, Ankadilalana, Antananarivo en octobre 2022. Cette exposition se poursuit jusqu’au 27 avril. L’accès y est gratuit. Il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’Institut français de Madagascar pour vous faire votre propre avis !
Si.R
Les Barea de Madagascar seront face au Burundi le 22 mars à 13h et le Rwanda le 25 mars prochain à 16h au Stade Barea Mahamasina. Sur les 31 joueurs convoqués sur la liste de Romuald Rakotondraibe, cinq seront sûrement absents de la fenêtre FIFA de ce mois de mars.
Alors que les Amavubi ou les Guêpes Rwandais se sont posés à l’aéroport international d’Ivato, hier après-midi, dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale en vue de la trêve internationale, les expatriés malagasy arrivent au pays au compte-gouttes. On enregistre de ce fait l’absence de cinq grandes figures des Barea. Hormis Romain Métanire (Royal Football Club Seraing et Hakim Abdallah (Dinamo Bucarest) qui sont blessés dans leurs club respectifs. Par contre, Lala Kenny (Brest), Seyha Seha (Olympique de Marseille B) ont déjà manifesté sur les réseaux sociaux qu’ils ne seront pas de la partie durant le regroupement. De même pour Carolus Andriamahitsinoro (Al Akwabah).
Le regroupement a déjà débuté ce lundi 18 mars pour les Malagasy dans le cadre de la préparation- troisième et quatrième journées- à la qualification de la coupe du monde 2026. Rappelons que ces matchs amicaux auront des enjeux sur le classement FIFA de l’équipe nationale malagasy.
Le premier choc sur un air de revanche pour le Burundi. Les Hirondelles ont été déjà battues (0-1) par les Barea de Madagascar à la Coupe d’ Afrique des Nations en Egypte, en 2018. L’arrivée des Hirondelles est attendue au pays dans les prochaines heures.
Elias Fanomezantsoa
Dans les rues de la Capitale, le début de chaque année marque une tendance redoutée par de nombreux résidents : l'augmentation systématique des loyers. Cette pratique de révision des tarifs locatifs, devenue monnaie courante pour la plupart des propriétaires de biens immobiliers, fait face à une critique croissante alors que les locataires se retrouvent pris au piège dans une crise du logement en pleine expansion. Les raisons invoquées pour justifier ces hausses sont variées, allant des frais d'entretien de la propriété aux impôts, en passant par les rénovations mineures.
Pourtant, pour de nombreux locataires, ces justifications ne parviennent pas à atténuer l'impact financier de ces augmentations, qui peuvent atteindre jusqu'à 15 %. « Je viens de construire une cuisine, alors j'ai décidé d'augmenter le loyer pour le mois de janvier », explique le propriétaire d'une maison à Itaosy, reflétant ainsi une pratique courante parmi les propriétaires qui cherchent à récupérer les coûts de rénovation en augmentant les loyers. Cette flambée des tarifs locatifs rend la recherche de plus en plus ardue d'un logement abordable, en particulier dans le centre-ville où les prix ont atteint des niveaux records. Même les quartiers autrefois considérés comme abordables voient leurs loyers exploser, poussant de nombreuses familles à se ruer vers des logements moins chers mais souvent précaires. « Avec la cherté du loyer actuel, la disponibilité de l'eau, de l'électricité, ainsi que de toilettes décentes à l'extérieur et, si possible à l'intérieur, constituent les principaux critères exigés par les locataires, même si la maison ne présente pas le confort recherché », explique une commerciale travaillant dans une agence immobilière à Antsahavola.
Amplifiée
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : selon les agences immobilières, les propriétaires ont révisé à la hausse les loyers dans la plupart des quartiers de la Capitale, avec des augmentations d'au moins 10 %. Dans les quartiers les plus prisés, le coût de location d'une pièce est passé de 100.000 à 150.000 ariary, voire plus. Cette augmentation soudaine des loyers a des répercussions importantes sur la vie quotidienne des locataires. Les habitations qualifiées de « standing » ne sont pas en reste, même si la majorité des propriétaires n’exigent plus d’être payés en euros. De 1,6 million ariary par mois auparavant, le loyer d’un appartement T3 se situe désormais entre 1,9 et 2,3 millions d’ariary. Beaucoup se retrouvent contraints de déménager à la recherche de logements plus abordables. Malheureusement, cette quête est semée d'embûches, alors que les frais de transport et le prix du carburant continuent de grimper. « Le déménagement est devenu une scène banale à chaque fin du mois, et a tendance à s’amplifier depuis le début de cette année », explique notre commerciale. Ainsi, à cause de l'augmentation des loyers, le choix s'effectue en fonction des moyens financiers des clients. Pourtant, même ceux qui parviennent à trouver un logement abordable ne sont pas à l'abri des abus. Certains propriétaires profitent de l'absence de contrats de bail pour augmenter les loyers ou renvoyer les locataires sans préavis, plongeant ainsi de nombreuses familles dans l'incertitude et l'instabilité. Dans ce climat de crise du logement, les appels à des solutions durables se multiplient. Les initiatives locales visant à faciliter l'accès au logement pour les plus démunis gagnent en importance, tandis que la pression sur les autorités pour réguler le marché locatif continue de croître. Alors que la ville continue de s’étendre, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir que chaque citoyen ait accès à un logement décent et abordable. Car dans une Capitale où les loyers atteignent des sommets vertigineux, la sécurité du logement ne devrait jamais être un luxe.
Hary Rakoto
Aina Mahasambatra dans l’histoire. Madagascar toujours dans le top10. Après quatre journées de disette aux Jeux africains d’Accra, Ghana, Madagascar perd deux places mais reste toujours dans le top10 du classement provisoire de médaille. Cerise sur le gâteau, une étoile malagasy brille à Accra. Il s’agit de l’échéphile malagasy, Aina Mahasambatra Tsinjoviniaina. A 12 ans, avec la médaille de bronze qu’elle a gagnée dans la catégorie mixte aux jeux d’échec avec le master international, Fy Rakotomaharo, elle devient la plus jeune athlète médaillée dans l’histoire des Jeux africains 2024.
La localité de Midongy-Sud a été le théâtre d'un drame atroce où la grande famille de la Gendarmerie nationale venait de perdre d'un seul coup trois de ses éléments après une mission, vendredi dernier. En effet, la pirogue, qui a transporté les victimes, a chaviré en pleine navigation sur la rivière d'Itomampy. Résultat, les 4 occupants de la petite embarcation,dont 3 gendarmes, étaient tombés dans l'eau. Il s'agit des nommés Tris, Florent Jean-Marie Ramarolahy et Fidèle Randrianarison.
Ancré au port de Toamasina depuis le début février de cette année 2024. Le navire-hôpital « Africa Mercy » de l’ONG « Mercy Ships » entamera les consultations et interventions chirurgicales à partir du 28 mai. En attendant, la phase d’installation est en cours depuis son arrivée. L’opérationnalisation des équipements et des matériels médicaux nécessaires à la prise en charge des patients en fait partie. Des matériels continuent d’arriver à Madagascar pour être déployés, soit à l’hôpital Be de Toamasina, soit sur le bâtiment.
Madagascar se démarque dans la phase éliminatoire du Concours de débat qui se déroule à La Haye (Pays-Bas), et ce malgré une défaite. L'Université d'Antananarivo a perdu hier contre l'Université libre de Belgique lors de la deuxième journée de cette compétition. L'équipe malagasy, composée de Mario Heriniaina Andrianirina Rabemitsiry, Toavina Andrin'Ny Aina Rakotoson et Faniry Steven Hasimanana, a obtenu 219,5 contre 224,5 pour son vis-à-vis. L’Université d'Ankatso est classée provisoirement deuxième du groupe E. Elle a déjà obtenu une victoire durant la première journée du concours.
Le délai formel de dix jours ordonné par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, pour rendre la ville des mille propre, débarrassée de ses ordures, expire. Quel bilan ?
Nommé par arrêté du ministère de l’Intérieur en date du 1er mars 2024, le Président de la délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo- Renivohitra, le sénateur Richard Ramanambitana, prit ses fonctions immédiatement. Le lundi 4 mars, le Chef de l’Etat honorait de sa présence la remise des matériels par l’ambassadeur du Japon pour renforcer le ramassage des ordures à Antananarivo. Une occasion pour le Président de la République de donner une consigne nette et stricte à l’endroit du nouveau PDS présent sur le lieu. En effet, le Président Rajoelina donne à l’équipe de la CUA, conduite par Ramanambitana Richard, dix jours pour compter du 5 mars de ramasser les ordures de Tanà. Les matériels sont là, « vous n’avez aucune excuse », renchérit le Chef de l’Etat !
Depuis le début de l'année 2024, l'ariary a connu une ascension remarquable sur le Marché interbancaire de devises (MID), offrant un répit bienvenu aux économistes et aux acteurs financiers. Entre le 2 janvier et le 15 mars, la monnaie nationale a gagné 137,46 points par rapport à l'euro, atteignant un taux de change de 4847,57 ariary pour 1 euro. Cette tendance positive a été accueillie avec soulagement par les observateurs du marché financier, qui ont vu dans cette appréciation un signe encourageant pour l'économie nationale. Les raisons de cette performance sont multiples, mais une attention particulière a été portée à l'augmentation significative du taux de rapatriement de devises à Madagascar. Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) a joué un rôle crucial en fixant un objectif ambitieux lors du Conseil des ministres du 7 février dernier.