« Ensemble en première ligne de l'action climatique ». Tel est le thème de la Journée météorologique mondiale, célébrée hier au parvis de l’Hôtel de ville à Analakely. Face à la destruction de l’écologie et le changement climatique, nuisant ainsi à la santé humaine et environnementale, il est temps d’agir, selon le représentant résident du Système des Nations unies à Madagascar, Issa Sanogo. L’économie mondiale est de plus en plus sensible au temps et au climat. Toutes les activités humaines sont soumises aux influences du temps, du climat et de l’eau, et un nombre croissant de ces activités disposent d’une marge de manœuvre de plus en plus réduite pour faire face aux risques.
L’initiative « United World Schools » (UWS) en action. Dans le sud-ouest de Madagascar, une initiative éducative révolutionnaire a pris racine depuis 2021, orchestrée par UWS, en partenariat avec le ministère de l'Education nationale (MEN). Cette entreprise vise à élever le niveau d'éducation dans les communautés locales, offrant ainsi un accès équitable à une éducation de qualité. Selon les révélations faites lors d'une présentation par Edward Hiaro Tsitohery, « Senior Education Coordinator » ou coordonateur principal de l’éducation chez UWS, hier à Antaninarenina, les progrès réalisés sont déjà impressionnants. Avec 19 écoles fonctionnelles et 5 autres en cours de construction, l'initiative a déjà touché 6.654 élèves, bénéficiant ainsi d'une éducation de qualité. De plus, 157 enseignants ont été formés, et 19 écoles ont été homologuées par Dina Education.
En Conseil des ministres, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, au moment de la prise de décision par décret du chef d’Etat-major général des Forces armées, rappelle à l’ordre les chefs de commandement militaire sur la célérité des actions à tous les niveaux de commandement. Il tire la sonnette d’alarme sur le regain des actes de banditisme à main armée en milieu urbain que rural. Les rapts, pour ne citer que ce mal qui sévit dans certaines localités du pays, après un laps de temps d’accalmie, reprennent et créent la psychose.
Optimiste, Thierry de Bailleul, directeur général de Madagascar Airlines a poussé en profondeur, les détails du contenu du plan de redressement de la compagnie, démarré en novembre dernier et baptisé « Plan Phénix ». « L’entreprise revient de loin et pour espérer sortir la tête de l’eau, nous allons partager le plan Phénix en quatre phases dont la restructuration et la remise en état de notre flotte, la transformation digitale de l’entreprise, la transformation commerciale de la compagnie et enfin le renforcement de l’image de marque et l’amélioration du produit », avance le directeur général de Madagascar Airlines. Parmi ces phases, l’accent a été mis sur la question de la flotte de la compagnie.
Fraîchement élu à la tête du Groupement des entreprises de Madagascar(GEM), Francis Rabarijohn, fort d’une expérience d’une trentaine d’années sur des postes à responsabilité, compte faire du GEM une organisation dynamique, un catalyseur de l’épanouissement des entreprises membres afin que ces dernières puissent être un levier de l’économie malagasy en jouant pleinement leurs rôles de principaux acteurs dans le développement du secteur privé, moteur de la croissance économique du pays. Ses points de vue sur ce secteur en quelques lignes.
Après 2022, la révision du salaire minimum est enfin appliquée pour le secteur privé. Ainsi, le cap des 250 000 ariary, salaire minimum d'embauche promis par le Président de la République en 2022, sera dépassé. Il est à souligner toutefois que le salaire a subi une baisse en 2023 due à un manque de subvention de l'Etat. Cette décision prise en Conseil des ministres, après l’approbation par l’Exécutif de la décision des partenaires sociaux, entre en vigueur dès la paie de ce mois de mars. Pour les autres catégories professionnelles, le Conseil des ministres n'a pas précisé le taux de la hausse, indiquant simplement une augmentation progressive jusqu'à la catégorie professionnelle OP2.
Un ouf de soulagement des usagers notamment ceux de Toamasina. L'approvisionnement en carburant devrait reprendre son cours normal. Afin de garantir la continuité du service public de la fourniture d'hydrocarbures, malgré la suspension décrétée par les conducteurs, l'Etat a décidé d'ordonner une réquisition. Le chargement des camions citernes a ainsi repris dès hier dans la soirée. Les premières livraisons sont intervenues dans la foulée dans la capitale du Betsimisaraka. Les camions citernes sont partis de Toamasina ce matin en direction de la Capitale Antananarivo.
La Coalition pour la majorité présidentielle (CMP) est née. La naissance vient un peu tard. Mais, « il n’est jamais trop tard pour bien faire » et « mieux vaut tard que jamais » ! Des dictons populaires reconnus et justifiés. On est à quelques encablures du dépôt de candidature pour les législatives dont la date de 29 mai approche à grand pas.
Apparemment, la CMP s’annonce comme une plate-forme « géante » regroupant 13 partis politiques au sein de l’ARMADA dont l’ADN, Akfm, Akfm-Fanavaozana, AVANA, AVI, Freedom, GFFM, Hiaraka Isika, Liaraika, Maitso, MDM, RPSD, TGV ainsi que des membres du Leader Fanilo, de 19 associations et partis politique au sein de l’UPAR. Bref, il s’agit d’un large éventail de formations politiques ayant une visée commune à savoir « soutenir le Président de la République Rajoelina Andry Nirina dans la réalisation de ses objectifs ». En somme, des formations et des sensibilités politiques ainsi que des personnalités politiques de tout … bord manifestant ouvertement leur soutien à l’homme fort du pays et dont l’objectif ultime consiste à créer une base solide pour une majorité stable sinon durable. Evidemment, la naissance de la CMP porte un coup dur pour le camp d’en face. Elle va apporter certainement une redéfinition de l’échiquier politique national tout en bousculant certaine pratique. Une note particulière mérite d’être soulevée sur la présence à l’Arena d’une personnalité digne de confiance et d’une fidélité indéfectible voire inébranlable : Ravatomanga Mamy assisté fidèlement de son épouse Haingo. Notre honorable PDG Mamy Ravatomanga était aux côtés de Rajoelina depuis la Révolution Orange 2009 jusqu’à ce lundi 18 mars 2024. Les dures épreuves de 2014 – 2018 ne l’avaient pas affecté. Parmi les cinq personnalités qui, pour ne citer que Rahajason Harry Laurent, Hajo Andrianainarivelo, Hery Rajaonarimampianina, furent la garde rapprochée du Président de la Transition, Ravatomanga reste pratiquement le seul à se tenir fidèlement debout près de son ami de Chef d’Etat. Aujourd’hui, par les temps qui courent, rares sont les hommes de sa trempe doués d’une fidélité stable et durable partageant le même chemin avec.
Quoiqu’on dise, l’apparition de la CMP témoigne de la capacité du Président, nouvellement réélu, à fédérer un large éventail de partis politiques et de personnalités influentes. Un signe indiscutable d’une popularité intacte à tous les niveaux de l’opinion publique pour le compte de celui qui préside la destinée de la Nation. Une assise en béton sur laquelle se fonde l’espoir de tout un peuple pour un avenir meilleur.
Les critères de recrutement à l’endroit des intéressés pour rejoindre la Coalition sont stricts et drastiques. Des mesures légitimes et justifiées dans la mesure où les dirigeants doivent faire montre de rigueur car les « profiteurs » et les parvenus n’en manquent pas. N’empêche qu’il va falloir s’armer de subtilité et de discernement afin de pouvoir séparer le bon grain de l’ivraie. Une tâche délicate qui n’est pas sans risque ni à la portée de n’importe qui. Si le ver n’est pas déjà dans le … fruit. Prudence !
En observateur aguerri de la vie politique nationale, on ne se prive pas de relever que la Coalition ressemble à quelque nuance près à un panier à crabes. Iavoloha a l’obligeance de veiller de près et ce pour une majorité stable.
Ndrianaivo
Un élu à Ankazoabe a porté plainte pour diffamation publique contre quelques personnes influentes originaires de sa circonscription. Un soit transmis a fait suite à une plainte au Parquet déposée à Ankazoabo la semaine passée.
D’après des informations, les enquêteurs de la section de recherche criminelle de Toliara auditionnent depuis vendredi des gens sur le terrain.
Dans la nuit du 8 au 9 mars, des criminels ont emporté de force une centaine de zébus à Ambonara, Commune rurale d’Ankilivalokely. La suite de l’événement a coûté la vie à quelques membres de la communauté villageoise (cf. La Vérité du 11 mars). Une station privée d’Antananarivo a rapporté la semaine passée le commentaire d’un natif d’Ankazoabo qui enseigne à l’université de Toliara.
Ses propos ont contredit celui d’un élu sans qu’il ait cité nommément de qui il s’agit. Le politicien en question, lui, a soutenu que le District d’Ankazoabo jouit d’une sécurité au bonheur des habitants alors que le fait récent signalé à Ankilivalokely en dit long sur l’insécurité qui y règne.
Réaction excessive
Le lendemain de l’intervention médiatique de l’enseignant-chercheur, des représentants de l’association des Bara Miray (Barami) ont fait de même en citant le parlementaire d’Ankazoabo qu’ils ont reproché de s’être servi d’un autre moyen non prévu par les clauses du dinabe en matière de vol de bovidés.
En réaction, le parlementaire incriminé a saisi l’appareil judiciaire au niveau local. Outre le membre du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants à Toliara, la réplique du député vise quelques figures de la notabilité locale.
Les autorités traditionnelles ont aussi réagi par rapport aux agissements de l’élu et l’on ne saura jamais ce qui se produirait si celui-ci persiste et signe dans sa démarche punitive à l’encontre de ses détracteurs. « Un soulèvement populaire pourrait se déclencher éventuellement », dit un informateur local
Ces temps-ci, certains parlementaires ont un comportement peu propice à la paix sociale dont la nation a tant besoin en cette période préélectorale. Des députés à la popularité en décadence manifestent des gestes peu populaires alors qu’ils visent leur réélection.
M.R.
L'intégrité, la fidélité politique et le dévouement envers les valeurs et les idéaux du pouvoir. Tels sont les critères que doivent incarner les candidats idéaux de la coalition pour la majorité présidentielle “Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina" dont la création a été annoncée en début de semaine.
Regroupant une trentaine de partis membres de l'ARMADA et de l'UPAR ainsi que de nombreuses associations, cette coalition s'est fixée pour objectif de présenter un candidat unique dans chacune des 120 circonscriptions électorales lors des élections législatives prévues pour le 29 mai prochain. Pour être élus d’une part et représenter le pouvoir après, le choix des candidats est crucial.
Des critères ont été énoncés par la porte-parole de cette coalition, Marie Michelle Sahondrarimalala, pour définir le candidat de la Coalition. Parmi ces critères, le soutien affirmé au Président Rajoelina et la participation à sa campagne électorale précédente occupent une place centrale.
De plus, les candidats doivent démontrer un engagement social avéré et une réputation irréprochable dans leurs communautés respectives. L'aptitude à s'exprimer publiquement, à débattre et à défendre les idéaux de la coalition présidentielle sont également des compétences essentielles.
D'autres aspects sont néanmoins à prendre en compte pour garantir l'intégrité et la crédibilité des candidats de cette coalition. Le candidat doit être irréprochable sur le plan éthique, avec un passé politique et personnel exempt de scandales ou de comportements répréhensibles. Les prétendants ne doivent en aucun cas être impliqués dans des affaires juridiques ou politiques compromettantes, et ne doivent susciter aucun soupçon quant à leur probité. De plus, leur engagement politique doit être constant et dépourvu de toute volte-face opportuniste.
Des critères auxquels ne répondent clairement pas certains hurluberlus qui se sont parés du titre de candidats de la coalition présidentielle et dont les noms sont cités dans des affaires douteuses, ce qui pourrait ternir la réputation de la coalition. Pour ne citer que le cas d'un candidat qui s'est auto investi candidat de la coalition dans l'Alaotra-Mangoro et d'autres. Des cas qui soulignent l'importance d'une sélection rigoureuse et transparente des candidats.
Le choix des candidats revêt une importance capitale, car il détermine la légitimité et la crédibilité de la coalition auprès des électeurs et des membres des partis membres. Il est essentiel que tous les membres de la coalition respectent une discipline et soutiennent le candidat désigné par la hiérarchie au sein de ladite coalition.
A l'inverse des pratiques observées dans l'opposition, où certains candidats se présentent en tant qu'indépendants après avoir été écartés du processus de sélection de leur parti, la coalition pour la majorité présidentielle prône une approche unifiée et cohérente. Cela garantit une force politique solide et cohésive dans la poursuite de ses objectifs électoraux.
La Rédaction