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L’association FUSACA et Accord Production ont annoncé l’ouverture des inscriptions à la 19e édition du concours Chansons sans Frontières, parrainé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Ce concours international, dédié aux auteurs francophiles et passionnés d’écriture de chansons en français, a vu son lancement le week-end dernier. Cette année, les participants sont invités à composer un texte de chanson, composé de trois couplets et d'un refrain, sous le thème « Et si la Terre chantait ? ». Les participants auront jusqu’au 15 décembre prochain pour soumettre leurs créations. Pour obtenir plus d’informations  propos de ce thème, il faudra consulter le site Internet www.chansons-sans-frontieres.fr/le-concours ou suivre la page Facebook « Chansons sans Frontières-Le Concours ».
Notons que cette compétition est ouverte à tous, sauf aux personnes résidant en France. Comme lors des éditions précédentes, le texte qui sera couronné d'un prix sera mis en musique par les artistes de Chansons sans Frontières. Deux jurys se réuniront pour délibérer et sélectionner les six lauréats internationaux. Ce concours vise à donner aux participants l’opportunité de s’exprimer librement, tout en promouvant un esprit de partage, de respect et d’ouverture à travers l’écriture.
Lors de la précédente édition, Fanomezantsoa Rakotondrabary, un écrivain malagasy âgé de 26 ans, a remporté le deuxième prix dans la catégorie « Français langue maternelle » grâce à son œuvre intitulée « Les passagers du temps ». Créé en 2005, le concours Chansons sans Frontières est un projet innovant qui encourage l’écriture des chansons en français dans 130 pays. Les œuvres sont axées autour de thématiques liées aux droits de l’Homme et à la liberté d’expression. Chaque édition propose un nouveau thème, en relation avec le concept « Dis-moi dix mots ». Cet événement est non seulement une aventure culturelle moderne, éthique et pédagogique, mais il favorise également les échanges et le dialogue interculturel grâce à diverses initiatives artistiques. Basée en Basse-Normandie, la compétition Chansons sans Frontières offre un espace d’expression libre, de solidarité et de diversité culturelle à travers le langage universel de la musique et la langue française. Le lauréat du premier prix remportera un séjour tous frais payés en France pour deux personnes, tandis que les cinq autres gagnants se verront attribuer des récompenses en espèces de 500, 400, 200, 150 et 100 euros chacun.
Si.R



C’est par une visite des athlètes malagasy logés au village des jeux à Saint-Denis Paris que le Président de la République a conclu son périple parisien ce dimanche. C’est pour montrer son soutien aux athlètes malagasy mais aussi encourager ces derniers qu’ils ont les atouts  pour affronter les athlètes des autres pays.
« Nos champions vont se mesurer aux champions de tous les pays. Il est naturel que je vienne les encourager à défendre nos couleurs jusqu’au bout. Toujours plus loin », annonce le Chef d’Etat Andry Rajoelina.
Outre le traditionnel « tso-drano », un entretien à huis clos entre le Président malgache et les 7 représentants de Madagascar aux JO a eu lieu.

La compétition est déjà terminée pour Jonathan Raharvel en natation et Fabio Rakotoarimanana en tennis de table. 
Laura Rasoanaivo est attendue sur le tatami Arena Champ-de-Mars ce mercredi 31 juillet. Elle affrontera la Britannique Katie Jemima Yests-Brown au 7ème combat programmé à 12h pour la catégorie des moins de 70kg dames.
La nageuse malagasy Holy Antsa Rabejaona et le sprinteur Rija Vatomanga Gardinier feront leur entrée le samedi 3 août. Holy Antsa sera engagée dans l’épreuve du 50m nage libre, et Rija Vatomanga Gardinier, au sprint de 100m.

Sidonie Fiadanantsoa, spécialiste du 100 mètres haies va concourir le samedi 7 août.  Quant à Rosina Randafiarison, l'haltérophile championne d'Afrique, elle sera la dernière athlète malagasy en lice dans la catégorie (-49kg) le même jour.
E.F.

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La une du 29 juillet 2024

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Mauvais présages !


Alerte orange ! Des signes précurseurs préoccupants se dessinent à l’horizon. Le spectre de la division plane déjà sur la  majorité présidentielle  IRMAR. Des fissures apparaissent sur la façade principale de l’édifice de « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina. Une plateforme soutenant le chef de l’Etat Rajoelina Andry.
La victoire de l’IRMAR lors de la législative du 29 mai, censée ressouder les formations politiques, entre autres, IRD, MAPAR, HAVANA, ARMADA, autour du TGV, semble rater le coche. Le démon de la division qui croupit quelque part ressurgit au grand dam du régime Orange. Sans entrer dans le détail des frictions latentes entre IRMAR et UPAR.
Certains ténors du TGV et un élément du soutien de taille du régime boudent la cérémonie officielle d’intronisation des élus députés du Faritan’ny Antananarivo. Une absence très remarquée qui défraie trop la chronique ! Une solennelle occasion de remise de l’écharpe que chaque élu, nouveau ou redoublant, doit honorer avec fierté et dignité. De toutes les manières, les agissements de ces frustrés qui sonnent faux portent préjudice à l’avenir de la majorité. Mauvais présages !
Lanto Rakotomanga et Naivo Raholdina, du TGV, Fetra Rakotondrasoa (Freedom), tous des redoublants, ont été aux abonnés absents lors de l’investiture des députés d’Antananarivo à la gare Soarano. Une cérémonie présidée par Justin Tokely,  le nouveau président de l’Assemblée nationale et dont on a vu la présence de hautes personnalités sinon des barons du régime ainsi que des élus venant d’autres Régions.
Apparemment, il parait que la haute sphère de la direction politique du régime effectue un toilettage voire un recadrage touchant de près ou de loin des ténors de la majorité. On sent ouvertement que le patron de la plateforme présidentielle entend soigner l’image politique du pouvoir. Les grandes gueules et les têtes  brûlées qui ternissent l’image du TGV ou de la plateforme ont été soigneusement écartées. Tout comme les personnalités élues ou nommées ayant eu maille à partir  de la Justice ou ayant une réputation à problèmes vis-à-vis de l’opinion ont été tout simplement mises à l’index … diplomatiquement.
La maladie du clivage est-elle inhérente dans la vie d’un parti. Est-ce une gangrène incurable ? La précédente législature s’était illustrée par l’image d’une profonde division ayant effet jusqu’à la racine du parti au pouvoir. La Chambre basse qui représente la force politique du régime, qui incarne l’impact politique du pouvoir vis-à-vis du peuple et qui symbolise la stabilité du régime n’avait pas pu éviter la sinistre image de la fissure. Tout démarre de la tête dirigeante de l’Hémicycle. Le bureau permanent est infecté du virus de la division et se révolte contre la haute sphère du pouvoir. A plus d’une fois, il a été question de brandir la menace de la motion de censure contre le Gouvernement. La source de la menace ne vient pas de l’Opposition, elle ressort de la majorité présidentielle. Bizarre ! Si ce ne fut une révolte voire une conspiration dans le Palais que cela ressemble trop !
Le chef de l’Etat voulait enterrer à jamais, à sa manière, la hache de guerre. Mais, certaines figures irascibles ne l’entendent pas de cette oreille. Quand on chasse le démon, il part certes mais il revient plus puissant au galop !
Ndrianaivo

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Actu-brèves

Le lieutenant-colonel Emmanuel Deveaud, nouvel attaché de défense Français à Madagascar. Après trois années de service, le colonel Sébastien Dupety en tant qu'attaché de défense à l'ambassade de France à Madagascar va quitter le pays. Pour lui succéder, le lieutenant-colonel Emmanuel Deveaud a été nommé pour occuper le poste. Samedi dernier, les deux frères d’armes ont rendu une visite de courtoisie au ministre des Forces armées, le Général de Corps d'armée Sahivelo Lala Monja Delphin, à son bureau à Ampahibe. Lors de cette rencontre, l'ancien attaché de défense a exprimé sa gratitude au ministre de la Défense et de l'Armée malgache. Il a également présenté son successeur, le lieutenant-colonel Emmanuel Deveaud. Ce dernier est issu de l'école militaire de Saint-Cyr de la série "Colonel Cazeilles" (1995-1998). Après sa formation, il a choisi de servir dans l'artillerie. Son expérience professionnelle l'a conduit à occuper divers postes au sein de l'armée française, notamment au Kosovo, au Tchad, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, en Afghanistan, à Djibouti, en Ouganda, au Mali, en Centrafrique et aux Bahamas. Le ministre de la Défense a salué le travail accompli par le colonel Sébastien Dupety et a exprimé sa reconnaissance pour la coopération fructueuse entre Madagascar et la France. Après son mandat à Madagascar, ce dernier retournera dans son pays pour reprendre ses fonctions au sein du ministère de la Défense française.


Inspection des actions de l'Organisation internationale de la migration à Manakara et à Farafangana. Roger Charles Eniva, le chef de mission de l'Organisation internationale de la migration (OIM) à Madagascar, a effectué une visite importante à Manakara et Farafangana. Cette visite visait à remettre des invitations pour la cérémonie de clôture du projet de soutien au relèvement de la gestion hors site des camps pour les personnes déplacées internes et les communautés d’accueil touchées par les cyclones Batsirai et Emnati. Au cours de sa visite, il a eu l'occasion de remettre personnellement les invitations aux autorités locales pour la cérémonie de clôture du projet. Cette démarche témoigne de l'importance accordée par l'OIM à la reconnaissance des efforts des autorités locales et des communautés dans la gestion des conséquences des catastrophes naturelles. En plus de remettre les invitations, Charles Eniva a également rendu visite aux bénéficiaires des kits d'Activités génératrices de revenus (AGR). Cette initiative vise à soutenir les communautés locales dans le développement de sources de revenus durables. Au cours de ces rencontres, il a pu examiner de près les actions concrètes entreprises par l'OIM, telles que la réhabilitation du marché et la distribution des kits AGR. Au fil de ses rencontres avec les autorités locales et les communautés, Roger Charles Eniva a pu constater la grande résilience démontrée par ces dernières, ainsi que les améliorations positives dans la vie des habitants. Cependant, il ressort également de ces échanges la nécessité d'un soutien continu et supplémentaire pour ces communautés vulnérables afin de consolider les progrès réalisés et de renforcer leur résilience face aux défis futurs.


Roland Kobia, nouveau représentant de l’Union européenne à Madagascar. Samedi dernier, Roland Kobia a officiellement annoncé qu'il avait reçu l'agrément du Gouvernement de la République de Madagascar pour devenir le prochain ambassadeur de l'Union européenne (UE) dans la Grande île. Il a exprimé sa gratitude et sa joie à l'idée de collaborer avec les autorités, les entreprises et la population malgache. Il succède ainsi à Isabelle Delattre, qui n'avait pas pu achever son mandat d'ambassadrice de l'Union européenne à Madagascar. Son nom avait déjà circulé dans les médias et dans les cercles diplomatiques comme étant le successeur désigné d'Isabelle Delattre alors qu'il était encore ambassadeur de l'Union européenne en Ethiopie. Sa nomination marque le début d'une nouvelle phase de coopération entre l'UE et Madagascar, renforçant ainsi les liens entre ces deux partenaires. L'obtention de cet agrément du Gouvernement malgache était la dernière étape avant d'assumer officiellement ses fonctions. Avant sa nomination à Madagascar, Roland Kobia a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l'Union européenne. De 2021 à 2024, il a été l'ambassadeur de l'Union européenne en Ethiopie. Auparavant, il a également été l'envoyé spécial de l'UE pour l'Afghanistan de 2017 à 2021, ambassadeur au Myanmar-Birmanie de 2013 à 2017, et en Azerbaïdjan de 2009 à 2013.


Découverte de riz avarié à Toliara démentie. Après une visite inopinée effectuée auprès des commerçants grossistes et détaillants du marché de Toliara, les responsables de la direction de la protection des consommateurs du ministère de l'Industrialisation et du Commerce ont formellement déclaré que le stock de riz dans la ville est de bonne qualité. Ils ont également souligné qu'aucune pénurie n'est à craindre pour le moment. La Direction régionale de l'industrialisation et du commerce (DRIC) Atsimo -Andrefana a tenu à rassurer la population en affirmant que les inspections des produits de première nécessité chez les commerçants sont menées de manière stricte dans la Région. Cette rigueur vise à assurer la sécurité et la satisfaction des consommateurs locaux. Accompagnés de la DRIC Atsimo- Andrefana et des autorités locales, les responsables ont également procédé à des inspections des magasins de stockage des entreprises qui approvisionnent Toliara en riz en provenance d'autres Régions. Les résultats de ces contrôles ont confirmé que le riz entreposé dans ces locaux est également de bonne qualité, garantissant ainsi la traçabilité et la conformité des produits mis à la disposition des habitants de la Région d’Atsimo- Andrefana.


Madagascar se prépare pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations. Les deux premières journées se dérouleront entre le 2 et le 10 septembre. Le premier match se joue à l'extérieur contre la Tunisie sur son sol. Le deuxième match, théoriquement prévu à Mahamasina pose, lui, problème. Madagascar devra incessamment dire à la Confédération africaine de football (CAF)  où il compte accueillir ce match. Une lettre de l'instance faîtière du football africain devrait d'ailleurs arriver sous peu sur le bureau des instances compétentes malgaches pour rappeler cette obligation.  Et là, le bât blesse : le Kianja Barea ne répond pas aux standards édictés pour accueillir des matchs internationaux. Il n'a pas été homologué par la CAF au mois de mai dernier. Depuis cette mauvaise nouvelle, des travaux ont été annoncés. Mais les observateurs sont sceptiques quant à la capacité des responsables gouvernementaux à boucler les travaux nécessaires, notamment en ce qui concerne la pelouse du stade. Très peu d'informations circulent sur l'avancement des travaux, et de l'extérieur, le chantier semble être à l'arrêt. Au rythme actuel, Madagascar risque de devoir, de nouveau, jouer son match "à domicile" à l'étranger, probablement comme la dernière fois en Afrique du Sud, car il n’a pas d’autres stades homologués.
Cette situation est particulièrement regrettable alors que Madagascar a une réelle chance de se qualifier pour la CAN au Maroc en décembre 2025. Pour rappel, le tirage au sort les a placés dans le groupe A aux côtés de la Tunisie, des Comores et de la Gambie. Avec les deux premiers de chaque groupe qui se qualifient, les Barea pourraient légitimement espérer une place. Mais les défaillances des autorités étatiques, notamment le Secrétariat d'Etat auprès de la Présidence en charge des Nouvelles villes et de l'habitat (SENVH), continuent de plomber les espoirs des joueurs et des supporters. La non-homologation du stade Barea est une tache indélébile sur le bilan du SENVH. Malgré les millions dépensés pour la réhabilitation du stade, les recommandations de la CAF, particulièrement sur l'état de la pelouse, n'ont pas été suffisamment prises en compte. La réaction tardive et insuffisante de la partie malgache a conduit à la non-homologation du stade pour les éliminatoires de la Coupe du Monde, et le même scénario semble se répéter. Il est inconcevable que les mêmes erreurs soient commises à plusieurs reprises.  Il est temps pour les autorités compétentes de se ressaisir et de mettre fin à cette galère persistante. Les Barea ainsi que leurs supporters méritent le Kianja Barea.
La Rédaction



Renforcement de la coopération Sud-Sud. C’est dans cet état d’esprit que le Président de Madagascar, Andry Rajoelina, poursuit sa tournée diplomatique en Afrique après une visite en France où il a rencontré le Président Emmanuel Macron et assisté à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, le ministre des Forces armées, le Général Monja Sahivelo Lala Delphin, et le conseiller spécial à la Présidence Patrick Rajoelina, le Président est à Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau, pour une visite de deux jours.
L’objectif principal de cette visite est de renforcer la coopération économique entre les pays en développement, dans le cadre de la diplomatie Sud-Sud. Une rencontre privée entre le Président Andry Rajoelina et son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, est prévue pour discuter des moyens d’améliorer les relations bilatérales. La Guinée-Bissau, troisième producteur mondial de noix de cajou, entretient déjà des liens d’amitié avec Madagascar, notamment depuis la période de lutte contre la pandémie de Covid-19 où la Guinée-Bissau avait envoyé un avion spécial pour récupérer le Covid-Organics à Madagascar.
Lors de cette visite, le maire de Bissau remettra symboliquement les clés de la ville au Président Andry Rajoelina, en signe d’amitié et de confiance entre les deux nations. Des accords de coopération seront également signés pour renforcer les liens entre Madagascar et la Guinée-Bissau.
Après sa visite en Guinée-Bissau, le Président Rajoelina se rendra en Angola sur invitation spéciale du Président angolais João Lourenço. Les deux dirigeants, amis et alliés de longue date, viseront à renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les secteurs de l’exploitation minière et de la production d’électricité. La délégation malgache comprendra le ministre des Mines, le ministre de l’Energie et le ministre des Affaires étrangères.
Un moment marquant de cette visite sera le discours du Président Rajoelina devant le Parlement angolais au début du mois d’août. Ce discours portera sur les aspects politiques et juridiques, ainsi que sur des questions économiques et divers autres domaines d’intérêt commun.
L.A.




Alors que les prisons du pays venaient d'accueillir des migrants clandestins en partance vers Mayotte, voila que d'autres ont récemment fait autant. Cette fois-ci, les 26 clandestins que la Gendarmerie a arrêtés jeudi dernier viennent d’allonger cette liste. Ce récent vaste coup de filet s'est produit dans la localité de Maromandia, Région de Sofia. Et la majorité des suspects appréhendés sont des Somaliens, à savoir 14 individus. 11 parmi eux sont des femmes. Et l'autre partie, composée de 10 Malagasy, a été arrêtée en premier, ainsi que les deux membres de l'équipage, également de nationalité malagasy. 7 parmi ces personnes sont des femmes. Ces immigrants clandestins de la Grande île viennent de différentes localités situées dans les Districts du nord tels qu'Antsiranana, Ambilobe, Sambava, Vohémar, Nosy Be ou encore Mahajanga. Et chacun d'entre eux a collaboré avec un agent qui était en charge des formalités du voyage. Cependant, a eux tous, Mahajanga a été le point de ralliement ou de recrutement.

Dans le cas des immigrants somaliens, ils viennent tous de la Capitale, Mogadiscio où ils ont leur agent respectif. Les autorités malagasy ont constaté qu’ils n’avaient aucune pièce d'identité, ni passeport sur eux. De son côté, A., le commandant de la vedette mise en cause, a déclaré que l'embarcation avait été affrétée spécialement pour faire transiter les clandestins, d'abord vers l'île de Nosy Iranja, située à 45 km au sud de Nosy Be. Le petit navire a ainsi quitté la côte malagasy pour mettre le cap sur cette petite île perdue du nord-ouest, vers 3h du matin, le 23 juillet dernier. Or, une fois que la vedette était arrivée à destination, les membres de l'équipage auraient reçu l'ordre de conduire à nouveau leurs passagers vers un point imprévu situé en haute mer. A cet effet, un sentiment de crispation et de désappointement a affecté le commandant du navire. Devant ce brusque revirement, et comme tout cela ne correspondait pas au contrat, il a ainsi contacté l'armateur pour lui faire part de sa décision pour rebrousser chemin et regagner le point de départ situé à Maromandia, une Commune urbaine située dans la partie ouest de la Région de Sofia.

Et ce fut chose faite ! Vers 9h du matin, le 25 juillet dernier, le commandant a fait débarquer ses passagers à Ambalabao, dans la Commune rurale d'Ankaramy, Analalava, l'un des Districts de la Région de Sofia, situé dans le nord-ouest de Madagascar. Puis il les a enjoints d'aller récupérer leurs bagages à Ambatobe, toujours dans la même Région de Sofia. L'enquête se poursuit.

Franck R.













« L’on nous a mené en bateau, arnaqué et abusé de notre confiance ». Vololonirina Nicole Rahantasoa, première responsable au sein de la société NAMB Construction, s’est exprimée ainsi. Par conséquent, une centaine d’employés de cette société est actuellement en détresse et ce depuis l’année dernière. En fait, ladite société s’est associée depuis 2019 à une entreprise internationale œuvrant dans la construction, l’énergie renouvelable et la télécommunication. Elle assurait le transport et l’approvisionnement en matériaux de construction dans plusieurs chantiers, notamment dans les Régions et zones éloignées. « Tout s’est bien passé jusqu’à ce que l’entreprise ouvre en 2022 un département. Le responsable de ce dernier nous a d’abord réclamé une somme conséquente, avant de nous persécuter. Par exemple, il nous a exigé un contrat de travail pour les personnels alors que ces derniers effectuent 6 semaines de prestation. Or, le Code de travail malagasy souligne que le contrat de prestation s’applique pour les employés travaillant moins de 3 mois. Nous lui en avons parlé et il a avancé que la loi en vigueur à Madagascar ne s’applique pas aux entreprises internationales », relate notre source.
Après l’échec de ces tentatives illégales, un chef de chantier de NAMB Construction a été déferré en 2023 au Parquet pour vol et détournement, où il a désigné le commanditaire de l’acte qui n’était autre que le responsable du département de l’autre entreprise. L’enquête y afférente a été suspendue depuis janvier jusqu’à maintenant, et le dossier semble être classé. « Nous avons envoyé des e-mails à d’autres responsables et au final, l’entreprise nous a tout simplement remplacés par d’autres sous-traitants dans les 6 chantiers sous contrat à Mananara-Nord, Manambato, Amoron’i Mania, etc. Ceci sans résiliation de nos contrats ni passation de marchés. Le pire, c’est qu’ils continuent à utiliser les matériaux de construction que nous avons fournis et transportés depuis Antananarivo, avec nos investissements s’élevant jusqu’à plusieurs milliards d’ariary. Ces derniers temps, nous n’avons même plus accès aux chantiers alors que des équipements et biens de nos employés y sont encore », pleure notre interlocutrice.
Face à cet abus de confiance et détournement, la société a déposé une plainte auprès de la Gendarmerie et a lancé les procédures pénales. L’entreprise internationale a accepté de payer une partie des investissements, soit 150 millions d’ariary, mais celle-ci a finalement avoué « vouloir utiliser cette somme pour l’affaire au Tribunal ». « Nous ne savons plus à quel saint nous vouer. Ils vont utiliser notre investissement, ce qu’ils nous doivent, contre nous. Je suis arnaquée et ruinée, au point que je n’ai plus un sou même pour me payer un avocat alors que l’audience aura lieu mardi prochain », larmoie la gérante de la société. Elle lance ainsi un appel aux autorités compétentes, dont le Président de la République, la ministre de la Justice ou encore le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) à étudier de près cette affaire, et ce, au détriment des jeunes entrepreneurs malagasy. Affaire à suivre !
L.R. 



Lors de la 21e assemblée générale tenue à Washington DC, les pays bénéficiaires de l'accord commercial AGOA ont réussi à convaincre les autorités américaines de la nécessité de prolonger cet accord crucial. Parmi ces nations, Madagascar, représenté par une délégation dirigée par le directeur général du commerce, Isidore Razanakoto, joue un rôle clé dans cette initiative de renouvellement. Les participants au forum AGOA, qui s'est déroulé du 24 au 26 juillet 2024, espèrent obtenir une extension de la loi américaine sur l'AGOA (African Growth and Opportunity Act) pour les dix prochaines années ou plus. L'urgence de cette démarche réside dans l'échéance imminente de la loi actuelle, prévue pour septembre 2025. Un renouvellement est donc crucial pour assurer la continuité des avantages commerciaux dont bénéficient les pays africains, dont Madagascar. L'AGOA permet l'exemption de droits de douane pour plus de 6 000 produits provenant de Madagascar et d'autres pays africains bénéficiaires. Ces produits, lorsqu'ils sont exportés vers le marché américain, bénéficient ainsi d'une compétitivité accrue. Ce dispositif est essentiel pour soutenir l'économie du pays, particulièrement dans les secteurs du textile, de l'agriculture et de l'artisanat. Madagascar se distingue comme l'un des trois premiers pays exportateurs de textiles vers les Etats-Unis grâce à l'AGOA.
Diversification
Cette performance remarquable génère des emplois pour environ 100 000 Malagasy, principalement des femmes et des jeunes, contribuant ainsi de manière significative à la réduction de la pauvreté et au développement socio-économique du pays. Outre le secteur textile, Madagascar exporte une variété de produits agricoles et artisanaux bénéficiant de l'AGOA. La vanille, le cacao, le café et d'autres produits locaux trouvent ainsi une place de choix sur le marché américain. Les Etats-Unis sont l'un des principaux marchés pour les produits malagasy, offrant des opportunités de croissance et de diversification économiques cruciales pour le pays. Le renouvellement de l'AGOA est donc d'une importance capitale pour Madagascar. La délégation malagasy, dirigée par Isidore Razanakoto, a mis en avant les succès et les défis rencontrés par le pays dans le cadre de cet accord. Ils ont souligné l'importance de la stabilité et de la prévisibilité des relations commerciales pour les entreprises locales, qui dépendent fortement de cet accès privilégié au marché américain. En conclusion, la 21e assemblée générale de l'AGOA à Washington DC a mis en lumière l'importance de cet accord pour les pays africains, et en particulier pour Madagascar. La prolongation de l'AGOA pour les dix prochaines années serait une victoire majeure pour l'économie, garantissant des emplois et des revenus pour des milliers de familles. Les discussions entamées lors de ce forum sont donc cruciales pour l'avenir des relations commerciales entre les Etats-Unis et les pays africains bénéficiaires de l'AGOA.
Hary Rakoto

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     « Un train peut cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre Sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community), Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’Organisation sous-régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique. La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ses débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’Occident. Presque les…

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