Dès le début des Jeux olympiques, les deux athlètes malagasy qui ont ouvert la compétition ont été éliminés. Fin de l’aventure donc pour Jonathan Harivony Raharivel, le nageur malagasy en lice au bassin olympique de Paris La Défense Arena. Rappelons que Jonathan a été six fois médaillé d’or aux Jeux des îles et a participé six fois au dernier championnat du monde de sa série en natation 100 m brasse. Le nageur malagasy n’a même pas pu faire mieux que son record personnel de 1mn 02s 92. Il a fini avec 5 secondes de retard que le premier, l’Islandais Anton Sveinn McKee qui a bouclé le premier tour en 1 min 00s 62. Malheureusement, son aventure à Paris se termine dès le premier jour, malgré ses objectifs de faire mieux que sa meilleure performance.
Arrivé trois jours à Paris avant les Jeux olympiques, Jonathan n’a pas pu faire du miracle. Cela pourrait se traduire par une préparation imparfaite et insuffisante voire médiocre. En effet, lors de sa préparation au pays, il n’a même pas pu avoir une piscine chauffée et a été obligé de s’entrainer dans une piscine qui ne respecte pas les systèmes métriques. On peut dire que les conditions n’ont pas été réunies pour lui.
« Pour atteindre les résultats fixés, il faut avoir de bonnes conditions pour se préparer », persiste le nageur interrogé par notre collègue de 24.24 mg.
Quant à Fabio Rakotoarimanana, qui vient de fêter ses 21ans le 24 juillet dernier, il est éliminé dès la 32e de finale du tournoi de tennis de table.
Fabio Rakotoarimanana (154e mondial) a perdu son match contre l’Egyptien Assar Omar (22e) par 1 set à 4 (6-11/6-11/11-7/5-11/8-11). Le match qui a eu lieu ce dimanche matin à Paris Sud Arena 4 s’est déroulé en 40 minutes.
Les espoirs reposent désormais sur Laura Rasoanaivo, multiple championne d’Afrique de judo et Rosina Randafiarison, vice-championne du monde d’haltérophilie moins de 49 kg. La judokate malagasy sera la prochaine en lice dans les Jeux de Paris. Elle fera son entrée face à Katie-Jemima Yeats-Brown de la Grande-Bretagne pour son premier combat qui se déroulera le mercredi 31 juillet 2024. Le tour préliminaire est programmé à 11 h 15 h (heure de Madagascar) tandis que le bloc final est prévu de 17 h à 20 h (heure de Madagascar).
Elias Fanomezantsoa
L’incontournable « Manal’azy vita bacc » du chanteur Olombelo Ricky a encore réussi à drainer du monde ce week-end. Miritsoka Production et l’artiste se sont donné pour mission d’enflammer le stade annexe Barea, Mahamasina et le chanteur et toute son équipe n’ont pas fait les choses à moitié. Le chanteur a proposé un vrai show convivial dont le seul mot d’ordre était de déstresser les jeunes fans ainsi que ceux qui ont passé les épreuves du baccalauréat. Normalement, comme lors des précédentes éditions, l’événement devait se dérouler jeudi juste après l’épreuve de science. Mais l’artiste et les organisateurs ont décidé de le faire en un après-midi de samedi, juste pour que les fans puissent se préparer à savourer cet instant. Un moment où les inconditionnels sont venus en masse pour répondre à l’appel du chanteur.
Aussi, comme à l’accoutumée, c’est devant une foule immense essentiellement composée de jeunes et de fans d’antan, le chanteur a décortiqué un « setlist » étalant ses titres les plus marquants en cinq heures de temps afin de donner une dynamique particulière à son spectacle. Extasié, le public l’a rendu pareil en fredonnant ses couplets et refrains. Un public conquis chantant à chaque air connu est venu apprécier ce moment époustouflant. L’artiste a gagné le cœur du public. Les spectateurs ont été bluffés par la fougue, le talent et la joie de vivre que lui et son équipe envoient depuis la scène. Les fans du chanteur ont eu droit à plusieurs invités-surprises lors de ce concert de samedi. Mais pour la première fois, par rapport aux précédentes éditions, celle de cette année a été marquée par la participation de l’artiste Sylvain Marc et ses compagnons de scène pour enflammer l’estrade.
Bien sûr, les organisateurs ont également proposé un coin barbecue, des boissons produites par l’entreprise Star Madagascar dont l’objectif est de se défouler après cette semaine pleine de difficultés et d’émotions pour les jeunes candidats au baccalauréat. Sur scène, Olombelo Ricky et son équipe ont fait revivre des souvenirs et des moments forts avec la reprise des morceaux tels que « Izy indrindra », « Iny havako iny » mais également le fameux « Hirahira no tsara ». Notons que le concert a démarré vers 15h, mais le lieu était déjà rempli avant midi car les futurs bacheliers et les fans ne voulaient pas louper le concert historique « Manal’azy vita bacc » pour cette édition exceptionnelle.
Si.R
Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina a effectué une descente à l’Aéroport international d’Ivato ce mardi 23 juillet. En personne, il tenait à rendre visite cet emblématique lieu de travail qui est la porte principale d’entrée et de sortie de Madagasikara. Une vitrine étalant au premier regard l’identité de la Grande île.
Le Président de la République a fait cette descente pour constater de visu certaines réalités qui font la mauvaise réputation de l’Aéroport international d’Ivato. Des indignations et des plaintes à répétitions relatives aux agissements des agents et du personnel de cet aéroport parviennent à atterrir au palais de la Présidence. Les passagers en partance et à l’entrée du pays expriment à plusieurs reprises leur ras-le-bol. Corruption, rackets, etc., sont le lot quotidien de tous ceux ou celles qui ont à faire à l’Aéroport d’Ivato sans parler des objets souvent de valeur perdus (valises, sacoches ou autres paquets). En voyage en Corée du Sud récemment, le Chef de l’Etat eut vent de la bouche des concitoyens membres de la diaspora sur place des méfaits graves commis par les agents d’Ivato. Déterminés à sévir, de la manière la plus stricte et la plus sévère, Rajoelina Andry promit de faire une descente pour inspection et contrôle chez la vitrine directe qui étale la Grande île qu’est l’Aéroport international d’Ivato tout en brandissant des sanctions draconiennes pouvant aboutir, si c’est nécessaire, à la radiation de la Fonction publique sinon au licenciement selon le cas. Et ce fut fait ce mardi 23 juillet. Il s’était rendu en personne là où il avait promis de s’y rendre ! On ne peut que rendre hommage au geste à la fois légitime et utile de la part du numéro un du pays. Conscient de l’importance des dégâts subis par les pauvres et innocents passagers, le Chef de l’Etat ne peut pas rester indifférent et se décide à prendre la bête par les cornes. Le Conseil des ministres spécial de mercredi d’après devait confirmer les mesures à considérer. Et on verra la suite ! A notre connaissance, la descente présidentielle de mardi dernier à Ivato n’est pas le premier du genre. En effet, le 7 octobre 2019, au tout début de son premier mandat, Rajoelina Andry y était déjà. Avec la même rigueur et détermination, le Président avait donné des consignes strictes. Malheureusement, les résultats escomptés ne sont pas, semble-t-il, au rendez-vous. Au contraire, le « crime » s’aggrave et atteint des proportions préoccupantes.
D’autres secteurs d’activité qui font souffrir et rendre la vie dure aux concitoyens doivent être pris en considération. Le calvaire au quotidien des usagers à cause des inepties de la JIRAMA mérite grandement des mesures directes de la part du Chef de l’Etat. Les délestages et les coupures d’eau qui s’éternisent tout en s’intensifiant au fil du jour doivent cesser … incessamment. La panique et la colère générales atteignent leur niveau non seulement préoccupant mais aussi intenable. On se rappelle l’autre jour, à Toamasina, que le Président avait tapé sur la table en présence du DG Andriamanga Vonjy, à l’époque, dénonçant la galère des usagers à cause des erreurs de la JIRAMA. Mais depuis, rien n’a changé. On va plutôt de mal en pis.
D’autres domaines continuent de parler d’eux. La tolérance zéro doit être effective partout !
Ndrianaivo
45 minutes. Telle fut la durée de la rencontre entre le Président Andry Rajoelina et de son homologue français Emmanuel Macron dans l’après – midi d’hier au Palais de l’Elysée, à Paris quelques heures avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024. Cette rencontre, à la demande du Président Emmanuel Macron, fut l’occasion pour lui de féliciter le Président Rajoelina suite à sa réélection pour un second mandat.
Le Chef de l’Etat malagasy a saisi cette occasion pour inviter le locataire de l’Elysée à une visite à Madagascar. Une invitation à laquelle Emmanuel Macron a répondu favorablement tout en faisant part de son souhait de visiter la Grande île depuis longtemps, selon les informations émanant de la Présidence de la République de Madagascar. Le numéro un français est donc attendu à Madagascar d’ici quelques mois. Après le Général De Gaulle en 1958, François Mitterrand en 1990, Jacques Chirac en 2005 et François Hollande en 2016. Emmanuel Macron sera le cinquième Chef d’Etat français à effectuer une visite officielle dans le pays. Une visite qui coïncidera avec le sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI) dont la Grande île sera le pays hôte.
Relations au beau fixe
La rencontre d’hier est la preuve que les relations entre le Président Rajoelina et le Président Macron sont au beau fixe, tout comme les liens de coopération entre Madagascar et la France. En dépit de leurs agendas respectifs très serrés, les deux Chefs d’Etat ont pu s’entretenir sur différents sujets de coopération. Ce fut donc l’occasion pour les deux personnalités d’échanger sur le renforcement des liens économiques et diplomatiques. Le Président français n’a pas hésité à réitérer le soutien de son pays aux efforts engagés par l’Etat malagasy pour le développement de Madagascar.
Ainsi, il a été convenu que les deux pays consolideront leur partenariat dans le domaine de l’énergie renouvelable. L’objectif est d’augmenter la production d’électricité et de mettre fin aux longues coupures qui ont des répercussions graves sur la vie sociale et économique dans le pays. Par conséquent, un financement de la France en appui au projet de construction d’un barrage hydroélectrique est en perspective et dont la concrétisation est fortement attendue.
Sandra R.
Après le décès de l’ancien sénateur « Kaleta » dans la Capitale, jeudi dernier, le cortège funèbre- parti hier matin de l’aéroport d’Ivato- a rejoint Taolagnaro sans encombre. En plus de ses proches, de nombreuses personnalités et des élus locaux l’ont accueilli. En outre, une délégation du Sénat, conduite par son président Richard Ravalomanana a présenté ses condoléances à la famille du défunt. Après son arrivé, le cortège a gagné son village natal Helibondro, situé dans la Commune de Behara (District d’Amboasary Atsimo). Selon les informations reçues, ses funérailles auront lieu mercredi ou jeudi prochain. Soja Jean André a laissé derrière lui une veuve et 3 filles.
Avec son look de cowboy immanquable, Soja Jean André était une figure connue dans le monde des affaires en tant que PDG du Groupe Kaleta qu’il a fondé en 1974. Il a également siégé au Conseil d'administration d'Air Madagascar. Sur le plan politique, il faisait partie du bureau national de la plateforme "Isika Rehetra Miaraka amin’i Andry Rajoelina" (IRMAR) depuis laquelle son parti, le Liaraike, est représenté. Il a eu un parcours politique riche, ayant occupé successivement les postes de conseiller municipal, conseiller provincial, membre du Comité de redressement économique et social (CRES), conseiller technique des Premiers ministres Francisque Ravony et Emmanuel Rakotovahiny, député, vice-président du Sénat, membre du Conseil supérieur de la transition (CST). Enfin, il a été nommé conseiller spécial en charge des affaires politiques en 2022 par le Président Andry Rajoelina.
La disparition de cette figure emblématique, à l’âge de 78 ans, laissera un grand vide sur la scène politique malagasy. Pour ses funérailles, une importante délégation représentant l’Etat sera présente à Helibondro.
Nikki Razaf
Une première mission médicale d’un navire chinois à Madagascar. Le bateau-hôpital « Arche de la Paix » fait une escale depuis hier à Antsiranana, pour une semaine de mission médicale humanitaire. Pour sa mission « Harmonie », ce navire de la Marine de l’Armée populaire de libération de Chine ambitionne d’offrir des diagnostics et soins gratuits pour les maladies courantes, au profit de 600 à 700 personnes par jour. Le navire enverra aussi des équipes médicales dans les hôpitaux, les quartiers d'habitation et les écoles locaux pour étendre son action. Des échanges universitaires et des activités culturelles seront également organisés pour renforcer les liens d'amitié sino-malagasy.
« C’est un pas supplémentaire que nous franchissons ensemble dans le cadre du renforcement des liens de coopération entre Madagascar et la Chine, au lendemain des célébrations du cinquantenaire de nos relations diplomatiques. Il s’agit de 52 années d’amitié et de coopération fructueuse entre nos deux Nations qui sont désormais portées vers de plus hauts sommets », s’est exprimée la ministre des Affaires étrangères (MAE), Rasata Rafaravavitafika. D’ailleurs, l’arrivée de ce bateau-hôpital s’est faite quelques jours après la rencontre de ce numéro Un du MAE avec son homologue chinois, SEM Wang Yi à Beijing.
Le Premier ministre Christian Ntsay et la ministre de tutelle, également coach de la Région DIANA, ont effectué hier une visite du bateau. 386 officiers sont à bord de ce navire de 178 mètres de long et 24 mètres de large. Il y a en tout 17 spécialités médicales, entre autres l’ophtalmologie, la médecine générale, la gastro-entérologie, la stomatologie, la chirurgie, la gynécologie obstétrique, etc. à bord, près de 2.050 appareils médicaux et plus de 128 médecins au service de leurs patients malagasy.
D’après le porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale, Zhang Xiaogang, le navire-hôpital illustre les efforts de la « PLA Navy » pour fournir des services médicaux humanitaires aux pays de destination. « Il incarne l'esprit d'entraide et de coopération internationale de la Chine, démontrant son engagement envers l'assistance humanitaire et le renforcement des relations entre les Nations ».
Notons qu’avant d'atteindre Madagascar, le navire-hôpital a déjà traité près de 1.200 personnes par jour aux Seychelles lors de sa mission précédente. Après Antsiranana, il poursuivra sa route vers d'autres destinations, continuant ainsi son engagement en faveur de la santé et du bien-être des populations nécessiteuses.
Recueillis par P.R.
Situation alarmante. La pollution de l’air à Antananarivo ne cesse de s’aggraver. La concentration de particules fines de diamètre inférieur à 2.5 micromètres (PM 2.5) est de 3 à 4 fois supérieures au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au niveau d’Ambohidahy, la concentration des particules fines frôle la barre des 50 microgrammes/m3 si le seuil recommandé par l’OMS est de 15 microgrammes/m3. Le même constat a été observé au niveau des stations de Soanierana et d'Ampandrianomby.
Au cours des trois prochains jours, le niveau de pollution de l'air devrait rester élevé. C'est pourquoi les personnes vulnérables à la pollution de l'air doivent être prudentes. Les PM 2.5 constituent un grave danger pour la santé si elles sont inhalées sur de longues périodes. Ces particules fines proviennent de la combustion des fossiles, des feux de forêt ou des poussières.
D'après l’explication d’un technicien au niveau de la Météo Madagascar, la qualité de l'air se dégrade à mesure que le changement climatique s'accélère. Selon les projections pour ce XXIème siècle, une augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des vagues de chaleur ainsi que des feux de forêt qui s’y associent, se traduira par une dégradation de la qualité de l’air, au détriment de la santé des êtres humains et des écosystèmes.
Selon le nouveau rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une dynamique de renforcement mutuel entre la pollution et le réchauffement de la planète entraînera un contrecoup climatique désignant l’effet amplificateur que le changement climatique exerce sur la production d’ozone au niveau du sol, tout cela au détriment de l’air que l’on respire. Le changement climatique, en intensifiant les épisodes de pollution par l’ozone de surface, pourrait ainsi nuire à la santé de plusieurs centaines de millions de personnes.
Recueillis par Anatra R.
Le chanteur Fandrama Bemamy a suscité beaucoup d'attentions et de débats avec ses nouvelles chaussures. Effectivement, la paire d'Adidas de l’artiste a fait sensation sur les réseaux sociaux durant cette semaine. Fandrama avait partagé des images de lui sur sa page Facebook, en portant des chaussures qui se distinguent par leur design audacieux, un peu spécial, sans parler de leur prix exorbitant. Celles-ci comportent des ailes à la Batman. Depuis, les internautes ne cessent de partager des photos et vidéos de ces chaussures, en les taguant « Les nouvelles chaussures de Fandrama ». Leurs commentaires vont d'éloges sur l'esthétique, à des discussions portant sur les tendances actuelles de la mode.
Selon les informations, ces paires de chaussures seraient des produits de la marque Adidas. Il s’agit d’une nouvelle tendance dénommée « Adidas Jeremy Scott Wings Black Dark Knight Batman ». Les facebookers vont même jusqu’à détailler le prix de ce basket qui coûterait plus de 700 dollars, soit environ 3.200.000 ariary. Cette situation démontre une fois de plus l'influence croissante des célébrités sur les tendances de la mode et le pouvoir des réseaux sociaux pour transformer un simple accessoire en phénomène viral. Les fans sont impatients de voir comment ce buzz se traduira dans les collections de chaussures à venir et si d'autres stars suivront cette tendance.
Si.R
La Commission nationale des marchés (CNM) célèbre cette année le vingtième anniversaire du « Premier code des marchés publics ». A cette occasion, une série d'événements marquants a été lancée à Anosy sous le nom de la Semaine des marchés publics, ou « Herinandron’ny tsenambarom-panjakana ». L'événement a été inauguré hier, attirant de nombreuses personnalités du secteur public et privé. Le président de la CNM, Sitraka Tsitohaina Randrianarison, a marqué cette cérémonie d’ouverture en signant deux conventions de collaboration essentielles pour l’avenir des marchés publics à Madagascar.
La première convention a été conclue avec Mamitiana Rajaonarison, directeur général du Service des renseignements financiers (SAMIFIN). Cette collaboration vise à renforcer la lutte contre les pratiques frauduleuses et la corruption dans les marchés publics. La transparence et l’intégrité des transactions publiques sont au cœur de cet accord, répondant ainsi aux exigences croissantes de bonne gouvernance et de responsabilité. La deuxième convention a été signée avec Zo Ny Aina Lala Arson, directeur des Systèmes d'information au sein du ministère de l’Economie et des Finances (MEF). Cet accord porte sur la modernisation et la digitalisation des procédures au niveau des marchés publics. Grâce à cette initiative, la CNM espère améliorer l’efficacité et la traçabilité des opérations, en réduisant les délais et les coûts administratifs. Par ailleurs, afin de soutenir ces évolutions, les équipes de la CNM ont été équipées de nouveaux matériels informatiques.
Modernisation
Cette modernisation technologique vise à faciliter le travail quotidien des agents ainsi qu’optimiser la gestion des dossiers de marchés publics. La dotation en matériel est un pas de plus vers la numérisation complète des procédures, visant à rendre les marchés publics plus accessibles et plus transparents. L'événement a également été marqué par la présence de la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. Dans son discours, la ministre a souligné l'importance de cette célébration, non seulement pour marquer les deux décennies de régulation des marchés publics, mais aussi pour mettre en lumière les réformes en cours et les défis à venir. Elle a félicité la CNM pour son rôle dans la structuration et l’amélioration du système des marchés publics à Madagascar.
En marge de cette célébration, divers ateliers et conférences sont prévus tout au long de la semaine. Ces sessions permettront aux participants d’échanger sur les meilleures pratiques et les innovations dans le domaine des marchés publics. Elles offriront également une plateforme pour discuter des enjeux actuels, tels que la digitalisation, la lutte contre la corruption et l'amélioration de l’efficacité des procédures. La Semaine des marchés publics représente une opportunité unique de rassembler les acteurs du secteur et de renforcer les collaborations. Elle symbolise un engagement renouvelé envers la transparence, l’efficacité et la modernisation des marchés publics dans la Grande île.
Hary Rakoto