Après un semblant d'accalmie, le phénomène lié à la contrebande de gazole frelaté refait subitement surface à Toamasina, ces jours-ci. Et il a fallu que la Section de recherche criminelle de la Gendarmerie ou SRC de Fiadanana, dans la Capitale s'est déplacée jusque dans la cité portuaire de l'Est où elle est rejointe par la CRGN, pour diligenter une enquête, avant que le pot aux roses ne soit révélé au grand-jour. L'investigation menée sur place par la SRC Fiadanana, a permis de procéder à une assez importante saisie des dizaines de milliers de litres de ce carburant frelaté à Toamasina, au cours de la semaine dernière.
Disparaître pendant quelque temps et resurgir après deux semaines. Les rabatteurs ou « facilitateurs » au niveau de nombreux bureaux administratifs sont de retour actuellement. En effet, après les mesures prises par l’Etat de renforcer la surveillance de ses locaux à l’aide de caméra de surveillance ou la mise en place de clôtures, notamment au Palais de justice situé à Anosy, l’activité de ces « chasseurs » de citoyens ayant affaire avec l’administration n’a faibli qu’un petit moment. « L’application stricte des contrôles a permis aux usagers qui ont des papiers administratifs à régler de jouir d’un environnement sain.
Un canal d’évacuation d’eaux usées obstrué. Depuis plusieurs mois, les riverains d’Ampatsakana, Isoraka, cohabitent avec les odeurs nauséabondes provenant des eaux usées débordant d’un canal d’évacuation défectueux, longeant une partie de la rue du quartier. Malgré que, depuis plusieurs mois, la situation dégénère de jour en jour, aucune mesure n’a été prise par les autorités locales, à savoir le Fokontany. De guerre lasse, les habitants, regroupés au sein d’une association de riverains (« Fikambanana Ampatsakana Miray » ou FAM), ont décidé de prendre l’affaire en main.
Entendez bien, on parle de pénurie de cet « élément » vital et indispensable à la vie de tout être vivant sur terre. Mais non de ce terrible virus « SRAS – COV 2 » communément appelé Covid-19 qui a ravagé la planète Terre trois ans passés. Ainsi, faisons bien la nuance entre « eau vide » et « Covid » bien que la résonnance pourrait bien tromper les oreilles. Il s’agit d’une différence de taille à cause d’une consonne et quelques voyelles mais dont les impacts destructifs de ces deux phénomènes sur les êtres vivants, particulièrement sur les humains, sont durement ressentis.
Potentialité. En un an, plus de 50 tonnes d'huile essentielle d'Ylang Ylang ont été exportées depuis Madagascar, d’après les données fournies par l'administration douanière. Ce volume, bien qu'en augmentation par rapport aux années précédentes, reste loin des 125 tonnes exportées en 2019 et des 600 tonnes atteintes lors des années fastes de la filière. Cette chute considérable est en partie attribuée aux conséquences de la pandémie de Covid-19, qui a gravement impacté la production locale, et aux nouvelles régulations environnementales internationales.
Lundi dernier, au cœur de la Californie, Laurino Raoelijaona, un jeune réalisateur malagasy, a remporté le prestigieux prix du meilleur documentaire court au Silicon Valley Film Festival pour son œuvre percutante intitulée « Les sentiers du doute ». Ce succès distingue non seulement le talent du réalisateur, mais également la voix des minorités qu'il met en lumière à travers son film.
« Nous devons démanteler à tout prix les réseaux de voleurs de terrains », a martelé fermement le Président Andry Rajoelina hier durant son discours au cours de l’inauguration du Tribunal de première instance (TPI) à Avaradrano. Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat s’exprime sur ce sujet épineux. Il déplore le nombre élevé de citoyens justes qui deviennent pourtant des victimes et sont lésés dans les litiges fonciers au moment de leur traduction des dossiers devant le Tribunal. Les décisions de Justice accablantes conduisent parfois au décès de certaines victimes. Il a donc donné des consignes strictes en vue de la mise en place d’une section spéciale consacrée au traitement de ces conflits fonciers.
Les nouveaux députés et les sénateurs sont entrés en 2e session ordinaire hier. Les premiers ont assisté pour la première fois à leur session budgétaire. Outre le budget, les tensions sociales liées aux crises de l’eau, de l’électricité et de l’insécurité devraient animer le débat à Tsimbazaza. Ainsi, la partie « questions- réponses » avec les membres du Gouvernement sera certainement axée sur la pénurie d’eau et les délestages dans le pays et les solutions proposées. Selon le président de l’Assemblée nationale, Tokely Justin dans son discours d’ouverture, deux propositions de loi seront examinées par les députés en plus des projets de loi. Ayant un rapport avec la crise de l’eau, un texte unique sur le climat portera particulièrement l’attention des parlementaires.
Ouverte et serrée. Tel est a priori le constat relatif à la bataille pour gagner la Mairie de la Capitale de Madagasikara.
Bataille ouverte et lutte serrée ! Une situation aux antipodes traduisant à la fois la délicatesse et la complexité des enjeux politiques entrant dans la ligne de compte qui prévaut concernant la mainmise du trône prestigieux de l’Hôtel de Ville d’Antananarivo, première ville de la Grande île.
Lutte ouverte. D’après certaines analyses véhiculées par la presse ou réseaux sociaux interposés, pour une fois, la lutte pour gagner le pari dans la Capitale est ouverte. En ce sens qu’il n’existe pas un ou une favorite dès le départ ! Les sept candidats, six hommes et une dame, donnent l’impression de se neutraliser sur l’arène. Aucun (e) d’entre eux ne présente un ou des avantages notoires pouvant faire basculer dès l’entame la balance. Mis à part le fait d’être le fils de ceci ou de cela, pour les deux concurrents, qui en fait ne constitue pas au préalable un atout, les sept postulants doivent batailler dur pour se démarquer.L’opinion publique de la Ville des Mille excelle dans sa capacité de choisir librement son édile. Doté d’un certain niveau politique dépassant la moyenne nationale, le public tananarivien a démontré plus d’une fois d’une certaine maturité. Les différentes élections du passé ont permis de faire valoir la faculté de discernement de l’électorat de la Capitale. Andry Rajoelina (TGV) a gagné haut la main, en 2007, la Mairie d’Antananarivo face au candidat du pouvoir (TIM), à l’époque où le porte étendard de l’Opposition actuelle fut le Chef de l’Etat. En 2019, le candidat proche du régime Orange, Naina Andriantsitohaina, remporta le scrutin, toujours à Antananarivo. C’est pour dire qu’il n’y a pas de schéma classique ! Opposition ou pouvoir peut très bien rafler la mise ! Le peuple fait son choix et cela à partir des appréciations objectives. Evidemment, des exceptions pourront se présenter. D’ailleurs, elles confirmeront la règle.
Bataille serrée. L’insaisissable enjeu du scrutin des communales et municipales de la Capitale est tel qu’il est hasardeux de se faire une idée à sens unique. Bien qu’il n’existe pas, en apparence, de candidat(e) favori (te) ou outsider au départ de la campagne électorale, les sondages d’opinion politique étant interdits en marge des élections à Madagasikara pour des raisons que l’on distille mal, il s’avère d’une aventure difficile de se prononcer sur le choix du peuple. N’empêche que selon des avis largement recoupés, une ou deux voire trois concurrents émergeraient du lot. En effet, il se trouve qu’il y a une bataille serrée entre la candidate n° 7 et celui du n° 4 et avec le n° 2 qui talonnerait de près les deux supposés favoris.
Harilala Ramanantsoa, porte étendard de la majorité IRMAR, semble jouir d’un certain avantage du fait de son passage quoique bref à la CUA et durant lequel elle a tout de même fait montre de son expertise à faire avancer les choses. Entre autres, fluidité de la circulation, réfection des points noirs des rues de la Capitale, réduction des impôts fonciers sur les propriétés bâties, etc. Tojo Ravalomanana, quoiqu’on dise bénéficie du renom du nom du père.
Au final, le choix appartient aux Tananariviens.
Ndrianaivo