Nos archives web
Super User

Super User


Stupeur et consternation chez la population de la Commune rurale d'Ampondralava, District d'Ambilobe, hier.
Vers 6h, un témoin a été désagréablement surpris par le cadavre qui fut suspendu au-dessus de lui et sur le manguier. La victime n'était autre que le maire de ladite Commune au nom de Modeste Bemanjary (46 ans). Son corps inerte et retenu par une corde à une branche de cet arbre se balançait au-dessus du vide. La scène de cette macabre découverte se trouvait à 200 mètres au sud du propre domicile du défunt maire.
Le chef de Fokontany d'Ampondralava fut avisé qui, à son tour, était allé informer la brigade territoriale de Gendarmerie d'Antranovato.

Des éléments de ladite brigade se sont rendus sur les lieux, accompagnés par un médecin en service au CHRD-II Ambilobe pour constater les faits et ouvrir une enquête.
Sur place, le corps du défunt a été trouvé suspendu sur une branche d'un manguier haut de quelques mètres. Pour l'heure, l'on penche sur la thèse d'un suicide mais dont le mobile reste un mystère.
En attendant, l'épouse du défunt élu s'est brièvement exprimée sur le drame. Elle a affirmé que son mari aurait quitté sa maison vers 1h du matin, sans lui dire quoi que ce soit, ni mentionner sa direction.
Et ce n'est qu'après le passage d'une petite fille sous cet arbre, vers 6h du matin hier, que la famille a appris la triste nouvelle.
Selon la constatation, la corde est enroulée deux fois autour du cou de la victime dont le corps était en suspension à environ 5 mètres au-dessus du sol.
Après observation, le médecin a conclu un suicide par pendaison.
Bien qu'on ne sache pas tellement grand-chose sur le concerné, ce dernier avait été le fils d'un ancien maire de la Commune rurale d'Ampondralava. Il figurait parmi les 6 membres de la fratrie.

Après que les nécessaires soient faits, le corps du défunt a été remis à sa famille .
L'enquête en cours est l'apanage de la brigade de Gendarmerie d'Antranovato.


Franck R.




Situé au cœur du quartier populaire d’Antetezana Afovoany. La maison du Projet de développement urbain intégré et de résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR) accueille les habitants et les personnes affectées par le projet et en quête d’informations. Ce projet financé par la Banque mondiale est actuellement dans sa phase la plus critique et la plus importante, à travers les travaux de curage du canal C3. Les habitants impliqués dans le projet doivent être des acteurs à part entière du processus, d’où la mise en place de ce lieu. « Les personnes affectées par le projet ou les citoyens peuvent venir pour poser des questions ou adresser directement leurs doléances », partage Mamy Reine Razanadrafara, experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Des responsables au sein du cabinet de maîtrise d’œuvre institutionnelle et sociale BIODEV, des représentants de la Direction de l'expropriation pour cause d'utilité publique au sein du ministère de l'Aménagement du territoire et des Services fonciers ainsi que des socio-organisateurs sont à l’écoute des personnes qui viennent au sein de la maison du projet.

Paiement des indemnisations

La maison du projet a ouvert ses portes depuis le 20 novembre dernier. « Nous avons déjà accueilli un peu moins d’une dizaine de personnes qui sont venues pour s’informer ou déposer des doléances. Certaines d’entre elles ont dû être modifiées en plaintes afin que le projet les traite », continue l’experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Ouverte de 8h à 16h, du lundi au vendredi, la maison du projet a été bien accueillie par les riverains. Une campagne de sensibilisation a été entamée pour la faire connaitre, notamment auprès des personnes affectées par le projet le long du Canal C3. L’objectif, pour le PRODUIR, est d’être le plus proche possible d’elles. La maison du projet vise aussi à accompagner les personnes affectées par le projet dans la mise en place des dossiers nécessaires pour le paiement de leurs indemnisations. Le processus est souvent fastidieux et nécessite d’importantes pièces administratives. « La maison du projet n’a pas vocation à être pérenne mais elle vise à accompagner les PAPS durant le processus du paiement d’indemnisation », conclut notre source.

Recueillis par P.R.









Nicolas Dupuis, de passage  à Mahajanga, aura pour mission de mettre sur pied une académie de football pour Fosa Junior. Durant la même occasion, il a été reçu par les responsables du club et le gouverneur de la Région de Boeny Mokhtar Salim et son directeur des infrastructures, le mardi 5 décembre. L’objet de la rencontre protocolaire est de négocier le début de la construction de deux stades de football. En coopération avec Fosa Junior et la Région de Boeny, les deux stades seront bâtis à Belobaka situé dans le District de Mahajanga II. Le projet est prévu se terminer début février.
« Avec Arno (Steenkist), on a décidé de mettre en place une belle académie. Et au-delà de ça, un terrain qui va accueillir tous les jeunes de Mahajanga », indique le technicien français. “ Je suis ici pour lancer les travaux et pour vérifier que tout soit bien fait », ajoute-t-il.
L’ancien sélectionneur des Barea a un attachement  particulier à la ville de Mahajanga. Car c’est dans la cité des Fleurs qu’il a disputé son premier match au pays avec la sélection nationale. Depuis, il est tombé amoureux de cette ville et veut faire quelque chose de pérenne pour les jeunes de Mahajanga.
Par ailleurs, les engins de la Région de Boeny vont être utilisés pour la construction de ces infrastructures sportives.

%PM, %07 %986 %2023 %22:%Déc

Agenda du week-end

Vendredi 8 décembre
Johary
Bonne nouvelle pour les fans du groupe Johary ! Ils se sont faits rares depuis des mois. Ce soir, Goth, Luk et Mahery vont effectivement remonter sur scène pour faire plaisir au public. Les trois chanteurs et son équipe ont choisi de monter sur la scène du Phô Resto, Ivato, ce soir à partir de 20h. Etant donné que chacun est pris par ses occupations, les membres du groupe ont pris du temps pour se retrouver et, par la même occasion, renouer avec leurs inconditionnels. De la bonne musique aux rythmes de la variété malagasy et des prouesses vocales sont à prévoir. Un événement à ne pas rater !
 Silo
Ce chanteur multi-instrumentiste trouve toujours de nouvelles formules pour emballer son public. Comme il y aura plus de vendredi 13 jusqu’à la fin de l’année 2023, l’artiste repart avec « Silo-SDF-Chante», un autre concept de soirée musicale en ce début du week-end. Comme d’habitude, le spectacle de Silo s’annonce toujours éclectique. Avec lui, on s’attend toujours à beaucoup de surprises. Et oui, quand cet artiste est aux commandes, ses tubes, même les plus connus, retrouvent toujours une nouvelle jeunesse et sont revisités d’une manière originale et singulière. Bref, Silo fera encore voyager le public dans un monde musical inédit. Il donne rendez-vous ce soir à 20h 30 au Piment Café de Behoririka. Il va démontrer à nouveau son talent de musicien hors pair lors de ce vendredi joli.
Madmax
Cette coqueluche des jeunes tient désormais une place dans le showbiz. Certes, le public est habitué à voir ce chanteur sur scène avec de nombreux autres artistes du milieu urbain. Mais après quelques semaines de pause, le chanteur décide enfin de sortir de sa tanière et de s’afficher en solo sur la scène tananarivienne. Ce soir, il sera à l’assaut de la salle d’Oxygen O2, sise à Antanimena. Une autre occasion pour ses fans de le voir performer en « live ». Les festivités débuteront à 20h. Le connaissant, avec ses tubes phares, le chanteur va créer de l’ambiance pour le public, composé notamment de jeunes.
Tovo J’hay
Après avoir effectué un concert à guichet fermé avec le groupe ’Zay, le week-end dernier, Tovo J’Hay va pour un autre rendez-vous festif. Ce vendredi, l’artiste a décidé de reprendre la scène pour satisfaire ses fans. Ce chanteur est connu pour ses tubes romantiques voilà depuis 23 ans. Il retrouvera ses adulateurs sur la scène du Pavé, Antaninarenina pour une nouvelle soirée musicale. Les premières notes de musique retentiront à 20h. Une autre retrouvaille qui sentira sûrement la nostalgie, et l’objectif consiste à faire revivre les beaux moments du passé durant quelques tours d’horloge. A l’occasion, il invitera l’influenceur Tobias pour animer le show à ses côtés.
Mami Bastah
Mami Bastah est dans la Capitale. Ce grand spécialiste de chansons à texte répond toujours présent, malgré ses rares apparitions scéniques. A la fois auteur-compositeur, interprète et guitariste, cet artiste se sent encore capable d'émerveiller l'assistance à chaque prestation. Se produisant souvent en solo avec sa voix et sa guitare, son instrument de prédilection, l’artiste aux multiples inspirations reste une référence en matière d'animation en version cabaret programmée dans des salles. Cet après-midi à 16h, il sera à l’Extra Pizza, sis  Manakambahiny pour un autre cabaret baptisé « Revy akostika ».

Samedi 9 décembre
D-Lain
Il ne se produit que rarement dans la ville des mille. Son dernier concert en solo remonte au mois de mars dernier. Ce week-end, après sa prestation qui s’est tenue dans la cité des fleurs, D-Lain s’apprête à faire un joli cadeau. Le chanteur offrira un show-case gratuit pour le plus grand bonheur de ses fans. Ratolojanahary Lalaina, alias D-Lain, qui a remporté haut la main la première édition du concours « Castel Live Opera », effectuera un show demain soir à partir de 22h dans l’antre du Chez Papa, Isoraka. Dans les réseaux sociaux tels que Facebook ou encore Instagram, l’artiste et son équipe se disent être prêts à enflammer la scène de ce cadre intimiste.
« Tsy misy mahafohy aina »
Des grands noms de la culture hip-hop feront un show pour aider un ami. Un mentor des artistes de la musique rap est actuellement dans le besoin. Les artistes participants et les organisateurs de cet évènement n’ont pas divulgué l’identité de la personne par respect de la volonté de sa famille. A cet effet, pour le soutenir, quelques grands noms de la scène hip-hop ont décidé d’effectuer un grand concert pour une perfusion financière à son honneur. « Tsy misy mahafohy aina » est l’intitulé de cet évènement qui se tiendra demain à partir de 15h à La Teinturerie sise à Ampasanimalo. Ce sera une occasion d’inviter le public à prendre part à la donation. Ainsi, durant ce concert, l’audience va se baigner dans une ambiance solidaire, aussi plaisante que caritative, puisque les organisateurs ont fait appel aux grosses pointures de la musique hip-hop pour enflammer la scène. Côté animation, le choix s’annonce éclectique. On retrouvera entre autres les infatigables Da Hopp, Doublenn, Olo Blaky, Mashmanjaka, le multi-instrumentiste Silo et la chanteuse Aynah.
Si.R

%PM, %07 %985 %2023 %22:%Déc

Train urbain - Opérationnel en début 2024

Un tournant majeur dans les transports. Le tant attendu « Train urbain » d'Antananarivo sera opérationnel dès le début de 2024 a annoncé Valery Ramonjavelo ministre des Transports lors de la journée de l'aviation civile internationale. Cette déclaration confirme les engagements du Président Andry Rajoelina envers la population d'Antananarivo, offrant une solution pour contourner les embouteillages fréquents dans la Capitale. Bien que l'ouverture initiale ait été prévue pour août dernier, des travaux d'amélioration ont été nécessaires, retardant légèrement la mise en service du train urbain. Les ajustements actuels sur les lignes de correspondance visent à minimiser l'attente entre les trajets, offrant une expérience plus fluide aux voyageurs. Chaque train utilisé pour cet effet peut accueillir jusqu'à 300 personnes. Le ministre a souligné que le train urbain fait partie des grands projets du Président, aux côtés d'initiatives telles que le développement du réseau téléphérique. L'année 2024 s'annonce ainsi comme une période charnière avec l'introduction de ces nouveaux moyens de transport. A noter également que le transport de marchandises par chemin de fer entre Antsirabe et Toamasina a récemment débuté, élargissant davantage les horizons du transport ferroviaire à Madagascar.
Un investissement de 100 millions de dollars pour revitaliser Madagascar Airlines et assurer son indépendance financière
 Lors de cette journée, le ministre a annoncé un plan visant à réhabiliter la compagnie aérienne nationale, Madagascar Airlines, nécessitant un investissement total de 100 millions de dollars. Cette initiative vise à redonner vie à l'entreprise qui fait actuellement face à d'énormes dettes. Selon le ministre, la Banque internationale a déjà débloqué une somme de 20 millions de dollars pour soutenir ce projet. Les efforts se poursuivent activement avec d'autres partenaires, et il est souligné que ces partenaires n'utiliseront pas de fonds publics pour contribuer au reste de l'investissement nécessaire. "Nous sommes ravis de l'engagement initial de la Banque internationale, qui représente une première étape dans la réalisation de notre vision de redynamiser Madagascar Airlines", a déclaré le ministre. Il a également souligné que les partenaires impliqués dans ce processus sont des acteurs clés du secteur privé, prêts à investir dans le redressement de la compagnie aérienne nationale. L'objectif de cette initiative est de rendre Madagascar Airlines indépendante financièrement. Actuellement accablée par des dettes considérables, l'entreprise publique est confrontée à des défis importants qui ont affecté ses opérations au fil des ans. "Nous sommes confiants que, d'ici trois ans, Madagascar Airlines sera entièrement récupérée, et nous travaillons diligemment pour mettre en œuvre des mesures efficaces qui garantiront son redressement durable", a ajouté le ministre.
Carinah Mamilalaina

%AM, %07 %051 %2023 %00:%Déc

LA UNE DU 07/12/23

Depuis maintenant deux mois, Ankazobe est devenue une zone rouge à cause de l'insécurité, ou plutôt un fort degré d'insécurité qui y règne. La localité de Mahavelona est spécialement concernée. Deux mois durant donc, les bandits y sèment systématiquement la terreur : assassinat ciblé, menaces, brigandage, extorsion et viol...Tel est le lot des habitants si bien que ces derniers sont poussés à quitter leurs domiciles la nuit pour se cacher ou se réfugier dans des endroits plus sûrs, la nuit... Ici, ce sont les femmes et les enfants qui doivent se terrer ainsi, soit dans les champs pendant que les hommes restent au village pour le surveiller, soit vers les localités voisines, celles qui sont encore épargnées.

" Comme l'amour est au-dessus de la loi, de toute loi et on ne sera jugé que pour l'amour". C'est à travers ces propos que le Père Pedro Opeka résume son voyage en Slovénie.

Comme à l’accoutumée, il effectue régulièrement un voyage à l'étranger en vue d’une levée de fonds pour le Centre Akamasoa. 

Après La Réunion dernièrement, il a visité le pays natal de ses parents, la Slovénie, pour quelques jours. 

Il a rencontré l’édition slovène d’Aleteia pour raconter ses parcours ainsi que le début de l'Akamasoa en 1989. 

Actuellement, avec un recensement de 3382 véhicules périurbains à Antananarivo, les chauffeurs dans le transport suburbain font face à des problèmes, selon les chiffres de l'ATT. Une situation exacerbée par des embouteillages monstres entre Anosy et Ampitatatafika où il faut souvent plus de deux heures pour s'en extirper. Un conducteur exerçant sur la ligne Antananarivo-Imerintsiatosika souligne que "la concurrence accrue, notamment avec de nombreux taxis-brousse desservant la même destination, réduit le nombre de trajets quotidiens. Certains chauffeurs, par manque d'alternatives, appelé "mpitsoraka" optent pour des méthodes non conventionnelles comme les arrêts non réglementaires, mais cela ne résout pas leurs problèmes financiers et entraîne des pertes dues aux coûts de carburant."

%AM, %07 %048 %2023 %00:%Déc

Dislocation !

En panne ! Le moteur bloqué, le véhicule transportant un groupe d’aventuriers et qui se trouve nulle part dans la nature s’immobilise au beau milieu de la route. Tout le monde descend ! Dépité, chacun rentre chez soi. Voué à la dislocation, le groupe s’effrite. Tel est le sort réservé au Collectif des 10 ou 11 candidats, peu importe. La déroute ou la débâcle d’un groupe de politiciens sans repère !

Fil infos

  • Partenariat stratégique - Les Emirats arabes unis réaffirment leur intérêt d’investir à Madagascar
  • Ankoay interceptés sur la RN2 - Des oiseaux dressés par son propriétaire depuis 2023
  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 

La Une

Recherche par date

« January 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

A bout portant

AutoDiff