Un rebondissement dans l'affaire liée à l'assassinat de Harisoa Zouzier Noelina, qui fut de son vivant une employée de la Commune urbaine d'Antsirabe, fait qui remonte le 12 septembre dernier. Une transaction de terrain, serait à l'origine de ce drame. D'après un renseignement, une personne, qui prétendait posséder un terrain, a proposé de la revendre à l'ex-salariée de la CU d'Antsirabe. Et que cette dernière aurait déjà fait un paiement, soit à hauteur de 80 %.
Mais le 12 septembre dernier, l'affaire a brusquement basculé dans l'horreur, date à laquelle l'ex-secrétaire au sein de la CU d'Antsirabe était venue voir personnellement la rabatteuse ou « mpanera » au domicile à celle-ci. De toute façon, cette dernière a pris la fuite, depuis.
Ce jour terrible du 12 septembre, la victime s'y était rendue afin, semble-t-il, de finaliser les dossiers administratifs de la transaction avec la « mpanera ». Malheureusement pour la pauvre fonctionnaire dupée, le terrain promis est loin d'exister. Car au lieu d'une affaire conclue, c'était la mort qui l'attendait, au contraire, chez cette intermédiaire, qui vit avec sa mère et sa sœur.
Et là, l'ex-employée de la CU d'Antsirabe a vécu les derniers moments de son existence car liés à son assassinat : on l'a étouffée jusqu'à ce que mort s'ensuive avec un sachet noir plein de scotch. D'ailleurs, le sachet en question aurait été retrouvé encore sur la victime lorsque les gendarmes l'ont exhumée dans un coin de la cour de la propriété de cette « mpanera » et les siens.
A propos, la mère ainsi que la sœur de cette « intermédiaire » ont été placées en garde à vue au bureau de la Gendarmerie à Antsirabe. Elles sont soupçonnées d'être des complices dans ce crime barbare. Une source a avancé que la fugitive aurait cru que la victime aurait emmené une forte somme d’argent au moment où la première était venue chez elle pour peaufiner les paperasseries, une allégation que la Gendarmerie n'a pas officiellement confirmée.
Revenons aux faits. La disparition subite de Harisoa Jouzier Noelina depuis le 12 septembre dernier, a suscité de vives inquiétudes chez ses proches, mais aussi ses collègues qui travaillent à la Commune. Mais l'enquête menée par la Gendarmerie a finalement porté ses fruits. Dimanche dernier, le corps de la victime avait été finalement retrouvé mais enterré dans la cour de la maison de cette « mpanera ».
En attendant une confirmation, il faut savoir que cette ex-employée de la Commune urbaine d'Antsirabe vivait avec sa fille. Et que c'est cette dernière qui a informé sinon donné l'alerte aux autorités locales après que sa mère n’a plus donné aucun signe de vie.
F.R.
Les armes ont crépité et le sang a giclé à Tanambao Amparihy kely, non loin de l'ambassade de Norvège située à Andohan'i Mandroseza, hier vers midi. Et quelques moments après que les tirs ont finalement cessé, on a pu recenser 5 corps inanimés gisant sur le bitume. Ce sont les membres d'un gang venus à bord d'un véhicule tout-terrain Toyota Land-Cruiser et aussi en moto pour commettre un forfait. Les victimes ont été frappées dans différents points de leurs corps par les balles lors de ces violents échanges de tirs qu'ils ont eus avec les gendarmes de la Brigade Tanà-ville, mais aussi des militaires. « Au plus fort moment du duel d'artillerie, j'ai vu certains parmi les suspects courir se cacher dans les maisons des riverains », explique une femme, témoin à la scène. Seuls deux autres suspects, qui étaient en moto, ont pu s'échapper de cette fusillade qui a décimé le gros de la bande. Ces fugitifs ont porté des uniformes semblables à celles des éléments des Forces. Nous y reviendrons encore.
Pour l'heure, les versions avancées sont encore confuses pour tenter de comprendre l'issue sanglante de ces escarmouches entre les suspects et les Forces de sécurité. L'une, qui est considérée comme officielle, a allégué que ces bandits ont débarqué dans le secteur afin de prendre d'assaut une villa. Mais là encore, il n'existe aucune précision à propos de cette villa, encore moins concernant son propriétaire.
La deuxième version, qui est d'une autre source, a avancé que le gang venait de terminer sa mission, qui consisterait justement à attaquer cette même villa. A cause de cette situation, la circulation fut interrompue pendant au moins une 45 minutes sur cette voie qui passe à la hauteur de cette représentation diplomatique étrangère.
Outre les 5 armes de poing que les assaillants tués ont utilisées, le véhicule avait été aussi confisqué par la Gendarmerie. De leur côté, un témoin a affirmé avoir vu des liquidités, d'une certaine quantité à bord du 4x4. D'ailleurs, les enquêteurs recherchent le propriétaire du véhicule. Les dépouilles des suspects éliminés ont été transportées à la morgue de l'HJRA, Ampefiloha. On n’a trouvé sur eux aucune pièce d'identité. L'enquête suit son cours.
Franck R.
Un pilier économique essentiel. La pisciculture joue un rôle important dans l'économie malagasy, soutenant 273 827 pêcheurs artisanaux en mer et en eau douce. Cette activité dynamique n'est pas simplement une source de revenus, elle est également le moteur financier de plus de 65 000 familles à travers le pays, selon le ministère de la Pêche et de l'économie bleue. En 2022, la production de la pêche artisanale a atteint 98 000 tonnes, illustrant la croissance constante de ce secteur vital. Cette réussite n'est pas seulement une histoire de chiffres, mais aussi une narration d'amélioration du niveau de vie pour de nombreuses communautés malagasy. La contribution de la pêche artisanale à l'amélioration du niveau de vie et à la lutte contre la pauvreté ne peut être négligée. Non seulement elle offre des opportunités d'emploi aux pêcheurs locaux, mais elle crée également des retombées économiques positives qui se répandent à travers tout le tissu social.
Relâchement massif d'alevins
Madagascar, riche de ses lacs favorables à la pisciculture, lance actuellement une campagne de rempoissonnement, dirigée par la Direction régionale de la pêche et de l'élevage de bétail (DRPEB). La DRPEB orchestre une opération de lancement d'alevins dans les lacs d'Analamanga, en respectant la période de fermeture des eaux édictée par le ministère. Au lac de Tsiazompaniry une superficie de 2 333 ha, une zone stratégique de la région, 20 000 tilapias et carpes ont été déversés en collaboration avec trois organismes couvrant les Communes d'Ambohimiadana, Tankafra, Morarano, et Anosibe Trimoloharano. Au lac Mamamba, situé à Amboaroy, District d'Ambohidratrimo, l'opération a permis le relâchement de 10 000 carpes et 1 000 trondro gasy « « cyprins dorés, » grâce à la collaboration avec l'organisation locale Loharanontsoa. Cette démarche vise à accroître la production de poissons, améliorant ainsi les revenus des pêcheurs. L'objectif ultime est d'augmenter la consommation de protéines animales, contribuant ainsi à l'autosuffisance alimentaire tant recherchée par l'Etat.
Gestion durable pour une pisciculture prospère à Madagascar
A Madagascar, l'essor vers une gestion durable de la pisciculture, notamment de l'élevage de carpes, de trondro gasy, et de tilapia, prend une importance. Ces espèces, prisées sur le marché national, deviennent des acteurs essentiels dans la quête de renforcement de la sécurité alimentaire et de stimulation de l'économie locale. Ces poissons, fortement demandés sur le marché national, représentent non seulement une source de protéines mais également un moteur économique. Les associations de pêcheurs impliquées dans cette initiative se sont engagées à respecter leurs obligations en matière de gestion durable de ces ressources aquacoles. Cet engagement souligne l'importance de préserver l'équilibre des écosystèmes lacustres malagasy. Au-delà de l'aspect nutritionnel, l'élevage de ces espèces génère des opportunités économiques majeures. Le trondro gasy, espèce endémique, et le tilapia sont devenus des moteurs économiques, créant des perspectives de revenus pour les pisciculteurs et stimulant l'économie locale par une demande croissante. En offrant une alternative viable à la pêche traditionnelle, l'élevage de carpes, trondro gasy, et tilapia permet aux communautés locales de diversifier leurs moyens de subsistance. Ces espèces, connues pour leur adaptabilité aux conditions locales, s'inscrivent comme des solutions flexibles aux besoins changeants des populations. La promotion ciblée de l'élevage vise également à instaurer une gestion pérenne des ressources aquacoles. En mettant l'accent sur la préservation et la reproduction contrôlée, ces programmes visent à assurer la durabilité de ces espèces emblématiques dans les écosystèmes lacustres malagasy.
Carinah Mamilalaina
Tsiaro Manuela Fanomezantsoa, plus connue par ses amis intimes sous le pseudo de Kimi est sacrée championne d’Afrique de Jeux vidéo Tekken 7. Elle, est l’une des Malagasy membres de « Gascom Esports », la plus active du championnat national. Elle vient d’être sacrée championne d’Afrique de Tekken 7, qui s’est tenue ce week-end (les 18 et 19 novembre) à Nairobi, Kenya. Une consécration méritée notamment pour quelqu’un qui réalise son rêve sans le soutien ni avoir la reconnaissance de quiconque. C’est une grande fierté pour le pays de voir une femme représenter le pays dans une compétition de jeux vidéo mais aussi de rentrer au bercail avec un trophée.
Des centaines de millions d'ariary de dégâts ! C'est ce qu'on peut dire de l'incendie qui a dévasté l'Espace Dera et les bâtiments annexes sis sur la route de l'université à Tsiadana, hier. Pour un motif qui reste encore à vérifier, le sinistre aurait démarré au niveau de l'aile gauche de l'ensemble de l'Espace, un peu vers 12h30. « Je m'apprêtais à quitter les lieux pour rentrer chez moi lorsque les agents de sécurité m'ont informée que ça brûle à l'angle de l'Espace. J'ai alors ouvert la porte et voilà qu'un mur de flammes a failli me submerger », relate S., jeune assistante de l'Espace.
Le droit à la liberté d’expression. Une trentaine d’enfants, représentatifs de l’ensemble des Régions de Madagascar, ont participé à des débats thématiques organisés par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance (JME), hier au Carlton, Anosy. Une occasion de les aider à se faire entendre, avec l’appui de divers partenaires qui ont accepté d’échanger avec eux. « Les enfants ont le besoin et le droit de s’exprimer, mais certains parents refusent de leur donner la parole », reconnait Lovasoa Haingonirina, lycéenne originaire de Manakara. Cette jeune fille de 16 ans encourage également tous les acteurs à respecter les droits des enfants et invitent ces derniers à les connaître. « Les enfants doivent avoir confiance en ceux qui les appuient au quotidien.
Madagascar est en situation de fragilité depuis 2013. Plus de 75 % de la population vivent en dessous du seuil de l'extrême pauvreté en gagnant moins de 1,90 dollars par jour. Environ 45,5 % de la population, soit une personne sur deux, vivent dans la pauvreté multidimensionnelle extrême. En 2021, la Grande île est classée parmi les 10 pays les plus affectés par la malnutrition chronique dans le monde et 7ème en Afrique. Malgré une amélioration apparente depuis 1990, la prévalence de la malnutrition chronique à Madagascar reste supérieure au seuil très élevé de 30 %, établi en 2019 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Et ce, malgré le fait que la terre soit fertile et favorable à l'agriculture.
Le scrutin du 16 novembre ayant respecté les normes démocratiques universellement reconnues, « manara-penitra », se passait sans incident majeur. Un vote libre, inclusif et dans le calme ! Des conditionnalités auxquelles la communauté internationale ne transige point.
Selon les bilans et les rapports effectués par les observateurs internationaux, l’élection du premier tour du 16 novembre s’est effectuée normalement. Ils ont noté que le vote respectait les fondamentaux des conditions pour qu’un scrutin soit accepté et reconnu. Evidemment, il y avait eu des incidents ici et là que l’on peut qualifier sans ambages de « mineurs » et qui ne porteront pas préjudice à la normalité et à la régularité du vote. De toute façon, le terme « parfait » n’est pas de ce monde surtout dans les élections. Il existe toujours des mots et des maux à dire ! Même dans les pays réputés soucieux de la valeur intouchable et inaliénable de la démocratie, il y a toujours des irrégularités si minimes soient-elles.
Il reste encore plus de six semaines aux retardataires pour écrire et envoyer leurs textes. Selon le communiqué inscrit dans la page Facebook « Chansons sans Frontières-Le Concours », les inscriptions en vue de la 18ème édition de ce concours, lancées depuis le 24 juillet dernier, sont prolongées jusqu’au 14 janvier 2024. Ceci dit, les amateurs de littérature francophone auront encore du temps pour transmettre leurs textes. Ce concours est organisé par l’association Fusaca et Accord Production, parrainé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).