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Le Club omnisport de la Police nationale (CosPN) Madagascar défiera l’équipe hôte de l’Elite 16 au Road To Basketball Africa League (BAL) ce jour à l’Ellis Park Arena Johannesburg, Afrique du Sud pour la division Est. Deuxième de son groupe, l’équipe malagasy croisera le fer ce jour avec le Cap Town Tigers de l’Afrique du Sud, archi-favori pour gagner le tournoi. Leader du groupe A, les Sud-africains ont effectué un parcours sans faute durant la phase de groupe de cette Elite 16 du road to BAL après avoir battu l’Academy NBA 69-61 lors de son dernier match validant ainsi son ticket pour la Final Four. Malgré cette défaite, la malheureuse équipe de l’Academy NBA  a déjà presque validé son ticket mais le sort en a décidé autrement suite au résultat de l’autre match du groupe A. La demi-finale face à City Oilers Basketball de l’Ouganda, premier du groupe B, après un parcours de 3/3. Les Ougandais ont éliminé les Ferroviaro Beira de Mozambique par 100-86 au score lors de son dernier match.
Le défi sera de taille pour les policiers car non seulement le Cap Town Tigers Basketball Club jouera à domicile mais aussi devant son public. Sur le papier, l’équipe hôte reste la favorite pour gagner le premier ticket pour la finale. Mais Elly, Bila, Arnold et Livio et les autres de la bande n’ont pas encore abattu leur dernière carte du jeu. Effectivement, le suspense reste entier pour les protégés de Samy Olivier Harison, président du club. Une victoire est déjà synonyme de qualification pour la phase finale prévue se tenir à Kigali Rwanda. Rappelons que pour la Division Est trois places sont encore disponible pour la prochaine étape.
Les Tigers ont successivement battu 95 à 87 le Pazi de la Tanzanie et 76 à 61 le Dynamo de la Burundi lors de la première et de la deuxième journée. Les Burundais ont validé son ticket pour le carré final à l’issue d’une bataille épique 88-86 en score finale en dernière journée alors que l
Quant au CosPN, l’équipe a enregistré deux victoires et une défaite. La formation malagasy a battu par 78 à 73 la JBC de Zimbabwe et 88 à 57 le Ferroviario Da Beira. Sa seule défaite était face aux City Oilers de l'Ouganda durant la première journée, 76 à 81.

Le COSPN aura donc en face de lui un adversaire ce samedi pour ce final four de l'Elite 16 de la Road to BAL de la zone Sud, à Johannesburg. Non seulement, les Sud-africains joueront devant leurs spectateurs, étant pays hôte de la compétition, mais, ils n'enregistrent aucune défaite en phase de groupe.
Elias Fanomezantsoa

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Voie d’accès ouverte !


 Barea continue ! Madagasikara bat Tchad par 3 buts à 0. De cette nette victoire, les poulains de Romuald Rakotondrabe, alias Rôrô, franchissent le Rubicon et peuvent continuer la route pour les éliminatoires du Mondial 2026.
Les Barea de Madagasikara ont battu les Sao de Tchad d’un score sans appel de 3 à 0 au Maroc. Après avoir subi une défaite in extremis face aux Black Stars de Ghana par 1 but à 0, les Barea parviennent à remonter la pente. Du coup d’envoi jusqu’à l’épuisement du temps réglementaire et du temps additionnel, le Onze national domina le jeu. Cette louable prestation assimilée à une remontada arrive à point nommé dans la mesure où elle contribue à redonner d’un nouveau souffle à l’atmosphère saturée et polluée par les errances de la politique. Durant un mois, le temps imparti à la campagne électorale, l’ambiance est viciée par les fantasmes des acteurs politiques qui, au final, irritent l’opinion.
Il fallait effectivement de temps à autre s’échapper de l’asphyxiante atmosphère des choses de la politique. De la fumée noire qui étouffe littéralement non pas seulement les gens aux esprits allergiques mais tout le monde sans exception. A terme, on se détourne des vicissitudes sinon des agissements usant des acteurs politiques qui évoluent dans le camp de l’Opposition. Que de fantasmes ! On n’arrive plus à suivre le rythme. On se perd dans les dédales voire le labyrinthe  des raisonnements ou des arguments confus soutenus mordicus par certains de nos politiciens et politiciennes. On ne voit pas pourquoi devrait-on réellement instaurer le « dialogue ». Les explications fournies ne permettent pas pour le moment de saisir la nécessite expresse d’une concertation. Qui seront les interlocuteurs admis à participer ? Quel sujet à débattre ? Et dans quel objectif ? Tout un tas de questionnements auquel personne n’est capable de livrer des éclaircissements ! Au fur et à mesure où le dénouement final de ce délicat scrutin se rapproche, le contexte politique du pays va d’effervescence en bouillonnement. Faut-il le rappeler que la paix civile autrement dit la stabilité politique du pays ne tient qu’à un fil sinon d’un brin de cheveu. Si par mégarde nous venons à le briser ce sera le chaos. La force de détonation d’une explosion sociale est plus dangereuse que le soufflement d’une bombe atomique. Les deux bombes atomiques lâchées par les Américains en 1945 au Japon ont détruit ou rasé deux villes, Hiroshima et Nagasaki, mais non point le pays tout entier. Une éventuelle explosion sociale qu’il faudra à juste titre craindre va détruire le pays entier et ce pour plusieurs années à venir. Méfions-nous ! 
Romuald Rakotondrabe a tenu son pari. On doit reconnaître qu’il a su relever le défi. Il fallait bien que ses protégés gagnent ce match décisif. Mais bien que les Barea l’aient réussi, ils ont encore deux points à franchir pour atteindre le poste de leader du groupe derrière le Mali et les Comores.
De toute manière, la voie d’accès à l’aventure pour aller au-delà des éliminatoires pour le Mondial de 2026 est désormais ouverte. Que tous les moyens dont on dispose soient mis à la disposition de Rakotondrabe Romuald et ses protégés. Il y va de l’honneur de la Nation.
Ndrianaivo



Quelques jours après la fusillade survenue à Amparihy kely à Andohan’i Mandroseza où 5 bandits furent éliminés dont un ex-directeur de l'INSTAT, le commandant du groupement de la Gendarmerie Analamanga, le colonel Tojo Raoilijon, s'est finalement exprimé sur l'affaire à Ankadilalana, hier.
Dans le cortège des révélations, il y eut notamment les aveux des bandits capturés vivants.Mais surtout, l''enquête a révélé que le mode opératoire de ces bandits commence à être bien connu du service d'enquête de la Gendarmerie: chaque fois qu'ils ciblent une famille, ces bandits se passent pour des agents du BIANCO. Et à chacun de leur forfait, le 4x4 Toyota Land-Cruiser fut repéré partout où étaient allés ces bandits. "Cela fait la deuxième fois que ces bandits ont pris pour cible le domicile de ce Général à Andohan’i Mandroseza. La première fois, ils y ont fait main basse sur une moto. Mais depuis, nous avons surveillé leurs déplacements, réquisitionné leurs appels téléphoniques, mais surtout grâce aussi aux caméras de surveillance, privées ou publiques, et qui s'avèrent de précieux outils de travail pour l'investigation des enquêteurs", continue le colonel.
D'où alors cette embuscade meurtrière que la Gendarmerie a tendue aux assaillants lors de leur éniême tentative pour remettre leur sale coup à Andohan’i Mandroseza, le 21 novembre dernier.
De leur côté, les bandits capturés vifs étaient passés à l'aveu, sans oublier la réquisition téléphonique, enfin la reconstitution des faits.
Autres preuves accablantes des multiples implications de ces malfaiteurs, les objets saisis dans le 4x4, le 21 novembre dernier : des flash disk, des bijoux, des faux documents administratifs, des armes de poing et des munitions, des faux tampons administratifs, des téléphones mais aussi une somme d'argent. En effet, on n'a trouvé que des monnaies, des pièces de 100 et 200 ariary souillés de sang à bord du 4x4.
Quant au pseudo uniforme militaire, il fut trouvé sur le dossier du siège du véhicule, et non vêtu par les assaillants, comme certaines sources l'ont avancé au début.

Cascade d'arrestations
 D'après le commandant du groupement de la Gendarmerie Analamanga, les bandits abattus mardi dernier appartiennent bel et bien à un réseau de malfaiteurs. Et ils seraient les auteurs de tous ces assauts, ou de tentatives d'assauts survenus dans le courant de ce mois. Et que cela fait la cinquième fois que ces malfaiteurs ont remis leurs sales coups dans la périphérie de la Capitale. Cela a démarré à Anjanamasina, District d'Ambohidratrimo, le 31 octobre dernier. Et en ce lieu, c'est un haut responsable des impôts qui était leur cible. Puis, ils ont encore perpétré une attaque à Masinandriana, Ankadikely Ilafy. La troisième fois où ils ont lancé un autre raid, c'était à Amboanjobe, Commune de Bongatsara, le 14 novembre dernier. Enfin, la quatrième fois à Amborompotsy Talatamaty, mardi dernier, avant que le gros de la bande ne soit décimé par ces escarmouches avec la Gendarmerie à Andohan’i Mandroseza.

Un gendarme en service et un commandant de la FIS dans le gang

Toujours dans les révélations d'hier du colonel Tojo Raoilijon, un gendarme encore en service fait partie des 5 personnes éliminées à Andohan’i Mandroseza. Par ailleurs, cinq autres suspects ont été aussi arrêtés, dans le cadre de l'enquête sur cette affaire. "L'un d'entre eux est un ex-commandant de l'-ex Force d'intervention spéciale ou FIS à l'époque. Il aurait commandité l'acte", explique le colonel. Deux femmes figurent aussi dans cette liste des personnes complices et jetées récemment dans le filet de la Gendarmerie. Toutefois, les enquêteurs vérifient encore si certains d'entre eux étaient ceux ayant réussi à s'échapper avec des armes à Andohan’i Mandroseza ou non.
Concernant enfin le directeur de l'INSTAT impliqué, et qui a été éliminé à côté de ses amis les bandits, il fut suspendu pour problème de santé.
Franck R.



Le candidat Andry Rajoelina a dépassé le nombre de voix qu’il a obtenu il y a cinq ans. En 2018, selon les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l’époque, le candidat Rajoelina avait alors obtenu 1 949 851 voix au premier tour. Au second tour, il avait glané 2 587 035 voix soit 55,66% des suffrages exprimés, selon toujours les résultats provisoires de l’organe d’Alarobia. Ces chiffres, Andry Rajoelina les a égalés et dépassés. En effet, selon les tendances générales publiées par la CENI, hier à 16 heures, le candidat numéro 3 a recueilli exactement 2 624 476 voix à son compteur, soit un pourcentage de 59,52% des suffrages exprimés. Ces résultats ont été obtenus après traitement de 91,32% des bureaux de vote par la CENI et n’est donc pas encore le chiffre final. Le nombre exact de voix obtenus par Andry Rajoelina sera connu ce jour lors de la publication officielle des résultats provisoires de l’élection tenue le 16 novembre dernier. Il n’est pas exclu que le score du Président sortant grimpe encore de quelques dizaines de milliers de voix. 
Légitimité
En dépassant son score du second tour de 2018 et alors qu’il est en passe de faire le « Premier tour dia vita » cette année, le candidat Andry Rajoelina a donc réussi à consolider voire à augmenter sa base d’électeurs. Les électeurs des candidats de l’Opposition ont peut-être répondu à l’appel au boycott du scrutin, lancé par ces candidats. Cependant, ce n’est pas le cas des électeurs de Rajoelina qui se sont massivement rendus aux urnes, montrant leur fort attachement au processus électoral. D’ordinaire, un tel boycott aurait pu entraîner une diminution de l’influence d’un candidat en l’absence de compétition significative. Néanmoins, le fait que cela n’a eu aucun impact apparent sur les électeurs de Rajoelina suggère une force dans sa base, face aux manœuvres de l’Opposition. L’augmentation du score du candidat du parti Tanora malaGasy Vonona sur une période de cinq ans peut par ailleurs être interprétée comme un indicateur positif de sa légitimité.
La Rédaction


L'espace Dera sis à Tsiadana, un lieu emblématique de rencontres et d'événements culturels, a été ravagé par un incendie lundi dernier. Ses locaux ont été réduits en cendres, laissant derrière eux une destruction totale. Cet endroit, un pilier du tissu culturel local, était le lieu de rassemblement pour de nombreux événements importants. Effectivement, il devrait abriter le concert des rappeurs Mista et Boska ce jour. Malgré cet incendie, les deux artistes ont voulu maintenir le rendez-vous et proposent un autre lieu pour satisfaire les fans.  Ainsi, leur concert aura lieu à La Teinturerie, Ampasanimalo cet après-midi à partir de 14h.
C’est seulement le lieu du spectacle qui a été modifié mais le déroulement de l’évènement reste inchangé. Comme d’habitude, les deux rappeurs vont faire vibrer les murs de cet antre de la Capitale avec leur énergie contagieuse et leurs textes directs et surtout poignants. Mista et Boska enverront du lourd à cette occasion avec des morceaux extraits de leur album intitulé « Komando », sorti en 2020. Un album qui, jusqu’à présent, continue de faire des étincelles aux ouïes des amateurs de musique urbaine hip-hop. Avec ce disque, les deux rappeurs se font remarquer par une musique incisive. Ils abordent sans complexe les aspects de la vie sociale, et notamment avec des textes directs, en particulier dans la chanson intitulée « Trondro maina mbola velona ».
Ces deux-là, avec leur débit et un style de chant simple, ont prôné du rap au ras du sol depuis toujours. Ils scandent la vie des citadins avec des textes durs mélangés avec de l’humour. On retrouve une prestation exceptionnelle, avec une énergie particulièrement communicative, une présence scénique et une belle alchimie dans ce duo. Et ce ne serait pas étonnant de les retrouver ensemble dans l’un de leurs futurs albums respectifs. Des raisons pour lesquelles les fans demandent toujours des nouveautés venant de ce duo. Cependant, ils devront attendre encore quelques temps avant de pouvoir entendre une nouvelle prose enregistrée par les deux rappeurs. Pour les jeunes mélomanes, c’est simple : si vous êtes fans de musique urbaine, voir ces deux artistes talentueux et généreux en train de mettre le feu sur scène est exactement ce qu’il vous faut.
Si.R

La moitié de la population africaine, y compris Madagascar, lutte quotidiennement pour survivre avec moins d'un dollar par jour, soulignant l'urgence du développement industriel en Afrique.  Actuellement, 34 des 48 pays les moins avancés se trouvent en Afrique, mettant en lumière la nécessité d'une action urgente. La Journée de l'industrialisation, observée chaque 20 novembre, s'est imposée comme une plateforme mondiale essentielle pour sensibiliser et mobiliser un soutien international en faveur de l'essor industriel africain.
Face à la précarité économique qui touche une grande partie de la population, cette journée vise à attirer l'attention sur l'urgence de stimuler le développement économique par le biais de l'industrialisation. La situation de la pauvreté à Madagascar résulte d'une combinaison complexe de facteurs économiques, sociaux, politiques et environnementaux. Le manque d'investissements, tant nationaux qu'étrangers, dans des secteurs clés tels que l'industrie et les infrastructures, entrave la croissance économique et limite la création d'emplois, contribuant ainsi au défi persistant de la pauvreté. Les efforts pour relever ces défis impliquent la mobilisation de ressources nationales et internationales, des investissements stratégiques dans des secteurs clés, et des partenariats collaboratifs visant à créer des opportunités économiques durables pour les populations vulnérables. La journée offre une opportunité pour un dialogue renforcé et des actions concrètes en faveur du développement industriel en Afrique.
Un nouveau chapitre s'ouvre
Le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, a ouvert l'assemblée constitutive du Conseil national pour l’industrialisation de Madagascar (CNIM), composé de membres du secteur public et privé. Christian Rasoamanana a été élu président et Hassim Amiraly comme vice-président. En tant qu'organe créé par le Pacte, le CNIM supervisera la mise en œuvre du programme industriel jusqu'en 2040. La vision 2040 vise à accélérer et diversifier l'industrialisation, faisant passer la part du secteur secondaire au produit intérieur brut (PIB) de 15  à 30 %, en maximisant l'utilisation compétitive des ressources locales.
La Journée de l'industrialisation de l'Afrique a été marquée par l'inauguration officielle du CNIM lors d'une assemblée générale qui s’est déroulée dans l’enceinte de l’organisme « Economic Development Board of Madagascar » (EDBM), à Antananarivo. C'est très important pour concrétiser les engagements pris dans le Pacte, définissant une trajectoire pour l'industrie jusqu'en 2040. Le CNIM assurera le suivi, la bonne exécution et la pérennité des actions, avec des rapports semestriels sur les progrès réalisés.
Carinah Mamilalaina




La mission à Madagascar et l’île Maurice est la 100ème en matière de recrutement de travailleurs et d’étudiants au Québec (Canada) depuis 2008. Le 17 novembre dernier, les représentants de Québec International, une agence de développement économique opérant dans la région métropolitaine du Québec, ont effectué une mission de recrutement à Antananarivo.

Les entretiens réalisés à l’endroit des personnes pré-sélectionnées, ayant soumis leur candidature entre le 12 septembre et le 30 octobre sur le site de Québec International, ont eu lieu les 18 et 19 novembre derniers. Plus de 300 candidats ont été rencontrés durant cette mission.

Trois entreprises ainsi que quatre établissements scolaires du Québec ont participé à cette mission et se disent prêts à accueillir des étudiants et travailleurs malagasy. Dans cette mission, Québec International travaille avec l'agence Programmes d'Aides aux Gestionnaires et aux Employés (PAGE). Il s’agit d’une agence de recrutement fondée en 2017, enregistrée au Québec et à Madagascar. Elle fournit des conseils et de l'accompagnement pour les étudiants ou travailleurs malagasy qui souhaitent poursuivre un projet de vie au Canada. Elle établit un pairage entre d’excellentes candidatures malagasy et des emplois ou offres d'études dans divers domaines et accompagne les candidats dans leurs démarches jusqu’à leur départ vers le Canada. 

Concernant les secteurs d'activité, le génie, les technologies de l’information, la santé, l’éducation, la construction, l’aéronaval, au niveau technique ou professionnel, sont en forte demande au Québec. La première mission de prospection à Madagascar a eu lieu en 2020. Mais durant la forte pandémie de Covid-19, celle-ci s’est déroulée en virtuel.

Québec International est un organisme sans but lucratif. Il est soutenu par le Gouvernement canadien et la ville de Québec.

Recueillis par A.R.



Une lueur d’espoir pour la population locale. La route reliant les Communes rurales de Faravohitra et d’Ambohiborona, dans le District de Faratsiho, Région de Vakinankaratra, sera bientôt plus accessible, après les travaux entrepris sur cet axe. Ceci après des années dans de piteux état, faute d’entretien. En fait, les derniers travaux routiers dans cette partie remontent en 2005, selon les informations recueillies sur place. Il a fallu les nombreuses interpellations de l’ancienne ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, pour que les travaux y soient entrepris. Ces derniers comprennent le traitement des menaces de coupure à Ampakandrano et Ambatofotsikely ou encore le rehaussement de la digue dans cette partie. A cela s’ajoute le traitement de la chaussée à Ambohiborona. D’ailleurs, les travaux débuteront dans cette dernière localité, où les matériaux de construction seront approvisionnés. « Certains axes risquent d’être coupés à la circulation à cause des points noirs si des travaux ne seront pas entrepris avant la saison des pluies. Heureusement que l’actuel ministre des Travaux publics est un homme de parole et de terrain. Il a su relever le défi et a répondu à nos maintes requêtes de construction de cette route », affirme le représentant des maires du District de Faratsiho.
Garant du développement
« Faratsiho est une localité productive. La construction de cette route contribuera certainement au développement économique de cette région », constate le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, ministre des Travaux publics (MTP). C’était lors du lancement des travaux de construction de la route régionale à Faratsiho, jeudi dernier. Effectivement, ce District de la Vakinankaratra approvisionne en riz et en légumes, notamment en pommes de terre, bon nombre des Régions de Madagascar. L’accessibilité de la route facilitera l’écoulement des marchandises et améliorera le revenu des paysans producteurs.
Pour sa part, l’ancienne ministre de la Communication et de la Culture, également native d’Ambohiborona, n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers l’Etat malagasy, notamment le MTP, pour cette initiative de désenclaver les Communes de Faratsiho.
Pour information, la route en construction s’étale sur 33 km. 20 km étant une route non classée et 13 km une route régionale. Pourtant, le MTP s’assure des travaux de construction vu l’état de dégradation avancée de la route, dépassant les moyens de la Région. C’était également le cas, rappelons-le, de la route régionale n° 1 de la Région d’Analamanga, reliant Anosizato-Est jusqu’à Antanetikely, en passant par 4 autres Communes de l’Atsimondrano. Celle-ci est actuellement en construction…
Recueillis par P.R.



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LA UNE DU 24/11/23

Environ 60 joueurs vont passer à un recrutement international, la semaine prochaine au stade Barea. Ils étaient plus de 2500 jeunes joueurs de football entre 17 et 21 ans à subir la détection nationale du technicien international Wissem Maaraf dans huit villes de Madagascar. 

Ce projet est appuyé par quelques techniciens malagasy durant le projet « Baolina Kitra Mahatafita ». Ledit projet, initié par l’Agence LNR Management dirigé par Lova Ramisamanana, est  parrainé par le ministère de la Jeunesse et des Sports, la Fédération malagasy de football ayant joué le rôle de facilitateur durant le déplacement des techniciens.

Fil infos

  • Partenariat stratégique - Les Emirats arabes unis réaffirment leur intérêt d’investir à Madagascar
  • Ankoay interceptés sur la RN2 - Des oiseaux dressés par son propriétaire depuis 2023
  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 

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Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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