Le président de la section tananarivienne du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants (SECES), le Professeur Sammy Grégoire Ravelonirina et le président de l’Alliance Randrana Sendikaly, Barison Rakotomanga, ont été entendus à la section de recherche criminelle de Fiadanana, hier dans l’après-midi. A l’issue de leur audition, ils auraient été placés en garde à vue, selon les informations recueillies. Les convocations de ces deux personnalités sont liées à une suspicion d'atteinte à la sécurité de l'Etat, selon des copies de leurs convocations parvenues à la presse. Elles font vraisemblablement suite à une lettre publiée sur les réseaux sociaux et signée par les deux leaders syndicaux, datée du 10 novembre. Cette lettre, adressée au commandant de l'Etat-major des armées malgaches, a suscité des inquiétudes en raison de son contenu. La présidente de l'Assemblée nationale, figure de l'Opposition, figure parmi les destinataires de la lettre, soulignant ainsi l'ampleur et la portée politique de cette affaire. Les dirigeants du SECES et du Randrana Sendikaly y lancent en effet un appel explicite à la rébellion militaire.
Acte grave
Dans la missive, ils déclarent qu'il n'y a plus de Gouvernement à Madagascar et appellent les patriotes au sein de l'Armée à prendre leur responsabilité pour le redressement du pays. Encourager ou appeler ouvertement les Forces armées à se rebeller contre le pouvoir en place est un acte grave qui va au-delà de l'exercice du droit de critique et peut avoir des conséquences sérieuses sur la stabilité d'un Etat. Cette forme d'incitation vise à perturber l'ordre établi par la voie de la force militaire. Les personnes impliquées dans de telles activités peuvent faire face à des sanctions légales sévères, y compris des peines de prison ou, dans certains cas, des sanctions plus graves. L'article 92 du Code pénal malgache stipule que ceux qui lèvent des troupes armées sans autorisation du pouvoir légitime peuvent être punis de mort. L'incitation à la rébellion militaire peut être perçue comme une menace sérieuse pour la sécurité nationale. Malgré leur statut de syndicalistes, les présidents du SECES et du Randrana Sendikaly ne peuvent échapper aux conséquences de leur acte. Appeler ou inciter les militaires à l'insurrection dépasse le cadre des luttes syndicales.
Au cœur de la ville d’Imerintsiatosika, l’élevage porcin et avicole connaît actuellement un développement spectaculaire, attirant l'attention avec ses 36 Fokontany et riche d'une population de 100 000 habitants, selon Parisoa Andriambolanarivo, maire de la CFommune. Dans cette partie pittoresque, l'élevage porcin se décline en deux modèles distincts. D'une part, l'élevage extensif séduit de nombreuses fermes locales, tandis que l'élevage intensif gagne du terrain au sein des foyers. Malgré la popularité croissante de cette activité, un défi majeur persiste : le manque de connaissances chez de nombreux éleveurs locaux se traduit par des erreurs de placement des porcheries et, de manière plus inquiétante, le déversement d'eau contaminée dans les rues. Cet enjeu pressant souligne l'impérieuse nécessité d'une sensibilisation accrue et de programmes de formation visant à améliorer les pratiques d'élevage porcin. Au cours des quatre dernières années, l'élevage de poulet a connu une ascension spectaculaire, principalement attribuée à l'arrivée d'éleveurs immigrés en provenance d'Antananarivo. Les exploitations avicoles, parfois dotées de 50 poulaillers et accueillant jusqu'à 30 000 poulets, se sont transformées en entreprise lucrative dans la région.
Un environnement propice
Selon une source officieuse, Imerintsiatosika se distingue par des atouts naturels pour l'élevage porcin. Nichée dans une région où les saisons distinctes et les températures modérées prédominent, le climat local offre un cadre propice à l'épanouissement de cette activité agricole. Ces conditions météorologiques favorables permettent une gestion efficace des porcheries tout au long de l'année, stimulant ainsi la croissance continue de cette industrie. Profondément enraciné dans la tradition locale, l'élevage porcin, pratiqué de manière extensive, transcende les générations, conférant à cette industrie une résilience remarquable. Cependant, l'urgence d'une éducation accrue et de programmes de formation se profile comme une nécessité impérative pour garantir la pérennité et le succès de ces activités agricoles florissantes à Imerintsiatosika.
Nina Iharimalala, pionnière de l'agribusiness à Imerintsiatosika
Nina Iharimalala fondatrice de l'Institut supérieur Le Capricorne dédie son engagement à appuyer les jeunes dans la création des fermes que ce soit en groupe ou individuel. L'Institut, éminent dans le monde de l'agribusiness, vise à préparer les jeunes à un avenir professionnel prometteur, même pendant leur scolarité. Selon elle, l'objectif principal de cet appui aux jeunes est de créer des opportunités d'emploi pour les étudiants. Elle souligne l'importance de connaître l'intensité du travail dès le plus jeune âge, tout en mettant l'accent sur la capacité des étudiants à définir le travail qu'ils effectueront deux ans après avoir quitté l'Institut. Et d’ajouter : « Nous voulons que nos étudiants ne soient pas seulement conscients du monde du travail, mais qu'ils soient également capables de planifier leur avenir professionnel avec confiance. Cela contribue non seulement à leur réussite individuelle mais renforce également la main-d'œuvre locale ». L'Institut met à disposition des étudiants des techniciens pour le contrôle de qualité, encourage également le contrôle du travail des étudiants par les autorités. Elle est convaincue que cette supervision contribue à garantir la qualité des compétences acquises par les étudiants et à aligner leur formation sur les besoins du marché de l'emploi local. Elle lance un appel à tous les partenaires et ceux intéressés à soutenir le milieu rural et les jeunes à se soutenir mutuellement. Elle fait remarquer l'importance de la collaboration pour renforcer les initiatives éducatives et agricoles, offrant ainsi un avenir plus prometteur aux générations futures.
Carinah Mamilalaina
A l’approche des fêtes de fin d’année, c’est le mois des promotions à tout-va. Le mois de novembre est un mois qui résonne avec les échos des remises de prix, des soldes et des bonnes affaires, principalement grâce à l’incontournable concept du "Black Friday". L'expression tire son origine des ventes post-Thanksgiving, propulsant les commerçants du "rouge" au "noir" dans leurs comptes, signifiant ainsi des résultats positifs.
Les médias s'emparent de l'événement, mettant en lumière le ‘‘Black Friday’’ et la semaine noire, tant dans les magasins qu'en ligne. A Madagascar, des entreprises telles que Sanifer et Bricodis offrent des réductions spectaculaires allant jusqu'à 80%, attirant ainsi l'attention des consommateurs avares de bonnes affaires. Certains commerçants adoptent une tactique en appliquant une majoration symbolique de 10 à 25% sur les produits cosmétiques et les bijoux. Une remise minimale de -25% prévaut, mais le véritable coup d'envoi du ‘‘Black Friday’’ commence à partir de 25%, créant une anticipation captivante parmi les acheteurs en quête de réductions substantielles. Novembre devient l'épicentre d'une fièvre des achats. Les consommateurs scrutent les offres exceptionnelles du ‘‘Black Friday’’ et de la semaine noire pour réaliser des économies substantielles. Une période où la chasse aux bonnes affaires prend tout son sens, marquant le début d'une frénésie d'achats festive.
Telma Madagascar et Zoma.mg redéfinissent le "Black Friday"
Cette année, Telma Madagascar et Zoma.mg unissent leurs forces pour marquer l'histoire de la communication. Cette collaboration vise à renforcer l'engagement de Telma envers la digitalisation, offrant aux clients un accès plus facile à ses produits. Du "Black Friday" au "Black Everyday" - Une nouvelle ère s'ouvre avec le "Black Everyday", une célébration prolongée des promotions et réductions. Grâce à cette alliance, les clients peuvent désormais acheter en ligne les produits et services de Telma via l'E-shop Telma, avec une livraison assurée par Zoma.mg. L'objectif principal est d'améliorer la proximité avec la clientèle en éliminant les contraintes des déplacements physiques vers les boutiques. Les offres mobiles, services et produits de Telma sont désormais accessibles à tout moment via le site, offrant une expérience client fluide. Patrick Pisal Hamida, administrateur directeur général de Telma Madagascar, salue le partenariat, soulignant son importance pour offrir une expérience client sans heurts et faciliter l'accès aux produits grâce à la livraison par Zoma.mg. Une avancée de cette collaboration est la suppression des barrières géographiques, permettant aux clients de profiter des offres de Telma dans tout Madagascar.
Carinah Mamilalaina
Depuis le 9 novembre, le Hall de la fondation H, sis à Ambatomena, accueille l’exposition intitulée « Balade mentale». Cette manifestation artistique, dirigée par Arilala Ophélia Ralamboson qui se tiendra jusqu’au 25 novembre prochain. Celle-ci connaît un franc succès depuis son ouverture. Les visiteurs, venus nombreux et plutôt curieux, s’empressent depuis deux semaines d’aller contempler les œuvres d’Ophélia. A noter que c’est la première artiste malagasy à exposer dans le nouveau bâtiment de la Fondation H et est la vice-lauréate du prix Paritana 2023, 7e édition. Sa première manifestation personnelle est une invitation à pénétrer dans le cerveau humain et à en explorer les tréfonds. Présentée sous la forme d’un labyrinthe évoquant le cheminement de l’esprit, cette installation proposée se compose d’un ensemble de pièces textiles de soixante mètres de longueur, d’un masque modelé à partir de pièces métalliques et d’un miroir. Le labyrinthe en tissu est l’œuvre centrale de l’exposition, immergeant le visiteur dans un univers abstrait. Les pièces de tissu sont découpées pour marquer les ruptures, les changements, les incohérences, puis sont rassemblées par des coutures fermées, suggérant les continuités entre les états d’âme, ou parfois ouvertes pour rappeler les cicatrices qui ont du mal à guérir. A la fois tangible et abstrait, le tracé est sinueux, les motifs et dessins sont réalisés de manière intuitive et aléatoire. Le bloc painting (technique d’impression traditionnelle visant à reproduire en série des motifs pré-dessinés et gravés sur du bois, utilisés comme tampons) vient intégrer la répétitivité des motifs dans l’œuvre. Les visiteurs pourront également apercevoir un masque qui symbolise les artifices, une façade que l’on se crée pour cacher une part d’ombre, un camouflage des insécurités, une parure (factice) pour s’intégrer (plus facilement) dans une société. Le masque est en métal -une matière robuste mais qui rouille- orné de fausses perles, et l’oxydation du métal caché avec de la peinture noire. A l’exposition, il est placé juste sous le miroir, face au visiteur, de manière à le soumettre à un choix : regarder devant lui, et s’arrêter sur le confort de porter métaphoriquement le masque, ou relever la tête et se regarder dans le miroir. Le miroir placé en hauteur, face au sol, a un double effet. D’un côté, la confrontation, l’affrontement avec soi-même, et de l’autre, un aspect plus gratifiant, la satisfaction de se voir et se retrouver. L’exposition est à voir à la fondation H jusqu’au 25 novembre.
Si.R
Un jour à peine après l'intense fusillade qui a secoué Amparihy kely, Fokontany d'Andohan'i Mandroseza, l'affaire continue de retenir l’attention des observateurs. Selon les dernières informations, un ancien haut fonctionnaire de l'Etat figure dans la liste des 5 bandits abattus au cours de leur échange de tirs avec les gendarmes. L’identité des quatre autres bandits tués en même temps que le concerné n'a pu être encore révélée ni confirmée. Une vaste zone d'ombre plane encore sur cette affaire.
Les informations recueillies révèlent par ailleurs que le véhicule Toyota blanc non immatriculé utilisé par les malfaiteurs, et qui appartient à un service administratif, a été repéré au moins trois fois dans différents endroits où des assauts de bandits sont survenus ces derniers temps. La première de cette série remonte au 31 octobre dernier à Anjanamasina, Ambohidratrimo lors d'un assaut visant un haut responsable des impôts. Puis, le 19 novembre dernier, c'était durant l'agression d'un commerçant chinois à Talatamaty, enfin, comme on venait de l'apprendre récemment, c'était au cours d'une énième tentative du gang pour frapper un autre sale coup à Andohan’i Mandroseza.
Mais pour revenir spécialement au raid lancé par ce gang le 31 octobre dernier, les assaillants, pour mieux tromper le haut responsable des impôts victime, se faisaient passer pour des agents du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Et ils avaient leurs badges. De toute façon, un encrier ou des tampons de l’organe anticorruption, auraient été retrouvés à bord du même 4x4 à Andohan’i Mandroseza, après la fusillade d'avant-hier. Les bandits semblaient ne pas du tout réaliser que le domicile de la victime, est équipé de caméras de surveillance. C'est de cette manière qu'on a pu repérer la même Toyota Land-Cruiser des bandits, qui y ont fait main basse sur une somme de 50 millions d'ariary appartenant à la cible. Puis vint surtout le tour du Chinois victime à Talamaty pour relater à son tour ce qui lui était arrivé. Il a bel et bien confirmé avoir vu le même véhicule Toyota mais aussi les 5 suspects, qui ont perpétré l'attaque. Cette dernière s'est soldée par le vol de bijoux, ainsi qu'une certaine somme.
Pour revenir finalement sur le cas de l'ex-haut fonctionnaire impliqué dans ces actes de banditisme, et qui avait été éliminé avec ses 4 acolytes armés, par la Gendarmerie mardi dernier, les témoignages de quelques employées de l'organisme ministériel où il travaillait de son vivant, et que nous avons pu rencontrer hier, ont confirmé que le défunt était bel et bien leur ancien supérieur : "Il a cessé de travailler en mars dernier, pour problème de santé. Puis, nous ne l'avons plus revu au bureau depuis", déclare une employée.
"Nous n'avons rien su de ce qu'il a fait, et ce qu'il était devenu, depuis", confie une collègue à notre interlocutrice. De son côté, son successeur dans ce poste à responsabilité au sein de l'INSTAT, puisqu'il s'agit de ce bureau administratif, est sorti du silence, hier. Dans un récent communiqué, il dément qu'il n'a rien à voir avec les faits survenus à Andohan’i Mandroseza", a-t-il expliqué. Et de poursuivre que le véhicule tout-terrain utilisé par les bandits avait été attribué à son prédécesseur en 2020. Et que l'ex-haut responsable de l'Etat en cause a été sommé de restituer la Toyota à l'administration le 19 juin dernier, et qu'il avait un délai, qui a été fixé le 7 juillet dernier pour s'exécuter. Une lettre officielle lui avait été soumise à ce dessein, et ce, avec les mesures adéquates en cas de réticence de sa part. Mais l'ex-haut responsable tué dans cette fusillade, n'a jamais voulu se montrer coopératif. L'enquête suit son cours.
Le défi est de taille. L’enjeu délicat ! Une intervention urgente. Le décryptage sommaire et immédiat du contexte général qui prévaut dans le pays se résume en ces quelques termes.
On croit savoir que selon des sources dignes de foi, la publication officielle des résultats définitifs aura lieu incessamment. Une information largement diffusée par certains organes de presse de la Capitale le confirme. Et l’opinion de s’interroger « pourquoi ? » Pourquoi cet empressement sinon cette célérité ? Y a-t-il urgence quelque part ? Oui, il y a urgence !
En fait, tout est urgent ! Dans ce pays qui est le nôtre, la continuation des travaux de redressement entamés durant le premier mandat doit logiquement reprendre sans tarder. D’aucuns se rappellent du leitmotiv du discours d’investiture du Président de la République fraichement « intronisé » à Mahamasina le 19 janvier 2019. En effet, lors de cette solennelle cérémonie, au moment de son intervention inaugurale, Rajoelina Andry Nirina martelait que la misère, dans laquelle le pays se trouve coincé, nécessite des actions urgentes. Le peuple souffre de la pauvreté qui, en réalité, étouffe. Parallèlement, la troublante situation sécuritaire inquiète au plus haut point. La population des villes comme celle des campagnes vit dans une psychose innommable. Les bandits de tout acabit, des « desperados » en puissance, sèment la terreur. Pauvres ou aisés subissent le même calvaire ! Bref, « tout est urgent » !
La pandémie de la Covid-19, ce terrible et macabre hôte qui débarque sans être convié, compromet la suite à donner de tous les efforts entrepris. Un hôte indésirable qui écrase tout ce qui bouge sur son passage. Le pays traversait comme tous les autres ayant contracté ce virus de la mort des moments de dures épreuves. L’économie, la principale cible, s’agenouille. La consigne phare, le confinement, ne donne aucune chance au développement des activités productives et ce dans tous les domaines confondus. Le tourisme, un secteur hautement porteur pour l’économie nationale mais un secteur délicat voire fragile supporte mal, très mal, les impacts destructifs de la Covid -19. Les effets collatéraux de cette funeste pandémie réduits presque à néant tous les efforts engagés. En somme, les trois ans ou presque de la contamination ont été durs à avaler pour tout le pays.
Le second semestre de 2022, grâce au ralentissement progressif de la force de frappe et de l’expansion de la pandémie et surtout aux efforts de relance actés, l’économie nationale redémarre timidement, au début, et actuellement les différents domaines d’activités sont en phase d’atteindre la vitesse de croisière. Raison majeure pour laquelle il faut ne pas laisser libre les détracteurs du régime faire aboutir leur funeste objectif au risque de déstabiliser le pays et au final de porter atteinte aux assises de l’économie du pays. L’exemple du tourisme dont l’essor se confirme ne nous permet pas de conduire le pays vers l’impasse. La fréquence de plus en plus croissante des croisiéristes qui accostent, à titre d’exemple, nous encourage à maintenir le cap.
Par ailleurs, la recrudescence des actes de banditisme qui risque de sonner le glas exige que l’on soit toujours vigilant et agir sans tarder afin que le mal, les violences de tout genre, ne prenne pas trop de regain.
Des cas confirmés de Covid-19 dans plusieurs Régions. La pandémie refait surface à Madagascar. Depuis le début de ce mois de novembre, quelques patients sont hospitalisés à Antananarivo, selon une source médicale. Pourtant, aucun décès n'a été enregistré pour le moment. Ils sont tous testés positifs avec le PCR.
Un autre médecin, d'une clinique privée de la Capitale de confirmer que beaucoup confondent le symptôme de la Covid-19 avec la grippe forte, la fatigue, la diarrhée. Ils s'inquiètent plus par rapport aux dernières vagues. Cinq personnes sur 10 qu'il accueille chaque jour sont atteintes d'une forte grippe, selon lui. « Nous ne disposons pas encore de test PCR. Sur ce, nous donnons un traitement à base d'Azithromycine et de Magné-B6 pour les patients qui présentent des symptômes similaires à la Covid-19 ». Le changement climatique, la pollution de l’air ainsi que les précipitations intercalées avec la chaleur sont les principales causes du retour de la Covid-19 à Antananarivo.
Face à cette situation, certains établissements scolaires ont pris la décision de reprendre le port du masque en classe. « Cette décision a été prise afin de lutter contre la propagation de la Covid-19 en milieu scolaire. D'autant plus que le nombre d’élèves qui sont absents pour cause de maladie ont augmenté, ces dernières semaines », soutient la directrice d'une école primaire à Amboniloha.
Outre le port du masque pour les élèves et le personnel, la désinfection a été déjà effectuée tous les deux semaines. Mais face à cette situation, l'opération a été renforcée.
Il y a une semaine, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis à jour ses lignes directrices sur les traitements contre la Covid-19. Dans ces orientations, l’OMS révise les taux de risque d’hospitalisation pour les patients présentant une forme bénigne de la maladie. Les variants actuels du virus responsable de la Covid-19 ont tendance à causer des formes moins graves, tandis que les niveaux d'immunité sont plus élevés du fait de la vaccination, d'où une réduction des risques de maladie sévère et de décès chez la plupart des patients. Ces lignes directrices actualisées incluent de nouvelles estimations du risque de référence d’admission à l’hôpital chez les patients atteints d’une forme bénigne de la maladie. Ils aideront les professionnels de la santé à identifier les personnes ayant un risque élevé, modéré ou faible d’hospitalisation et à adapter le traitement en fonction des lignes directrices de l’OMS.
Interrogé, un responsable au niveau du ministère de la Santé publique affirme que le pays fait face à une grippe saisonnière. Les conditions climatiques favorisent la propagation des virus. La grippe n’est pas seule, une résurgence des cas de Covid-19 n'est également pas exclue. Notre interlocuteur se veut rassurant en indiquant que le virus est aujourd'hui comparable aux autres virus de la grippe et le nombre de cas est relativement faible. La garantie d'une guérison dépend de la manière dont chaque personne se soigne, souligne-t-on.
Anatra R.
A quelques jours de la proclamation des résultats, il ne fait aucun doute qu’Andry Rajoelina sera réélu avec un score sans appel. Certains leaders du collectif livrent un dernier combat désespéré pour sauver l’honneur. Ils comptent faire des miracles en manipulant quelques syndicalistes éclopés et en inondant les réseaux d’intox. Les suiveurs du collectif se réfugient dans le silence en espérant à tort que leurs excès seront oubliés et qu’ils échapperont au retour de flamme.
Comme il fallait s’y attendre, les candidats de l’Opposition se sont essoufflés. Les grandes gesticulations et les déclarations péremptoires ont laissé la place à l’amertume. La lourde défaite est difficile à digérer. L’échec était couru d’avance, compte tenu de leur refus obstiné de prendre part à la campagne électorale. Ils ont payé le prix de leur subversion et de leur désertion.
Un second tour de scrutin aurait pu avoir lieu si les membres du collectif avaient formé un bloc. Aujourd’hui, ils se mordent les doigts car leur tactique a été mauvaise de A à Z. Même s’ils avaient l’air groupés au début en lançant les mêmes hurlements de loup, ils n’ont pas réussi à s’entendre sur l’identité du chef de la meute. Refusant le diktat de Marc Ravalomanana, Siteny Randrianasoloniaiko a choisi de se désolidariser du groupe qui s’est peu à peu fissuré.
Baroud d’honneur avant la fuite
Des leaders du collectif des candidats ont annoncé qu’ils contesteront les résultats définitifs en alignant de prétendues preuves d’irrégularités du scrutin. Cet ultime mécanisme de défense était prévisible puisqu’ils ont toujours contesté à tort la partialité de la CENI et de la HCC. Ils étalent une fois de plus leur mépris du choix des électeurs et des fondements de la République.
Cette contestation des résultats à venir est davantage un pas en arrière plutôt qu’un bon en avant. Les opposants défendent leur carrière et leur égo mais non pas l’intérêt supérieur de la nation. Cette résistance irresponsable est absurde dans la mesure où les dix candidats ont refusé de participer à la campagne officielle et de voter. Ce sont eux qui ont tourné le dos à la démocratie. Cette contestation des résultats, qui constitue un déni de réalité, est le baroud d’honneur. Il s’agit pour le collectif des opposants d’entretenir jusqu’au bout une atmosphère belliqueuse avant de prendre la fuite.
La Rédaction
La fête n'est pas finie. Après avoir cartonné lors son ultime concert pour ses fans résidant en France, le 29 octobre dernier, Henri Ratsimbazafy est de retour au pays. Il ne compte pas prendre congé. A cet effet, il entamera une autre prestation pour satisfaire ses inconditionnels, toujours dans le cadre de ses 90 ans. Puisqu’une année de plus se fête automatiquement, il est impensable de laisser passer 90 années sans faire une grande célébration. C’est ainsi que dear Henry a décidé de faire un spectacle au début du mois prochain. Il arpentera l’antre de l’hôtel-restaurant Les Cygnes, sis à Mandrosoa-Ivato, le vendredi 1er décembre à partir de 20h. Certes, cet immense artiste ne peut se résoudre à abandonner sa passion et décide encore de chanter pour le plus grand bonheur de ses fans, mais également pour faire revivre le bon vieux temps à travers les tubes que le public n’a jamais oubliés. Le connaissant, le chanteur offrira aux heureux privilégiés des moments inoubliables, en réinterprétant ses tubes intemporels tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan’ankizy », « Ianao », « Indro tazako », ou encore le fameux « Lamba blanc », sans oublier les nombreux autres titres, exactement comme on les a vus et entendus sur scène, il y a plusieurs décennies.
Inoxydable
Henri Ratsimbazafy ne fera jamais de concert d'adieu. Comme il l’a dit, « je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », Henri ne peut pas s’éloigner du monde artistique. Puisque la musique, c’est sa vie, une passion qu’il n’a pas perdue même après plus d’un demi-siècle passé derrière le micro. Il faut savoir que ce chanteur, auteur et compositeur de renom a fait son entrée dans la sphère musicale dans les années 60. Consécutivement en 1962 et 1963, il a remporté le concours « Grand prix de la chanson française à Madagascar », organisé par le Centre culturel Albert Camus et le ministère de l’Information, grâce à ses titres « Samba tyrolienne » et « Dans tes yeux ». Sa particularité par apport aux autres artistes, c’est que dear Henry n’interprète que ses propres compositions. Il a expliqué que c’est par crainte de commettre l’irréparable, c’est-à-dire faire une fausse interprétation, qu’il ne chante pas les morceaux des autres artistes. Il possède à son actif plus de 200 chansons. Bref, à 90 ans, avec une longue carrière, Henri Ratsimbazafy ne cesse d’étonner. Pour tous ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister au grand show qu’il a offert au CCEsca Antanimena au mois d’avril dernier, il est encore possible de faire une séance de rattrapage lors de ce concert qui aura lieu à l’hôtel-restaurant Les Cygnes, Ivato.
Si.R