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Des risques réels. Le contexte économique mondial, tout comme la situation politique, n’est pas de tout repos pour l’économie malagasy. Le ministère de l'Economie et des Finances (MEF) a déjà tiré la sonnette d'alarme par rapport aux menaces économiques qui planent dangereusement au-dessus de Madagascar dans sa Revue du milieu d’année (RMA 2023), publiée au cours de ce mois de septembre. Ces menaces pourraient potentiellement mettre en péril les perspectives de croissance économique du pays pour le second semestre de l'année en cours. Parmi les principales préoccupations figure le conflit en Ukraine, les perturbations énergétiques et les rebondissements liés au contexte électoral. Le conflit en Ukraine, qui sévit depuis un certain temps, représente une source d'inquiétude majeure pour Madagascar. En tant que Nation dépendante du commerce international, Madagascar est vulnérable aux répercussions de ce conflit sur l'économie mondiale. Les perturbations dans les échanges commerciaux pourraient affecter les flux d'importation et d'exportation, perturbant ainsi l'économie malagasy. Par ailleurs, les fréquentes perturbations dans l'approvisionnement en électricité du pays ont déjà eu un impact négatif sur la production économique. Les coupures de courant récurrentes entravent la productivité des entreprises, ce qui se traduit par une baisse de la production et des pertes financières. Pour maintenir une croissance stable, Madagascar doit s'atteler à résoudre ce problème majeur.
Le contexte électoral, avec le scrutin présidentiel prévu au mois de novembre prochain, suscite également des préoccupations. Le risque d'instabilité politique qui semble volontairement provoqué par une frange de politiciens et les incertitudes qui en découlent pourraient décourager les investisseurs étrangers et mettre en péril les projets de développement économique en cours.
La stabilité politique avant tout
L'investissement étranger joue un rôle crucial dans la croissance économique de Madagascar, et tout signe de déséquilibre politique pourrait décourager les investisseurs. Le MEF a averti que les projections de croissance économique pourraient être revues à la baisse en fonction de l'évolution de ces risques. Initialement, le pays visait une croissance de 4,9 % pour l'année 2023. Mais avec ces menaces persistantes, cet objectif pourrait être difficile à atteindre. Pour stimuler la croissance économique et faire face à ces menaces imminentes, le MEF souligne l'importance des investissements publics et des partenariats public-privé dans les secteurs clés. Parmi les initiatives prometteuses figurent les projets d'aménagement agricole visant à accroître la production de riz de 10 %. Cette augmentation de la production alimentaire pourrait non seulement stimuler l'économie, mais aussi renforcer la sécurité alimentaire du pays. En outre, Madagascar avait placé de grands espoirs dans le secteur touristique grâce à l'accueil des 11èmes Jeux des îles de l'océan Indien. Cependant, la réussite de cet événement dépendait en grande partie de la stabilité politique et de la capacité du pays à attirer les touristes, malgré les défis économiques actuels.
Bref, le MEF lance un appel à la prudence et à la vigilance face à ces menaces économiques imminentes qui pèsent sur Madagascar. Il est impératif de maintenir la stabilité politique et d'encourager les investissements dans les secteurs stratégiques pour soutenir la croissance économique du pays. Madagascar doit faire preuve de résilience et d'adaptabilité pour surmonter ces défis économiques et poursuivre sa quête vers un avenir prospère.
Carinah Mamilalaina

Une volonté d’intégrer la lecture dans les milieux où les livres sont peu présents. Tel est le principal objectif de l’association « Opération Bokiko » et ses collaborateurs en organisant une deuxième édition de la Foire au livre en milieu rural. Ladite association réaffirme ainsi sa volonté de développer la culture en milieu rural en proposant pour sa deuxième année l’événement « Tsenaben’ny boky », qui se tiendra dans la Commune rurale d'Andriampamaky, sur la route nationale 3 reliant Antananarivo et le District d’Anjozorobe, les 22 et 23 septembre prochains.
Comme lors de l’édition précédente, de nombreux documents et livres en langue française et malagasy seront en vente sur les lieux, et ce à moindre coût. La manifestation accueillera un panel d’auteurs prestigieux, en particulier Mitia Riambola, auteure et membre de l’association « Faribolana Sandratra ». Et parmi la pléiade d’auteurs célèbres, la vedette de la grande foire sera indiscutablement la grande écrivaine Michèle Rakotoson, celle qui a encore remporté le concours littéraire international POLA ou Prix Orange du Livre en Afrique 2023 avec son œuvre « Ambatomanga, le silence et la douleur ». Sans doute, elle fera une allocution autour de ses différents ouvrages.
« Cette année, à la suite de la demande des villageois d’Andriampamaky, nous mettons en avant les "Angano " (contes) malagasy », les romans malagasy et les livres d’histoire de Madagascar », indique une responsable au sein de l’association « Opération bokiko ». Le « Tsenaben’ny Boky » à Andriampamaky a pour objectif d’emmener les livres au plus près des habitants. Il y aura également des animations, conférences, expositions et enfin une soirée de feu de camp avec les auteurs qui participeront à la manifestation.
Pour cette deuxième édition, l’événement sera sans doute l’un des incontournables lieux de rendez-vous littéraire dans cette zone de la RN3, notamment grâce à la persévérance de l’association « Opération Bokiko » et Andrianina Association. En ayant tous la passion du livre sous toutes ses formes, ces acteurs se donnent pour mission d’apporter l’art du livre et de la lecture dans les zones rurales. Cet évènement littéraire se veut aussi être un facteur pour motiver le public mais surtout les jeunes d’aimer la lecture, mais aussi de transmettre le goût de la littérature. En tout, cette foire qui durera deux jours a pour objectifs de ramener le livre au cœur du quotidien des Malagasy dans cette zone rurale et de permettre aux auteurs de pouvoir se faire connaître davantage à travers leurs œuvres.
Si.R

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LA UNE DU 18 SEPTEMBRE 2023

La Province de Fianarantsoa n'a pas oublié de gratifier ses jeunes après les exploits qu'ils ont réalisés pour le pays dans différentes échéances nationales et internationales de sport et de culture. 

Une grande célébration a  été réservée aux athlètes originaires de la Région de Haute Matsiatra par son gouverneur Lova Paul Razafindrafito, assisté par le ministre du Travail,  de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, Jean  Bosco Rivotiana,  la présidente nationale de l’association AFF ( Andry sy Fotoana ho an’ny Fampandrosoana), dirigée par Haingo Rakotoniary Ravatomanga et tous les élus et les autorités étatiques de la Région, cette fin de semaine. 

Le quatrième bien classé pour Madagascar. Les forêts sèches de la Région d’Andrefana viennent d’être proclamées patrimoine mondial de l’UNESCO, le samedi 16 septembre lors de l’assemblée générale de l’UNESCO qui s’est tenue à Riyad, en Arabie-Saoudite. Elles font partie des 4 biens ajoutés dans la liste, à savoir le massif forestier d’Odzala-Kokoua, au Congo, le Ha Long Bay, Archipel Cat Ba au Vietnam, les volcans et forêts di Mont Pelée et des Pitons du nord de la Martinique pour la France, sans oublier le bien de Madagascar. La Grande île compte actuellement 4 biens du patrimoine mondial. Ces derniers se composent d’un bien culturel qu’est la colline royale d’Ambohimanga, ainsi que 3 biens sériels naturels, à savoir la réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha, les forêts humides de l’Atsinanana et récemment les forêts sèches de l’Andrefana. Ils sont constitués en tout de 12 Parcs nationaux.

Le projet de Transport par câble (TPC) est en bonne voie et entre dans la phase de renforcement des infrastructures. Ainsi, ce week-end, les gros œuvres au niveau de la gare et de la cabine d'Anosy sont terminés. Actuellement, il reste à peaufiner les rouages qui feront tourner la gare. Selon le Secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'habitat (SENVH), les travaux vont se poursuivre avec l'installation des poulies et du moteur qui fera tourner le câble.

Le secrétaire d'Etat en charge des Nouvelles villes, Gérard Andriamanohisoa a effectué une visite des lieux samedi dernier et a pu constater l'avancée des travaux. Selon lui, les entreprises en charge dudit projet de TPC, à savoir Colas et Poma, se sont également mis d'accord sur les codes couleurs à utiliser sur la ligne Orange reliant Ambatobe et Anosy. 

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Attention au feu !

« La maison brûle et nous regardons ailleurs ». Petite phrase mais historique prononcée par le Président français Jacques Chirac à l’ouverture de son discours devant l’assemblée plénière du IV ème sommet de la Terre, le 2 septembre 2002 à Johannesburg Afrique du Sud. Quelques mots qui  ont focalisé voire bousculé les attentions des hauts dirigeants de la planète Terre qui semblent, en fait,  ignorer ou ne pas se soucier du péril qui guette l’humanité à cause du réchauffement climatique. De l’insouciance, de l’indifférence voire de l’inconscience très inquiétante des grands de ce monde du danger qui plane.

A Madagasikara, personne, du moins les acteurs politiques, ne paraît point inquiéter du danger qui plane sur le pays. Des braises couvent. Dans certains cas, des points de feu se déclarent et risquent à terme d’embraser l’édifice sans que personne ne s’en rende compte.

Madagascar traverse une période difficile sur le front économique avec une chute significative de ses exportations, au cours du premier semestre de cette année. Les données statistiques, récemment publiées, indiquent une réduction alarmante de 16,8 % en volume et de 39,8 % en valeur des exportations, soulevant des préoccupations majeures au sein de la communauté économique nationale. Parmi les secteurs les plus touchés, la vanille et le girofle semblent être en première ligne de cette crise exportatrice. La vanille a connu une chute vertigineuse de 56,4 % en volume et de 54 % en valeur, tandis que le girofle a enregistré une baisse de 14 % en volume et de 2,1 % en valeur.

Tout est bien qui finit bien. Le Festival « Le Temps Fort Danse » ayant débuté le 29 août, s’est achevé en beauté ce samedi. C’était sous un soleil de plomb que les différentes Compagnies ont offert avant-hier des spectacles itinérants dans les rues d’Antananarivo jusqu’à Ivato. De nombreux danseurs issus de la Compagnie « Up The Rap », Moustik Crew, les Compagnies de danse contemporaine de renommée, notamment Anjorombala, Julie Iarisoa, Lovatiana, Falihery Ratovonirina et tant d’autres ont démontré des performances uniques dans différents quartiers de la Capitale, si l’on ne cite que la cité des 67 Ha, Androndra, le jardin d’Andohalo et même sur les escaliers d’Antaninarenina, où la performance du Projet « Dihy » a fasciné les passants et les commerçants des lieux. 

Politiquement motivés, les actes d’incivisme se multiplient. Des gens brûlent des billets de banque, d’autres propagent de fausses nouvelles tandis que d’autres décrochent des murs des portraits officiels du Président Andry Rajoelina. C’est ce dernier point qui nous intéresse aujourd’hui, suite au communiqué émis ce 16 septembre par la Présidence de la République. 

Il convient de condamner de tels actes qui sont des incitations à la haine et à la rébellion condamnées par la loi et par l’éthique politique. Il est dommage que ces agissements répréhensibles soient encouragés à la fois par les réseaux sociaux et par les médias privés, notamment ceux appartenant à un candidat à la présidentielle, qui fait preuve d’irresponsabilité et de bassesse d’esprit.  

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Editorial

  • Dans l’œil !
    Attention ! Le pays court un danger de … mort. On n’est plus en situation de « menace » mais déjà en « péril », dans le rouge. On est dans la gueule du loup ! Dans l’œil du cyclone. Delphin, ce digne père de famille, a été lynché à … mort, sans autre forme de procès. Un énergumène fils enterre sa propre mère à… domicile. Un époux lambda tue sa femme ou sa compagne comme si de rien n’était. Et ainsi de suite ! La liste de faits troublants et inquiétants est longue. Si rien de sérieux ne soit pas mis en branle, la société malagasy courrale risque de la désintégration.

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