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A bon port


Ntsay Louis Christian, Premier ministre, chef du Gouvernement collégial, assume ! De la fermeté assurée et de la détermination assumée, il imprime ses marques. Ntsay fait savoir à tous ceux ou celles qui veulent l’entendre qu’il entend achever, en « beauté », la mission que lui-même et le Gouvernement collégial qu’il dirige, selon la Constitution, sont tenus d’exécuter à terme, à savoir la tenue de l’élection présidentielle le 9 novembre et le 20 décembre, le cas échéant, pour le second tour. Et qu’au final, Madagasikara aura un nouveau Président de la République élu en janvier 2024.
Rappelons que ce n’est pas la première que cet homme de poigne de 62 ans, âge révolu, tient les rênes du pouvoir pour conduire le pays vers l’élection présidentielle. En juin 2018, Ntsay Louis Christian a été nommé Premier ministre, chef d’un Gouvernement dit de « consensus » dont la mission principale consiste à organiser l’élection pour désigner le nouveau Président de la République. Ntsay et le Gouvernement de consensus qu’il a dirigé ont exécuté avec brio la tâche. En janvier 2019, le pays avait un nouveau Président élu selon la règle de l’art respectant les normes et les fondamentaux de la démocratie. En tout cas, c’est la première fois dans les annales de la République Malagasy qu’une alternance démocratique a pu avoir lieu.
Ceci étant, l’homme, cet économiste de formation et ancien fonctionnaire international, à qui revient la tâche aussi complexe que délicate de diriger le pays vers le crucial scrutin de novembre n’est pas un novice en la matière. Ntsay Christian est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, « the right man in the right place » ! Il est aguerri dans ce genre de mission difficile sinon spéciale.
A l’approche de novembre, la classe politique s’excite. De la fièvre voire de l’effervescence agitent le pays. Au fur et à mesure où la date de 9 novembre se précise, la température monte ! Les états-majors des treize candidats admis officiellement à parcourir sont déjà à pied d’œuvre. Les uns pour préparer sérieusement l’atteinte de l’objectif déclaré c’est-à-dire gagner la bataille : être élu ! On finalise l’élaboration du programme de société à présenter au moment  de la campagne. On peaufine les stratégies dont l’objectif final sera de convaincre les Malagasy sur le bien-fondé du programme économique et social soumis de telle sorte que les citoyens électeurs créditent leur choix.
D’autres s’amusent au jeu dangereux. Les dix prétendants regroupés au sein du Collectif des candidats jouent autrement. Ils remettent tout en cause et dénoncent ce qu’ils considèrent d’irrecevable à la candidature de Rajoelina Andry Nirina, de par sa nationalité française en se basant, à tort ou à raison, sur l’Art 46 de la Constitution. Et ils ne veulent rien savoir ! Les Ravalo et Rajao et compagnie contestent, avec virulence et même avec animosité, la décision de la HCC d’avoir remis la clef du pouvoir à un Gouvernement collégial après que le président du Sénat renonce. Les « dix » dénoncent ce qu’ils appellent d’un micmac au sommet de l’Etat. Tout compte fait, soutenu par les caciques de l’Opposition le Collectif mise sur le report du vote de novembre.
Déterminé, le Premier ministre mènera le bateau à bon port.



Les soutiens au Président candidat Andry Rajoelina en rangs serrés. La naissance officielle de l’«Union pro Andry Rajoelina»(UPAR), coalition formée d’élus, de notables, de raiamandreny ainsi que de membres de diverses associations soutenant la candidature du Président sortant à sa réélection en novembre prochain, a été annoncée, hier au Centre de conférence internationale d’Ivato.
Parmi les figures notables au sein de cette nouvelle coalition politique, l’on peut citer Lalatiana Ravolomomanana, conseillère municipale à la Commune urbaine d’Antananarivo ; Pety Rakotoniaina, le maire de la Commune Urbaine de Fianarantsoa ; les anciens ministres Rina Andriamandavy VII, Virapin Ramamonjisoa, Paul Rabary,  Jean de Dieu Maharante ou encore le député Ambovombe Milavonjy Andriasy Philobert lesquels ont pris la parole à la tribune.
« De nombreux objectifs ont été fixés. Nombreux n’ont pas encore été atteints et attendent. Et c’est pour cette raison que nous sommes réunis ici aujourd’hui. Il (le Président Rajoelina) a besoin d’un nouveau mandat. Les travaux débutés doivent être poursuivis. Cela nécessite une solidarité de la part de nous ses soutiens. Nous devons travailler et nous ouvrir encore plus. Notre objectif commun est de soutenir notre candidat », a déclaré le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, du haut de la tribune.
Les membres de cette plateforme politique affirment ainsi être conscients que ces cinq dernières années n’ont pas été faciles compte tenu des circonstances défavorables à l’échelle internationale qu’au niveau national. Mais qu’en dépit de la conjoncture, le pouvoir, avec à sa tête le Président Andry Rajoelina, a tenu la barre droite. Ainsi durant ce mandat, des réalisations concrètes ont pu être matérialisées, notamment en matière de construction d’infrastructures de proximité.
Ces réalisations ont en effet été faites « en seulement 2 ou 3 ans de travail, ce qui laisse augurer de ce que le Président Rajoelina dispose de cinq ans plein», opine Virapin Ramamonjisoa, président du parti Virapin Group. L’ancien ministre originaire du Sud du pays qui se dit prêt à apporter son soutien à la campagne du Président sortant à Fianarantsoa et Toliara, fustige par ailleurs le discours de certains candidats qui mettent en avant la cause côtière.
Contrepoids
 « Il est aisé de critiquer, mais difficile de réaliser », soutient pour sa part l’ancien membre du Gouvernement sous le précédent mandat, Paul Rabary, président du parti Ny Fireneko, qui souligne la volonté du Président candidat à avancer et à travailler pour les générations futures, raison de son soutien. Penjy Randrianarisoa, maire d’Ivato, commune hôte de cette cérémonie de lancement, dont la présence a fait l’objet de beaucoup de commentaires car étant élu sous la bannière du TIM donc de l’Opposition à Rajoelina, a tenu à rappeler l’importance de la solidarité durant son discours. 
 Cette présentation de l’UPAR intervient deux semaines après la publication de la liste officielle des candidats à l’élection présidentielle et à un peu moins d’un mois et demi du premier tour du scrutin. Elle arrive également à un moment où un collectif de candidats tire à boulets rouges contre le candidat Rajoelina, la HCC et la CENI, en particulier, et sur le processus électoral en général. L’UPAR se dresse quelque part comme un contrepoids à ces prétendants à Iavoloha.
La coalition qui estime que la stabilité, que ce soit sur le plan économique ou politique, constitue la seule voie qui mène vers une émergence de notre « Taninjanaka ». Et que par ailleurs «  l’éternel retour en arrière ne fera nullement avancer ». Une coalition amenée par ailleurs à prendre plus de poids. Un appel est en effet lancé aux concitoyens, aux membres des partis, associations et simples citoyens, ici ou ailleurs (la diaspora), à se joindre au mouvement et à se donner les mains et à contribuer de manière efficace au développement de notre pays.        

La Rédaction



Le sixième Sommet pour le développement industriel de l'Afrique (IDDA III) a ouvert ses portes, hier, en marge de la 78ème Assemblée générale des Nations Unies à New York. L'événement de cette année, sous le thème "Positionner le développement, le déploiement et la rétention des compétences industrielles en Afrique : accélérer la fabrication," a rassemblé des représentants de nombreux pays africains dont Madagascar qui était représenté par le ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, et le ministre des Affaires étrangères Yvette Sylla. L'objectif principal de ce Sommet est de renforcer la compétitivité des pays africains sur la scène mondiale en intégrant les chaînes de valeur et en optimisant les processus de production. Le continent africain doit démontrer qu'il est une destination attrayante pour de nouvelles capacités de production, ce qui nécessite des efforts conjoints pour améliorer la compétitivité industrielle. Madagascar, représentée par ses ministres, a affirmé sa conviction que le développement du pays passera par l'industrialisation. Le projet "One District One Factory" (ODOF) mis en place par le ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) vise à industrialiser le pays en créant des unités de transformation industrielle dans différentes régions. D'autres initiatives telles que le Projet de développement de la zone de Transformation Agro-industrielle dans la région du Sud-Ouest (PTASO), les Zones Economiques spéciales et les Zones d'Emergence industrielles illustrent également la détermination de Madagascar à être compétitif sur le marché africain.
Changements technologiques
La troisième Décennie du développement industriel de l'Afrique (IDDA III) a été proclamée par l'Assemblée générale des Nations Unies pour la période 2016-2025. Cette décennie vise à stimuler le développement industriel sur le continent africain. L'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), en collaboration avec d'autres entités telles que la Commission de l'Union africaine, l'AUDA-NEPAD et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (UNECA), est chargée de mettre en œuvre ce programme. Dans le contexte de la 4ème révolution industrielle, l'Afrique doit se préparer à faire face aux changements technologiques rapides. Cela nécessite des stratégies d'innovation et d'agilité pour répondre à l'évolution de la demande mondiale. Les fabricants africains doivent être équipés d’outils nécessaires pour rester compétitifs sur le marché international. Les représentants malagasy présents au Sommet IDDA III ont pour mission d'obtenir les outils nécessaires pour stimuler l'industrialisation de Madagascar. Ils cherchent également à ouvrir de nouvelles voies et opportunités pour le tissu industriel malagasy. Le pays est convaincu que l'industrialisation est la clé pour assurer son développement économique et intégration réussie dans l'économie mondiale. Le Sommet IDDA III offre une plateforme précieuse pour le partage de connaissances, l'établissement de partenariat et la définition de stratégies visant à renforcer l'industrialisation de l'Afrique. Madagascar se positionne comme un acteur clé dans cette entreprise et est déterminé à jouer un rôle de premier plan dans la transformation industrielle du continent africain.
Hary Rakoto


Et de quatre. Mathieu Andrianjafy était le plus jeune pilote champion de Madagascar des rallyes, 22 ans, à son premier titre en 2007. 16 ans après, il inscrit un nouveau record en devenant un des pilotes les plus titrés de Madagascar avec quatre championnats dans son escarcelle.
Seul Joda Ranarivelo a réalisé une telle performance mais depuis qu’il a mis une parenthèse, non officielle,  à sa carrière, Mathieu est en passe de le dépasser et d’inscrire en gras son nom dans l’histoire des rallyes malagasy. Il lui suffira, facile à dire, de remporter un cinquième championnat de Madagascar. « Je ne vais pas fixer comme objectif principal pour la saison prochaine d’établir ce record. On verra », précise Mathieu Andrianjafy qui certainement ne veut pas mettre plus de pression sur ses épaules. Déjà qu’avec les combats de tous les jours livrés contre les jeunes loups aux dents longues à l’instar des frères Rasoamaromaka, Fred Rabekoto et autres… ne laissant plus de répit  au quadruple champion de Madagascar, courir deux lièvres à la fois ne figure pas dans son planning.
Lui qui a trusté le titre national en 2007, 2013 et deux années consécutives, 2022 et 2023. Mention particulière pour ce dernier dans la mesure où Mathieu Andrianjafy alias Zaza maditra à bord d’une Subaru N11 n’a remporté la moindre manche du championnat de Madagascar 2023 qui en comportait cinq. « Je crois que c’est la régularité qui a fait la différence au décompte final », analyse le champion de Madagascar en titre. Sur la seconde marche du podium à la manche inaugurale de la saison 2023 et au troisième rallye, il a terminé à la troisième et quatrième place respectivement à la deuxième et dernière manche du championnat de Madagascar de l’année en cours.
A 39 ans, Mathieu Andrianjafy présente un bilan éloquent dans le milieu du sport automobile notamment en rallyes avec  69 départs, 19 abandons, 4 titres de Champion de Madagascar, 2 titres de vice-Champion de Madagascar, 15 victoires, 34 podiums…
Rata

Les fortes vagues du lundi dernier a touché  997 personnes et a détruit ou inondé 367 maisons dans la Région du sud-est de Madagascar. Ce bilan a été officialisé par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Ce dernier a été dépêché sur les lieux du drame pour approfondir l’enquête. Le nombre de décès n’a pas encore été finalisé, vu que la recherche de deux personnes disparues à Morondava continue. Ainsi, le bilan reste à 5 morts et deux disparus pour l’instant. Il est à savoir qu’aucun décès ou de blessure grave n’a été évoqué dans les autres lieux.
Ce lundi-là, sept Fokontany dans 4 Communes ont été les plus durement touchés par la montée de la mer. La Commune de Saint-Augustin a enregistré le plus grand nombre de sinistrés avec  394 sans-abris. Viennent ensuite celle de Tsifota (294), Efoetse (244) et enfin la Commune de Beheloke qui a enregistré 60 sinistrés.
Les pertes économiques sont aussi considérables. Pour les pêcheurs, c’est surtout la perte de matériels de pêche qui pèse lourd. En tout, 291 matériels de pêche ont été perdus ou détruits dont 271 pirogues. A Efoetse, la somme de 4 millions d'ariary a été emportée par la marée. Il s’agissait d’une cotisation appartenant à une association locale.
Des boutres utilisés malgré le danger
En pleine alerte rouge, un boutre a bravé l’interdiction imposée par l’Agence portuaire  maritime et fluviale (APMF) à Morondava. Dans la nuit du 21 septembre, celui-ci a tenté de sortir par l’estuaire de Betania en douce, mais a subi la colère de la mer et a été percuté de plein fouet par les hautes vagues. L’embarcation a été engloutie. L’équipage est sorti sain et sauf et quelques marchandises ont été sauvées, avant que le bateau ne se retrouve au fond de la mer.
Avant cette catastrophe, quatre autres boutres ont filé entre les mailles de la sécurité en bafouant tous les normes de sécurité et les autorités locales.
Les effets du front, à l’origine de ces grosses vagues, dans le sud-est de Madagascar s’estompent petit à petit. Actuellement, les côtes malagasy sont revenues au calme. La hauteur des vagues est estimée entre 0,5 et 1,5 mètre.
Durant les trois jours à venir, aucune alerte n’a été émise par le service de météorologie malagasy. Néanmoins, la prudence reste de mise en haute mer.
Nikki Razaf

Alors que ses proches et l'opinion commencent à s'inquiéter vivement de la disparition subite et inexpliquée de Jeremia Famenontsoa Razafiharimanana, cet employé du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), l'affaire s'est récemment dénouée d'une façon plutôt positive. En effet, la victime, ayant dit être enlevée et après avoir fait l'objet d'un avis de recherche depuis deux semaines, a été finalement retrouvée saine et sauve à Antsiafabositra, une localité bordant la RN4, jeudi dernier.
Jointe hier, une source auprès d'une unité de la Gendarmerie de Maevatanàna était visiblement perplexe. Elle n'a confirmé ni infirmé l'allégation d'un kidnapping. "On ne sait vraiment pas ce qui s'est réellement passé. De toute façon, nous n'enquêtons plus sur l'affaire", a déclaré la source au niveau de cette unité de la Gendarmerie.
Aux dernières nouvelles, la brigade criminelle est venue à Antsiafabositra pour récupérer l'agent du BNGRC. Direction : Antananarivo où devra se poursuivre l'enquête, désormais l'apanage de la Police. Or, c'est là que le bât blesse ! Les différents services au niveau de cette entité, se murent dans le silence absolu, du moins jusqu'au moment où nous avons cherché à obtenir une quelconque confirmation. Ce qui fait que tout un mystère plane encore sur cette affaire.
Mais revenons sur les circonstances conduisant à la découverte des traces de l'employé du BNGRC déclaré porté disparu.
Tout a commencé vers 21h, jeudi, lorsque l'adjoint au chef d'Antsiafabositra a informé la Gendarmerie comme quoi des villageois ont ramené un inconnu dans son bureau. Du coup, les gendarmes ont interrogé l'inconnu, qui reconnait être un employé du BNGRC. Et qu'il aurait été enlevé par des inconnus, selon ses dires. Seulement, il affirme en même temps ne pas se souvenir comment ses ravisseurs l'ont emmené. Et qu'ils lui auraient bandé les yeux et couvert sa tête d'un tissu chaque fois qu'ils le conduisaient d'un endroit à un autre.
Et cet employé du BNGRC racontait encore qu'ils étaient trois à le conduire en voiture, un pick-up Mitsubishi blanc.
Et à un moment donné où ils devaient faire une pause pipi, l'agent du BNGRC affirmait avoir vu des tessons de bouteille avec lesquels il s'est servi pour se blesser volontairement les mains.
En voyant cela, les bandits l'ont abandonné sur place et qu'il aurait parcouru le chemin devant le conduire jusqu'à Antsiafabositra en 2h de temps.
Franck R.

L’art oratoire à l’honneur. L’un des uns événements très attendus de la Grande île. Le Slam national est un concours qui attire chaque année du public où la poésie se réinvente au rythme des battements de cœur des slameurs. Il s’agit également d’une vitrine pour les jeunes talents de Madagascar. Le top départ a été donné : la 14ème édition du concours  national de poésie orale,  art oratoire et déclamation est officiellement lancée. L’événement débutera ce jour à 14h à l’Alliance française de Tananarive (AFT), située à Andavamamba et se terminera le 30 septembre à l’Institut français de Madagascar (IFM), Analakely lors de la grande finale. Comme chaque année, des poètes performers venant des quatre coins de l’île et d’ailleurs vont célébrer la poésie et la parole libre. 10 villes, à l’instar d’Antananarivo, Antsirabe, Mahajanga, Toamasina, Antsiranana, Sambava, Antalaha, Taolagnaro, Toliara et Fianarantsoa ont déjà sélectionné les slameurs qui vont les représenter pendant l’événement. Et en tout, 20 poètes vont concourir pour devenir le champion de Madagascar et représenter notre pays à la Coupe du monde de slam 2024 qui se tiendra à Paris. Autrement dit, cette compétition vise à déterminer le vainqueur national pour participer au Mondial de slam. Le Slam national est une vitrine directe permettant aux jeunes talents de monter sur scène afin de faire découvrir leur savoir-faire, mais également de séduire les membres du jury et le public avec des textes originaux.
Programmation alléchante
Comme à chaque édition, l’organisateur Madagaslam et ses partenaires ont concocté des programmes alléchants pour satisfaire l’audience. A l’affiche de cette année, dans la soirée du vendredi 28 septembre, le public retrouvera Nicolas Séguy, un auteur-compositeur français riche de 3 albums en solo et d’un EP. Cet artiste est aussi connu dans le monde de la musique, grâce à sa collaboration avec des grands noms tels que Kery James, Grand Corps Malade ou encore Amel Bent. Il donnera un concert piano-voix, aux côtés de Hichim, le champion lors de la dernière édition.
Pour cette 14ème édition, le Slam national a aussi tenu à faire quelques innovations, en particulier la première participation de la ville d’Antalaha, ce qui témoigne que le mouvement gagne de l’ampleur et recouvre petit à petit tout le territoire malagasy. Viendront ensuite des ateliers et tournois entièrement féminins. Il y aura également une conférence-partage et une discussion en visioconférence avec le célèbre poète américain et fondateur du mouvement « Slam-poésie », Marc Smith, ainsi qu’une conférence-partage avec l’invité Nicolas Séguy. A noter que non seulement l’association Madagaslam fédère les poètes-slameurs de tout Madagascar, celle-ci organise aussi plusieurs événements dont le Slam national est le plus grand.
Madagascar compte aussi des associations locales qui travaillent afin que le mouvement continue de se développer. Par ailleurs, le slam a produit différents artistes célèbres et connus au pays, entre autres Epistolier, Gad Bensalem, Caylah, Na Hassi, Benson et bien d’autres encore.
Si.R

Si vous êtes fan de football et que vous rêvez de vivre une expérience unique et immersive au cœur de l'actualité sportive du continent,  SOKA Club est faite pour vous. Faites partie de la nouvelle ère du football africain. 

C'est la première plateforme en ligne qui vous permet de collectionner, d'échanger et de jouer avec des cartes numériques représentant les 54 nations africaines.

Escroquerie et abus de confiance. La section des recherches criminelles de la Gendarmerie de Toamasina à lancé un avis de recherche à l'encontre de Raherimalala Jeanne Yvonette, née le 21 décembre 1982 à Imorona, District de Mananara-Nord. Elle est une opératrice économique dans la Région de Toamasina. Motif : elle est impliquée dans une affaire d'escroquerie. 

Tout a commencé à bord d’un taxi-brousse « Bilomalaza » reliant Toliara et Ampanihy-Ouest, sur la route nationale n° 10. Douze bandits lourdement armés ont braqué ce camion de transport en commun, le 20 septembre dernier vers 16h, entre Andranovory et Vatolatsaka. Les 41 passagers ont été délestés de leurs biens, dont une somme totale de 29.132.000 ariary, 19 Smartphones et 10 clés, sans parler de divers objets de valeur. La perte des biens matériels s’ajoute au traumatisme grandissant dû au braquage.

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Editorial

  • Dans l’œil !
    Attention ! Le pays court un danger de … mort. On n’est plus en situation de « menace » mais déjà en « péril », dans le rouge. On est dans la gueule du loup ! Dans l’œil du cyclone. Delphin, ce digne père de famille, a été lynché à … mort, sans autre forme de procès. Un énergumène fils enterre sa propre mère à… domicile. Un époux lambda tue sa femme ou sa compagne comme si de rien n’était. Et ainsi de suite ! La liste de faits troublants et inquiétants est longue. Si rien de sérieux ne soit pas mis en branle, la société malagasy courrale risque de la désintégration.

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