Zéro tolérance. Tel est le mot d’ordre du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). L’équipe de la compagnie territoriale de la Gendarmerie de l’Imerina centrale fait sien ce crédo. Mardi, trois hommes ont été envoyés à la prison d’Antanimora pour avoir transporté illégalement des bois précieux.
Dimanche matin, les gendarmes du poste avancé d’Ambatolaona, Manjakandriana, a intercepté un véhicule Sprinter fourgon en provenance d’Alaotra-Mangoro. La fouille a permis de découvrir à bord un lot de 200 planches dont 116 pièces de bois de palissandre et 84 autres de bois ordinaires. Ces produits forestiers ont été bien camouflés sous des sacs de légumes.
Un homme âgé de 34 ans domicilié à Anjanahary, Antananarivo, et un autre âgé de 40 ans résidant à Ambatondrazaka ont été identifiés comme propriétaires désignés de ces marchandises. Tous les deux les ont convoyées. Le chauffeur, 45 ans, habite, lui aussi, à Antsahalava, Ambatondrazaka. Les gendarmes ont évidemment placé en garde à vue les trois compères pour le besoin de l’enquête. Les soldats de la loi ont aussi mis en fourrière le véhicule.
D’évidence, les présumés trafiquants de bois ont été dans l’impossibilité de présenter des documents valables. Le cantonnement des Eaux et Forêts de Manjakandriana, sous la direction régionale de l’Environnement et du Développement durable (DREDD) d’Analamanga, a prêté main-forte. Comme la procédure l’exige, les bois saisis ont été transportés au bureau de celle-ci à Nanisana, Antananarivo.
La majeure partie des produits forestiers écoulés sur le marché de la Capitale vient d’Alaotra-Mangoro où la section occidentale du corridor forestier Ankeniheny-Zahamena est prise d’assaut à longueur d’années. C’est une terre de prédilection des trafiquants de bois, ordinaires et précieux, et des défricheurs qui agissent souvent en toute impunité.
Chaque semaine, pour ne pas dire chaque jour, plusieurs centaines de pièces de bois et de sacs de charbon de bois illicites empruntent la RN44 sud (Ambatondrazaka-Moramanga) et la RN2 entre Moramanga et Antananarivo avant de parvenir à destination. Des fois, les manœuvres des malfaiteurs ont raison de la vigilance la Police de la route.
L’efficacité des gendarmes d’Ambatolaona, sous la férule du jeune capitaine Safidiniavo Toky Andriambeloniaina, commandant de la compagnie d’Imerina centrale, mérite quand même d’être mentionnée. Presque régulièrement, ils démasquent des infractions de tout acabit. Et ont aussi le mérite de ne jamais céder aux pressions et à l’interventionnisme.
Si toutes les Forces de l’ordre malagasy et le pouvoir dans son ensemble avaient agi de la même manière, il aurait été facile de lutter contre le trafic des ressources naturelles qui met en péril non seulement la richesse biologique du pays et cause des pertes économiques énormes mais également met en question la durabilité des patrimoines à léguer aux générations futures.
M.R.
Le commerce entre Madagascar et la Türkiye connaît une croissance significative, selon les chiffres récents. Cependant, Madagascar importe plus de biens depuis la Türkiye que la Türkiye en importe de Madagascar. La croissance relevée a été observé au cours de 3 dernières années. De 2020 à 2022, l’exportation de Madagascar vers la Türkiye se chiffrait successivement à 11,168 millions USD(2020), 10,770 millions USD (2021) et 10,725 millions USD (2022), enregistrant une courbe décroissante. Cette tendance est inversée si on se réfère aux importations de Madagascar depuis la Türkiye. Au cours de la même période des 3 précédentes années, les valeurs d’importation de Madagascar en Türkiye sont successivement 79,511 millions USD(2020), 71 830 (2021), avec un bond atteignant les 100,173 millions USD en 2022. La balance commerciale est en faveur de la Türkiye. Les produits importés par Madagascar montrent une large gamme variée, allant des produits de consommation ou produits alimentaires en passant par divers intrants jusqu’au produits pharmaceutiques ainsi que des meubles et appareils électroménager. Par contre, ceux qu’on exporte sont catégorisés par
plantes, fruits et légumes, divers produits de rente, terres rares et pierres précieuses, combustibles minéraux, textiles (vêtements, tissus, et accessoires), quelques intrants en matière d’artisanat, sel et épices, ainsi que différents produits dérivés de calcaire (plâtres, chaux et ciments). Cette tendance a permis aux deux pays d’explorer une voie de coopération économique plus étroite et plus gagnant-gagnant entre les deux Nations. Ce qui laisse entrevoir un avenir prometteur pour le développement des relations économiques entre Madagascar et la Turquie.
Forum d’affaires Türkiye-Afrique
A ce titre, Madagascar est invité à participer au Quatrième Forum d’affaires et économique Türkiye-Afrique qui se tiendra à Istanbul les 12 et 13 octobre prochains. Cet événement organisé par le Conseil des relations économiques extérieures de Türkiye (DEİK) a pour objectif de renforcer les liens commerciaux entre la Türkiye et l'Afrique. Des personnalités importantes telles que le Président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdoğan, et le Président de l'Union africaine, Azali Assoumani, sont attendues à cette rencontre. Le forum se va concentrer sur des secteurs clés tels que l'énergie, les infrastructures, l'agriculture, la santé, le tourisme et le marketing numérique. Madagascar, qui sera également de la partie, contribuera ainsi à l'enrichissement de ce dialogue intercontinental crucial. Les échanges commerciaux entre la Türkiye et l'Afrique ont connu une croissance remarquable ces dernières années. Le Forum prévoit des panels thématiques, des réunions d'affaires bilatérales B2B et des réunions B2G, avec un accent particulier sur la ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine) qui devrait révolutionner le commerce intra-africain. De plus, une attention spéciale sera accordée au rôle des femmes dans le monde des affaires, visant à promouvoir leur leadership et leur participation active. L'objectif est d'atteindre un volume de commerce de 75 milliards de dollars entre la Türkiye et l'Afrique à long terme, renforçant ainsi les relations économiques entre les deux régions. Cette rencontre historique promet d'ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat économique solide entre la Türkiye et l'Afrique avec Madagascar jouant un rôle essentiel dans cet élan positif.
Carinah Mamilalaina
Deux wagons qui ont transporté une soixantaine de passagers ont déraillé. L'accident s'est produit, hier, vers 15 h à Tanakidy Voromailala, Commune Ambahitrazo à Manakara, PK130.
Trois personnes ont été blessées et transportées au Centre hospitalier de Manakara et ce sous la responsabilité du gouvernorat de Fitovinany et celui de Matsiatra Ambony. Les autres passagers ramenés au stationnement ont été remboursés. Le wagon a déraillé alors qu'il prenait un tournant. Ce train en partance de Manakara allait rejoindre Fianarantsoa.
D'après le comité de redressement et la direction collégiale de la société ferroviaire FCE, la dilatation des rails engendrée par la chaleur a été annoncée comme étant à l' origine de l'accident. Quand bien même, une enquête est déjà ouverte.
Et un responsable de poursuivre que la ligne ferroviaire reliant Manakara à Fianarantsoa sera suspendue. "Nous allons encore procéder à la réparation des rails pour qu'ils puissent être de nouveau accessibles. Cela ne doit pas durer que quelque temps. Alors que les wagons ont subi des dommages assez importants.
Le retour de la ligne FCE reliant Manakara à Fianarantsoa est d'une grande aide pour cette région notamment pour son développement économique. D’ailleurs, le train est un moyen de transport facilitant le déplacement de la population. Outre les touristes, ce sont les commerçants qui sont les principaux clients du train. D'ailleurs, plusieurs zones sont inaccessibles aux véhicules.
Anatra R.
Dans l’optique d’une société vivant en harmonie, la paix et la sécurité sont le pilier de tout épanouissement et développement. Ainsi, une « Course pour la paix » sera organisée dimanche prochain à Antananarivo. Devant l’insécurité grandissante, les vols, viols et autres formes de violence, ce genre d’initiative est nécessaire. Il est organisé par le centre Arrupe Madagascar (CA MDG), établissement catholique, rattaché à la Compagnie de Jésus de. Cette fois-ci, « Cet évènement sportif est organisé afin de sensibiliser de manière ludique tous les acteurs œuvrant dans le domaine des élections, les politiciens et tous les citoyens », selon le CAMDG.
Tout le monde est invité à l’évènement pour la solidarité, contre l’insécurité vu que c’est un problème commun à tous. Le départ de la course sera donné à 8 h jusqu’à midi. Il partira de l’école Saint-Joseph Bourbon Analamahitsy pour rejoindre l’ESCA Antanimena. D’une longueur de 6km, la course passera par le stade Alarobia, Ankorondrano, et se terminer à Antanimena.
L’inscription, gratuite, peut être faite au niveau du centre Arrupe avant le 21 septembre. Porter une tenue haute de couleur blanche est requise afin de marquer la solidarité entre les participants.
En outre, le centre vise également à l’apaisement des tensions en cette période d’élection. « Œuvrons ensemble pour la justice sociale, œuvrons ensemble pour la paix », indiqua le message diffusé le CAMDG à travers son programme Participation citoyenne et efficacité économique (PCE).
La course vise ainsi à aplanir les tensions entre les acteurs politiques et mettre de côté les rivalités politiques, mais également les tensions sociales. Il s’agit également d’installer un esprit de cohésion, de fraternité et de fair-play entre les acteurs.
La « Course pour la paix » c’est également la promotion de la culture d’éthique, de droits et de dialogue dans la tranquillité.
Selon les organisateurs, il n’y aura pas de premier ou de dernier durant la « Course pour la paix ». Elle est surtout un « symbole de fraternité » et restera comme une sensibilisation de la paix. Néanmoins, des « goodies » seront distribués aux participants le jour J et ce, en souvenir. A part cette course, des animations Zumba et autres sont également au programme ce dimanche.
Nikki Razaf
L’insécurité règne dans la Capitale. Outre les marchés, les arrêts-bus, les couloirs, les pickpockets agissent actuellement dans les taxis-be et les véhicules particuliers. Dans la matinée du dimanche, un couple a été dépouillé dans un bus au moment de prendre le bus pour aller à l’église. Le sac à main de la femme contenant la Bible et l'argent avait disparu. Un ressortissant étranger et son époux ont également été cambriolés dans leur voiture, samedi soir dernier. Ces deux incidents ont eu lieu à Ampasampito.
La période sèche n'est qu'à son début. Cependant, les feux commencent à prendre de l'ampleur dans le pays. En ce qui concerne la Capitale, un incendie par jour est enregistré, et ce depuis lundi. Dans tous les cas, aucun bien n'a été sauvé. Lundi, quelques cases d'habitation sont parties en fumée à Antohomadinika. Tandis qu'hier, des locaux servant à la fabrication et la vente de meubles en bois, ainsi que des fleurs ont été incendiés à Ankadiefajoro, Ambohimangakely, tandis qu'une autre maison a brûlé à Andohatapenaka.
La période des retournements des morts ou « Famadihana » touche à sa fin. Avec les nombreux retours des familles chez eux et le départ des retardataires, les gares routières sont submergées. Ainsi, en plus des lignes normales, l'obtention des permis spéciaux pour transporter des familles a été assouplie par l'Agence des transports terrestres (ATT).
Dorénavant, du 21 au 23 septembre, la distribution dudit document peut être effectuée au niveau de la gare routière du Fasan'ny Karana, si cela devait se faire à l'ATT.
Quand le tourisme va, la relance va ! Veuillez nous excuser d’avoir rompu au chantier battu comme quoi « quand le bâtiment va, le pays va ! » Dans un pays comme le nôtre, l’industrie touristique est appelée à tenir un rôle plus qu’important. Et quand elle se relève, on a toutes les chances de parvenir, enfin, aux portes de la relance. Il en va de même quand l’exploitation des richesses du sous-sol va, le pays entier va ! Quand la production de notre trésor sous-marin va, l’économie souffle. Et ainsi de suite pour nos vastes espaces terriens qui n’attendent que des mains sinon des machines pour les mettre en valeur. Etc.
Madagascar se trouve actuellement à un tournant crucial en matière de sûreté de l'aviation civile, avec la visite d'experts de la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC). Ces experts collaborent étroitement avec l'Aviation civile de Madagascar (ACM) pour préparer l'audit de sûreté qui aura lieu au premier trimestre de l'année prochaine. Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération entre experts en matière de sûreté et de facilitation pour l'Afrique et l'océan Indien (AFI-CES), vise à renforcer la sécurité et l'efficacité des opérations aériennes à Madagascar. L'audit de sûreté aérienne est un processus essentiel pour prévenir les actes de malveillance visant les aéronefs, leurs passagers et les membres de l'équipage. Pour Madagascar, en tant que membre de la CAFAC, la réussite de cet audit revêt une importance capitale pour garantir la sûreté de l'aviation dans la région.