Nos archives web
Super User

Super User

Les athlètes malgaches ont poussé un coup de gueule contre l’organisation des  IXes Jeux de la Francophonie qui se tiennent depuis le 28 juillet dernier du côté de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Des couacs dans l’organisation des Jeux ayant affecté la performance de certains athlètes.

«  On a dû déménager trois fois parce qu’il n’y avait pas assez de places pour toute la délégation malgache. A chaque fois à minuit. Beaucoup d’athlètes manquent de sommeil et cela a beaucoup joué sur leurs performances lors des demi-finales, surtout en athlétisme », a déploré Kristina Rakotobe, dans une vidéo datée de mardi, avant le match de la sélection malgache de basketball contre la sélection du pays hôte.

Deux jours après l'évasion de six détenus de la Maison centrale de Mananjary, l'heure est encore aux recherches. Hier, les autorités n'ont toujours pas réussi à retrouver les traces des fugitifs, des condamnés à perpétuité pour meurtre. Malgré cela, on assiste au raidissement des mesures prises pour les retrouver. Les contrôles et autres fouilles des usagers de la RN25 ont été renforcés. Mêmes mesures draconiennes pour tous ceux qui naviguent sur le canal des Pangalanes, côté sud et ouest.

%PM, %01 %911 %2023 %20:%Aoû

La une du 02 août 2023

Après de longues attentes et de préparation, les sœurs Antsa et Mendrika vont enfin faire des concerts dans la Grande île. « C’est officiel, on viendra vous rencontrer ce jeudi. On est trop heureuses. C’était toujours notre grand rêve de pouvoir monter sur scène à Madagascar. Et ce rêve va désormais se réaliser », communiquent-elles sur leur page Facebook. En effet, le duo entamera un show haut en couleur demain soir au Piment Café de Behoririka.
Rappelons que ce duo féminin a été repéré en 2016 après sa victoire au concours « Il était une voix », diffusé sur Internet. Une compétition qui a permis d’offrir à ces deux filles différentes opportunités artistiques, en particulier une occasion de monter sur la scène de l'Olympia à Paris, mais aussi de produire leur premier single intitulé « Je suis comme toi », sorti en janvier 2018. Un premier titre qui les a rendues célèbres sur la scène internationale. « Je suis comme toi » a voyagé aux quatre coins du monde. D’ailleurs, à l’époque, les enfants américains ont traité le texte de cette chanson dans leur examen écrit de français. Ce titre est également connu en Asie.
Côté discographie, le duo a à son actif un album baptisé « Aina », contenant 12 titres. Cet album, sorti le 23 juin dernier, est déjà disponible sur différentes plateformes musicales. Les sœurs Antsa et Mendrika Raheriarivelo ont la musique dans la peau depuis leur enfance. Inséparables dès l'âge de 6 ans, elles ont suivi des cours au conservatoire de Redon, en France. Antsa s’est consacrée au piano, et Mendrika à la guitare. En parallèle, dès le collège, elles commençaient à composer leurs propres mélodies. Après le lycée, les deux sœurs  postent des vidéos de reprises de chansons sur YouTube.
Lors de leur passage dans une station privée hier matin, les deux artistes ont affirmé qu’elles attendaient ce moment depuis longtemps. Elles ont hâte de visiter la terre de leurs ancêtres. Pour cette grande première, le duo réserve un concert digne et à la hauteur de l’attente du public malagasy. Comme la dernière fois où elles ont participé dans la première partie du concert de Lolo sy ny Tariny qui s’est tenu à La Cigale, en France, le 20 mai dernier, Antsa et Mendrika réservent un show survitaminé à l’occasion de ce passage à Madagascar. Si vous ne les connaissez pas encore, retenez bien leurs noms. Ce duo à l’énergie débordante arrive comme une bouffée d’air frais sur la scène et va faire du bruit dans tous les sens du terme. Rendez-vous demain à 19h au Piment Café, Behoririka. Le prix d’entrée est fixé à 20.000 ariary.
Si.R



La direction de l’investigation au sein du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a publié un avis de recherche contre Rasojamandimbiniaina Tolojanahary Alphonse. Et ce, en vertu de la loi sur la lutte contre la corruption, qui permet à l’organe d’Ambohibao de demander le concours des forces publiques pour procéder à la recherche et à l’arrestation d’un individu. L’homme traqué par le BIANCO est un fonctionnaire du ministère de l’Economie et des Finances. Selon les évoqués dans le document, il est cependant recherché pour une affaire au sein du ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme (MPPSPF). Des sources officieuses affirment que ce fonctionnaire aurait occupé un fauteuil de personne responsable des marchés publics au sein du ministère ayant son siège à Ambohijatovo depuis quelques années.  Il est recherché pour une affaire de corruption et malversations dans le cadre de passation de marchés publics, selon l’avis lancé par le BIANCO, pour des faits qui se sont déroulés l’an dernier.
A la publication de cet avis de recherche, des bruits sur une éventuelle fuite de cet homme sous d’autres cieux ont circulé. Ce ne serait pas le premier à choisir cette direction, qui est la préférée des personnes traquées par le BIANCO. Ces mêmes rumeurs accusent l’homme de népotisme ou encore de marché fictif. L’avis de recherche lancé par le BIANCO doit permettre à cette personnalité d’apporter les explications devant la Justice et répondre des faits qui lui sont reprochés. Tout individu, en possession des renseignements concernant cette personne, est prié d’aviser la direction générale du Trésor, le commandement de la Gendarmerie nationale, la direction générale de la Police nationale, toutes les circonscriptions de la Gendarmerie nationale, toutes les directions régionales de la sécurité publique, la Police de l’air et des frontières, ainsi que toutes les directions territoriales et antennes régionales du BIANCO.

La rédaction

%PM, %01 %877 %2023 %20:%Aoû

L’Afrique en crise !


L’Afrique francophone traverse une zone de turbulence. Et ce depuis les cinq dernières années ! Le vent fort, qui a déjà fait des ravages sur son passage, continue de souffler et ébranle certains régimes jusqu’à faire tomber un, le Niger, qui fut l’un des derniers bastions de la lutte contre le terrorisme menée par la France, les Etats-Unis et l’Allemagne, sous couvert et la caution  de l’ONU, en Afrique.
Le régime de Bazoum, considéré comme un allié sûr de la France et les autres partenaires occidentaux dans la lutte contre le  terrorisme en Afrique, tombe à son tour. Le Général Abdourahamane Tchiani, commandant de la garde présidentielle, fidèle parmi les fidèles, prend les rênes du pouvoir ! Un coup de force que la communauté internationale, dont la France en première ligne, condamne avec la plus grande fermeté. L’Elysée met en garde sévèrement les nouveaux maîtres de Niamey sur le risque des vagues des actes de terrorisme à cause de la montée en puissance des groupes djihadistes armés mettant en danger le continent et le reste du monde dont en particulier l’Europe.
D’août 2020 à janvier 2022, quatre coups d’Etat militaires sévissaient en Afrique occidentale notamment au Mali, au Tchad, en Guinée et au Burkina Faso. Secoués par les vagues d’attaques des mouvements islamistes radicalisés, ces quatre pays chutent un à un sous la coupe des colonels et des généraux. Des chefs militaires qui agissent selon des principes quelque peu opaques. Agissent-ils réellement en fonction des intérêts supérieurs propres de leurs Nations ? Ou sous l’influence d’une  puissance sinon d’une milice étrangère ? Force est de reconnaitre que fomenter un coup de force, au moment où justement le pays traverse une période difficile de sa vie ne serait-ce que la misère qui étrangle le peuple, relève d’une aventure risquée et sans issue.
A juste titre, la Russie, cette puissance de l’Est qui, par la force des choses, incarne l’ancienne URSS vers laquelle nombre d’Etats africains vouaient une ascendance idéologique. Madagasikara, à un moment de son histoire, adhérait à ce « bloc » sous la protection bienveillante de l’URSS, l’ancêtre de la Russie, qu’apparemment l’actuel maître du Kremlin voudrait ressusciter. La milice paramilitaire « Wagner » ne serait pas, selon certains observateurs avisés, loin derrière ces coups de force à répétition en Afrique occidentale. Le géant de l’Est, profitant de la mauvaise perception de la politique de l’ancienne puissance coloniale en Afrique (francophone), à travers la France-Afrique,  affiche sa volonté de la supplanter. Poutine ne cache pas sa « tentation » par une ferme détermination de vouloir devenir khalife à la place du khalife.
De l’autre côté, d’autres pays, toujours dans le giron des Etats francophones, s’apprêtent à violer les fondamentaux de la démocratie.  Le Sénégal, l’un des pré-carrés des pays chouchoutés par l’ancienne puissance coloniale, symbole vivant de stabilité, malmène l’opposition et cela, à quelques encablures des échéances électorales capitales pour l’avenir du pays. En Centrafrique, le régime en place s’active pour faire adopter en référendum une Constitution donnant libre cours au Chef d’Etat de se faire élire à … jamais.
Et à Madagasikara ? Les tenants du pouvoir peuvent dormir sur leurs oreillers. Nos militaires ne seraient pas, du moins pour le moment, un risque majeur à leur régime.
Ndrianaivo


La prison de Mananjary a été le théâtre d'une évasion de détenus, tôt hier matin. En effet, 6 prisonniers ont réussi à s'échapper de leur cellule de détention, vers 3h du matin. Parmi les fugitifs, qui restent toujours introuvables, malgré les recherches intensives menées par les Forces conjointes, cinq ont été déjà condamnés. Les trois fugitifs répondant aux noms de Séraphin Andriamahasolo,  Félistin Randriamanantena et Tanicia Randriantahiana sont condamnés à des travaux forcés à perpétuité pour vol avec port d'arme et meurtre aggravé tandis que les nommés Bienvenu et Fulgence Rakotonandrasana le sont pour vol avec effraction, enfin de Théophile, ce prévenu pour tentative de meurtre, violence et voie de fait et association de malfaiteurs.
A la différences des évasions similaires, et qui sont survenues dans d'autres prisons du pays, celle qui s'était produite hier à Mananjary, n'a pas été émaillée de violence. En cause, les six prisonniers en cause s'étaient échappés totalement hors de la vigilance de leurs gardes. Visiblement, ces derniers semblaient être loin de réaliser ce qui était en train de se tramer dans le quartier où se trouvaient les évadés à une heure si indue de la matinée. En effet, les six larrons s'étaient frayés un passage à travers une fenêtre, qui donne sur l'est du centre de détention. D'après toujours une information recueillie auprès de cette source, ils ont réussi à enlever la grille de protection en piteux état, et dont l'entreprise en charge de sa réparation, déclare être dans l'attente de la procédure de début de travaux.
Parallèlement, l'électricité est systématiquement coupée dans cette prison, le soir. Ce qui nécessite l'utilisation de groupe. Or, pour des raisons d'économie, le chef de centre aurait décidé d'arrêter la machine à 3h du matin. Et les six détenus ont profité de cette obscurité et de cette situation pour s'échapper et se volatiliser dans la nature.
Ordre fut donné à la GAPJ de Vatovavy pour démarrer les recherches tout en menant une enquête plus poussée sur cette affaire. De leur côté, les chefs de Fokontany et autres quartiers mobiles sont en état d’alerte maximale.
En attendant que les enquêteurs puissent apporter un éclairage sur cette évasion, une série de mesures avait été prise : toutes les unités militaires et celle de la Gendarmerie ont été réquisitionnées pour contrôler et fouiller tous les véhicules et autres bateaux qui sortent de la localité de Mananjary. Enfin, les photos des fugitifs seront placardées dans la Région.
Franck R.


L'enquête concernant les fuites de sujets, mais aussi de fraudes au bac 2023, n'en finit pas d'aboutir sur les incarcérations, du moins provisoires des suspects. Dans le cas de la Région d’Analamanga, 19 suspects ont été arrêtés. A l'issue de leur déferrement, mardi soir dernier, treize d'entre eux ont été placés en détention préventive. Par ailleurs, les six autres ont obtenu une liberté provisoire, selon la Gendarmerie nationale.
 Parmi les personnes, qui ont été placées ainsi sous mandat de dépôt, l'un est opérateur de saisie, et est en charge du renfort paquetage au sein du PAT du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Idem pour le second suspect, avec la seule différence qu'il est aussi encadreur au sein du service personnel de ce même département ministériel.
La troisième accusée, puisqu'il s'agit d'une femme, c'est un concepteur de sujets, qui est professeur d'Allemand dans un lycée de Fianarantsoa. Le quatrième suspect est à la fois en charge du paquetage et assistant du secrétaire particulier du MESUPRES. La cinquième, encore une femme, est également en charge du paquetage et en même temps chargée d'études au sein du MESUPRES, le sixième suspect, également du paquetage du PAT du MESUPRES, le septième est également dans le paquetage et en même temps encadreur au MESUPRES. Le 8e suspect est également une femme dont la fonction est concepteur, et renfort contrôle. Elle est professeur de Malagasy au lycée Miarinarivo, le neuvième est également chargé du paquetage au niveau du PAT du MESUPRES. Il en est de même pour le dixième suspect. Le onzième est une professeur d'Espagnol au lycée de Fenoarivo, le douzième un opérateur de saisie et renfort paquetage au niveau du PAT, enfin la treizième, une femme, qui est responsable du scellage auprès de cette même entité de l'université d'Antananarivo.
Toutefois, une mention particulière à propos de ce dernier. Il ne figure pas dans la liste du personnel au conclave. Il a déclaré au Parquet qu'il était sous l'ordre d'un haut responsable de l'enseignement supérieur (DES), afin de remplacer un autre agent, qui était désigné à effectuer le conclave mais ne peut y participer pour des motifs qui lui sont inconnus. Au moment de l'enquête, le concerné n'a pas présenté une pièce d'identité et il a usurpé le nom de la personne qu'il devait remplacer. Toutefois, les autres renseignements sont les siens.
Concernant les personnes soupçonnées, mais qui ont obtenu une liberté provisoire, on y trouve un coordonnateur administratif au niveau du PAT de l'université d'Antananarivo, un autre coordonnateur administratif auprès du personnel du CNRE, un opérateur de saisie au sein du personnel de l'office du baccalauréat d'Antananarivo, un coordonnateur informatique, un chef de service statistique et évaluation au CNTEMAD, enfin un responsable de scellage au niveau du PAT de MESUPRES.
Pour revenir au déferrement du lundi soir dernier, les auditions ont eu lieu jusqu'à tard dans la soirée, et elles se poursuivent dans d'autres Régions de Madagascar. A propos, trois individus ont été placés sous mandat de dépôt, six ont bénéficié de liberté provisoire et 10 sont désormais placés sous contrôle judiciaire.
Cette affaire de fuite de sujets du baccalauréat à Antananarivo a défrayé la chronique, car elle porterait préjudice à l'égalité des chances pour les étudiants malgaches qui ont travaillé dur pour réussir leurs examens. En attendant que l'enquête soit définitivement bouclée, les autorités ont pris des mesures pour garantir l'équité du système éducatif.
Franck R.


Face au mouvement de contestation qui perturbe le fonctionnement de la CNaPS depuis plus d’un mois et qui empêche les usagers d’accéder à ses services pendant les heures habituelles d’ouverture des bureaux, les partenaires sociaux montent au créneau. Ces derniers ont tenu un point de presse hier dans les locaux du groupement des entreprises de Madagascar à Analakely pour montrer leurs mécontentements. « En tant qu’organisme de prévoyance sociale gérant les régimes de protection sociale institués au bénéfice des travailleurs salariés, la CNaPS tire ses ressources des cotisations des employeurs et des travailleurs affiliés et ne reçoit pas de subvention de l’Etat. Investie d’une mission de service public, elle se doit d’assurer en toute circonstance la continuité des services aux usagers », avancent ces partenaires sociaux de la CNaPS. Pour rappel, le mouvement de contestation engagé à partir du 30 juin 2023 avait pour origine l’incarcération du directeur général par intérim par le Pôle anti-corruption. La libération du directeur, mis sous contrôle judiciaire le 6 juillet, n’a malheureusement pas mis fin au mouvement. Les manifestants ont soulevé d’autres points de revendication dont la levée des restrictions budgétaires sur les dépenses de fonctionnement et d’investissement décidées par les autorités en attendant les résultats des audits qu’elles ont initiés, la nomination du directeur général dont l’absence handicape le fonctionnement de l’établissement et le recouvrement des créances de la CNaPS constituées à près des deux tiers de dettes d’établissement à participation de l’Etat.
Illégale
Tout en comprenant certaines inquiétudes du personnel, les partenaires sociaux déplorent qu’elles aient été exprimées dans le cadre d’une grève illégale tant sur le fond que sur la forme et condamnent la prise en otage des cotisants, notamment les travailleurs et les retraités qui ont rencontré des difficultés ou n’ont pas été en mesure de déposer les pièces justificatives de maintien des droits et autres documents requis par la CNaPS et s’inquiètent de ne pas pouvoir percevoir leurs prestations à temps. Les partenaires demandent ainsi l’ouverture sans restriction et sans conditions des bureaux et l’accès des usagers aux services de la CNaPS. Ils demandent aux autorités de prendre les mesures relevant de leur compétence qui contribuent à cette reprise d’activité. En invitant les responsables à différents niveaux à se concentrer sur les priorités à court terme de la CNaPS, notamment le devenir des régimes qu’elle gère, particulièrement le régime de retraite, ainsi que la gouvernance de la CNaPS, les partenaires sociaux attirent l’attention sur l’urgence de la refonte du code de prévoyance sociale en conformité avec les dispositions du « Socle juridique applicable aux organismes de prévoyance sociale des Etats membres de la CIPRES (Conférence interafricaine de la prévoyance sociale) » dont Madagascar est membre, adopté par le Conseil des ministres de la CIPRES à Antananarivo, il y a de cela quatre ans.
Hary Rakoto

%PM, %01 %873 %2023 %19:%Aoû

Poliomyélite - Une recrudescence alarmante

« Un cas de polio peut être considéré comme une épidémie, avec la vitesse de propagation de cette maladie ». Un médecin nous a confié ce fait en voulant garder l’anonymat, au risque d’être poursuivi par le ministère de tutelle. En fait, la recrudescence de la poliomyélite à Madagascar continue de faire parler d’elle, tant dans le pays qu’au niveau international. L’état d’alerte se constate à travers divers dispositifs pris par certaines sociétés et institutions. Des touristes optent également pour la vaccination avant de venir dans la Grande île. « Après la campagne nationale de vaccination contre la polio dans toutes les Régions de l’île, la semaine dernière, notre groupe recensant plusieurs sociétés enchaînent les activités de prévention. La vaccination collective de nos collaborateurs en fait partie. Cela ne se fait pas obligatoirement pour le moment, mais nous avançons de nombreux arguments afin que les salariés puissent être persuadés de l’importance de se faire vacciner. Nous collaborons avec des médecins pour ce faire », avance un responsable des ressources humaines au sein d’un groupe industriel de la Capitale. Outre la vaccination, certaines sociétés ont commencé à prendre des mesures sanitaires depuis la semaine dernière. Le port obligatoire de masque ou encore le renforcement des dispositifs d’hygiène y sont exigés.
La situation risque de s’empirer
Les chiffres officiels émanant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avancent 287 cas confirmés de poliomyélite de type Cvdpv1 depuis septembre 2020 à Madagascar. 79 d’entre eux ont été signalés cette année. De plus, 45 d’entre eux étaient atteints de paralysie flasque aiguë dont deux chez des adultes, tandis que 198 échantillons environnementaux ont été testés positifs au laboratoire. Cette situation risque de s’empirer, avec la vitesse de propagation de cette maladie, selon les informations recueillies. Pourtant, bon nombre de personnes restent réticentes par rapport à la vaccination, comme le cas durant les autres campagnes de ce genre. « En fait, les habitants ne sont pas conscients du danger qui les guette avec la recrudescence de la polio. Le ministère de tutelle reste avare d’informations et se focalise plutôt sur la lutte contre la défécation à l’air libre, ce qui n’est pas suffisant vu la gravité de la situation actuelle », se désole un agent de santé résidant dans l’Atsimondrano.
Quoi qu’il en soit, la vaccination reste la meilleure prévention possible jusqu’à maintenant, outre le respect de l’hygiène et de l’assainissement. Près de 18 millions d’enfants et d’adultes ont été ciblés lors de la récente campagne de vaccination contre la polio, la semaine dernière. Les cibles se constituent de la population totale d’Analamanga, Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro et Atsimo-Andrefana d’une part, ainsi que des habitants âgés de moins de 15 ans dans les 19 autres Régions. Avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des autres partenaires de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, Madagascar a préparé plus de 20 millions de doses de vaccin contre la poliomyélite qui ont été administrées durant les 4 jours de campagne.
L.R.







Fil infos

  • Opposants sans scrupules - Des putschistes en puissance
  • Administration - Le passeport biométrique disponible dans toutes les Régions !
  • Accord de Paris - « Le retrait des Etats-Unis est dramatique »
  • Développement du pays - L’Etat et le FFKM se tendent la main
  • Carburants - L'Opposition souhaite une hausse vertigineuse 
  • Critiques contre le projet « Lac Iarivo » - La société civile conforte sa position tendancieuse 
  • ACTUS BREVES
  • Interception de 53 kg d’or à Ivato - Une prime de 97 millions d'ariary pour des douaniers exemplaires
  • Partenariat stratégique - Les Emirats arabes unis réaffirment leur intérêt d’investir à Madagascar
  • Ankoay interceptés sur la RN2 - Des oiseaux dressés par son propriétaire depuis 2023

La Une

Recherche par date

« January 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

A bout portant

AutoDiff