Située à 40 km au sud de la ville d’Ambilobe, dans la Région de DIANA (Nord-ouest de l’île), Ankazomborona est une zone gérée par la communauté de base d’Ankameva, dans la Commune de Berambanja. Depuis quelques semaines, cette localité propose quatre circuits pour partir à la découverte des joyaux naturels de Madagascar, et plus spécifiquement, de la Région de DIANA. En plus de mettre à l’honneur le capital naturel de la Grande île, ce site écotouristique a un fort potentiel en matière de protection et de conservation d'un patrimoine unique. WWF Madagascar a dès lors tenu à apporter son soutien aux communautés locales, à l'origine de cette initiative prometteuse. Les travaux ont débuté en 2021 et ont été financés par le Swedish International Development Agency (SIDA) du Gouvernement suédois, dans le cadre du programme Leading the Change, une des interventions clés du WWF et de ses partenaires, en collaboration avec WWF Suède.
Après les critiques sur le code électoral, le processus électoral, etc. l'Opposition, ou à tout le moins une partie de celle-ci seulement bruyante sur les médias, remet de nouveau en cause la neutralité effective de la CENI et de la HCC, dans leur composition actuelle. Cette frange de l'Opposition annonce ainsi son intention de saisir la SADC. Et dans l'espoir que cette organisation fasse pression sur le régime afin de parvenir à une dissolution de ces organes d'Alarobia et d'Ambohidahy. Une demande qui fait rire sous cape.
Le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (SECES) persiste et signe. Ses représentants ont manifesté sur l’esplanade d’Ankatso hier. Ils y ont arboré une banderole aux mentions explicites sur la finalité de leurs diatribes sous forme de communiqués. Les syndicalistes qualifient d’ennemis de la nation « toutes les personnes ayant contribué à la dégradation de l’éducation, de l’enseignement et de la recherche », suivant leurs propres mots.
Ils demandent la démission et l’éjection des « dirigeants incompétents ». Le jeu de mots est un peu subtil. Ils ont bien écrit « mpitondra » (dirigeants) et non « tompon’andraikitra » (responsables). S’il s’agit de seconds, le message est adressé à des niveaux inférieurs et moyens. S’ils visent les premiers, les syndicalistes du supérieur public auraient voulu quelque chose de plus élevé.
L’Union des coopératives des transporteurs Urbains (UCTU) annonce la hausse des frais des taxis-be à Antananarivo et environs dans le courant du mois prochain, août. Au terme d’une réunion en assemblée générale, les transporteurs de la Capitale vont revoir à la hausse de 800 ariary les frais des bus.
Du coup, une avalanche d’impacts va se répercuter sur les conditions d’existence de la population urbaine et proximité. Toute révision à la hausse des frais du transport tout comme la montée des prix du carburant à la pompe entraine, de facto, une flambée des prix touchant directement les modestes bourses de la grande majorité des gens. L’inflation verra un rebond encore plus incontrôlé et plus incontrôlable.
Une série de problématiques surgit. Au premier plan, la question de la qualité des services. Au moment où les transporteurs, les propriétaires, se décident ou du moins ont l’intention de relever les prix des tickets, la question de l’amélioration de l’état lamentable des services offerts refait surface. Les usagers se plaignent de la qualité à désirer du service. Etat dégradé sur le plan technique et saleté permanente des véhicules ! Défaillance des freins, etc. Manque de respect sinon l’arrogance des chauffeurs et aide-chauffeurs vis-à-vis des passagers ! Tout juste comme s’ils transportaient des bœufs. Une situation que les transporteurs ne juge point nécessaire de revoir dans le bon sens ni d’apporter de réel changement. Peut-être que les usagers consentiraient à payer le nouveau tarif si tout au moins ils se laisseraient convaincre par des efforts continus des professionnels du transport urbain à améliorer le quotidien de leur service. Mais, niet ! C’est toujours la galère ! Des « vodi-hazo » à la longueur du trajet. Tant pis pour les retards des élèves et les travailleurs !
Les parents qui s’apprêtent à affronter la rentrée scolaire vont devoir retrousser mille fois les manches. Les prix des fournitures scolaires grimperont, comme ce fut le cas tous les ans, pour atteindre les hauteurs inaccessibles aux simples gens. Chaque année, le mois d’août est la période la plus dure pour les parents d’élèves. De leur côté, les responsables des écoles privées, pris en tenaille entre le coût de la vie toujours croissant et la nécessité d’améliorer sans cesse les conditions de travail de l’école, n’ont parfois pas d’autre alternative que d’augmenter les frais d’études. Et le cercle vicieux se referme au grand dam des citoyens. Le commun des mortels subit en dernier ressort les effets pervers de toute augmentation de prix. Les petits salariés du secteur privé et les simples agents de l’Etat avec leurs modiques gains encaissent tout.
Mais quelle idée de vouloir renchérir ce coût du ticket ? Une idée saugrenue dans un contexte économique et social moribond ! A quelle porte voulait-on vraiment frapper ? Dans tous les cas de figure, les responsables publics, la seule autorité habilitée à arbitrer dans ce genre de situation, ne restera point les bras croisés. Il va falloir trouver ensemble la ligne médiane. Il ne faut pas oublier que les transporteurs, eux aussi, subissent les effets négatifs de l’inflation.
Quid de cette hausse des frais de transport urbain à Tanà ! Une décision délicate qui n’est pas sans conséquences immédiates dans la vie des gens.
Un père de famille a déposé plainte contre un artiste de renom au mois d’avril dernier. Celui-ci aurait été accusé par le plaignant d’avoir détourné sa fille de 16 ans en classe de seconde. « Notre fille est une fan de l’artiste comme tant d’autres gens qui aimaient la musique tropicale. Mais un beau jour, elle n’est pas rentrée à la maison », relate le père de l’adolescente. Le proviseur du lycée qu’elle fréquente, continue le chef de famille, nous a révélé que notre fille ne s’est plus pointée depuis des mois dans son établissement. La quête d’information a permis de savoir qu’elle se trouvait avec l’artiste concerné dans son studio d’enregistrement où ils ont passé la nuit et la journée durant sa fugue. Mais en dehors de cette période, c’est pour cet artiste qu’elle a séché les cours et ses études au lycée.
De ces faits, le père a déposé plainte auprès de la Gendarmerie pour détournement de mineur. En dépit des convocations émises par cette dernière, l’artiste en question n’a daigné répondre ne serait-ce qu’une seule fois. Les « recherches » de la Gendarmerie s’avéraient infructueuses jusqu’à la semaine dernière. Une personne avisée a effectivement signalé le centre d’examen où l’artiste en question passait son baccalauréat. La Gendarmerie a effectué son arrestation pour le relâcher ensuite en attendant son déferrement au Parquet en début du mois prochain.
Un déferrement dont l’issue est très attendue par la population du Grand port de l’Est où la famille plaignante et l’accusé résident. L’artiste de renom bénéficiera –t-il d’une liberté provisoire dans l’attente du procès et ce de son statut ou il sera de suite placé en détention préventive pour protéger l’adolescente de toutes pressions…
La Rédaction
L’art du piment est en train de perde sa valeur dans le domaine de la gastronomie à Madagascar. De bons piments de table se font rares sur les marchés locaux, la plupart est exportée à l’étranger. Il est triste de voir que quelle que soit la grandeur d’un évènement, le piment est toujours le dernier des soucis des prestataires. Les piments sont achetés n’importe où dans la rue, déjà pilé ou que l’on fait piler n’importe comment, du moment où on peut mettre quelques-uns sur les tables des convives. Pourtant, ce n’est pas la variété ni les ingrédients qui manquent à Madagascar.
Historiquement, la plus vieille recette de piment connue à Madagascar est celle du Roi Andrianampoinimerina, qui utilisait du « pilokely » pilé avec du gingembre, du sel et du poivre sauvage. Il ne voulait pas que le repas : riz, viande de zébu et ro mazava, soit servi à ses invités tant que le piment n’était pas encore prêt.
Actuellement, la société, « Fody lahy mena », ravive cette tradition de valoriser le piment malagasy pendant les repas. Certes, la recette n’est pas la même qu’utilisait le Roi, mais le principe d’utilisation du piment pour les mets bien préparés, succulents et savoureux restent le même et dont la vertu est dans l’amélioration du goût et d’aiguiser l’appétit. Le « sakay – Fody lahy mena » vient du piment pilokely rouge, méticuleusement travaillé avec des ingrédients de 1er choix et dont le rapport qualité/prix est très compétitif. Il suffit d’en déguster dans certains des établissements entre autres Sakafo Tafo Bozaka Ankaditapaka, Authentic Restaurant, Haka-Fy Andohalo ou Tora Toryu Restaurant de Ramen authentique japonais qui le servent à table pour se rendre compte de sa valeur.
Ce nouveau concept de voir le « sakay » autrement participera à l’évolution et développement de la gastronomie malagasy en général et des papilles de chaque épicurien en particulier. D’ailleurs, le piment de table « Fody lahy mena » sera présent au salon gastronomique sucré-salé au « Le Pavé » Antaninarenina ce samedi 29 juillet. Dégustation et vente avec Sakafo Tafo Bozaka au programme.
La Rédaction
Un leadership efficace. Tel résume le message des deux vice-présidentes de la Banque mondiale, Victoria Kwakwa et Mamta Murti à l’endroit du Président Andry Rajoelina. Ces deux hauts responsables ont rencontré le Chef de l’Etat malagasy à Dar Es Salaam, en marge du Sommet sur le développement du capital humain.
La capacité du régime, dirigé par le Président Andry Rajoelina, à mener à bien des réformes structurelles et ambitieuses pour le pays particulièrement mise en avant. A cela s’ajoute la concrétisation de multiples défis notamment liés à la transition énergétique et des investissements. Les discussions ont, par la suite, porté sur la nécessité de mener des réformes dans le secteur de la santé.
Plaidoyer pour la jeunesse
Pour en revenir au Sommet sur le développement du capital humain, le Président Andry Rajoelina a saisi cette opportunité pour rappeler les difficultés auxquelles la jeunesse est confrontée et ce, dans un contexte de relance économique limitée à la suite de la pandémie de Covid-19. Il évoque notamment l’absence d'opportunités liées à l’emploi décent qui ne fait qu’accentuer le chômage, la pauvreté et l’instabilité sociale.
La priorité est de redonner confiance à cette jeunesse, en misant sur l’investissement dans les secteurs en plein essor, l’industrialisation et le développement de chaînes de valeur et d’infrastructures durables et résilientes. Le Président a invité les entreprises et le secteur privé à investir massivement dans cette jeunesse talentueuse, via les formations, les certifications et la création d’emplois locaux.
S.R.
Une gestion transparente de la dette publique constitue l’un des éléments clés relatifs à la bonne gestion des finances publiques et à la bonne gouvernance. C’est en ce sens que le ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison a participé, hier, à un atelier organisé par l’OCDE (L’Organisation de coopération et de développement économique) sur « la transparence de la dette et la manière dont un marché de la dette plus transparent peut améliorer sa gestion de la dette et réduire son coût ». En effet, dans le contexte actuel d'augmentation de l'endettement des Etats, la transparence de la dette est devenue une question essentielle, et ce pour plusieurs raisons. Les créanciers doivent évaluer précisément la viabilité de la dette de leurs emprunteurs potentiels, les citoyens doivent pouvoir demander des comptes aux gouvernements sur la dette qu'ils contractent et les emprunteurs doivent définir des stratégies fondées sur une perception claire du niveau et du profil coût et risque de la composition de leur dette. Ainsi, à l’occasion de cet atelier, la ministre a pu s’exprimer sur le cas de Madagascar notamment sur comment la transparence de la dette y est perçue dans la gouvernance, comment se traduit-elle, mais aussi les efforts qui peuvent être faits à l’avenir pour son amélioration.
Dette Covid
Le ministre de l’Economie et des Finances a évoqué durant son temps de parole le « rôle primordial » de la transparence de la dette durant la lutte contre la pandémie de Covid-19 pour mieux évaluer la soutenabilité de la dette, remédier aux vulnérabilités et faciliter la restructuration de la dette. Par ailleurs, celle-ci peut essentiellement profiter à trois catégories de parties prenantes dont les autorités, pour qui elle facilite les prises de décisions éclairées en matière d’endettement public, les créanciers et les investisseurs, pour qui elle contribue à l’évaluation de la solvabilité du pays emprunteur et à la pleine compréhension des défis de la soutenabilité de la dette, et les citoyens, qu’elle informe sur les décisions prises par les gouvernants en matière d’endettement public. A Madagascar, la transparence de la gestion de la dette se traduit par la publication des statistiques et des rapports sur la dette, et sont basés sur des données, complètes, cohérentes exactes et disponibles en temps voulu comme le Bulletin statistique de la dette (BSD), le Heat Map de la Banque mondiale qui permet l’évaluation des performances nationales et la comparaison avec les pays pairs. Le Système de gestion et d’Analyse de la dette (SYGADE) fait également partie des outils du MEF dans ce sens. Pour que ces dettes soient contractées et assurer une transparence des opérations d’emprunt, le respect des règlementations en vigueur, la stratégie la dette et une analyse solide des implications juridiques, des coûts et risques financiers sont de mises.
La Rédaction
Ils ont tous explosé depuis la sortie de leur dernier album « Madafaka ». Actuellement, le groupe de hip hop old school continue toujours de faire parler de lui. En effet, après sa prestation qui s’est tenue au mois de juin, le groupe annonce une autre retrouvaille avec ses fans afin de faire revivre les bonnes à travers un concert de nostalgie hip hop. C’est l’objectif du groupe Da Hopp à l’occasion du concert « Mpanov’Azy » qui se déroulera au Kudeta Urban Club Anosy le 5 août prochain à 20 heures. Un rendez-vous inédit pour le trio, accompagné de son équipe, de retrouver encore une fois son public et permettre à la nouvelle génération de le découvrir. « Comme l’année dernière, le groupe Da Hopp sera toujours accompagné par des musiciens pendant le show. Le groupe compte aujourd’hui 9 membres à son actif. Pour le show, comme à l’accoutumée, le groupe chantera surtout ses anciens morceaux et quelques titres du dernière album. Mais ceux qui assisteront au concert auront aussi l’occasion de découvrir cinq nouveaux morceaux du prochain album qui sortira bientôt. En outre, depuis l’arrivée de Maximin Njava, qui a pris en main le groupe en 2022, les mélodies, sons et mixages des chansons du groupe sont produits selon les normes internationales », a expliqué le manager du groupe. A noter que le groupe fête ses 30 ans d’existence et 25 ans de scène autant que Da hopp. Aussi, après des années de musique rap, la volonté de continuer reste présente pour le trio. Da Hopp continue à produire de la musique qui inspire et élève tout en restant fidèle à ses racines.
Inédit
Le concert pour ce 5 août représente par conséquent l'ultime chance de (re)voir le groupe sur scène. Une occasion donc à ne pas rater. Pour la petite histoire, les membres de Da Hopp ont tous passé leur adolescence dans la cité d’Antsahabe où en 1992, ils ont créé un collectif de danseurs urbains, d’abord nommé MCM Boyz, suite à la mode du hip-hop au début des années 90. Influencés par les grands rappeurs de la côte Est des USA, ils décident de se lancer dans la discipline en 1995 et le groupe est baptisé Da Hopp, inspiré de The Hope (l’espoir en anglais). Ils sont considérés comme parmi les tout premiers rappeurs malagasy et gagnent rapidement en popularité auprès des jeunes de l’époque. Un groupe qui fouille et cherche toujours les bons mots pour donner de l’espoir aux jeunes et a toujours un œil tourné vers le futur malgré les tracas du présent.
Sitraka Rakotobe