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La première vague d’attribution de logements sociaux a été effectuée ce week-end pour Vatofotsy-Antsirabe. Ainsi, les bénéficiaires ont été tirés au sort. Comme cela, tous ceux qui ont déposé une demande pour obtenir un logement ou un terrain ont eu la même chance. En tout, 78 familles vont avoir leur « Trano mora » et 100 autres vont obtenir un terrain prêt à bâtir à Ivohitra, et ce parmi quelques milliers de dossiers reçus.
Les travaux entrepris sur les maisons entrent dans la phase de finition et les terrains à aménager sont déjà prêts. Le tirage été effectué en présence des commissaires et des représentants du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) afin qu’il puisse se dérouler dans la transparence et la légalité.
« Le coût des travaux sur les maisons concernées par ce projet coûte cinq fois moins cher que celles construite dans nos îles sœurs comme La Réunion ou l’île Maurice. Leur prix a été réduit au strict minimum, sans toutefois minimiser leur solidité et les normes de construction. Cette politique est menée par l’Etat malagasy afin d’offrir un habitat décent à tous les Malagasy, surtout les gens les plus nécessiteux », selon le secrétaire d’Etat chargé de la Nouvelle ville et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa.
Ce dernier a aussi ajouté que des négociations sur la facilitation de crédit auprès des banques primaires sont en cours pour ceux ou celles qui souhaitent s’engager dans des ventes-locations. En plus, avec la collaboration du Fonds souverain malagasy (FSM), une banque de développement sera mise en place pour que les ménages malagasy puissent accéder facilement à des prêts immobiliers.
En plus du « Building Mora » d’Ivato, les autres tirages au sort pour les « Trano Mora » seront menés bientôt dans les villes de Nosy Be, Morondava, Antsiranana et Toamasina. Ces tirages au sort seront effectués avant que le Président de la République remette la clé entre les mains des nouveaux propriétaires.
Il est à noter que le Secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat (SENVH) envisage de construire 40.000 logements à bas prix, en l’espace de cinq ans, sur tout le territoire national.
N.R.

Le Président Andry Rajoelina a donné le coup d’envoi de la campagne de distribution des Vatsy Tsinjo au profit des ménages les plus vulnérables et les plus défavorisés, samedi. Le Chef de l’Etat s’est rendu non loin de son domicile, dans le Fokontany d’Ambatobe pour procéder à ce lancement officiel. Devant être présents à cette distribution, l’épouse du Chef de l’Etat ainsi que ses enfants ont fait défaut, pour une bonne raison.
 Ils sont actuellement en déplacement dans le Sud, informe le Président Rajoelina. Une descente qui permettra aux membres de la famille Rajoelina de constater de visu la souffrance de ceux qui vivent dans ces Régions et de procéder à des actions sociales. Le Président Rajoelina rappelle en effet que les populations de ces localités sont obligées d’attendre la pluie pour avoir de l’eau. Il soutient que même si la situation dans la Capitale est difficile, elle reste plus envieuse comparée à celle d’autres Régions dans le pays.
Tandis que l’épouse du Chef de l’Etat et ses enfants sont dans le Sud pour des actions sociales, le Président Rajoelina a choisi de rester dans la Capitale pour rencontrer ses voisins directs d’Ambatobe qui  ont été les premiers bénéficiaires des Vatsy Tsinjo. Cette aide sociale vise à aider les parents en situation précaire qui éprouvent des difficultés à subvenir aux besoins de leurs enfants en cette période de vacances scolaires, des enfants qui bénéficient d’ordinaire d’une cantine scolaire durant l’année scolaire. Il s’agit en outre pour le Chef de l’Etat de démontrer son amour pour ses concitoyens. Chaque ménage bénéficiaire a reçu un sac de riz.
Les ménages des autres Arrondissements de la Capitale doivent également bénéficier de cette action sociale. Il en est de même pour les ménages des autres Régions de Madagascar. Le Chef de l‘Etat, dans une brève allocution, a souligné que de nombreux autres dons et aides seront remis pour la population vulnérable en particulier et la population malgache en général. « L’humain sera priorisé », martèle le résident d’Ambatobe. Durant cette rencontre avec ses voisins, le Président Rajoelina s’est engagé à construire un terrain de basket moderne pour le Fokontany et a émis le souhait de voir son Fokontany être doté d’un lieu de rencontre, du type tranompokonolona.
L.A.



Une action pérenne du groupe. Cette année encore, les employés du groupe SODIAT ont pu faire profiter d’une circoncision moderne pour leurs enfants. 20 petits garçons en ont bénéficié samedi dernier à la Polyclinique d’Ilafy. Mathis R., le fils aîné de Tatianà Raholdina, en fait partie. « J’ai inscrit mon fils pour cette circoncision proposée par la Fondation SODIAT puisqu’elle se fait avec une méthode moderne. En fait, je ne veux pas que mon fils souffre trop pendant et après l’intervention. De plus, nous n’avons rien payé alors que les frais médicaux y afférents doivent être couteux. Au contraire, l’on nous a offert le "malabary", des jouets comme des ballons, des petits trains, etc., ainsi que du goûter pour chaque enfant circoncis. L’organisation était au top, nous sommes très satisfaits. Nous sommes à la fois fiers d’appartenir au groupe et reconnaissants pour cette action sociale au profit de nos enfants », s’exprime cette mère de famille, travaillant comme journaliste au sein du groupe de presse SODIAT. Comme elle, les parents des enfants bénéficiaires de la circoncision n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude au groupe et à la Fondation. Haingo Ravatomanga était présente sur place avec l’équipe de la Fondation pour être au chevet des enfants et de leurs parents.
Des centaines de garçons circoncis depuis
En partenariat avec les médecins et chirurgiens de la Polyclinique d’Ilafy, le groupe SODIAT a organisé la circoncision moderne pour les enfants de ses employés depuis les années 2010. Des centaines de petits garçons en ont bénéficié depuis, selon les informations recueillies. Le but étant d’alléger les charges et l’angoisse des parents, en leur proposant une circoncision sécurisée et gratuite pour leurs enfants. « Nous utilisons des matériels de dernier cri, dont le bistouri électrique, pour effectuer la circoncision. L’intervention se fait auprès d’un bloc opératoire de la Polyclinique. Nous utilisons l’anesthésie locale pour réduire les douleurs chez les enfants. L’opération dure environ 20 secondes, précédée par un temps de préparation d’environ 10 minutes au bloc », informe le Dr Nirina Georges Rakotoarison, directeur médical au sein de la Polyclinique d’Ilafy. « L’enfant circoncis peut immédiatement porter un pantalon après l’intervention. Il se rétablit entièrement au bout de 3 à 5 jours », ajoute ce médecin. Aucun saignement ne se présente chez l’enfant circoncis après l’opération. Normalement, cette méthode de circoncision coûte entre 250.000 et 300.000 ariary par enfant, mais la Fondation SODIAT l’a assurée gratuitement pour gâter les garçons de ses employés…
P.R.




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Talon d’Achille 


TIM, HVM, MMM, Leader Fanilo, C Lera, ApoGeniies, RMDM,  etc. Les partis ou groupuscules politiques revendiquant le statut d’Opposition fourmillent. Ils grouillent dans une ambiance cacophonique où l’on ne se retrouve plus. Tous excellent, à l’exception d’un ou deux, dans des revendications surréalistes voire surannées. Du fantasme en délire. Conférence nationale ! Remise en cause de la nouvelle liste électorale ! Transition ! Dissolution de la HCC et la CENI ! Déchéance du Chef de l’Etat ! Etc. 
Censée revêtir le manteau l’attribuant l’illustration d’une grande force pouvant rivaliser sinon  contrebalancer la puissance du camp d’en face, celui du pouvoir, l’Opposition dans son ensemble envoie au contraire le reflet de la faiblesse, de la vulnérabilité fatale qui le conduira, sans faute, vers la déroute. Et pour cause, la division ! Le talon d’Achille qui le mènera nulle part. La tentation à la scission, le point faible, est telle que même à l’intérieur de chaque formation on décèle des conflits internes provoquant une division. Les seconds couteaux s’insurgent contre le leadership d’un autre âge frisant la dictature du chef historique.
Le TIM, l’ancien parti au pouvoir, fondé et présidé par Ravalomanana Marc, se démène à retrouver sa carrure d’antan. Une couleur qui a porté au pouvoir l’ex- richissime laitier. D’abord, en qualité de maire de la Capitale et après, en 2002, Chef de l’Etat par le truchement d’un vrai-faux verdict d’une Cour Suprême montée de toute pièce. La communauté internationale, prise au piège, n’avait d’autre choix que le reconnaitre. Et depuis, Ravalomanana Marc, renversé par des mouvements populaires en 2009, ne parvient plus à « récupérer » son trône d’Iavoloha. Hanté par une envie irréductible de revenir à la barre, Ravalo fait des pieds et des mains jusqu’à proférer n’importe quoi. Ramose n’en démord pas quitte à faire cavalier seul ! Au grand dam de l’union sacrée dont il préside.
Hery Vaovao ho an’ny Madagasikara, l’autre ancienne formation au pouvoir, hésite à franchir le Rubicon. Rajaonarimampianina Hery, handicapé par certaines gênes dont le cuisant échec de 2018, prend toujours son temps avant d’afficher sa décision. Le HVM adhère au principe d’unité prêché par les initiateurs au sein du RMDM dont entre autres le pasteur Tsarahame mais son leader se caresse aussi l’idée de tenter seul sa chance. Il commence à descendre sur terrain.
Des élus députés, déçus par la tournure des évènements, tournent le dos à l’union véhiculée par des dirigeants politiques en quête du pouvoir. Ils se démarquent et créent des mouvements à part. C lera, une formation plus radicale qui veut plus que jamais le chute du régime. Voninahitsy Jean Eugène, député de Morafenobe, l’une des têtes d’affiche marquantes, brandit haut et fort l’objectif : l’heure est venue pour prendre  le pouvoir.
Ibidem pour ApoGeniies, l’autre groupuscule qui croit dur comme fer à la mise en place d’une transition, en douce, afin dit-on de mener une élection transparente et acceptée. Fantasme irréaliste et irresponsable que d’autres élus véhiculent et comptent concrétiser.
Que reste-t-il de la plate-forme RMDM et des  anciens puissants partis politiques ? Des coquilles vides ! Et de cette démarche disparate qu’un certain Ravalomanana Marc ou autres misent pour reconquérir le pouvoir !
En face, le camp du pouvoir affiche une certaine sérénité.
Ndrianaivo

 
 





Le projet d’aménagement hydroélectrique de Volobe amont est un projet initié par l’Etat malagasy dans le but d’augmenter l’accès à une électricité fiable et verte à la population malagasy. Il est mis en œuvre avec des investisseurs reconnus au niveau local et panafricain. Les contrats de concession et d’achat ont été signés en mai de cette année en présence de la Présidence de la République malagasy et toutes les autorités gouvernementales. Après sept ans de développement pendant lequel les études techniques et socio-environnementales sont réalisées, le projet va franchir une nouvelle étape qui est la phase pré- construction où le renforcement de l’équipe sur le terrain, le processus de la sécurisation foncière, les contrats des travaux et le bouclage financier se succèdent. Elle va durer à peu près deux ans. C’est une étape cruciale sur laquelle l’Etat malagasy ainsi que les partenaires financiers se focalisent ensemble pour réussir. Cette nouvelle étape a mené tout naturellement un changement qui fait partie de cycle de vie des projets d’investissement qui existent aussi bien à Madagascar qu’ailleurs. Des investisseurs s’intéressent au projet et des discussions sont en cours. C’est un processus normal qui confirme l’intérêt d’investir à Madagascar. Cela marque la détermination des partenaires financiers qui s’engagent à déployer leur moyen à mener à terme le projet. Depuis la signature, la CGHV (Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe) continue à mettre en œuvre son plan de préparation à la construction des infrastructures avec l’appui de l’Etat malagasy.
Intérêts commun
L’Etat et la CGHV ont conclu un accord équilibré, basé à la fois sur les intérêts communs de la population malagasy et sur la viabilité du projet dont 25 ans de concession permettant au consortium d’amortir l’investissement et de céder l'infrastructure à l'Etat si celui-ci le demande. D’ailleurs, la participation de l'autorité publique dans l'actionnariat de la CGHV va jusqu'à 20%. L’objectif de ce partenariat étant de réduire le prix de l'électricité jusqu'à quatre fois moins cher que le prix moyen actuel de la production. D’où l’engagement de la CGHV à développer des partenariats avec des fournisseurs locaux et nationaux dans le respect des réglementations relatives à l'approvisionnement pendant la phase de construction en plus de son programme RSE, à produire de l'électricité pour le réseau local de la JIRAMA une fois la centrale en service, avec les communautés riveraines de la centrale de Volobe amont pour bénéficiaires. Ainsi, le projet Volobe aura pour mission de générer environ 1 500 emplois directs et indirects, électrifier plus de 2 millions de personnes, soit 8 % de population supplémentaire, accélérer le désenclavement de la zone Volobe grâce à la réfection de la route principale de 26km et l’installation d’un pont de 150m sur la rivière d’Ivondro, renforcer les compétences nationales en ingénierie et technologie de pointe tout en améliorant  la balance de paiement en réduisant l’importation de fuel pour au final redresser  les comptes financiers de la JIRAMA à travers l’achat d’électricité moins cher que la vente.
La rédaction

Un grand triomphe pour la culture malagasy et un autre exploit du ministère de la Communication et de la Culture (MCC). Pour la première fois dans l’histoire, le « Hira Gasy » va bénéficier de son propre stade. Pour ce faire, dimanche dernier, en présence du Président de la République Andry Rajoelina, le Gouvernement, à travers le ministère de la Communication et de la Culture et d’autres personnalités publiques, viennent d’inaugurer la première scène dédiée aux artistes œuvrant dans la musique traditionnelle « Hira Gasy ». Un endroit où tous les groupes et chanteurs de cet art indémodable et intemporel, sans exception, pourront désormais se produire, ce qui leur permettra de transmettre cet art à travers des paroles porteuses de message. « Ce nouveau terrain est encore la preuve que le Président de la République réalise ses promesses malgré les problèmes que le pays traverse actuellement, en particulier les impacts de la Covid-19 et les retombées de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Tout cela ne nous empêche pas d’avancer. Dès ce lundi, le nouveau bureau de ce stade pourra recevoir les groupes folkloriques malagasy qui veulent effectuer une prestation. Ce terrain pourra désormais accueillir des spectacles de "Hira Gasy" chaque dimanche. J’aimerais également remercier nos collaborateurs qui nous ont aidés à la réalisation de ce projet. Vive le "Hira Gasy" et ses pratiquants ainsi que la culture malagasy », a déclaré la ministre Lalatiana Rakotondrazafy.
Selon les informations, ce stade érigé suivant les normes internationales, est localisé à l’arrière de la Bibliothèque nationale d’Anosy. Les gradins pourront accueillir près de 700 spectateurs. On peut également trouver sur les lieux le bureau de la Fédération des acteurs de « Hira Gasy » ainsi que des vestiaires. Rappelons que dans le cadre de ce grand projet, le ministère de la Communication et de la Culture a collaboré avec des entreprises privées, à savoir l’hôtel Carlton et le groupe Fraise qui ont contribué à la réalisation des chantiers.
Elévation
Pour le grand plaisir et la promotion du « Hira Gasy », l’utilisation de la scène est gratuite pour les artistes. Ces derniers devront juste participer aux frais d’entretien des lieux. Durant son discours, la ministre Lalatiana Rakotondrazafy a déclaré que la musique traditionnelle malagasy représente une partie du patrimoine culturel et ne doit pas être négligée. C’est précisément pour cette raison que la MCC a déposé en avril 2022 au siège de l’UNESCO à Paris le dossier de candidature pour l’inscription du « Hira gasy » au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le but est de montrer à l’univers tout entier la valeur de la musique folklorique qui nous distingue de tous les autres pays. Un autre exploit réalisé par le ministère qui poursuit son objectif, celui de promouvoir la culture malagasy sur la scène internationale.
Il faut également souligner qu’à la suite des efforts effectués par la ministre et son équipe, le « Kabary malagasy » a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis la fin de l’année 2021. Si l’UNESCO acceptera cette nouvelle requête,  le « Hira Gasy » sera un autre patrimoine culturel immatériel de l’humanité à être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO après le « Kabary Malagasy » en 2021 et le « Zafimaniry » en 2008. En outre, la journée d’hier a été également forte en animation. Les invités ont eu droit à différentes prestations des groupes Rapaulison de Fenoarivo Gara et Ratovoelson Etienne d’Ambatonapoaka.
Si.R


Une bonne partie de la Capitale et l’axe RN1 seront privés d’électricité toute la journée du dimanche. En cause, la JIRAMA avance le changement des poteaux usés reliant le poste d’interconnexion d’Antananarivo (PIA), Tanà sud.
Les travaux débuteront à 7 heures du matin et ne finira qu’à 17 heures, selon les estimations. Ce délai serait susceptible de changer selon les difficultés rencontrées sur le terrain. Ainsi, les zones d’Ankatso à Mandroseza, celles de Tanjombato et d’Itaosy et toutes les localités longeant l’axe de la RN1, allant d’Anosizato jusqu’au District de Soavinandriana seront concernées par la coupure.
Le changement de ces poteaux électriques, dont la plupart sont déjà vieux, est vital pour le bon fonctionnement du PIA. En plus, cette initiative va prémunir les futures coupures que pourrait provoquer la chute de l’un de ces poteaux. Par ailleurs, la détection de l’origine de la panne et l’intervention risquent d’être difficiles.
Il est à rappeler qu’une même opération a été réalisée au niveau d’Ambohijanaka le week-end dernier. Certains des quartiers cités ci-dessus ont été déjà victimes de coupure auparavant.
Les habitants se préparent au mieux
Face à cette coupure de longue durée, les habitants de quartiers concernés se préparent tant bien que mal dès l’annonce de cette nouvelle, hier. Du côté d’Anosizato, les poissonniers envisagent de louer des groupes électrogènes pour préserver leurs marchandises au frais. « On utilisera un groupe électrogène. Mais vu le prix de l’essence, il ne fonctionnera pas tout le temps. Il marchera toutes les 3 heures. Quoi qu’il en soit, on veillera à ce que les poissons restent toujours au frais ».
Dans les ménages, l’essentiel des tâches requérant de l’électricité sera réalisé samedi. « Notre dimanche sera sans doute une journée sans Facebook à la maison. Les téléphones seront chargés à fond et ne seront utilisés que pour la communication et pour contacter la famille. La semaine dernière, on a été pris au dépourvu. Mais cette fois-ci, on sera préparé », a indiqué Jean-Paul, marchand à Namontana. Il a ajouté qu’« heureusement la coupure de courant tombera un dimanche où il n’y a donc pas beaucoup de choses à faire. Les tenues du dimanche pour aller à la messe seront ainsi repassées dès samedi soir ».
Le fait de louer un groupe électrogène ou se tourner vers les panneaux solaires connait des limites. Le premier absorbe les bénéfices à cause des dépenses en carburant. Quant aux panneaux solaires, ceux-ci se vident de leur charge pendant la nuit et il faudra attendre plusieurs heures pour que la batterie se remplisse à nouveau.
Dimanche risque ainsi d’être très calme dans les quartiers visés par la coupure. Si c’est perçu comme un véritable drame pour certains, pour d’autres, ce sera l’occasion de redécouvrir des activités ne requérant pas de l’électricité. Ce sera notamment une opportunité de se retrouver en famille autour d’un bon vieux jeu de cartes, de bingo ou de domino.
N.R.

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La une du 29 juillet 2023


Mercredi soir dernier, la boutique Shop Liantsoa a été braquée. L'assaut fut meurtrier car il a coûté la vie à un chauffeur de taxi de 43 ans que les bandits ont impitoyablement éliminé, car considéré comme un témoin gênant. Depuis, la Police n'a pas chômé et a utilisé tous les moyens nécessaires pour retrouver les traces des braqueurs. Les efforts de la Police étaient payants car, jeudi soir, elle a réussi à arrêter 3 suspects dans l'affaire.
Et là coup de poker ! L'un d'eux n'est autre que le gardien même de Shop Liantsoa. Il serait le commanditaire de l'acte. Les deux bandits qui ont perpétré l'acte étaient sous ses ordres, c'est ce qu'a du moins révélé l'enquête. En revanche, un autre complice de ces malfaiteurs, est activement recherché encore.
Voyons maintenant comment les enquêteurs de la Police ont-ils réussi à démasquer sinon tenir la piste de ce gardien.
Car après avoir déployé une panoplie de moyens et autres stratégies pour rechercher les agresseurs,  la Police était finalement amenée à avoir des soupçons sur cet agent de sécurité qui s'avère futé.
En effet, l'homme a feint de faire son travail, le soir du forfait. Mais en fait de surveillance, il l'aurait fait plutôt au bénéfice de ses acolytes, selon la Police. En réalité, le gardien en cause a été plutôt aussi l'informateur du gang, lui donnant le feu vert après qu'il ait jugé que le moment était propice pour que ses acolytes puissent entrer en action. "Le gardien a attendu à ce qu'il y ait moins de personnes à l'endroit pour signaler ses camarades d'entrer en action", explique cette source policière.
Et lorsque les malfrats ont frappé leur sale coup, l'agent de sécurité s'est éclipsé momentanément pour retourner à nouveau sur les lieux, une fois ses pairs partis avec le butin. Le fait que le gardien était réapparu après l'assassinat du taximan, parait trop ambigu aux yeux de la police.
Après son arrestation puis son audition au commissariat, le gardien en cause a fini par dénoncer ses complices. Et à leur tour, ces derniers furent arrêtés assez rapidement. Néanmoins, l'enquête n'est pas pour autant terminée. D'autres suspects seraient également recherchés, et il n'est donc pas encore question d'un déferrement, du moins dans les prochaines heures.
Pour revenir brièvement sur les faits, les quatre bandits, ayant perpétré l'acte, ont fait irruption au Shop Liantsoa, vers 19h. Au même moment, le chauffeur de taxi venait d'y déposer un client. Il a eu le malheur de chercher à voir de plus près ce qui était en train de se passer. Il a réalisé que les intrus étaient des bandits. Du coup, ces derniers s'étaient retournés contre le taximan, d'abord en le poussant sans ménagement à l'extérieur avant de lui tirer dessus. Par la suite, les assaillants ont brutalisé un employé de Shop Liantsoa pour le forcer à leur remettre les liquidités se trouvant dans la caisse. Or, les braqueurs s'étaient trompés de compte. Car, cette somme de 500 000 ariary volé du comptoir n'était prévue que pour les monnaies, la recette de la journée ayant été déjà versée à la banque, quelques moments avant ce braquage. L'enquête suit son cours.
Franck R.

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Ensemble au front !

Front uni ! En ordre serré ! Front commun !
Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) conjuguent leurs efforts, adoptent une stratégie d’ensemble pour lutter contre l’insécurité, l’ennemi en commun.
En tandem serré avec les responsables locaux dont les gouverneurs, les commandements supérieurs des FDS s’apprêtent organiser un Forum interrégional, le premier du genre, à Morondava, la capitale de la Région Menabe, pour établir en commun une stratégie d’ensemble afin de rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays notamment dans les Régions les plus touchées. Quatre Régions sont concernées par ce premier Forum interrégional à savoir le Menabe, Région hôte, le Melaky, l’Atsimo-Andrefana et le Vakinankaratra. Quatre Régions classées « zone rouge » en raison de la recrudescence permanente des actes de banditisme perpétrés par les « dahalo ». Un phénomène fort troublant qui déstabilise les esprits du commun des mortels. Quatre Régions où l’on déplore le nombre maximum des éléments des FDS tombés au front par les « dahalo ». Des bandes organisées et surarmées, détenant entre leurs mains des armes redoutables, sèment la panique et la terreur partout où elles passent.
L’initiative est louable à plus d’un titre! Le « vahoaka ny amban’ny lanitra » souffre au plus profond de son âme des agissements des « dahalo ». Il n’y a pas un jour que le Bon Dieu fait sans que l’on ne déplore pas des actes de banditisme dangereux sinon mortels. De nuit comme de jour, n’importe où, dans les campagnes ou en ville, ils frappent. Vols, viols et rapts souvent suivis des meurtres sont le lot quotidien de la population. Victime de ces actes aveugles voire barbares, elle ressent la triste impression d’être laissée à son sort. Des fois même, on se demande « existe-t-il un Etat là-haut  pour protéger le peuple ? » Ceci étant, une initiative de ce genre ravive les espoirs de voir un jour la sécurité remonter en surface.
Toujours est-il que certains mauvais souvenirs troublent la mémoire. La bonne initiative des FDS annoncée par le triumvirat de Défense et de Sécurité n’est pas malheureusement la première du genre. Le pays en a connu de bonnes résolutions qui n’ont pas été suivies d’actes concrets. Des opérations en commun annoncées en grandes pompes mais dont les résultats se font attendre. A titre d’illustration les opérations « coup de poing » ou « don-tandroka » qui, au final, n’aboutissent à rien. L’insécurité fait des ravages coûtant des vies humaines et des dégâts matériels importants.
Le choix des termes « front commun » rend perplexe les uns et les autres. Auparavant, nos éléments de la Défense et de la Sécurité ont-ils affronté l’ennemi commun, l’insécurité, en rang dispersé ? Chacun pour soi ! Serait-ce la raison selon laquelle la bataille pour éradiquer le phénomène dahalo ou autre traine ? Les bonnes déclarations n’étaient suivies de façon continue à des actes concrets. On se contentait à des gestes destinés à faire impression. Le reste, pas grand-chose ! On a souvent eu droit à des « m’as-tu vu ? » Pas plus !
On ne voulait pas discréditer les bonnes résolutions des Forces de Défense et de Sécurité. Seulement, on veut bien être rassuré.
Ndrianaivo

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Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

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