A cinq jours du début officiel de la 13eme édition des Jeux africains d'Acrra, Ghana, aucune information ne fuite du côté de la Place Goulette Ambohijatovo concernant le nombre de la délégation malagasy ; ni sur le nombre ni sur le départ. Alors que certaines fédérations se permettent le luxe de sortir des noms des athlètes pour cette joute avant l’autorité compétente, ce sont les athlètes recalés du voyage qui ont la parole sur les réseaux sociaux et les médias.
« On joue avec nos sentiments »
Le quadruple médaillé d’or aux Jeux des îles de l’Océan indien 2023, Cynthia Félicité Namahako est la seule athlète qui a pris son courage à deux mains et n’a pas caché sa déception après son rejet aux Jeux africains 2024. Elle s’est préparée dure et a investi en temps et en argent pour le voyage. Malheureusement à quelques jours du départ, on lui a annoncé au téléphone qu’elle ne sera pas retenue pour participer à cette compétition.
« Initialement, j’étais dans la liste de la délégation. Mais après, on m’a informée qu’on a réduit le nombre d'athlètes et que je suis parmi ceux qui vont rester à quai », confie l’athlète tuléaroise. Un coup dur pour notre interlocuteur qui ne cache pas son désarroi. « Les sportifs malgaches n’ont plus de valeur. On joue sur nos sentiments », dénonce-t-elle. Elle appelle à la prise de responsabilité du Président de la République.
Un rêve brisé pour l’athlète malagasy. Elle peut désormais mettre une croix sur les Jeux africains. Et elle n’est pas la seule athlète dans cette situation. Hormis, Cinthya, Ralisy, Koloina et Ny Aina sont aussi écartées de la liste. « Il nous était pas facile d’annoncer cette mauvaise nouvelle aux athlètes. C’est au ministère d’établir la liste finale », regrette un responsable de l’athlétisme.
Quatre athlètes représenteront le pays à cette joute et la FMA mise sur les pensionnaires du Centre international de Dakar. Il s’agit de Sidonie Fiadanantsoa, (100m haie) et Claudine Nomenjanahary (100m sprint). Pour les restes, ce seront des locaux en l’occurrence Haingo Razanajafy (100 m plat) et Florentine Razanamandroso s’aligneront en saut longueur. Ces quatre athlètes représenteront aussi la Grande île au 4x100m dames.
Du côté d’Ambohijatovo, aucun responsable n’est autorisé à s’exprimer sur la liste de la délégation. Car apparemment, celle-ci change tout le temps selon les ordres venant d’en haut par rapport au budget alloué par l’Etat malagasy aux Jeux africains.
Elias Fanomezantsoa
Vers minuit, mardi dernier, les armes ont crépité dans les environs du foyer pour jeunes délinquants dans la localité de Mandrosoa, Commune d'Anosiala à Ambohidratrimo. Sur les lieux, 5 bandits ayant essayé d'attaquer une famille du secteur, se sont affrontés aux gendarmes. Les échanges de tirs ont duré une trentaine de minutes. Lorsque les coups de feu ont finalement cessé, 3 corps gisaient inertes dans une mare de sang sur le bitume. Les victimes n'étaient autres que les assaillants. Tout près des cadavres, les gendarmes ont ramassé un kalachnikov à l'immatriculation délibérément supprimée, mais aussi d'autres armes. En revanche, les deux acolytes des bandits éliminés, ont réussi à s'échapper à travers les dédales des ruelles du quartier.
Des engagements fermes de la Première dame. La lutte contre les violences avance, si l’on tient compte des activités entreprises dans ce cadre. Des avancées constatées notamment grâce au leadership de la Première dame Mialy Rajoelina, championne de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). La mise en place du centre spécialisé y afférent à Mahamasina en fait partie. Le centre dispense une formation professionnelle et une réinsertion pour les survivants de violences. De plus, la collaboration avec les instances publiques, dont la Brigade féminine de proximité et la Gendarmerie nationale ou encore le ministère de la Justice, etc., a porté ses fruits.
Un engagement envers une éducation de qualité et renforcer son statut en tant qu'institution éducative emblématique au sein de l’Ecclésia Anglican. L'Ecole Anglicane Sainte Trinité d’Avaratranjoma, (SATMA) célèbre son 90e anniversaire d'existence. Elle a été marquée par l'inauguration d'une stèle commémorative durant une cérémonie qui s’est tenue samedi dernier. Une plaque commémorative a été inaugurée pour honorer à la fois le 90e anniversaire de l'école et le centenaire de Rakotovao Martin. Ce dernier fut le premier directeur de cette école anglicane et avait apporté haut le flambeau dans l’éducation des élèves malagasy. Un hommage lui a été rendu lors de cette cérémonie.
La mise sur pied des unités de production dans le cadre du projet gouvernemental ODOF avance à grand pas. L’industrialisation, parmi les trois piliers, 3 Andry, sur lesquels s’appuie la Politique générale de l’Etat (PGE) reprend du souffle, du concret.
Le projet One district, one factory, ODOF, est l’un des projets-phare du régime Orange. Un des projets qui marchent à une vitesse grand « V ». Tout porte à croire et au rythme actuel des actions, le projet ODOF couvrira le territoire national à la fin du second mandat de Rajoelina. Et la devise « aucun district n’est oublié » sera atteinte ! D’après certains observateurs de la vie nationale, la concrétisation dudit Projet entre dans la nécessité de la continuité du régime pour un second mandat. Elle justifie la réélection du Président sortant Rajoelina Andry en décembre 2023. Evidemment, il existe d’autres projets en marche qu’il faut, à tout prix, continuer. C’est une exigence judicieuse et raisonnable.
Madagascar et la Chine ont récemment renforcé leurs relations diplomatiques en signant un accord portant sur un projet de distribution d'engrais évalué à 2 250 000 USD. L'accord a été officiellement conclu lors d'une cérémonie où la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, et Zhang Wei, Chargé d'affaires de l'Ambassade de Chine, ont échangé des lettres marquant leur engagement mutuel. Ce projet revêt une importance cruciale dans les priorités gouvernementales visant à assurer la sécurité alimentaire à Madagascar. En soutenant les politiques agricoles, il cherche à améliorer les conditions de vie de la population. La signature de cet accord témoigne des liens solides d'amitié et de coopération entre les deux nations, renforçant ainsi la confiance et la solidarité entre les gouvernements et les peuples respectifs.
Madagascar suggère la création d'une organisation de pays producteurs de vanille. Lors de la 13e Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Abu Dhabi, le ministre de l'Industrialisation et du Commerce, Edgard Razafindravahy, a annoncé l'intention de créer une organisation de pays producteurs de vanille pour protéger ce produit. Il a souligné l'importance des exportations de vanille pour l'économie de Madagascar, appelant les importateurs internationaux à soutenir cette filière en achetant les vanilles naturelles à des prix correspondant à leur qualité.
Entrainant. Depuis Antananarivo jusqu’à Sainte-Marie en passant par Andasibe, sur route, sur mer, dans les airs et sur les rails, le festival Nosy Boraha Jazz Festival (NBJF) ravira l’ouïe des passionnés tout en étonnant le voyageur lambda du 25 au 31 mars prochains. C’est ce que viennent d’annoncer, hier, au Novotel Alarobia, les membres du comité d’organisation de l’évènement qui rempile ainsi pour sa cinquième édition. Six jours durant, dont deux jours de voyage en train, en voiture, en bateau et quatre jours de festival, mélomanes et voyageurs pourront suivre un peu plus d’une quinzaine de concert et animations depuis Andasibe jusqu’à l’île paradisiaque de Sainte-Marie qui seront assurés par les plus grosses pointures nationales et quelques internationaux du monde musical.
La castration des violeurs est un acte de torture. A cette crainte venant des instances internationales, l’Etat malagasy a choisi de réaffirmer sa position en protégeant les enfants, les premières victimes privées de leur droit. Il faut être du côté du plus faible à savoir les enfants, les femmes, ou même les hommes victimes de viol. Ce dernier reste un acte de barbarie sur celle ou celui qui le subit. Il laisse à jamais des séquelles non seulement physiques mais aussi morales. C’est en considérant cet aspect de la souffrance des victimes, mais aussi à prévenir la multiplication de violeurs récidivistes que la modification du Code pénal a été motivée.