Les activités de QMM à Taolagnaro sont actuellement perturbées par les agissements d'une poignée d'individus soudoyés par des membres de collectivités territoriales sur un site d'exploitation minière locale. Ces manifestants font le blocus et prennent en otage plus de 300 employés de QMM sur leur lieu de travail, et ce, depuis le 26 juin dernier. A propos justement, deux commanditaires, ou plutôt deux meneurs du mouvement, ont été identifiés depuis et ils sont activement recherchés par la Gendarmerie pour attroupement illicite et atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat. Il s'agit respectivement de Laurent Manjary, alias Laurent et d'Eugène Ratovindrainy Chrétien, dit Eugène.
Dans l’avis de recherche, la Gendarmerie informe le public et toutes les unités de cette Force basées dans la région que si lesdits meneurs sont repérés, il faut procéder à une arrestation et en même temps aviser immédiatement le groupe d'appui à la police judiciaire d'Anosy.
D'après une source, les fugitifs, outre l'atteinte à la sûreté de l'Etat, auraient également extorqué, d'abord les habitants, à hauteur de 12 000 ariary par personne avant de les pousser à faire le siège du site de QMM. De son côté, l'entreprise serait donc obligée de dédommager les habitants du fait d'un risque présumé lié à la contamination de l'eau qu'ils consomment. C'était le signal de départ à cette situation explosive à Taolagnaro.
Derrière cette contestation, l'association baptisée "Lusu". Hier, des témoins sur place ont affirmé qu'on assiste à un déploiement sans précédent des Forces de l'ordre dans la ville de Taolagnaro où règne un calme plat.
Pour revenir à la genèse de cette affaire, QMM déplore que le jour de la fête nationale, moment d'unité et de partage, des actes de violence et de déstabilisation de la paix sociale ont eu lieu dans cette ville de la pointe Sud. En effet, il y eut des intrusions et des barrages illégaux sur la voie et dans les environs du site minier de QMM. Ces désagréments s'accompagnent du blocage de deux installations routières à proximité de QMM, depuis le 26 juin dernier.
Face au cynisme des meneurs de grève, QMM condamne fermement toute violence et appelle au calme et au dialogue.
En attendant, QMM promet de garantir la sécurité des personnes et des installations. Pour l'heure, il a décidé de suspendre temporairement ses activités, dans l'attente d'un retour au calme garantissant la sécurité des salariés et rassure leurs familles.
Enfin, l'attitude et le comportement des contestataires étonnent, sinon choquent énormément plus d'un à Taolagnaro. En cause, il existe des techniciens parmi les centaines de salariés tenus en otage dans le site minier de QMM. Et la mission de ces techniciens est justement d'assurer le bon fonctionnement, sinon aider la JIRAMA dans la distribution du courant dans chaque foyer à Taolagnaro. QMM étant le fournisseur d'électricité de la région, selon des sources d'information locales.
F.R.
Après une journée de repos bien méritée, les Ankoay de Madagascar de moins de 19 ans retrouveront le parquet du Mondial de Debrecen Hongrie, ce jour. Ils se mesureront contre la Corée du Sud au programme du premier match de classement.
Cette équipe qui représente l'Asie a été sortie par la Serbie en huitième de finale de la compétition sur le score de 115-83.
Porté disparu avec ses 8 passagers au large de Sainte-Marie, samedi dernier, le canot à moteur a été finalement retrouvé près d'Ampolahabe à Maroantsetra, jeudi dernier. Ses passagers sont miraculeusement sains et saufs, quoique épuisés, et ce, grâce à une mobilisation des autorités de tous bords, et un déploiement sans précédent de moyens matériel, logistique et de personnel. Le dernier développement en date de l'affaire, c'est que les 8 "indisciplinés de la mer" se trouvaient encore au CHRD ou hôpital de Maroantsetra où ils devraient encore soumis à un contrôle médical à cause de leur long séjour en mer, soit 4 jours de danger et de privation. "Leur état n'est pas en danger. Mais ils sont encore fatigués", précise une source auprès d'une compagnie de Gendarmerie locale.
167 candidatures reçues. Le Prix Pierre Castel de cette année 2023 a été ouvert aux jeunes entrepreneurs malagasy âgés de 18 à 45 ans, opérant dans le secteur de l'agriculture et celui de l'industrie à Madagascar. Le concours, actuellement à sa 6ème édition et la 2ème pour la Grande île, vise à apporter un soutien financier et une formation pouvant forger et renforcer leur capacité à faire face aux enjeux inhérents dans leurs secteurs. « 40 parmi les candidatures reçues ont été éligibles, remplissant les critères requis. Les membres du jury local ont ensuite présélectionné 6 profils, évalués individuellement à partir de leurs activités et projets. Les deux qui se démarquent du lot, à savoir KASAVA et TIAVA, représenteront Madagascar à l'étape finale qui aura lieu la semaine prochaine », informe Seheno Randrimbolamanana, directrice de la communication auprès de la STAR.
Les problèmes liés à l'alcool, la drogue et le tabagisme sont le lot quotidien de notre société actuelle. Les jeunes en sont de plus en plus touchés et cela implique également le désarroi des parents pour trouver les centres de soins abordables. C'est dans cette optique qu'un centre de soin de sevrage a été inauguré hier à Itaosy. Il va prendre en charge les patients qui sont atteints de dépendance, et surtout les toxicomanes.
La création du centre va aussi pallier la rareté des établissements de ce genre à Madagascar. Dans la vague du fléau de la drogue de synthèse dite « Rôrô » qui ravage la jeunesse des grandes villes, la plupart des centres de désintoxication existants affichent complet. Les patients sont traités dans des centres de soins basiques ou chez les généralistes qui n'ont pas les moyens adéquats pour faire face à cette situation. Mais les parents des jeunes doivent s'y adapter.
L’émission de carbone est l’un des grands défis à relever dans la protection de la biodiversité à Madagascar. Ainsi, un comité a été mis en place afin de gérer efficacement le financement alloué à la capture et la réduction des émissions de carbone dans la nature. Le fonds, d’un montant de 50 millions de dollars, est destiné à améliorer l'environnement, accentuer la reforestation et soutenir les actions en cours visant à préserver les forêts malagasy.
En plus, ce comité aura également comme rôle de décider de l'affectation des « crédits carbone » à travers le projet REDD+.
Après la terrible pandémie de Covid- 19, le monde, dont Madagasikara, a fait peau neuve, se remet en cause, se crée un cadre nouveau de travail et se donne de nouvelles opportunités, entre autres la justice sociale parmi les humains pour la relance mondiale.
Le monde se trouve en plein chantier d’élaboration d’un nouvel ordre mondial. Tout récemment à Paris, il était question d’un nouveau pacte financier mondial. Un nouveau cadre de financement qui, en principe, doit offrir de nouvelles possibilités ou chances aux pays victimes à faire face aux aléas destructeurs de la nature dus au changement climatique lequel changement qui résulte de la pollution causée par les émissions abusives et anarchiques de carbone dans le cadre des activités industrielles des grandes nations occidentales.
Carré final. Après de long mois de sélection d’envergure internationale, ils ne sont plus que 4 candidats potentiels à prétendre au poste de « manager redressement » de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. En effet, au vu de la grande crise que traverse actuellement la société JIRAMA, le Conseil des ministres a approuvé la finalisation du processus de recrutement d'un expert qui s'occupera du redressement urgent de la société JIRAMA. Cet expert devra mettre tout en œuvre pour résoudre la crise dans le mode de gestion au sein de cette entreprise, dans un délai limité. Pour rappel, en mars dernier à l’occasion de l’inauguration du premier Jirama Shop à Anosizato, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa a déjà abordé le sujet « La JIRAMA est à la recherche d’un manager expérimenté dans la gestion de crise, dans le redressement d’une société car nous savons tous les difficultés qu’elle traverse. Nous ne cherchons pas un technicien », a-t-il avancé à cette occasion.
Le Président de la République s’est engagé à apporter des solutions aux maux qui gangrènent le quotidien des riverains d’Itaosy. Un rendez-vous est fixé dans un mois par le Chef de l’Etat avec la population de cette banlieue ouest d’Antananarivo. « Itaosy mérite une attention particulière. Nous reviendrons ici pour rencontrer la population. Nous allons descendre dans les Fokontany et apporter le développement », souligne le Chef de l’Etat, au cours d’une allocution prononcée hier à l’occasion de l’inauguration d’un centre de sevrage de l’Office national de lutte anti-tabac. « Nous allons voir les problèmes qui vous (la population d’Itaosy) font souffrir », a-t-il répété durant son discours.