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Poliomyélite - Une recrudescence alarmante

« Un cas de polio peut être considéré comme une épidémie, avec la vitesse de propagation de cette maladie ». Un médecin nous a confié ce fait en voulant garder l’anonymat, au risque d’être poursuivi par le ministère de tutelle. En fait, la recrudescence de la poliomyélite à Madagascar continue de faire parler d’elle, tant dans le pays qu’au niveau international. L’état d’alerte se constate à travers divers dispositifs pris par certaines sociétés et institutions. Des touristes optent également pour la vaccination avant de venir dans la Grande île. « Après la campagne nationale de vaccination contre la polio dans toutes les Régions de l’île, la semaine dernière, notre groupe recensant plusieurs sociétés enchaînent les activités de prévention. La vaccination collective de nos collaborateurs en fait partie. Cela ne se fait pas obligatoirement pour le moment, mais nous avançons de nombreux arguments afin que les salariés puissent être persuadés de l’importance de se faire vacciner. Nous collaborons avec des médecins pour ce faire », avance un responsable des ressources humaines au sein d’un groupe industriel de la Capitale. Outre la vaccination, certaines sociétés ont commencé à prendre des mesures sanitaires depuis la semaine dernière. Le port obligatoire de masque ou encore le renforcement des dispositifs d’hygiène y sont exigés.
La situation risque de s’empirer
Les chiffres officiels émanant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avancent 287 cas confirmés de poliomyélite de type Cvdpv1 depuis septembre 2020 à Madagascar. 79 d’entre eux ont été signalés cette année. De plus, 45 d’entre eux étaient atteints de paralysie flasque aiguë dont deux chez des adultes, tandis que 198 échantillons environnementaux ont été testés positifs au laboratoire. Cette situation risque de s’empirer, avec la vitesse de propagation de cette maladie, selon les informations recueillies. Pourtant, bon nombre de personnes restent réticentes par rapport à la vaccination, comme le cas durant les autres campagnes de ce genre. « En fait, les habitants ne sont pas conscients du danger qui les guette avec la recrudescence de la polio. Le ministère de tutelle reste avare d’informations et se focalise plutôt sur la lutte contre la défécation à l’air libre, ce qui n’est pas suffisant vu la gravité de la situation actuelle », se désole un agent de santé résidant dans l’Atsimondrano.
Quoi qu’il en soit, la vaccination reste la meilleure prévention possible jusqu’à maintenant, outre le respect de l’hygiène et de l’assainissement. Près de 18 millions d’enfants et d’adultes ont été ciblés lors de la récente campagne de vaccination contre la polio, la semaine dernière. Les cibles se constituent de la population totale d’Analamanga, Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro et Atsimo-Andrefana d’une part, ainsi que des habitants âgés de moins de 15 ans dans les 19 autres Régions. Avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des autres partenaires de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, Madagascar a préparé plus de 20 millions de doses de vaccin contre la poliomyélite qui ont été administrées durant les 4 jours de campagne.
L.R.







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LA UNE DU 01 AOÛT 2023

Trois camions, 55 équipements de communication, 755 matériels de pré-collecte et 100 charrettes. Tels sont les matériels et équipements remis par le « Projet de développement urbain intégré et de résilience » (PRODUIR) pour ces Communes d'intervention. Il s'agit de la Commune urbaine d'Antananarivo, celle de Bemasoandro, celle d'Andranonahoatra et celle d'Anosizato-Andrefana. Les « Rafitra Fikojana ny Rano sy ny Fahadiovana » (RF2) de ces Communes ne sont pas en reste. Ces dons servent d'appui pour la restructuration et l'amélioration des quartiers, surtout pour l'entretien des travaux réalisés dans le cadre de la première phase des travaux urbains.

Les corrections des feuilles d'examen du baccalauréat s'accélèrent en cette deuxième semaine. Les estimations de 20 jours pourraient être respectées s'il n'y a pas de complication.  De ce fait, les résultats du Bacc de l'année 2022-2023 seront publiés avant le début des Jeux des îles de l'océan Indien, le 23 août. Selon le ministère de tutelle, les délibérations commenceront le 17 août. Par contre, la note de délibération n'a pas été communiquée.

En outre, malgré les aléas rencontrés lors des épreuves, et notamment les fuites de sujets, la phase de correction des copies se déroule normalement. Néanmoins, selon les enseignants chargés des corrections, une baisse du niveau global des étudiants a été remarquée.

Une baisse de niveau des candidats dans les séries A2 et C a été la plus notable. En effet, de nombreux élèves en série littéraire ont eu des difficultés dans les matières scientifiques, notamment en mathématiques et physique-chimie. Par rapport à la session précédente, beaucoup de candidats ont remis des feuilles blanches. Si l'épreuve d'histoire et de géographie était à craindre au niveau des baisses de note, c'est dans les autres matières que le bât blesse.

Malgré une annonce tonitruante réalisée il y a quelques semaines, la hausse des frais des « taxi-be » dans la Capitale à 800 ariary a été finalement abandonnée. Ainsi, l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) a tenu parole en affirmant que la hausse serait conditionnée par le maintien du tarif de la visite technique. Après des négociations menées auprès de la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) par la Mairie d’Antananarivo-ville, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, ainsi que l’Agence des transports terrestres (ATT), les droits à payer pour la visite technique et la carte violette ont été maintenus à leur ancien tarif. L’information a été dévoilée hier par la DGSR. Dès jeudi dernier, lors d’une réunion de toutes les parties prenantes, l’issue des pourparlers a été très attendue. 

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Rehaussons le débat !

Concentrons-nous sur le vrai problème, le seul ennemi, du pays : la misère. Rejoignons les hauteurs et laissons en bas les joutes inutiles en survolant les vaines querelles des pâquerettes. Les Malagasy, en prise à une terrible pauvreté, ont besoin, de manière urgente, la vraie solution pour les sortir de ce cercle vicieux.

C’est navrant de constater que les femmes et les hommes, censés être des élites de la Nation, se tuent, s’entredéchirent dans des débats stériles. Ils passent l’essentiel de leur temps à se chamailler sur de faux problèmes. Des cris de poules et des combats de coqs qui font honte à la dignité du pays. Rien de plus qu’une cacophonie qui, au final, irrite et lasse l’opinion.

« Il ne peut pas y avoir de développement sans un secteur privé performant. Et le secteur privé ne peut pas se développer sans financement. Il n'y a pas d'investissement sans financement. Et il n'y a pas de financement sans confiance. Il n'y aura pas de confiance et de coopération s'il n'y a pas de dialogue à long terme ». Les propos du ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, étaient fermes hier à Ankorondrano à l'occasion de la signature du Pacte de programmation industrielle. 

La célébration des 40 années de carrière musicale de la chanteuse Poopy se poursuit. Après l’énorme succès du concert qui s’est tenu au Palais des Sports, Mahamasina à la fin du mois d’avril dernier, Poopy, de son vrai nom Helianta Ramahavalisoa, va pour un autre grand rendez-vous. Cette fois-ci, la diva de la chanson malagasy a décidé de continuer la fête à Antsahamanitra. 

Une histoire intrigante ! Mariée à un Européen, une jeune femme domiciliée dans la Capitale est nantie. Elle ne manque de rien : voiture, etc. Et elle a une belle soeur de 20 ans qui est de passage à Tanà, depuis quelques mois déjà. 

Durant son séjour en ville, cette dernière a été hébergée par sa belle soeur mariée à cet étranger. 

Malheureusement pour cette dernière, elle est loin d'imaginer à quel point l'autre fille est jalouse, quitte jusqu'à chercher à lui ôter la vie. "La petite jalouse n'aurait pas supporter de voir le train de vie que mène sa belle-soeur et elle aurait même juré d'en finir avec la dame, tôt ou tard", commente une source. D'ailleurs, la victime elle-même s'est exprimée sur les réseaux sociaux à propos des menaces de sa belle-soeur qu'elle a accueillie sous son propre toit. Joignant l'acte à la parole, la jeune visiteuse jalouse et indélicate, a alors monté un piège diabolique, ne pouvant que viser le meurtre de sa propre belle-soeur. Profitant du fait que l'épouse de l'Européen a voulu vendre sa voiture, la jalouse a sauté sur l'occasion pour mettre en oeuvre son plan machiavélique. Elle a proposé à son hôtesse de lui trouver un acheteur pour le véhicule.

C’est au tribunal Anosy ce jour qu’aura lieu le second procès entre Brigitte Razaka et Lola Rasoamaharo. Bien que ce dernier soit en prison suite à sa condamnation à 5 ans d’emprisonnement pour extorsion de fonds, menace et  diffamation envers la première, celle-ci continue de réclamer son droit. Cette fois –ci, les deux parties se retrouvent dans un procès en civil pour recouvrement déposé par Brigitte Razaka. Elle entend prouver devant la justice, avec les pièces afférentes, que c’est  son adversaire qui lui doit une somme importante et non le contraire. « Sur la base d’un contrat clair et explicite établi en 2019 qui, à ce jour, laisse la plaignante créditrice, Lola Rasoamaharo veut contraindre celle-ci à lui payer la somme de 885.000.000 ariary. Montant arbitraire à propos duquel  Lola Rasoamaharo n’a avancé aucun justificatif ; malgré les demandes répétées formulées par la plaignante », a révélé Maître Andriamparanirina Fanja, l’avocat de Brigitte Razaka, lors d’un point de presse au mois de mars dernier.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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