En cette période de l’année, nombreux sont ceux qui souhaitent rénover leur intérieur en achetant des appareils électroménagers. Dans ce contexte, les magasins Baolai, sis à Analakely, Soarano et Bazar Be Toamasina, restent les lieux privilégiés des consommateurs. Pour satisfaire sa clientèle, cette enseigne n’hésite pas à sortir le grand jeu. « Nos magasins seront ouverts exceptionnellement ce 1er mai. Nous mettons à la disposition de tout un chacun, une large gamme d'appareils électroménagers neufs, de premier choix et à bon prix. On y trouve entre autres des machine à café à capsule, Laser TV 100 pouces, panneaux solaires mono et polycristallins, subwoofers, tables de mixage, fours à gaz et électriques, réfrigérateurs (froid actif même 135 heures après délestage), climatiseurs, machines à laver double barre, Smartphones, synthétiseurs », d' après un responsable.
Dans le noir. Depuis quelques jours, la plupart des quartiers d’Antananarivo subissent des coupures d’électricité pouvant durer jusqu’à plus ou moins deux heures de temps dans la journée, en plus des micro-coupures habituelles. Face à cela, les responsables de la compagnie nationale d’eau et d’électricité admettent le fait qu’ils sont toujours à pied d’œuvre pour trouver des solutions à la situation de blocage, notamment en accélérant la réalisation des projets d’installation d’une trentaine de stations solaires dans plusieurs Districts du pays afin de réduire progressivement la dépendance en énergie thermique.
Il est 3 heures et demie du matin à Manankasina, une petite bourgade du nord d’Antananarivo, dans la Commune de Merimandroso, District d’Ambohidratrimo, heure à laquelle la plupart des villageois sont encore confortablement dans les bras de Morphée, qu’elle s’active déjà devant la marmite sur un feu de bois pour préparer le petit déjeuner avant d’attaquer une longue journée dans les champs.
Come-back. Après leur première visite à Madagascar qui avait eu lieu en janvier 2022, les deux chanteurs jumeaux JS Twins, d’origine malagasy mais résidant en France, ont décidé de faire un retour au pays pour un concert. Il s’agit des jumeaux Malala et Alain Mathile, plus connus sous leurs noms de scène Jayzo et Slimjee. Le duo annonce une retrouvaille avec ses fans. Le show aura lieu le 1er juillet prochain à 15h à l’Institut français de Madagascar (IFM), situé à l’avenue de l’Indépendance, Analakely. Un bel après-midi en perspective, tant du côté des spectateurs que celui des deux artistes qui savourent déjà leur plaisir de se produire dans la Grande île où ils ont vu le jour le 7 mars 1990, leur pays natal qu’ils ont toujours gardé dans le cœur.
La tentative de braquage, chez deux malfaiteurs, aux 67Ha Sud, hier en milieu de journée a échoué. Les agresseurs étaient venus en moto. Leur cible : un commerce en gros de boissons dudit quartier. Mais un revirement inattendu s’est produit puisque l’un de ces malfrats a perdu la vie au cours d’un échange de tirs avec les éléments de l’Unité spéciale d’intervention (USI) de la Police, intervenue à temps, et par surprise. L’assaillant fut même criblé de balles car en dépit d’un premier impact, celui d’une blessure, il a encore essayé de braquer son revolver sur les hommes de l’USI. Ces bandits s’apprêtaient déjà à passer à l’action lorsque des témoins ont donné l’alerte.
Une mission de l’Agence Française de Développement et d’Expertise France, accompagnée de Yves Quicquero, directeur d’AFD Madagascar, a présenté les évolutions du projet « Tantsoroka ho an’ny diaspora » à Yvette Sylla, ministre des Affaires étrangères (MAE).
Une ode à la promotion de la lecture. L'événement « Lire en fête », organisé par l'Alliance Française de Tananarive (AFT), située à Andavamamba, a débuté samedi dernier sous de bons auspices. Cette année, cet événement est placé sous le haut patronage de la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy. Une quatrième édition riche en programme qui se tiendra jusqu’au 29 avril prochain. Rappelons que cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale du livre, célébrée à chaque date du 23 avril. Plusieurs animations et concours se poursuivront durant ces 8 jours de fête. Il y aura entre autres une exposition spéciale des 30 livres les plus lus et appréciés des jeunes lecteurs.
Lors de l’ouverture cet évènement, la poétesse Ny Eja a fait une séance d’animation baptisée « Conte-moi ton histoire » avec les enfants de 3 à 8 ans. Demain aura lieu un concours de débats ayant comme thème « Autour de la lecture » et auquel participeront les lycéens. Et pour mercredi, un ludo géant sera érigé au grand bonheur des adolescents de 14 ans et plus, suivi du jeu quizz baptisé « Questions pour un lecteur », destiné aux jeunes de plus de 16 ans.
Pour les amoureux de BD, le bédéiste R-Aly animera un atelier de bande dessinée réservé aux jeunes de plus de 14 ans dans la matinée du jeudi 27 avril. Puis, dans l’après-midi, les responsables proposeront l’animation « On chante Disney », suivie de la projection du film intitulé « Avalonia, l’étrange voyage ». A noter que l’accès à toutes ces animations est gratuit. « Lire en Fête » coïncide avec le programme du ministère de la Communication et de la Culture qui est axé sur la promotion de la lecture et des livres - tant à l'école qu'à l'extérieur - ainsi que sur la liaison dans les livres en général. D’ailleurs, dans son allocution lors de l’ouverture de cet évènement culturel, entourée de toute son équipe, la ministre de tutelle se dit toujours prêt à soutenir les jeunes et à collaborer avec le secteur privé, tout cela dans le but de relancer le monde du livre et de la lecture à Madagascar.
Un médecin abattu « gratuitement » en pleine rue ! Une mère de famille de 32 ans rouée de coups mortellement pour des … prunes sinon des futilités ! Une enfant handicapée sourd- muet de huit ans, abusée plusieurs fois par son propre père ! Et la liste est longue sur toute l’étendue du territoire national. Actes de barbarie par ici. Hordes de sauvagerie par là. Trop, c’est trop !
Au rythme où vont les choses horribles, atroces, inhumaines que sais-je encore, le pays glisse dangereusement vers l’abîme de l’enfer. On rejoint, sans s’en rendre compte, le club des pays invivables, à déconseiller du genre Haïti ou autre.
Pour la énième fois, nous tirons la sonnette d’alarme sur l’état critique et alarmant de la situation de l’insécurité qui prévaut dans le pays. En effet, la dangerosité et la gravité de cette insécurité montent de plusieurs crans. Elles atteignent, en ces temps-ci, des proportions inacceptables.
C’est bien beau que nos éléments en treillis traquent les fauteurs de troubles sur la voie publique, qu’ils chassent sans pitié les délinquants … politiques. Soit ! Mais, ne perdons pas de vue les souffrances et les tourmentes des concitoyens et concitoyennes impuissants et impuissantes face aux agissements, presque au quotidien, des voyous de tout acabit.
On nous communique, photos à l’appui, que les trois grands chefs de la défense et de la sécurité (FDS), membres du Gouvernement, accompagnés de leurs proches collaborateurs se sont réunis à Ampahibe pour voir de près comment assurer le maintien de l’ordre public en cette veille du grand rendez-vous de novembre. Ils sont même descendus ensemble sur terrain. Mais jusque-là, on n’a pas eu droit qu’à des prises de photos, à des « m’as-tu vu ». D’autant que le vrai problème se trouve ailleurs. On craint fort que les hommes et les femmes de la FDS soient à côté de la plaque.
Certes, la traque des bandits bat son plein. On nous fait état presque tous les jours des photos montrant des bandits abattus par les policiers ou par les gendarmes. C’est encourageant ! Seulement, la misère ambiante, le laxisme de certains responsables et le déclin flagrant des mentalités provoquent un état démentiel au sein de la société à tel point qu’on vole, qu’on tue, qu’on viole, etc. sans autre forme de procès. Et le drame, la criminalité va de crescendo en pire !
On accomplit des efforts, on s’investit. On le reconnait. Mais, il faut davantage redoubler les actions. S’il fallait augmenter les effectifs, on devrait le faire ! S’il faudra mobiliser encore plus des moyens matériels surtout financiers, on devra le faire. Car il s’agit de préserver des vies humaines et leurs biens. La valeur d’une vie d’un homme, d’une femme est inestimable ! Une vie de perdue est irremplaçable !
Le combat contre la violence de tout genre est une bataille de longue haleine notamment dans les pays en prise à des difficultés d’ordre économique. N’empêche que même dans les grandes nations nanties, la lutte pour mettre à bout l’insécurité et par extension la recrudescence des violences s’impose toujours comme nécessité sans alternative.
Les blessures causées par ces violences barbares et aveugles laissent aux victimes et leurs proches des stigmates incurables. Trop, c’est trop !
Ndrianaivo
Depuis 2011, le Comité olympique international (CIO) a déclaré le 6 avril comme journée mondiale du sport au service de la paix et du développement. Mais la célébration se fait durant le courant du mois d’avril dans certains pays du monde. Comme le cas de Madagascar, la célébration de cette journée mondiale a été proposée, hier 24 avril sur la mythique Place du 13 mai, avenue de l’indépendance à Antananarivo.
Le rendez-vous était bien là et Madagascar tire fierté et honneur. Plus de 3 000 participants issus de toutes les institutions ministères, fédérations sportives, clubs et entre autres associations sportives et simples citoyens ont répondu présent à l’appel des organisateurs.
L’instigateur de cette célébration est l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en étroite collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et l'ASIEF (Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires). L’événement a été sponsorisé par le premier partenaire du sport malagasy, Telma Madagascar.
Une course pédestre a été faite autour de l’avenue, après des séries de discours et diverses animations ont eu lieu : danse zumba, danse orientale, brésilienne, fit fight,…
Rosa Rakotozafy, Ony Paul, Lalao Robine, Nathalia Andrianiaina, Romuald Rakotondrabe, Razakanantenaina Nirina dit Nina et tant d’autres illustres personnages du sport malagasy ont honoré la célébration.
Madagascar célèbre cette journée avec une émotion particulière en ces temps où la paix dans le pays semble vraiment bousculée.
« Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué de loin ou de près au succès de cette célébration, la Présidence de la République, l’OMS notamment le MJS et tous les passionnés de sport, les simples civils et les Forces de l’ordre. Beaucoup restent à faire car nous allons aussi envisager d’autres activités physiques et sportives pour la sensibilisation des jeunes face à la consommation de drogue notamment celle qui est connue sous le nom de « rôrô », qui fait ravage dans le pays, et la recrudescence de la tentative de suicide des jeunes. En outre, bon nombre de maladies courantes atteignent les jeunes, comme le diabète, la tension artérielle, l’AVC ou accident vasculaire alors qu’on peut éviter tout cela par la pratique d’activités sportives. Une réunion sera tenue avec le responsable de l’OMS », avance le directeur général du sport, Rosa Rakotozafy Andriamalazavola à la presse.
Elias Fanomezantsoa
Hommage à Bigman
Suite à la disparition de John Mario Andrianarimanana alias Bigman, dans la matinée du samedi 23 avril à Toamasina, une minute de silence a été observée durant la cérémonie d’ouverture en hommage au bodybuilder malagasy vice- champion du monde 2021 à Ouzbékistan. L’homme qui a déjà porté haut plusieurs fois le fanion de Madagascar dans des championnats du monde.
Il est décédé à l’âge de 43 ans dans une chambre d’hôtel lors d’une sortie en famille avec sa femme et ses enfants à Toamasina suite à un arrêt cardiaque. Il était en mission dans la ville du Grand port dans le but d’inaugurer une nouvelle salle de sport et aussi d’assister au championnat régional du bodybuilding quand l’incident et arrivé.