Quand le tourisme va, la relance va ! Veuillez nous excuser d’avoir rompu au chantier battu comme quoi « quand le bâtiment va, le pays va ! » Dans un pays comme le nôtre, l’industrie touristique est appelée à tenir un rôle plus qu’important. Et quand elle se relève, on a toutes les chances de parvenir, enfin, aux portes de la relance. Il en va de même quand l’exploitation des richesses du sous-sol va, le pays entier va ! Quand la production de notre trésor sous-marin va, l’économie souffle. Et ainsi de suite pour nos vastes espaces terriens qui n’attendent que des mains sinon des machines pour les mettre en valeur. Etc.
Madagascar se trouve actuellement à un tournant crucial en matière de sûreté de l'aviation civile, avec la visite d'experts de la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC). Ces experts collaborent étroitement avec l'Aviation civile de Madagascar (ACM) pour préparer l'audit de sûreté qui aura lieu au premier trimestre de l'année prochaine. Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération entre experts en matière de sûreté et de facilitation pour l'Afrique et l'océan Indien (AFI-CES), vise à renforcer la sécurité et l'efficacité des opérations aériennes à Madagascar. L'audit de sûreté aérienne est un processus essentiel pour prévenir les actes de malveillance visant les aéronefs, leurs passagers et les membres de l'équipage. Pour Madagascar, en tant que membre de la CAFAC, la réussite de cet audit revêt une importance capitale pour garantir la sûreté de l'aviation dans la région.
La Grande île regorge de nombreux jeunes talents et de stars en éclosion. Aujourd’hui, la Rédaction vous dresse le portrait d’un jeune chanteur qui est tombé dans la musique depuis son enfance. Johasina a voulu sortir de sa bulle depuis ses 13 ans. En effet, il s’est très vite passionné par la musique, et plus particulièrement le chant. Quoi de plus normal pour un homme qui a grandi dans une famille de musiciens.
L'Union européenne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, l'Allemagne, la France, la Suisse, le Japon et l'Organisation internationale de la Francophonie sortent de leur silence pour s’exprimer sur le processus électoral en cours dans la Grande île. Dans un communiqué publié hier mardi dans la matinée, ils réitèrent « l'importance du respect de la Constitution et du calendrier électoral ». Une affirmation qui sonne comme un camouflet pour certains opposants qui multiplient les manœuvres dilatoires pour tenter de reporter l’élection présidentielle.
Enième éclaircissement ! Une fois de plus, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) s’est exprimée face à la tension politique qui prévaut dans le pays dans une déclaration publiée sur son site officiel, hier. Ainsi, les hauts magistrats d’Ambohidahy reviennent sur le transfert de fonctions de Chef de l’Etat par intérim à un Gouvernement collégial, indiqué dans la décision n°12-HCC/D3 du 9 septembre 2023.
De l’eau contenue dans un bidon coûte 1.000 à 1.500 ariary dans certains quartiers de la Capitale. C’est surtout le cas dans les parties ouest et nord-ouest de la ville, comme Ambohidrapeto, Ankadindravola (Commune d’Ivato). En temps normal, cela coûte 200 à 300 ariary.
Ce sont les responsables des bornes-fontaines qui augmentent le prix à leur guise, en voyant le nombre accru de chercheurs d’eau. Ainsi, ils taxent le bidon à 500 ariary et le transporteur de bidons, lui, aussi augmente son tarif. En tout, il faut débourser au moins 1.000 ariary pour avoir un bidon rempli d’eau potable actuellement.
Cette arnaque se fait au vu de tous, mais la majorité s’y plie vu que l’eau est une denrée vitale dont on ne peut pas se passer. « C’est la loi de l’offre et de la demande. Plus c’est rare, plus c’est cher. Après tant d’efforts dans la file d’attente, il vaut mieux rentrer les bidons pleins que rien du tout », selon Max, habitant du quartier.
Si les cas extrêmes sont évoqués plus haut, dans certains quartiers comme Tsimbazaza ou Anosibe, le prix d’un bidon d’eau est encore maintenu à 100 ariary, contrairement dans d’autres lieux où une variation des prix a été constatée, mais pas de la même ampleur. Ainsi, du côté d’Ambanidia, Ambatoroka, le bidon a connu une hausse de 100 ariary, soit au prix de 200 ariary actuellement.
Météo et coupure d’électricité
Ce manque d’eau résulte de deux causes. D’une part, la compagnie d’électricité n’arrive plus à fournir assez d’électricité pour les stations de pompage et l’eau n’arrive plus dans les bornes-fontaines et chez les abonnés. Et d’autre part, la météo globale dans la Grande île entre dans la période sèche. Cela durera probablement jusqu’au mois de novembre.
La JIRAMA a déjà annoncé que les coupures d’électricité vont entrainer ce genre de situation. Ainsi, quand le courant est coupé, l’eau n’arrive plus dans les robinets. Et dans certaines parties de la Capitale, le réseau de communication est aussi hors service pour les pylônes qui ne sont pas autonomes ou ne possèdent pas de groupe de secours.
Construction de puits
Certains habitants dans les quartiers les plus touchés par la pénurie d’eau ont opté pour la création de puits commun. Cependant, afin de trouver de l’eau, il faut creuser profondément, notamment jusqu’à 15 mètres. Le coût du travail et le repérage de la nappe pèsent dans le budget. En plus, étant donné que le puits est situé en plein centre urbain, sa santé n’est pas garantie. En effet, les w.-c. et autres eaux usées côtoient le puits, rendant ainsi l’eau impropre à la consommation.
« Le puits qu’on a créé récemment se tarit rapidement et devient boueux. En plus, les eaux usées des w.-c. aux alentours s’infiltrent jusqu’au puits, ce qui rend l’eau impropre à la consommation. Ainsi, celle-ci n’est plus utilisée que pour la lessive et la culture », a indiqué Joceline.
Ce climat sec avancé et rallongé est parmi l’un des impacts du changement climatique global et la disparition de la végétation qui retient l’humidité au niveau local. Le phénomène de pénurie d’eau va encore s’amplifier jusqu’à l’arrivée des premières gouttes de pluie ou d’un cyclone dans la Grande île.
Nikki Razaf
Depuis Anosibe-Namontana, en passant par Andavamamba, 67 Ha, Antohomadinika, Ankasina, Andraharo et Ambodimita. D’importants travaux d’assainissement et de curage du canal C3, sur une longueur de 12 km, se feront prochainement. Mis en œuvre dans le cadre du Projet de développement urbain intégré et de résilience ou PRODUIR, les travaux concernent 24 Fokontany du grand Tanà, pour permettre aux eaux de pluie de s’écouler plus facilement et rapidement. Cela va prévenir les risques d’inondation et évitera la montée des eaux chez les riverains en raison du cumul des boues depuis des années dans le canal C3. « Les travaux vont commencer. Il est important de sensibiliser les riverains du canal C3. Ces infrastructures qui seront construites sont pour le bien d’Antananarivo et de ses habitants », a expliqué Holder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers. C’était lors du lancement des Journées communautaires, les 7 et 8 septembre derniers, marquant le coup d’envoi officiel des actions de libération et de sécurisation de l’emprise canal C3.
Depuis quelques jours, des poteaux de couleur bleue et blanche sont visibles dans certaines zones du canal, notamment à Anosibe-Namontana, et tout au long du canal C3 au niveau des 67 Ha. Leur mise en place entre dans le cadre de la libération et la sécurisation des emprises afin de permettre la réalisation des travaux en toute sécurité. Les poteaux marquent la délimitation des emprises pour les travaux très prochainement. PRODUIR pourrait ainsi procéder au curage du canal C3, un ouvrage d’importance majeure pour Antananarivo. 559 plots en béton ont été implantés le long du canal C3 urbain. Ils ont une dimension de 1,50 m et sont espacés de 2,5 à 20 m, suivant la concentration des activités et la situation du terrain. En plus des plots, 2.000 m2 de murs ont été peints. De couleur blanche et bleue alternée, ils appartiennent aux riverains coopératifs. 22 panneaux en béton avec des écriteaux comportant l’écriture « Faritry ny tetikasa, tsy azo anorenana » (emprise des travaux, zone inconstructible) ont été également installés à divers endroits.
« Les riverains du canal C3 seront avantagés par les aménagements effectués. Le canal sera nettoyé et aménagé. Cependant, cela nécessite des engagements notamment dans le respect des infrastructures », a rappelé Zaka Andriamahafaly Rabearimanana, directeur général de l’Aménagement du territoire et des Equipements. « Nous sollicitons la compréhension ou l’engagement de tous pour la réussite de ce projet d’intérêt général majeur, afin de diminuer les inondations dans les quartiers bas de la Capitale », ajoute Haja Rasolofojaona, coordonnateur général du PRODUIR. Notons que l’intervention de l’entreprise en charge des travaux a débuté le 5 septembre dernier. La réalisation de toutes les démarcations est prévue pour environ 1 mois. Des points focaux en charge du suivi environnemental et social accompagnent en permanence l’équipe de l’entreprise pour répondre aux questions des riverains…
Recueillis par P.R.
Trois personnes sont placées sous mandat de dépôt à la prison d’Ambatolampy. L’affaire concernant l’assassinat d’une mère de famille et de son fils à Ambohimandroso a pris une grande avancée. Sitôt après le meurtre, la Gendarmerie d’Antanifotsy et celle d’Ambohimandroso ont procédé à une enquête et des arrestations. Les suspects ont comparu devant le tribunal d’Ambatolampy, hier, et sont incarcérés à la prison de cette localité pour attendre leur jugement. Il s’agit du compagnon de la femme, qui n’est autre que père de l’enfant, un ancien employé de la famille, ainsi qu’un voisin. Ce dernier a été parmi les suspects à cause des traces de sang sur ses vêtements, lorsque les gendarmes sont venus constater les faits. Le meurtre a eu lieu le 9 septembre dernier. Une femme de 30 ans ainsi que son fils de 3 ans et demi ont été tués de sang-froid chez eux. La Gendarmerie a mené son enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
Pour rappel, la maîtresse de maison a été décapitée. Elle portait des traces de coup de couteau au niveau du cou tandis que de graves plaies ont été observées sur son crâne. Quant à son petit garçon, les tueurs l'auraient étranglé avec un bout de tissu. Le crime a eu lieu au moment où le chef de famille était encore en mission dans la Capitale. A près d’une semaine, l’affaire a été plus ou moins éclaircie. Cependant, une source a avancé que les auteurs de ces atrocités ont pris l'argent, une somme assez conséquente que la victime avait en sa possession. De son vivant, elle fut une commerçante itinérante. Il paraît qu’elle aurait envisagé d’acheter un camion.
Anatra R.
Le parti Freedom réagit à l’actualité marquée notamment par les diverses gesticulations et déclarations ici et là de l’Opposition en général et du collectif de candidats. Dans une déclaration lue par Haja Rasoanarivo, son secrétaire national, ce parti n’y est pas allé par quatre chemins pour dénoncer les « différentes déclarations » de ces derniers temps. Des déclarations qualifiées par le Freedom de « fallacieuses ».
Dans sa déclaration, devant la presse hier à Antanimena, cette formation politique souscrit aux propos du Premier ministre Ntsay Christian et condamne ainsi avec la plus grande force « toute velléité de troubles et une nouvelle crise politique que certains tentent d’instaurer dans le pays ».
Le dernier mot, dit-il, revient à la population malagasy qui est « seule décideuse » de qui elle veut voir diriger le pays par le biais d’une élection, en vertu de la Constitution de la Quatrième République et les lois en vigueur dans le pays en matière d’élections. « Il n’existe aucune voie à part l’élection du 9 novembre prochain pour éviter au pays de s’engager dans une voie sans issue », renchérit ainsi le Freedom.
Le député Fetra Rakotondrasoa, président du collège des élus du Freedom, ajoute que ces élections sont prévues de longue date. Que tout le monde savait depuis cinq ans qu’une élection aura lieu en cette fin d’année 2023 et qu’il n’y a pas de surprise. Tout le monde, simple citoyen comme politiciens, sait que ce rendez-vous se tiendra. Une manière pour lui de critiquer les agissements des opposants actuellement qui ne visent qu’à gagner du temps.
Contradictoire
Il affirme d’ailleurs que les nombreuses revendications mises en avant par l’Opposition ou les candidats de l’Opposition ont trouvé leurs réponses par et dans les textes en vigueur. A son avis, il n’existe ainsi plus aucune raison juridique ou logistique qui expliquerait que l’élection ne se tienne pas avant la fin de l’année.
Le parlementaire pointe, par ailleurs, du doigt le discours des opposants actuellement qui est aux antipodes du sien entre la période « fin de l’année 2022- début d’année 2023 ». « Ils ont toujours remis en doute la volonté du régime à aller vers cette élection », remarque-t-il. Cependant, le régime a prouvé sa bonne foi en publiant notamment le calendrier et que la CENI a prouvé la sienne dans l’organisation notamment logistique, car l’impression des bulletins uniques est en cours.
Aujourd’hui, c’est cette Opposition qui semble faire des pieds et des mains pour que le scrutin ne se tienne pas. « Elle abat ses dernières cartes pour empêcher la poursuite du processus électoral et la tenue du scrutin», opine le député. Raison pour laquelle l’élu dans le District de Miarinarivo souligne qu’il n’est plus le moment de créer la confusion chez la population et appelle à laisser l’élection se tenir.
Recueillis par L.A.