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20 millions de dollars, soit environ 100 milliards d'ariary. Telle est la contribution du Fonds saoudien pour le développement (FSD) pour la construction du pont sur le fleuve de Mangoky, dans la Région d'Atsimo-Andrefana. Il s'agit du plus long pont de Madagascar, mesurant 878 mètres. Les travaux seront réalisés par l'entreprise chinoise CRCC, sur un financement total de plus de 147 milliards d'ariary. La construction se fera sur 30 mois, c'est- à-dire que le pont de Mangoky sera opérationnel en 2026. Ce projet de construction constitue une composante du projet de réalisation de la RN 9, visant le désenclavement de vastes zones d'habitation et des impacts positifs majeurs sur le développement de l'agriculture, du tourisme, de l'économie et de la lutte contre la précarité alimentaire dans les Régions rurales. 

Mieux vaut tard que jamais. Les résultats du baccalauréat de la session 2023 sont enfin sortis pour la Province d’Antananarivo. 46.338 candidats parmi les 80.862 inscrits ont décroché leur diplôme, soit un taux de réussite de 57,31 %. L’enseignement général totalise 42.530 nouveaux bacheliers, tandis que le baccalauréat technique, technologique et professionnel compte 3.808 admis, ce qui équivaut à un taux de réussite de 66,91 %.

Au vu de ces résultats, une hausse de 16 % du pourcentage de réussite a été constatée par rapport à l’année dernière qui était de 41,34 %.

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Eternel otage

Les résultats du baccalauréat, session 2023, pour Antananarivo (Province) ont tardé à venir. Impuissants, les candidats et leurs parents ont attendu. Ceux des autres Faritany  à l’instar de Mahajanga et de   Fianarantsoa sont déjà affichés. En cause, les correcteurs refusent de procéder à la délibération. Très remontés contre le non règlement du fruit de leur travail, ils bloquent les résultats. Et les parents et leurs enfants candidats en pâtissent ! Ils subissent malgré eux le black-out. Pris en tenaille entre les correcteurs qui réclament leurs dus et le ministère qui se trouve peut-être en difficulté de paiement, ils ne savent plus où mettre la tête ni sur quel pied danser ! Comme toujours, le « vahoaka » est l’éternel otage.

La Commune rurale de Betsinjaka à Toliara a célébré l'inauguration de sa nouvelle centrale solaire vendredi dernier, marquant une avancée significative dans le domaine de l'énergie renouvelable à Madagascar. Cette centrale, avec une capacité de production de 2,9 MWc et équipée de 88 onduleurs, s'étend sur plus de 60 000 mètres carrés, constituant un jalon majeur dans la transition énergétique du pays. En plus, en produisant 6 000 MWh d'électricité annuellement, elle contribue non seulement à la croissance du secteur de l'énergie renouvelable, mais elle fait également un pas significatif vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Avec seulement 0,778 tonne de CO2 émise par MWh produit, cette installation joue un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. La société JIRAMA, l'entreprise publique en charge de la production et de la distribution d'électricité à Madagascar, bénéficie de 50 % de la production de cette centrale solaire.

Le Chef de l’Etat a réuni plusieurs milliers d’habitants de Toliara, vendredi et samedi lors de ses visites sur place.  Un message qui ne trompe pas sur la force et l’encrage du patron du TGV. Le séjour du Président de la République dans la Région d’Atsimo- Andrefana s’est clôturé samedi dans la soirée. Il était, pour rappel, accompagné de son épouse et de ses deux fils, mais également par une délégation gouvernementale dirigée par le Premier ministre, Christian Ntsay. Les endroits traversés durant ces deux jours par le Président de la République et où il a procédé à des inaugurations d’infrastructures ont été, à chaque fois, bondés de monde.

Meurtrier ! Inadmissible ! Les mots manquent pour décrire et qualifier l'incurie des chauffards installés derrière les volants des véhicules de transport du pays, toute catégorie confondue. Le récent week- end dernier, au moins 15 personnes ont perdu la vie et plus d'une vingtaine d'autres blessées, selon un bilan encore provisoire des deux accidents, qui ont endeuillé plusieurs familles entre samedi et dimanche dernier, sur les RN2 et RN42.  

A commencer d'abord par le drame atroce qui s'est produit près de Beforona (RN2), hier. Là, un camion semi- remorque de 35 tonnes faisant route vers Toamasina,  et qui est chargé d'une cargaison de riz, a torpillé deux taxis-brousse Mercedes Sprinter roulant en contresens. Cet accident a eu lieu sur une descente marquée par une succession de virages,  au Pk 156+ 700 à Beforona. Le bilan fut effroyable : 6 personnes ont été tuées, selon un bilan provisoire de la Gendarmerie. Trois le furent sur le coup dont un bébé d'un an et demi. Le reste a succombé après son évacuation au CHRD de Moramanga. Un autre bébé figure dans cette liste. Par ailleurs, 24 autres sont blessées, parfois très graves. "L'état de certains d'entre eux est à craindre", explique une source au niveau de la Gendarmerie à Beforona. Le chauffeur du poids lourd et l'un de ses homologues des Sprinters n'ont pas été non plus épargnés. Le premier a eu les jambes brisées.


Une popularité sans faille ! Tel est le constat qui résume le déplacement du Président Andry Rajoelina à Toliara dans la Région Atsimo-Andrefana depuis hier. Dès son arrivée dans la ville du soleil accompagné de son épouse et de ses enfants, le Chef de l’Etat a reçu un accueil chaleureux de la part des Tuléarois. Une affluence a été observée à chacun de leur déplacement pour inaugurer d’infrastructures multiples. Dans la matinée, le Président a procédé à l’inauguration de la  RN9 à Ankatsakatsa. Cette infrastructure routière s’étend sur 160km et relie la Région Atsimo-Andrefana à la Région Menabe. En partant de Toliara, elle dessert plusieurs localités comme Ankililaoky, Antanimeva, Befandriana Atsimo, Ankatsakatsa, Ankiliavo, jusqu’à Imamba. Les travaux ont été entamés pendant les moments forts de la crise sanitaire liée au Covid-19 et ont finalement pu être achevés.
 Le coût des travaux a été pris en charge par la Banque africaine de développement (BAD). D’ailleurs, l’institution financière a été représentée par le directeur général adjoint de la région Afrique lors de la cérémonie d’inauguration, hier à Ankatsakatsa. Ce haut responsable n’a pas manqué de féliciter le Chef de l’Etat pour son obtention du « Super prix Grand bâtisseur ».
Le développement continue
Si auparavant, le trajet Toliara – Bevoay se faisait en 8 heures, aujourd’hui cela ne prend que trois heures. La réhabilitation de cet axe routier n’est donc que bénéfique pour la population. A cela s’ajoute la pose de première pierre en vue de la réhabilitation du pont de Mangoky, le plus long du pays car s’étend sur 878 mètres. Les travaux dans ce sens dureront près de 30 mois. « Le processus de développement du pays continue tout comme les prières pour la patrie », a déclaré le Président Andry Rajoelina pendant son discours. Le Chef de l’Etat et sa famille ont quitté Rome la veille après une messe avec le Pape François pour prendre directement la direction du Sud.
« Cet axe est unificateur. Nous pouvons construire, réhabiliter et avancer malgré les obstacles », a souligné fièrement le numéro un de l’Exécutif. Le Président n’a pas manqué de remercier la population locale, notamment les personnes qui sont parties de loin pour venir à sa rencontre.
Honneur au Grand Sud
Il a profité de l’occasion pour évoquer l’avancée des travaux sur la RN13 tout en annonçant l’inauguration imminente de la RN44 à Ambatondrazaka. Des ouvrages sont également envisagés au niveau de la RN10 qui  relie 6 Districts à savoir Ambovombe, Tsihombe, Beloha, Ampanihy, Ejeda et Betroka. Le Président réitère que les routes représentent les artères du pays et sont les garants du développement. 
Ayant toujours été oublié auparavant, le Grand Sud figure aujourd’hui au cœur du processus de développement engagé par le régime à travers la mise en œuvre de plusieurs projets comme les infrastructures routières, l’installation d’un grand pipeline depuis Taolagnaro jusqu’à Ambovombe et visant à mettre fin à la pénurie d’eau, source de famine dans cette partie de l’île.
D’autres infrastructures comme l’hôtel des Finances, la direction régionale de la Sécurité publique, ont été inaugurées hier. L’aéroport  de Toliara a également reçu la certification en tant qu’aéroport international.
S.R.

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Le vieux lion s’en va !

Comment et pourquoi ne pas rendre un dernier hommage à celui fut le grand défenseur des produits « Vita malagasy » autrement « Ny antsika » !
André Léon Ramaroson tire, à sa 86ème année, sa révérence. Il s’en va pour de bon rejoindre les éternels. Après avoir parcouru un long trajet couronné de succès, de gloire mais aussi truffé de pièges, semé d’embûches, le fondateur Président Directeur Général de la Savonnerie Tropicale, un vieux lion, s’en est allé. Tel un vieux guerrier aguerri par les vicissitudes de la bataille, ayant combattu pour une noble cause, mérite un repos pour toujours.
Créant en 1969 la Savonnerie Tropicale, une unité spécialisée dans la production de savon, André Ramaroson n’a jamais baissé les bras pour défendre, becs et ongles, l’industrie malagasy. Le complexe industriel qu’il a fondé, à l’époque de la Première République, porte très haut l’emblème du « Vita Malagasy ». En tant que fleuron de l’industrie malagasy au même titre que Air Madagascar et autres, la Savonnerie Tropicale fut, à l’époque, une fierté des malagasy.
André Léon Ramaroson n’a jamais été membre d’aucun parti politique mais son engagement pour les intérêts vitaux de la Nation vaut plus qu’un dirigeant de parti se disant patriote. Son militantisme politique en tant que citoyen à part entière et opérateur économique responsable, et non pas en tant que membre de parti plus enclin à la démagogie, brille par une lutte sans merci contre les ennemis de l’industrie malagasy. Si les politiciens s’illustrent dans la démagogie et la tromperie, André pour les intimes ne ménage pas les efforts dans la lutte pour démasquer et détraquer les faux savonniers qui, en fait, sont les vrais fossoyeurs de l’industrialisation nationale. Problème, ils bénéficient d’un soutien conséquent en haut lieu pour avoir l’opportunité d’importer avec avantages particuliers des matières premières utiles à la savonnerie. Malgré la méprise de son combat pour sauver les produits industriels du pays, André Ramaroson n’a jamais baissé les bras.
Dans la famille Ramaroson, le militantisme pour les intérêts de la Patrie est une tradition familiale. La lutte que menait Nadine Ramaroson pour sauvegarder ou défendre les causes des petites gens ne découle pas de nulle part, elle entre dans la ligne droite de la culture que la famille entretient depuis toujours.
A son départ pour l’au-delà, on ose espérer que la flamme de l’héritage léguée par André Ramaroson servira de modèle par les générations d’aujourd’hui et de demain.
André Ramaroson ne fut pas seulement, de son vivant, un opérateur hors-pair jaloux de la souveraineté nationale, il s’engageait corps et âme également dans les œuvres sociales pour être aux côtés des personnes en difficultés. L’organisation non gouvernementale « Les orchidées blanches » qu’il a fondée avec épouse Odette Ramaroson en témoigne largement. Un Centre où l’on accueille des enfants ou des jeunes en situation de handicap intellectuel au sein duquel Mme Odette Ramaroson Andriantsalama offre le meilleur voire le maximum de sa vie. Un dévouement exemplaire que citoyen et citoyenne ont le devoir de prendre comme modèle.
André Ramaroson est parti mais son œuvre et ses engagements demeurent gravés pour toujours dans les mémoires des vivants qui restent du moins jusqu’au moment où leur tour de partir viendra. Grand hommage à Ramaroson !
Ndrianaivo

 

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La une du 19 août 2023


« Filoha Andry Rajoelina : Fotoam-piasana 2019-2023 : Ireo zava-bitany tsy ho voakosoky ny Tantaran’i Madagasikara ». Tel est le titre de l’ouvrage que vient d’achever de rédiger notre confrère Jeannot Ramambazafy qui n’est plus à présenter ici. Il s’agit d’un livre de 265 pages, couvertures comprises, de format A4 en couleur, entièrement rédigé en langue malagasy. Pourquoi ?
Comme il l’a écrit en page 2, ci-après la traduction en français d’un extrait : « (…) Il est vrai que les trois présidents cités ci-dessus (Ndlr : Ratsiraka, Ravalomanana, Rajaonarimampianina) ont réalisé quelque chose, mais pas un seul communicateur n'a eu l'idée et l'ambition de rédiger un livre qui parle de leurs réalisations au profit du peuple malagasy, durant leur mandat respectif. Quelle en est la raison ?
Un pays sans histoire véridique n'est pas un pays, mais un village dominé par les rumeurs, les mensonges et les propos insensés de fous qui ont vraiment perdu la tête. Madagascar est une île, certes, mais il existe des outils en ligne qui vous permettent d'être au courant d'un réel incident, ayant lieu de l'autre côté de l’océan Indien, et de vérifier tout de suite sa véracité, son authenticité. Malgré cela, il semble que les fausses nouvelles (« fake news ») soient plus répandues que les faits réels, pourtant facilement vérifiables. Rappelez-vous l’affaire du tunnel d'Ambanidia « qui s'est effondré ». Quelles sont les raisons et les bienfaits de ce mensonge dangereux, semant le trouble dans les esprits ? Mais celui qui l'a publié a été découvert et arrêté. Et rappelez-vous que les fauteurs de trouble seront toujours trouvés sur Facebook. Si on veut les chercher, évidemment…
 « La raison pour laquelle j'ai écrit ce livre est que les générations de Malagasy à venir doivent savoir - lorsque nous ne serons plus là - qu'il y a eu un certain Président Andry Rajoelina. Ce livre énumère tout ce qu’il a accompli durant une période affectée par la pandémie de Covid-19, suivie de la guerre en Ukraine », explique Jeannot Ramambazafy.
Et lui de poursuivre : « Dans ce bouquin, je ne parle pas des cyclones qui se renforcent chaque année à cause du changement climatique. Cependant, il faut savoir et reconnaître ce que le Gouvernement qu'il a dirigé a perdu près de deux ans, entre 2020 et 2021, à cause de ce virus mortel qui a affecté et infecté tous les continents de la planète ». « Durant près de vingt mois, soit presque deux années, la Grande île était fermée au reste du monde », a précisé RFI (Radio France Internationale), le 8 novembre 2021.
« Comme lorsqu’on mange du riz, certains grains peuvent s’échapper de votre bouche. Certainement, il y aura des travaux omis ou oubliés dans ce livre qui s’arrête à la date du 6 août 2023, jour de mes 69 ans. Mais il renferme ce que le Chef de l’Etat Andry Rajoelina a accompli en si peu de temps. Alors, la question sera inévitablement : va-t-il se présenter à nouveau ou non à la prochaine élection présidentielle ? Le but de ce livre n'est pas de répondre à cela, mais de rappeler nombre de ses réalisations que de nombreux Malagasy ne connaissent pas et ne voient jamais, sinon ignorent. Alors, après que vous, électeurs, ayez lu ce livre - que j'ai volontairement écrit en malagasy -, vous seuls pourrez répondre à la question : le Président Andry Rajoelina mérite-t-il de continuer son œuvre de grand bâtisseur, ou pas ? ».
Mais ce livre - fruit d’un long et minutieux travail de recherches et de vérifications - contient aussi les infrastructures que le Président Andry Rajoelina a construites lorsqu’il était maire de la ville d’Antananarivo et durant la période de Transition qu’il a présidée. Où pourrez-vous vous procurer cet ouvrage historique ? Bonne question ! Vous le saurez très bientôt mais l’idée de notre confrère Jeannot Ramambazafy est que son œuvre herculéenne, soit distribuée dans les écoles, les universités et toutes les bibliothèques de Madagascar. En attendant, quelques aperçus en photos.
La Rédaction

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Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

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