Voici 76 ans que la lutte des nationalistes malagasy pour l’indépendance fut déclenchée un peu partout à Madagascar le 29 mars 1947. Afin d’honorer les anciens combattants et les patriotes dans cet essai de libération du joug de la métropole, le 29 mars a été marqué par une commémoration dans de nombreuses localités de la Grande île depuis 1967.
Ainsi, pour Antananarivo, l’ouverture officielle commencera dès le 22 mars au jardin du lac Anosy. Deux jours durant, une consultation médicale gratuite des anciens combattants et des familles concernées ou des descendants des martyrs se tiendra sur place. Le 25 et 26, un culte œcuménique dirigé par l’église Adventiste en collaboration avec le FFKM aura lieu à Soamanandrariny.
Infections cutanées, toux, maladies diarrhéiques, etc. Bon nombre de personnes dans le Fokontany d’Ambiriky, Commune urbaine de Toliara, souffrent de ces maux suite au passage du cyclone Freddy. Ce dernier a engendré des pluies conséquentes, favorisant la montée des eaux dans la majorité des quartiers de la ville. « Cela fait presque 2 semaines que nous vivons sous les eaux. Outre les odeurs nauséabondes, les moisissures se développent dans la maison, provoquant ainsi diverses maladies notamment chez les enfants. De plus, les crevasses et les irritations sur nos pieds sont à la fois gênantes et douloureuses », nous confie Marie Joceline Raharinirina, lessiveuse et mère de famille résidant dans ledit quartier. « Nous ne pouvons pas quitter notre maison au risque de perdre nos biens à cause des voleurs qui profitent de cette situation.
A la guerre comme à la guerre ! Il n’y a qu’un seul but visé : vaincre. Et tous les moyens sont … bons pour.
Toujours est-il qu’il existe tout de même, des nuances à établir. Un dispositif de lois bien défini encadre et régit tout conflit militaire. La violation de ce cadre juridique condamne les auteurs pour des crimes, les « crimes de guerre ». Les responsables reconnus coupables sont des « criminels de guerre » et ils sont sévèrement punis par la loi. L’ONU a mis en place une Juridiction habilitée à statuer voire à juger sur tous les conflits militaires ou autres entre les Etats membres en l’occurrence la Cour internationale de Justice (CIJ), le Tribunal pénal international (TPI). Tout juste après la guerre, le « Tribunal de Nuremberg », une Juridiction internationale mise en place par les pays vainqueurs, jugeait les criminels de guerre nazis durant la Grande Guerre 39-45. Ceci étant, il peut y avoir une sale guerre commise pour une cause condamnable, pour des crimes et une guerre justifiée ou pour bonne cause, la bonne guerre.
Face à la croissance ou la recrudescence du secteur informel, le groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA), en collaboration avec la direction générale des impôts (DGI), a mis en place un centre de gestion agréé que chaque entreprise ou entrepreneur peut intégrer de façon à se tourner vers la formalisation de ses activités. En effet, une grande partie des activités économiques malagasy trouvent refuge dans l’informel en raison de l’emploi qui se fait de plus en plus rare à Madagascar. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le secteur informel prend de la place au pays. Une grande partie des 400 000 à 500 000 demandeurs d’emploi fraîchement diplômés chaque année font du secteur informel leur dernier rempart vu que chercher de l’emploi s’avère un vrai parcours du combattant à Madagascar.
Une grande dame de la littérature malagasy qui n’aura de cesse de représenter la richesse du monde des belles lettres dans toute sa splendeur. Après avoir été sélectionnée finaliste lors du 14ème Prix Ivoire pour la Littérature Africaine d'Expression Francophone de l’édition 2022, notre écrivaine est aujourd’hui en lice pour un autre concours littéraire international. En effet, Michèle Rakotoson, l’auteure de l’œuvre intitulé « Ambatomanga, le silence et la douleur », est parmi les cinq finalistes du Prix Orange du Livre en Afrique (POLA). Un roman, sorti au mois de mai de l’an dernier, qui raconte les prémices d’une colonisation naissante par la France dans les années 1894, et ce via le regard de deux personnages, Félicien Le Guen, le soldat français et Tavao, esclave et porteur malagasy.
Plus que quelques mois d’attente selon la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM). Le 27 juin prochain, les aéroports de Paris-Orly et Saint-Denis de La Réunion reverront de nouveau le pavillon de Corsair en direction d’Antananarivo. Pour rappel, depuis 2019 après Dakar et Mayotte, Antananarivo a disparu du programme de vol de la compagnie aérienne Corsair International au départ de Paris. La perte de droits de vol entre les aéroports de Saint Denis-Roland Garros et Antananarivo-Ivato, annoncée un an auparavant, avait contraint la compagnie française à mettre fin à la route entre sa base à Paris-Orly et la Capitale de Madagascar via La Réunion.
Les immunités ont été au centre d'une conférence-débat qui s'est déroulée, hier à Ambatonakang, a organisée dans le cadre du projet "Taninjanaka" sous le thème : « Immunité vs Impunité, l’infime différence ». Les immunités sont généralement destinées à protéger les titulaires contre toute poursuite devant les tribunaux dans l’exercice de leurs fonctions.
Après 20 jours de captivité et de suspense total, car sous le joug et à la merci de leurs ravisseurs, les trois otages d’Ambohitrarivo à Morarano Chrome, dans le District d’Amparafaravola, ont été finalement relâchés aux premières heures de la matinée hier. C’était dans la localité de Marotsipohy, à Anjozorobe, qu’on les a retrouvés. Alors qu’on craignait le pire, les otages sont donc finalement sains et saufs.
Une conférence-débat sur le thème « La justice climatique : enjeux et perspectives pour Madagascar » a été organisée par l’Ecole supérieure de Droit et de Science politique (ESD) à Nanisana. L’objectif est d’informer les étudiants futurs juristes de l’ESD et de sensibiliser tous les acteurs, notamment les agriculteurs, les dirigeants, les experts et la population sur le changement climatique.
Lors de la COP 27 qui s’est déroulée en Egypte au mois de novembre dernier, Madagascar a été cité comme l’un des pays les plus touchés par les conséquences du dérèglement climatique, alors que la population malagasy n’a reçu aucune sensibilisation sur ce sujet.
Des experts de renommée mondiale et nationale ont honoré de leur présence le débat. Bernard Conchon, enseignant à l’école de journalisme de Strasbourg (France) et journaliste honoraire et fondateur du studio SIFAKA des Nations unies, a parlé de « la responsabilité et le rôle des médias dans le contexte du changement climatique ». Selon lui, le traitement de ce thème est insuffisant au niveau des médias.
Le Docteur Zo Aina Andriamampianina, directeur des études au sein de l’ESD, quant à lui, a abordé le thème « La justice climatique : l’émergence d’un concept juridique ». Il a rappelé que ce sont les pays industrialisés qui émettent le plus de gaz à effet de serre et leur capacité de résilience est élevée, alors que ce sont les pays sous-développés comme Madagascar qui sont victimes du changement climatique et notre capacité de résilience est très faible.
De son côté, Lucienne Mizabety, paysanne et cultivatrice de café, a témoigné devant l’audience à propos de l’impact négatif du changement climatique sur la production du café. « La pluie ne tombe plus suffisamment à cause du changement climatique. Les grains de café diminuent de volume. Ainsi, la production de café Arabica est en baisse ». Actuellement, le réchauffement climatique est de 1,1° C.
E.F.