Une charismatique et légendaire étoile du firmament du ballon rond s’est éteinte. Edson Arantes Do Nascimento, brésilien d’origine, alias Pelé, a rendu l’âme à l’âge de 82 ans. La planète foot est en deuil. Il a perdu son « Roi ». Le monde footballistique même politique lui rend hommage et que les générations de l’époque, présentes et futures, se rappelleront de ses exploits jusque-là inégalés. Raison pour laquelle on l’attribue respectueusement le titre de « éternel ».
Coup de boost en une année. C’est de cette manière que pourrait se traduire le rapport annuel sur les produits de rente, publié par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC). Dans cette rétrospection, au MICC d’avancer que la filière « girofle » a pu quasiment doubler sa production. Passant de 25.000 tonnes en 2021 à 40.000 tonnes l’année dernière, ce qui a permis aux caisses de l’Etat d’être renflouées de 224,7 millions de dollars après rapatriement des devises générées par l’exportation de cette denrée, soit un volume de rapatriement qui a été quadruplé par rapport à la saison précédente.
L’année 2023 vient de commencer et ce sont les cinéphiles qui seront les premiers à être servis. Effectivement, une programmation cinématographique dédiée au public se profile à l’Institut français de Madagascar (IFM) afin de bien commencer le nouvel an en fanfare. Ainsi, les responsables des lieux concoctent à présent, plus précisément à partir de 14 janvier jusqu’au 2 février 2023, des affiches alléchantes pour satisfaire les cinéphiles de la Capitale.
Le second rendez-vous des membres de la Commission mixte sur les îles Eparses prévue en fin de l’année dernière n’a pas pu avoir lieu. Ce deuxième épisode de la série de négociations entre la partie malgache et celle française devait se tenir, à Paris. Ce second round n’a pas pu avoir lieu en raison de l’absence d’un titulaire au poste de ministre des Affaires étrangères de Madagascar. L’intérim est jusqu’ici assuré par le ministre de la Défense nationale, Léon Richard Rakotonirina, depuis le limogeage de l’ex – ministre, Richard Randriamandrato le 18 octobre dernier.
La BNI Madagascar a accueilli le Nouvel An avec une triste nouvelle. En effet, son directeur général adjoint, Denis Bareau (68 ans), a trouvé la mort d’une façon tragique en milieu de la journée, le 1er janvier 2023, sur une plage de Foulpointe, District de Toamasina II. Il a profité de ses journées de vacances pour se baigner sur cette zone littorale de l’Est du pays. Mais c’était malheureusement donc la mort qui l’y attendait à cause d’une noyade. Des bribes d’information glanées auprès d’une source ont avancé que le drame se serait produit sous le regard impuissant et désemparé de la conjointe de la victime, une Malagasy, sans plus de précision.
Le bilan des victimes durant le récent week-end de la Saint-Sylvestre est légèrement en hausse par rapport à Noël dernier. Ainsi, trois personnes ont trouvé la mort dans des circonstances différentes dans divers quartiers de la Capitale entre le 31 décembre 2022 et le 1er janvier 2023. Par ailleurs, on a enregistré 112 consultations au niveau du service des urgences de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona Ampefiloha ou HJRA.
Revenons d’abord sur le décès. Dans le premier cas, la victime est un motocycliste, un homme encore jeune. Il fut tué sur le coup à la suite d’une collision avec un taxi. Cela s’est passé vers 22h à Andraharo. La Brigade de Tsaralàlàna (BAC) a pris l’affaire en main. Cependant, les circonstances du drame n’ont pas été communiquées.
Le deuxième et troisième cas sont des cadavres en dépôt. Ce qui veut dire que les victimes étaient déjà mortes pour une ou autre cause lorsqu’on les a transportées au service de la réanimation médicale ou Reamed de l’hjra. Mais les personnes blessées ont été donc très nombreuses. La plupart l’est par les accidents de la circulation, soit 6 cas selon la Bac. En majorité, les victimes sont des utilisateurs de moto, et ces derniers ont fait une mauvaise chute. A cette dernière situation s’ajoutent l’excès de vitesse et la consommation d’alcool. Ce qui complique la situation.
Et comme dans pareilles circonstances, les accidents dits à responsabilité civile arrivent à la deuxième place. Une source auprès du service des urgences de ce même centre hospitalier universitaire avance que le nombre des personnes blessées à la suite d’une rixe ou d’une rixe ou de toute autre forme de violence, a explosé à partir du milieu de la journée, le 1er janvier 2023.
Enfin, 12 personnes ont été rendues malades pour divers motifs dont surtout par intoxication, selon le Reamed. Deux d’entre-elles, des femmes encore jeunes, ont tenté de mettre un terme à leur existence tandis que le reste l’est par prise de boissons alcooliques.
Franck R.
Le grand rendez-vous de l’année politique en 2023, ce sont bien sûr l'élection présidentielle. Le Président de la République Andry Rajoelina entre dans la dernière année de son mandat. Que ce soit du côté des rangs du pouvoir ou l'Opposition on affûte ses armes en attendant la bataille électorale. Le 8 janvier 2019, les urnes donnent leur verdict. Avec 55,66% face à Marc Ravalomanana qui a obtenu 44,34% suivant la décision n°01/HCC/AR, Andry Rajoelina est le grand gagnant des élections tenues le 7 novembre et le 19 décembre 2018. Un peu plus de quatre ans plus tard, le Président de la République entre dans sa dernière année de mandat dans un contexte hautement politique. Le temps qu’il lui reste s’annonce particulièrement chaud avec une Opposition qui s’active déjà pour conquérir Iavoloha. Chez les Orange, Andry Rajoelina actuel Président de la République de Madagascar est sollicité pour briguer un second mandat. Un appel auquel l'intéressé devrait sauf grosse surprise, répondre par l'affirmative. Notons qu'il ne s'est toutefois pas prononcé de manière officielle sur le sujet jusqu'ici. Il devra alors démissionner de son poste soixante jours avant la date du scrutin comme l'impose la Constitution. Dans l'Opposition, le branle-bas de combat est levé dans les états-majors. A moins d’un mois du début de 2023, année électorale dans la Grande île, celle-ci tente de se recomposer. Sans pour autant parvenir, à ce stade, à créer une dynamique unitaire. Les Leaders de l'Opposition sont à la recherche de ralliement dans la perspective de l’élection présidentielle pour laquelle chacun se rêve sinon en candidat unique, à tout le moins en candidat principal. Pour le Tiako i Madagasikara, considérée comme la principale force d'opposition, la partie est loin d’être gagnée. D’autant que le parti doit surmonter un paradoxe. Alors qu’il prône l’union de l’Opposition, il est l’objet en son sein d’un véritable schisme. Dans ce puzzle éparpillé vient s’ajouter une pièce supplémentaire : le HVM de l'ancien Chef d'Etat Hery Rajaonarimampianina et les autres comptent bien malgré tout faire entendre leur voix et jouer leur partition. Or, ces principaux responsables sont peu enclins à soutenir l'ancien Président Ravalomanana si celui-ci se présente. L’Opposition malgache est très divisée. Avec les années, les rancœurs entre ses principales figures se sont enkystées. Elles seront difficiles à surmonter le moment venu. Le train de l’Histoire repasse rarement deux fois. Notons que outre l'élection présidentielle, Madagascar devrait tenir également cette année les élections municipales et communales. Le mandat des maires et conseillers municipaux du pays arrivent en effet à échéance. La lutte pour le fauteuil du maire d'Antananarivo, occupée ces dernières années par Naina Andriantsitohaina, issu de la coalition présidentielle, concentrera comme d'habitude les attentions. Les élections législatives sont elles prévues pour l'an prochain.
L.A.
Actuellement, les tempêtes tropicales n’ont pas encore affecté Madagascar. Mais en cette nouvelle année 2023, la situation pourrait être différente. La saison cyclonique 2021-2022 a été marquée par son retard avec plusieurs cyclones d’une forte intensité qui ont réussi à semer le chaos sur la Grande île. La saison en cours, quant à elle, a connu un démarrage précoce. Le premier système nommé Ashley est apparu en septembre, mais celui-ci a vite dégénéré.
Selon les estimations, cette année ne verra que quelques cyclones passant à Madagascar, mais leur férocité ne sera pas des moindres. Les conditions météorologiques globales et locales, avec les effets du changement climatique, favorisent la naissance de systèmes de plus en plus puissants.
Le dernier cyclone en date, ayant été baptisé Darian et qui s’est formé en Australie en décembre dernier, a quant à lui atteint le stade de cyclone tropical très intense (CTTI) qui est l’échelle la plus haute pour le bassin sud-ouest de l'océan Indien. Cela n’arrive pas forcément tous les ans. Heureusement, il n’a pas fait de gros dégâts. C’était peut-être les prémices des autres cyclones à venir présageant d’autres ogres qui atteindront les zones habitées. Ainsi, nous sommes prévenus que la saison cyclonique de cette année n’est pas à prendre à la légère et il faudrait déjà se préparer pour gérer aux mieux leur passage.
Les noms de ceux qui vont venir cette année : Enala, Fabien Gezani, Horacio, Indusa, Juluka, Kundai, Lisebo, Michel, Nousra, Olivier, Pokera, Quincy, Rebaone, Salama, Tristan, Ursula, Violet, Wilson, Xila, Yekela, Zaina.
2022, un bilan catastrophique
Il est à rappeler que le bilan de la saison cyclonique 2022 pour Madagascar a été très lourd. 206 décès et 460.150 personnes sinistrées ont été annoncés par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Du 22 janvier au 8 mars, en seulement deux mois, Ana, Batsirai, Dumako, Emnati et Gombe ont apporté leur lot de malheur et de destruction.
Parmi les plus destructeurs, on citera en exemple le cyclone tropical intense Batsirai. Il a touché terre entre Manakara et Mananjary, le samedi 5 février à 20h. Le cyclone a détruit près de 90 % de la ville côtière de Mananjary avec des vagues de plus de 10 m de hauteur et de fortes pluies.
Du côté des récoltes, le passage des cyclones Ana et Batsirai a eu un impact significatif sur l’économie agricole globale en raison des inondations qui ont touché les parcelles de riz, de manioc et de maraîchage, ainsi que des vents violents qui ont causé des dégâts aux cultures pluviales et aux cultures pérennes.
Les pertes de production pour les cultures vivrières sont estimées à 61 millions de dollars américains (USD), avec plus de 60 % des surfaces touchées par le passage des deux cyclones. Pour l’agriculture de rente, les pertes sont estimées à 78 millions d’USD. La culture de bananes (Régions de Fitovinavy et Vatovavy), celle de café et de girofle représentent plus de 85 % des pertes du secteur.
Prévention
Le BNGRC a déjà entamé le déploiement des matériels nécessaires dans plusieurs Districts, surtout sur la partie Est de l’île en vue de la saison cyclonique 2023. Les denrées d’urgence sont déjà prêtes et il ne reste plus qu’à l’identification des zones touchées.
Afin de réduire la période de soudure, limiter le phénomène de décapitalisation et le recours à des stratégies d’adaptation érosives, des semences de riz à contre-saison et des spéculations à cycle court ont été déjà effectuées. S’ajoutent à tout cela la résilience du secteur agricole à travers le développement des pratiques sensibles au climat. Par ailleurs, une meilleure préparation des mécanismes d’identification des besoins et de pré-positionnement de la réponse a été renforcée.
La durée d’une saison peut être tardive ou précoce. Cependant, les analyses des données météorologiques en cours démontrent que le phénomène d’intensification des cyclones, étroitement lié au changement climatique, ne va pas disparaître cette année. La montée en puissance au niveau mondial des ouragans, typhons et cyclones exprime la colère de la nature face à sa destruction par l’homme.
Nikki Razaf
Enfin elle est là ! 2023 débarque. Elle touche terre. Et nous y voilà !
2022 a terminé sa course après avoir effectué le tour complet autour du soleil en 365 jours soit 52 semaines ou 12 mois. En vertu de la loi de la gravitation universelle, la planète Terre suit fidèlement le trajet de son orbite tout en tournant sur elle-même. Même scénario pour le satellite Lune évoluant autour de la Terre en un mois ou trente jours. Et l’Univers de la galaxie solaire fonctionne ainsi et ce jusqu’à la fin des temps. Quand ? Dieu seul le sait du moins pour ceux ou celles qui croient en l’existence d’un Etre divin qui a créé l’Univers et le mettra fin un jour !
L’année 2022 a été l’année de toutes les épreuves pour les uns, de tous les défis pour d’autres et de tous les grands enjeux. La guerre en Ukraine d’une part et la vingt-deuxième édition du Mundial au Qatar furent les points choc de l’année. Si les compétions planétaires fermèrent leur porte le 18 décembre, le conflit militaire mettant aux prises la Russie et l’Ukraine perdure et Dieu seul le sait jusqu’à quand ! Sans oublier les vicissitudes de la pandémie qui continue de sévir et celles de l’inflation qui elle aussi de tordre le cou du commun des mortels. Et Madagasikara, valable pour d’autres pays, peine à se relever.
L’année nouvelle qui atterrit à peine il y a quarante-huit heures promet beaucoup. Eu égard du discours de mandature pour certains, de fin d’année pour d’autres, on est bien dans les droits de croire à une année de réussite. De toutes les manières, ce sera une « année de vérité ».
Pour les tenants du régime, il n’est pas question de rater le coche. Tous les engagements et les promesses tenues verront leurs réalisations acquises sinon en cours de finition durant cette année qui commence. Les grands chantiers qui ont démarré avanceront. Les grands maux du pays entre autres, les insuffisances alimentaires notamment dans le Sud, l’insécurité sur le territoire national, l’inflation, la lutte contre la corruption, les inepties de la JIRAMA et surtout la relance économique verront certainement leur dénouement du moins le début de l’aboutissement au terme de cette année.
Dans le camp de l’Opposition, 2023 sera aussi, qu’on le veuille ou non, l’année de vérité. La vérité des urnes tranchera. La vérité du choix du peuple arrêtera. Le verdict populaire fera connaitre au grand jour la vérité. Il départagera le sort de chacun et séparera le bon grain de l’ivraie.
Année de vérité pour le peuple. L’année 2023, année électorale, donnera l’occasion au peuple, le grand et vrai détenteur du pouvoir, de léguer à qui il jugera être capable méritant l’honneur et la dignité de présider le pays en son nom.
Il ne nous reste qu’à féliciter chacun de nous d’avoir bel et bien pu franchir le seuil du Nouvel An. Que l’année nouvelle puisse être à nous tous une année riche en grâce et en bonté de l’Eternel. Qu’elle soit réellement pour les uns et les autres une année de vérité dans le sens du bon, du bien et du meilleur !
2023, année de vérité ! Qu’il en soit ainsi !