Même si aucun chiffre officiel n’a été publié, une centaine d’étudiants à l’université d’Antananarivo n’ont pas pu percevoir leurs bourses d’études à temps, faute du projet de digitalisation. Afin d’y remédier, le secrétaire général auprès du ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications s’est entretenu hier à Antaninarenina avec les présidents des associations des étudiants d’Ambohitsaina.
Déstabilisés dans leur manœuvre de déstabilisation. Désarmés dans leur entêtement d’abattre le régime. Et affaiblis par une volonté insatiable non soutenue par le peuple de contester, les membres de l’Opposition s’obstinent. Ils tentent leur chance par une autre pièce de rechange, une autre stratégie, une autre ruse à savoir semer de folles rumeurs. Nul n’ignore qu’une telle ruse ne vaut plus la chandelle. Dépassée par les évènements, elle est frappée de désuétude !
Au beau fixe. Depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et Madagascar, il y a près d'un demi-siècle, les deux parties insistent toujours sur la réciprocité des échanges. Une situation qui semble tenir une certaine stabilité, malgré les contextes mondiaux avec les crises diplomatique et politique qui prévalent un peu partout. Stabilité que les représentants de la République populaire de Chine à Madagascar conduits par Guo Xiaomei, ambassadeur de Chine à Madagascar, ont tenu à confirmer hier à l’hôtel Asia&Africa à l’occasion d’un échange entre les représentants de la presse malagasy.
Depuis quelques jours, le quartier d’Anosibe se débat avec ses problèmes liés à une insécurité de plus en plus alarmante qu’inquiétante. A celle-ci s’ajoutent de nombreuses plaintes et autres doléances émanant des riverains via notamment les réseaux sociaux. Devant ce péril en la demeure, le commissaire central de Tsaralalàna a pris ses responsabilités en mobilisant ses éléments. C’était dans ces circonstances que la Police a déclenché une opération surprise tôt hier matin dans ce quartier mal famé de la ville. L’action proprement dite de la Police s’était déroulée dans les ruelles sur l’axe Anosibe Tsena-Namontana-Anosizato Atsinanana.
L’obtention du trophée « Champion de l’industrialisation en Afrique » par le Président Andry Rajoelina, à Vienne, en Autriche, la semaine dernière, a suscité beaucoup de commentaires voire des remises en question de la part des détracteurs du régime. Un titre qui n’est pourtant pas le fruit du hasard d’après les explications de la directrice de cabinet au sein de la Présidence, Baomiavotse Vahinala Raharinirina au cours d’une conférence de presse hier à Ambohitsorohitra.
L'ambassadeur de l’UE Giovanni Di Girolamo tire un bilan positif de la coopération entre l'Union européenne et Madagascar, même si des défis restent à relever. C'est ce qui ressort de sa conférence de presse hier à Ankorondrano.
La Grande île serait-elle l’endroit idéal pour l’épanouissement des activités des charlatans religieux ? En réalité, l’Afrique francophone et anglophone confondue est le dépotoir des faux prophètes !
Un confrère titrait un jour son Edito « Les faux prophètes pullulent dans les rues ». Effectivement, le pays grouille d’escrocs qui s’autoproclament pasteurs et qui s’enrichissent sur le dos pauvres gens. Ce jeune vendeur d’appareils de sonorisation d’occasion dans les Arcades, au début des années 90, qui devient par magie pasteur. Trente ans après, il se trouve à la tête d’une puissante église nommée « Apokalypsy ». Mailhol André Christian Dieudonné, car il s’agit de lui, membre d’un nébuleux groupe « Eksodosy », ex- fidèle de l’église adventiste qui, par la suite, se dit prophète continue d’embobiner des milliers de fidèles malgré le ratage de sa prophétie annonçant qu’il sera Président de la République, selon la volonté divine, en 2013. Sa communauté et lui-même s’enrichissent de façon arrogante. Le pasteur Mailhol coule des jours heureux sur le dos des membres vivant dans la misère. D’autres ne se gênent point de se faire appeler Bishop ou Révérend sans avoir eu un cursus académique pastoral respectant les normes requises. Tous ces faux prophètes crèvent l’écran par des homélies sans ponctuation pendant au moins deux heures d’affilée. D’autres encore qui prétendent libérer toujours par la magie du verbe les adeptes de leurs soucis. L’église « Vahao ny oloko » qui draine des foules de bonnes gens gobant aveuglément les bobards de ces pasteurs très habiles à mener en bateau le peuple du bon Dieu. Certains de ces faux hommes de Dieu agissent dans l’ombre. De nombreux viennent chez eux pour les consulter ou se faire guérir. Et l’affaire marche bien ! Les comptes bancaires se portent bien. La liste n’est pas du tout exhaustive. Ce ne sont que des cas parmi tant d’autres.
Et que dire de cette « passion » démesurée afin de garder jalousement, contre vents et marées, son sulfureux fauteuil de pasteur dans cette grande église dite « Jesosy Mamonjy » sise à Ankorondrano. Une bagarre sans scrupule. Véritables boxes et accrochages physiques en plein culte. Mais, c’est la honte ! Un autre confrère éditorialiste n’hésite pas à le décrire comme suit « L’église touche le fond ». En fait, d’après un membre de cette église qui a voulu garder l’anonymat, le pugilat de deux pasteurs et leurs partisans à l’intérieur d’un des grands temples de Tanà au cours d’un culte hebdomadaire de dimanche ne relève qu’une vulgaire histoire de sous. Et on se bat à mort pour avoir la mainmise du gros pactole que génère les milliers de fidèles. Fait rarissime ! Et on se pose la question « de quel genre de pasteurs seraient-ils. L’évangile ne se considère plus comme la priorité.
Finalement, l’église devient un terrain de prédilection entre les mains de faux prophètes ou de faux pasteurs. Des escrocs religieux qui agissent sans foi ni loi ! Et Madagasikara au même titre que certains pays africains est le paradis de ces énergumènes qui se font des fortunes sur le dos des misérables adeptes.
L’Etat en sa qualité de garant de la sauvegarde des intérêts supérieurs de la Nation ne devrait-il pas agir et mettre le holà.
Parti en exil en France au début de l'année 2019, Maharante Jean de Dieu est rentré au pays avant hier. Entre son départ et son retour, une affaire au sein du département ministériel dont il était le responsable, défrayait la chronique. C'est une suspicion de détournement de denier publics assorti d'un marché fictif, le tout d'un montant avoisinant le milliard Ar. Comme l' intéressé se trouvait à l'exterieur, le dossier est resté lettre morte.
Son nom est cité, d'une manière officieuse, parmi les ex-hautes personnalités, à convoquer devant la Haute Cour de la justice. Or, cette dernière ne peut traiter l'affaire sans le consentement des députés qui curieusement trainent les pieds pour décider sur la poursuite de ces ex-ministres trempés dans des affaires pas êtres catholiques.
Accueilli et bien traité à l'aéroport International d'Ivato, tel un VIP, Maharante Jean de Dieu s'apparente à une personnalité propre et qui n'a rien à se reprocher.
Les citoyens qui croyaient au principe zéro impunité prôné par le Président de la République attendent dèsormais que la machine judiciaire et celle de la lutte contre la corruption se mettent en marche. A moins que quelque part, futures élections présidentielles obligent, des personnes veulent unir leurs forces en bloquant le dossier de Maharante Jean de Dieu en le considérant comme un allié valable.Le tout au détriment de la parole donnée aux électeurs lors des législatives.
La situation pour le moins cocasse préoccupe les observateurs avisés. Objets de critique et de rappel à l’ordre de tous les côtés, les députés semblent indifférents au son de cloche d’alerte. Les députés se plaisent à ressasser à qui veut l’entendre « qu’il valait mieux libérer un fautif reconnu coupable qu’emprisonner un innocent ».
Et le souffle de tous ceux qui sont jaloux du processus de l’installation d’un Etat de Droit et soucieux de la mise en route de la bonne gouvernance est suspendu jusqu’à ce que Messieurs et Mesdames les députés veuillent bien inscrire l'examen des dossiers d'anciens ministres poursuivi devant la HCJ a l'ordre du jour en séance plénière a l'hémicycle de Tsimbazaza. Tous ceux ou celles qui ont commis des délits graves portant atteinte aux intérêts supérieurs à la Nation doivent payer de leurs actes. Mais, pour le moment, les députés sont silencieux. A ce rythme les Maharante Jean de Dieu et quelques autres pourront sans doute encore vivre des jours tranquilles à l'abri des sanctions, au mépris des souffrances qu'ils ont infligées ou infligent encore à la population peuples. À ceux-ci de dire si l'impunité – réelle ou de facto – dont bénéficient ces autocrates leur a procuré un mieux-vivre au quotidien.
La rédaction
Le massacre de 10 personnes dont 7 enfants à Tsapoka, dans la Commune rurale d’Iabohazo Farafangana, la semaine dernière, continue de hanter encore les esprits. Récemment, l’affaire connaît un rebondissement, du fait de la poursuite de l’enquête par la Gendarmerie. L’on vient d’apprendre l’élimination du chef de la bande ayant commis ces atrocités. La neutralisation du concerné, qui est d’ailleurs recherché depuis une assez longue période pour de nombreux autres crimes, s’est déroulée à Antavibe, cette localité sise au fin fond d’une forêt de la Commune d’Antavolo. Mais le bandit n’était pas du genre à se laisser faire. Car une fois que les gendarmes l’ont accroché, il les a accueillis par des tirs à profusion.
Mais au bout d’un moment de cet échange de tirs, les balles des éléments de la Gendarmerie ont eu donc finalement raison de cet homme, le plus craint de la région car rendu tristement célèbre à cause de ses méfaits. “Lorsque nos éléments ont encerclé sa demeure, l’homme a d’abord laissé s’échapper sa femme. Puis, il a cherché à tenir tête aux premiers, sa carabine de calibre 12 entre les mains. Mais devant se battre à un contre dix, et bien qu’il aurait pu infliger des dégâts dans les rangs des gendarmes venus l’arrêter, du fait de risque et autres dangers réels liés aux débris des balles de chevrotine de son fusil, le bandit n’avait finalement aucune chance de s’en sortir vivant de cette fusillade”, explique une source auprès de ce groupement de gendarmerie du Sud-Est. Et de poursuivre : “Après l’élimination de cet individu trop dangereux, je crois qu’il n’y aura plus un deuxième Iabohazo”, conclut-il.
L’identification puis la neutralisation de ce chef de bande, seraient le fruit d’un renseignement, une situation qui a facilité d’ailleurs la tâche de la Gendarmerie. Selon encore notre interlocuteur, des villageois ont disposé un renseignement à propos de cet homme qui était alors traqué avant même que le massacre d’Iabohazo n’ait lieu.
Jusqu’à présent, 7 meurtriers sont tombés sous les balles des Forces de défense et de sécurité tandis que quatre autres ont été capturés vivants. De toute façon, la Gendarmerie nationale a juré que les meurtriers devront être, tôt ou tard, démasqués et notamment sanctionnés. Ce fut chose faite. L’opération visant la traque des meurtriers et qui fut menée par les gendarmes était couronnée de succès, du moins jusque-là.
Mais le nombre des bandits à arrêter risque encore de s’allonger, avec la poursuite de l’opération de la Gendarmerie, jusqu’à ce que tous les coupables soient tous démasqués. La dernière arrestation en date remonte le 15 août dernier à Etrotroky Farafangana.
Mais revenons sur les circonstances ayant conduit aux premières neutralisations des 6 suspects, la semaine dernière. En effet, tout a démarré par l’arrestation d’un des présumés tueurs à Bekomafa, Maroroka, Commune d’Etrotroka. Le suspect a alors dénoncé ses complices au cours de son audition. En se rendant à l’endroit où le reste de la bande était censé s’y retrancher, les gendarmes ont alors dû employer les grands moyens pour neutraliser, et ce, définitivement, un membre du gang. Ce dernier aurait essayé de prendre la fuite, mais la balle des gendarmes l’a rattrapé.
Car en se dirigeant jusqu’à Farafangana, les éléments de la Gendarmerie participant à l’opération étaient tombés nez-à-nez avec les présumés meurtriers d’Iabohazo. Et comme il fallait s’y attendre, ces derniers ont voulu s’opposer par la force. Il y eut alors un échange de tirs. Six présumés meurtriers mouraient alors sous les tirs des gendarmes. L’un d’eux serait le devin ou “mpimasy” du tristement célèbre groupe d’individus armés qui ont impitoyablement mis fin à l’existence des dix habitants de Tsapoka Iabohazo.
A Iabohazo, en guise de rappel, ce fut une véritable tuerie car les auteurs de celle-ci n’ont pas hésité à attaquer les victimes avec leurs couteaux, s’acharnant ainsi sur des enfants sans défense, avant que les premiers n’y mettent le feu sur les cinq maisonnettes que les victimes ont occupées.
Franck R.