Les membres de l’équipe de direction de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) traversent l’un de ces moments les plus de critiques de leur mandat. Le maire Naina Andriantsitohaina, en personne, joue gros pour son poste de premier magistrat de la ville. Le recadrage des marchands étaliers inondant les trottoirs aux bouchons interminables et fâcheux en passant par l’insécurité urbaine inquiétante. Et la « cerise noire » sur le gâteau, la tentative d’assassinat visant la personne physique même de Monsieur le maire. Un triste évènement qui rappelle certaine période sombre de la vie nationale.
Sabotage économique. Tel pourrait être le résumé de la plainte déposée par le Groupement des Exportateurs de Litchis (GEL) au procureur de la République Anosy contre Ketakandriana Rafitoson, directrice exécutive de Transparency International-Initiative Madagascar (TI-IM). Celle-ci a effectué une sortie médiatique à la veille de l’ouverture de la campagne de litchi à Madagascar pour accuser le GEL de « corruption transnationale, d’accords illicites, de fraude fiscale, de blanchiment et de dissimulation de ces infractions ».
La pêche et l’aquaculture artisanales dans le processus de développement de Madagascar occupent une place importante à Madagascar. Les poissons, les mollusques, les crustacées et même les plantes aquatiques font partie des aliments fondamentaux les plus consommés au niveau des zones côtières. Les deux secteurs confondus doivent être des leviers aptes à participer pleinement à améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie de la population.
Après l'arrestation par la Gendarmerie, le 18 novembre dernier à Ambohidrapeto Itaosy, de six femmes entraînées dans une affaire de proxénétisme se traduisant surtout par l'emploi de jeunes femmes malagasy, pour le besoin d'une pornographie sur le net, donc prévue à une clientèle masculine à l'étranger, trois d'entre elles ont été finalement placées sous mandat de dépôt à Antanimora, hier. L'une serait la responsable de l'établissement privé où le tournage de ces vidéos pornographiques virtuelles s'était déroulé.
Des milliards d’ariary de perte. Les utilisateurs de la plateforme d’investissement en ligne « Macropauline » se plaignent d’une éventuelle arnaque à leur égard. Ceux de Mahajanga se sont récemment manifestés pour dénoncer la disparition de la plateforme. Celle-ci requiert un paquet d’investissement et des tâches à faire journalièrement pour jouir des bénéfices au quotidien, par mois et par an. « Nous avons investi des sommes conséquentes.
La fabrication du charbon de bois est parmi les causes premières de la destruction des forêts à Madagascar. Au minimum, il faut 7 kg de bois séchés à l’air libre pour produire 1 kg de charbon de bois. Avec une machine adaptée, la solution viendrait donc de l’utilisation de balles de riz compressées comme alternative.
Sauf retournement radical de situation dans le contexte économique, la prévision d’atteindre un volume de recettes à hauteur de 3400 milliards d’ariary devrait se concrétiser avant la fin de l’année, selon Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général de la douane. Une déclaration que le numéro un de la douane malagasy a effectuée hier à Ambodivona en marge de la cérémonie d’ouverture de la 36e réunion du comité de pilotage du bureau régional de renforcement des capacités de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), dans la partie Est et Sud de l’Afrique (ESA).
Nouveauté. L'Ambassade de la République d'Indonésie à Madagascar a remis un dictionnaire Indonésie-Malagasy/Malagasy-Indonésie baptisé « Kamus » au ministère de la Communication et de la Culture, mardi dernier, à la Bibliothèque nationale d'Anosy. Une action rentrant dans la célébration du 47ème anniversaire de coopération entre les deux pays. La cérémonie a également pour objectif de renforcer, développer la relation entre les deux parties mais également de partager les valeurs des deux langues afin de favoriser les échanges culturelles.
« L’argent, c’est le nerf de la guerre », affirme-t-on. Une guerre sans moyens matériels (finances surtout) suffisants est vouée à l’échec, à une défaite certaine.
Le grand argentier Rindra Hasimbelo Rabarinirinarisoa présente la loi de Finances initiale 2023 (LFI 2023) aux représentants du peuple de la Chambre basse et ceux de la Chambre haute. La ministre des Finances et du Budget (MFB) tente de défendre devant les députés et ensuite face aux sénateurs les tenants et aboutissants du projet de la LFI 2023. Un budget qui se veut être ambitieux et combatif afin d’atteindre l’émergence de Madagasikara.
L’art. 75 de la Constitution stipule que les deux Chambres parlementaires se réunissent en deux sessions ordinaires, la première, le premier mardi du mois de mai, la seconde, le troisième mardi du mois d’octobre dont l’ordre principal consiste à l’adoption de la Loi de Finances. Le projet de la LFI 2023 se trouve déjà entre les mains des députés depuis l’autre semaine. D’ailleurs, il est accessible à travers le site Internet du ministère. La LFI 2023 établit au moins VI grands axes selon les priorités définies par le Gouvernement.
Vive ambition de relance économique pour l’émergence de Madagasikara. La LFI 2023 dans l’objectif majeur voulu par le régime Orange de relancer l’économie nationale prévoit sur le plan fiscal d’exonérer et d’exempter. Des mesures incitatives en direction des investissements privés. Des recommandations inscrites lors du « Forum national des investissements » en octobre.
Les mesures courageuses cadrent aussi à booster les projets des tenants du pouvoir à renforcer l’autosuffisance, entre autres, alimentaire, des produits de première nécessité et industrielle. Une ambition et un combat que le Président Rajoelina tient à cœur.
La LFI 2023 prévoit également le renforcement de la politique économique axée sur la transition énergétique. Ibidem, ambition et combat voire défi à long terme auquel le jeune visionnaire locataire d’Iavoloha compte réellement relever.
Parallèlement aux mesures incitatives, exonérations et exemptions, le Gouvernement prévoit aussi à revoir à la hausse les taxes aux produits pétroliers de l’ordre de 20 % vers le second semestre de 2023. Mais elle sera effective au cas où la situation le permet. En tout cas, le régime veut améliorer ses revenus. A travers ce projet de budget, l’Exécutif entend fixer un objectif de croissance à 4,9 %. C’est une ambition et un combat, bref un défi de taille que les dirigeants aux cravates Orange se lancent pour atteindre au final l’émergence de la Grande île dans le cadre du Plan émergence Madagasikara.
Mais l’axe fondamental vers lequel la LFI 2023 tend essentiellement repose sur le volet social et sécuritaire. Un thème très cher au numéro Un du pays auquel le Velirano vise à accompagner jusqu’à terme. En effet, la LFI 2023 prévoit de revoir à la hausse la masse salariale des agents de l’Etat au moins à 12 %. Elle prétend aussi augmenter l’effectif des fonctionnaires à recruter. L’éducation, la santé et la sécurité publique en particulier et les FDS en général rafleront la mise. Sur les 9 498 nouveaux postes budgétaires, 3 943 seront attribués à l’éducation, 500 à la santé, 712 à l’enseignement technique, 1 270 à la justice et 1 150 à la sécurité publique, etc.
Quelle ambition ! Et de quel combat le régime Orange se livre-t-il !
Ndrianaivo