Un réel engagement et de l’engouement au niveau national. Issa Sanogo, coordonnateur du Système des Nations unies (SNU) à Madagascar, reconnait ce fait en parlant du secteur de l’éducation à Madagascar. « La loi d’orientation sur le système éducatif malagasy est actuellement sur la table de l’Assemblée nationale. Son adoption est attendue pour bientôt. D’un autre côté, des efforts sont déployés pour l’augmentation du financement en faveur des secteurs sociaux, y compris l’éducation.
Le chef économiste du Fonds monétaire international (FMI) Pierre-Olivier Gourninchas, dans un entretien à l’AFP, préconise avec certitude que « la priorité mondiale doit être l’inflation ! » En tant qu’analyste confirmé du monde économique mondial au service du FMI, Gourninchas tire la sonnette d’alarme du danger qui guette le monde. C’est une alerte adressée à tous les détenteurs du pouvoir. Il avertit qu’il ne faut pas laisser l’inflation hors de contrôle.
Pour une meilleure appropriation de l'e-gouvernance. C’est en ce sens qu’une délégation du ministère du développement Numérique, de la transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications(MNDPT) est présentement en déplacement au Maroc. Les rencontres entre les équipes de la ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration du Maroc, Ghita Mezzour et la délégation malagasy menée par le ministre du développement Numérique, de la transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), Tahina Razafindramalo se sont avérées très instructives.
Entre Madagascar et les institutions de Bretton Woods, le ciel est bleu. Du moins depuis que les dirigeants actuels ont pris les rênes du pouvoir. A preuve, les déclarations d’Alphonse Kouagou, directeur exécutif du groupe Afrique II au conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale, et Aivo Andrianarivelo, administrateur-pays du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar. Et ce, au cours de leurs interviews respectifs en marge d’une rencontre avec le Président de la République, Andry Rajoelina, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha.
L’évasion survenue mercredi dernier de trois détenus de la prison d’Ambalatavoahangy à Toamasina capte encore les esprits. Et le cas de l’un d’eux, le nommé Jean-Chris Rajoelison, celui qui fut repris par la Police au Bazar kely, quelques minutes à peine après son évasion, l’est encore plus. Le concerné n’en finit pas d’étonner encore car quelques heures après sa garde à vue au commissariat du 1er Arrondissement dans le quartier de Tanambao II, dans la capitale Betsimisaraka, il a réussi à s’échapper de sa cellule de détention policière alors qu’il était encore menotté.
A en croire une Lettre adressée publiquement au Président de la République écrite par le Syndicat des inspecteurs d’Etat ayant l’allure d’une « Lettre ouverte », en date du 30 novembre 2021, il paraît que le courant ne passe pas entre le Corps des Inspecteurs d’Etat et la Présidence, plus précisément avec le Chef de l’Etat qui est le supérieur hiérarchique direct de ce Corps de grands commis de l’Etat. En effet, le service de l’Inspection d’Etat est rattaché directement au Président de la République. A notre modeste connaissance, la Présidence n’a pas encore donné suite à ladite Lettre sauf si la rencontre a déjà eu lieu discrètement ou confidentiellement, ce qui paraît improbable.
A travers cette Lettre, le Syndicat des inspecteurs d’Etat fait part de ses inquiétudes à son patron direct, ses soucis dans l’exercice de ses fonctions. Les inspecteurs présentent leurs excuses au Chef de l’Etat par le fait qu’ils s’adressent à lui publiquement, par la voie de la presse, en raison de l’impossibilité de pouvoir le faire autrement à qui de droit. Toutes les tentatives sont vouées à l’échec. Paraît-il que l’entourage du maître des lieux fait obstruction à la rencontre de vive voix. Selon, le Syndicat, depuis dix ans au moins, il lui est pratiquement impossible d’avoir un contact direct avec son Chef.
L’histoire enregistre que la dislocation de la relation hiérarchique et professionnelle entre le locataire d’Iavoloha et les inspecteurs d’Etat ne date pas d’hier. Depuis l’avènement de la Deuxième République, ce Corps de métier au sein de l’Administration n’avait plus l’odeur de sainteté vis-à-vis de son Chef. Les inspecteurs d’Etat végètent entre les quatre murs de leurs bureaux sans qu’on fasse appel à leur service. Et la situation ne s’est jamais améliorée. Pire, du temps du régime Bleu de Rajaonarimampianina, on leur fit savoir publiquement qu’ils sont indésirables. Les rapports qu’ils établirent furent classés sans suite dans les tiroirs !
Inutile d’exposer, de long en large, le rôle crucial tenu par le Corps des inspecteurs et des contrôleurs d’Etat dans la mise en œuvre de la bonne gouvernance et la matérialisation de l’existence d’un Etat de droit ainsi que la lutte contre l’impunité dans l’Administration publique. Ce n’est point par pur caprice si les Institutions de Bretton Woods et les partenaires techniques et financiers dont l’Union européenne exigent, du moins en termes diplomatiques, et encouragent les tenants du pouvoir à engager efficacement la mise sur les rails de la bonne gouvernance et le respect de l’Etat de droit. D’ailleurs, ces deux repères de base font partie des points essentiels indissociables à la concrétisation du Velirano et par extension l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara.
Ainsi, la volonté s’il en existe réellement de mettre sur la touche le Corps des inspecteurs relève du non-sens. Un régime qui se considère comme battant contre la corruption et toutes formes de délinquances financières ne doit en aucun cas méprendre ce Corps de contrôle ni le placer sur le banc des indésirables. Au contraire, les grands commis de l’Etat de l’Inspection générale (catégorie X) doivent jouir de l’estime qu’ils méritent et faire appel à leur compétence dans la lutte contre l’incurie qui mine la Caisse de l’Etat.
Michael Gerhard Karl Häusler est le nouvel ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne à Madagascar. Pour marquer sa prise de fonction officielle, ce diplomate allemand a présenté ses lettres de créance au Président Andry Rajoelina au cours d’une rencontre, hier au Palais d’Iavoloha. Les bonnes relations d'amitié et de coopération entre les deux pays ont été principalement abordées lors des échanges entre les deux personnalités. A noter que l'Allemagne est un partenaire stratégique de Madagascar depuis plusieurs années et apporte sa contribution dans le cadre des relations de coopération avec l'Union européenne.
Le pays soutient également de nombreux projets de développement via des Organismes et Organisations non-gouvernementales appuyés par la République Fédérale d'Allemagne qui œuvrent au niveau de plusieurs régions de la Grande île à l’instar de la GIZ qui intervient, entre autres, dans le secteur de l’environnement. La promotion de la biodiversité et la protection de l'environnement, les énergies renouvelables, la production agricole, ainsi que la bonne gouvernance figurent parmi les grands axes de coopération entre Madagascar et l’Allemagne.
S.R.
Un mois avant la rentrée scolaire, les parents se ruent dans les magasins et autres commerçants de la rue pour l’achat des fournitures scolaires. D’après leurs explications, ils préfèrent les acheter plus tôt, profitant ainsi des prix encore abordables. En effet, la majorité des magasins ou grossistes desdites fournitures scolaires effectuent un déstockage avant d’étaler les nouveaux arrivages. Pour certains, les prix sont les mêmes que l’année dernière tandis que d’autres ont appliqué une hausse de 200 à 2 000 ariary par article ou carton dont cahiers, trousses, papier vélin, chemises, et les tissus pour les tabliers. « Depuis l’année dernière, j’ai l’habitude d’acheter en petite quantité les fournitures scolaires, à chaque fois que j’en ai les moyens pour que la dépense ne soit pas trop élevée. D’ailleurs, j’ai constaté que les prix sont encore les mêmes», affirme une mère de famille. Par exemple, le paquet de 10 pièces pour les cahiers de 100 pages et celui de 5 pièces pour les 200 pages varient entre 11 000 à 17 000 ariary. Les feutres et crayons de couleur, les craies, ardoises, ciseaux, stylos n’ont pas encore subi une hausse. Par contre, les cartables sont de plus en plus chers. S’il s’achetait à 25 000 ariary l’année dernière, en ce moment, il est de 35 000 ariary.
Pour les établissements scolaires du privé, une hausse des frais de scolarité et de l’inscription a été appliquée pour cette année scolaire, allant de 5 à 25%. D’après la direction, c’est la suite logique de la décision de l’Etat d’augmenter les salaires des employés. « Nous sommes obligés de prendre cette mesure puisque nous sommes une entreprise. Nous ne devrions pas faire exception pour notre personnel », soutient une directrice d’une école privée de la Capitale. Ainsi, la réinscription sera clôturée vendredi. Par ailleurs, la hausse des prix du carburant des véhicules de transport en commun n’a pas affecté le nouveau tarif…*. Quant au transport scolaire, le prix est encore à débattre, à la rentrée.
En rappel, l’année-scolaire 2022 -2023 est divisée en 5 bimestres. Le premier bimestre s'étendra du 5 septembre au 28 octobre 2022, le deuxième se tiendra du 7 novembre au 23 décembre 2022, le troisième du 9 janvier au 24 février 2023, puis le 6 mars jusqu’au 7 avril 2023 et enfin du 24 avril jusqu’au 23 juin 2023. Les élèves seront sur les bancs de l’école durant 36 semaines, avec 6 semaines de pause.
Anatra R.