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Une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19 est actuellement enregistrée à Madagascar. La preuve, si au cours de ces deux dernières semaines, Madagascar n’a recensé aucun décès lié au coronavirus, le bilan épidémiologique publié hier par le ministère de la Santé publique a fait état de deux individus emportés par cette maladie virale durant la semaine du 30 avril au 6 mai dernier. Ce qui fait un total de 1 393 personnes décédées en raison du coronavirus entre mars 2020 et mai 2022. Parmi les 92 patients positifs à la Covid-19 en cours de traitement, cinq parmi eux présentent le symptôme de détresse respiratoire aigüe. 

Sur cet intervalle de temps, les autorités sanitaires ont également identifié 55 nouvelles contaminations au coronavirus contre une trentaine de cas, ces derniers temps. Ces nouveaux cas ont été découverts suite aux 4 765 tests effectués. Avec un taux de positivité de 1,15 %, toujours est-il que la Région d’Analamanga se trouve encore en tête de liste. Pour la énième semaine, elle continue de recenser plus de nouvelles contaminations par rapport aux autres grandes localités. Au cours de ces sept derniers jours par exemple, 38 personnes y ont été testées positives. Les autres cas confirmés sont répartis dans les Régions d’Atsimo-Atsinanana (5), Diana (4), Vakinankaratra (4), Melaky (1), Haute-Matsiatra (1), Atsinanana (2).

Depuis le début de cette épidémie, la Grande île a recensé 64 236 malades du coronavirus. Cependant, ce chiffre ne descendra pas vers zéro tant que les mesures de sécurité sanitaires ne soient pas maintenues voire respectées. Un relâchement sur les gestes barrières sanitaires est en effet remarqué. Les transports en commun et les bâtiments administratifs, entre autres, n’exigent plus le port du masque obligatoire. Et durant ces différents rassemblements actuellement autorisés, le respect de la distanciation sociale a été complètement oublié. Certes, la lutte contre la Covid-19 n’est plus régie par l’Etat d’urgence sanitaire. Aucun décret n’est plus officiellement appliqué pour imposer à la population le suivi des consignes sanitaires. 

K.R.

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Retour gagnant !

Nicolas Dupuis revient ! Eh oui, le célèbre coach des Barea, l’homme magique, principal artisan de la prouesse de 2019 de l’équipe nationale, retrouve son « enfant ». Hésitant voire perplexe au départ, finalement il a accepté avec fierté. Des questions ! Dupuis saura-t-il en mesure de « récidiver » ? Tout simplement, fera-t-il un retour gagnant ? Le tandem qu’il va désormais former avec Rado Rasoanaivo, le nouveau DTN, aura-t-il un impact gagnant ?
Pour la première fois, les membres du Comité exécutif de la Fédération malagasy football (FMF) réussissent à accorder leur violon sur un sujet délicat et d’importance nationale. Nul n’est pas sans savoir des bisbilles sans fin de certains dirigeants de la fédération qui portent atteinte durement à l’unité et la notoriété de la fédération ainsi qu’à l’avenir du onze national.Des enfantillages qui font honte.
En toile de fond, il appert de mentionner le départ subit sinon la cavale du président élu et reconnu par les instances internationales (FIFA, CAF), Raoul Arizaka Rabekoto, qui a précipité les choses et fit plonger le football malagasy, en général, les Barea en particulier, dans les abîmes.
Emporté par les raclées humiliantes lors des qualifications pour la CAN 2022, Nicolas Dupuis retrouve « son » bébé et ramène toutes les chances de son côté. Nous gardons encore la mémoire vive du naufrage à Bahir Dar (Ethiopie) au cours duquel les Barea ont encaissé 6 buts à 1 et de même la débâcle à Barikadimy contre les Nigériens, une modeste équipe, où il fallait marquer tout juste un but seulement pour continuer la route. Les Malagasy footeux ont dû avaler la couleuvre !
Avec la paix retrouvée à Isoraka, nous osons croire que dorénavant le football, le sport fétiche des Malagasy, soit mis en orbite, sur la bonne voie. La voie de la raison, du bon sens et de la victoire ! L’urgent qui s’impose au tandem Rado - Nicolas consiste à recomposer l’équipe nationale. Il leur faut relever coûte que coûte les défis, identifier les enjeux et déjouer les pièges. A deux, le nouveau binôme à la tête de l’équipe nationale pourra enfin retrouver le chemin des buts marqués.
Apparemment, la mission parait difficile voire quelque peu impossible mais à cœur vaillant rien est impossible. Nous gardons l’espoir que cet adage populaire tient toujours la route !
Avec le peu de temps qui leur reste, Rado Rasoanaivo et Nicolas Dupuis ne disposent plus assez de marge de manœuvre. Ils ont de fait une obligation de résultats ! Les amateurs du ballon rond attendent impatiemment qu’on renoue avec la victoire.
A terme, les matches pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire sont à quelques semaines. Le coach ne dispose plus de temps assez suffisant pour monter son équipe. Notons que Madagasikara se trouve dans le groupe E où figurent l’Angola, le Ghana et la Centrafrique qui est, selon certains observateurs, le maillon faible du groupe. A quatre semaines du match contre le Ghana, on n’est pas encore en mesure de voir l’ossature de l’équipe nationale ni même les préparatifs sur terrain. Ainsi, la FMF concocte une proposition d’un report de calendrier.
Envers et contre tout, on ose espérer un retour gagnant du coach.
Ndrianaivo


Les intérêts des planteurs de la vanille verte figurent parmi les priorités. C’est dans cette optique que la décision de fixer le prix minimum du kilo de cette denrée verte à 75 000ar a été prise par le ministère après concertation avec le conseil national. Pour ce faire, vendredi dernier, cinq membres du Gouvernement ont rencontré des acteurs de la vanille dans la Région de SAVA à Sambava à savoir le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, le ministre de la Justice, le ministre de l'Agriculture et de l'Elevage et le Secrétaire d'Etat à la Gendarmerie (SEG). Les questions relatives à l'ouverture du marché de la vanille verte dans la Région de SAVA, au prix de la vanille verte, la protection de la commercialisation de la vanille pour fonctionner
équitablement ont été discutées. « Aucun commerçant ne devrait vendre le kilo de vanille moins de 250 dollars sur le marché international » ont déclaré ces membres du Gouvernement. En fonction de tout cela, il est possible de respecter le prix minimum de la vanille à 75 000 Ar. Diverses mesures ont également été mises en place telles que l’installation de la brigade spéciale pour la sécurisation. Les collecteurs et les préparateurs acheteurs de vanille doivent
avoir une carte professionnelle afin de bien observer la traçabilité de la vanille. Il y aura des consultations avec les acteurs dont les planteurs et le Conseil national de la vanille (CNV) prendra ses responsabilités pour la pérennité du secteur. La digitalisation de cartes de planteurs de la vanille est en cours de préparation pour la professionnalisation de la chaîne de valeur. Pour rappel,
récemment, l’ensemble des petits producteurs et coopératives de planteurs de vanille des Régions de SAVA et d’Analanjirofo viennent d’adresser une lettre ouverte à toutes les personnes responsables de cette filière à commencer par les hautes autorités jusqu’aux ministères concernés. « D’après les textes décrivant la structure des membres composants les conseils régionaux et nationaux pour la promotion de la filière, nous nous retrouvons en situation d’infériorité numérique quant au nombre de nos représentants. Il est écrit qu’il peut y avoir une douzaine de représentants de l’Etat dans le conseil national et aussi autant de membres qui représentent les producteurs, collecteurs et exportateurs. Pourtant dans la douzaine de membres qui représentent la partie des opérateurs, il n’y a que quatre représentants des petits producteurs et des coopératives. Ces représentants ont rarement la possibilité d’assister aux diverses concertations et réunions effectuées par le conseil national faute de moyen. Nous n’avons donc que peu de mots à dire concernant les sujets abordés pour améliorer la filière par rapport aux représentants de l’Etat ainsi que ceux des collecteurs et exportateurs. Pourtant nous sommes la base même de la filière » peut-on lire dans cette lettre ouverte.
Hary Rakoto


Inutile de chercher encore des billets d’entrée. Le rappeur Oboy se produira à guichet fermé, le samedi 21 mai prochain dans le théâtre de verdure d’Antsahamanitra. Selon les responsables des billetteries, les 3 000 places disponibles se sont vendues comme des petits pains 15 jours avant le jour J. Quoi de plus normal, Mihaja Ramiarinarivo, plus connu sous le nom d’artiste Oboy, a été longtemps attendu par ses fans. De plus, c’est l’enfant terrible du rap actuel qui fait parler de lui à l’Hexagone. Ainsi, l’artiste sera de passage à Madagascar pour donner un concert unique. Dans les réseaux sociaux, bon nombre de fans se lamentent de ne pas avoir l’occasion d’assister à ce grand concert. Et pour faire face à cette déferlante populaire, les organisateurs sont en train de chercher une solution pour les retardataires. Il faut dire qu’en France, Oboy est déjà au sommet de sa gloire. Rappelons que ce jeune artiste a déjà réalisé un grand concert en affiche complet dans le stade de Zenith. Du haut de ses 25 ans, avec deux albums à son actif, notamment « Omega » et « No crari » et un EP intitulé « Mafana », Oboy collectionne des succès avec déjà trois Disques d’Or et deux Disques de Diamant. Il fait partie des créateurs les plus prolifiques de la scène hip-hop française. Autant de succès, autant de titres qui devraient assurer du beau spectacle. Bref, ce sera sans doute l’événement rap du mois voire de l’année 2022.
Tant attendu
Selon toujours les informations données par Kintana Productions, organisateur de cet événement, le chanteur déposera ses valises dans la capitale le vendredi 20 mai prochain et quittera son pays natal le dimanche. En ce qui concerne le déroulement du grand show qui se tiendra le samedi 21 mai, le Dj Weeman show et d’autres artistes surprises locaux enflammeront la première partie à partir de 15h. Oboy, quant à lui, fera son apparition vers 17h pour assurer pour la deuxième partie du spectacle. Pour finir le show en beauté, Oboy donnera par la suite un « After show » au Kudeta Anosy dans la même soirée. Les billets d’entrée sont déjà tous vendus et les fans seront sans doute au rendez-vous. Bref, les ingrédients sont presque réunis pour un show spectaculaire. Il ne reste plus qu’à attendre l’arrivée du rappeur.
Sitraka Rakotobe


Le match retour du championnat de Madagascar de football, Orange Pro League sera prometteur. Les demi-finales aller, ce weekend, n’ont livré aucun vainqueur à l’issue des deux matchs, opposant Disciples FC Vakinankaratra et Ajesaia Bongolava, samedi. De même pour le choc opposant Dato FC et CFFA au stade Ampasambazaha Fianarantsoa. Les deux rencontres se sont soldées sur le même score de parité d’un but partout.
Ce dimanche, la formation d’Andoharanofotsy se rendait à Fianarantsoa pour défier l’As Dato FC de Farafangana.  A l’issue d’une première période sans saveur, les deux équipes se sont contentées de défendre leur camp avec un système défensif réformé. Aucune des deux équipes n’a réussi à créer des occasions dans le jeu. Il a fallu attendre la seconde période pour que « Amoros » donne l’avantage aux visiteurs à la 54ème minute. Mais la joie ne sera que de courte durée pour les hommes de Titi Rasoanaivo. Réveillés par ce but reçu comme une douche froide, les hommes de Rôrô ont pris du poil de la bête et égalisent à la 81ème, grâce à Luc.
Quant à la première demi-finale, l’Ajesaia Bongolava l’a échappé belle à Ambohidratrimo car ce dernier a été largement dominé par Disciples FC à domicile dès la 10e mn de jeu. Mais la riposte ne s’est fait pas attendre, les joueurs de l’Ajesaia ont contrattaqué et réussi à égaliser à la 33e mn. Les deux équipes se sont quittées sur le score d’un but partout à la pause. Malgré les assauts de l’une et de l’autre durant la seconde période, le score au table reste inchangeable jusqu’au coup de sifflet final.
Les deux équipes se retrouveront les 21 et 22 mai prochains dans des matchs décisifs pour déterminer qui seront les finalistes de la saison 2022 le 29 mai prochain au Kianja Barea Mahamasina.
Elias Fanomezantsoa



La pilule de la défaite, lors des élections présidentielles de 2018, reste toujours difficile à avaler pour l’ex – président Marc Ravalomanana. Alors que le nouveau rendez-vous présidentiel de 2023 approche à grands pas, ce dernier continue de ressasser le passé à en croire ses déclarations lors de la rencontre avec les membres de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), la semaine dernière. Il s’est interrogé sur la déclaration des anciens membres de la HCC qui faisait allusion à un « décision politique dans un optique d’apaisement » dans l’annonce des résultats des élections présidentielles en 2018. Pourtant, dans sa question, l’ancien chef d’Etat lui – même reconnait, d’ores et déjà que la HCC est une institution qui est garant de la stabilité dans le pays.
Par ailleurs, il revient sur les révélations de l’ex – vice président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) concernant l’existence de présumés doublons. Des révélations sur lesquelles l’ex – président de la CENI avait déjà apporté des éclaircissements en affirmant qu’il s’agit de pures erreurs administratives qui n’avaient aucune incidence ni sur le déroulement des scrutins ni sur les résultats électoraux. Faut – il rappeler que le parti « Tiako i Madagasikara » avait déposé 700 requêtes auprès de la HCC qui ont été jugées « recevables mais infondées », sans doute faute de preuve.
Marc Ravalomanana a également remis en question l’impartialité des membres de cette éminente instance judiciaire ainsi que sur le respect de la Constitution. A ce sujet, il remet en question la nomination des gouverneurs. Une disposition « temporaire » qui a pourtant déjà reçu l’aval des juges d’Ambohidahy. Enfin, le locataire de Faravohitra insiste sur la nécessité de tenir une concertation nationale avant la prochaine échéance présidentielle dans le but de trouver un « consensus entre les acteurs politiques, la société civile et les partenaires ». Fidèle à lui – même, Marc Ravalomanana ne cesse d’afficher son entière dépendance envers les instances et organisations étrangères. Sur cette lancée, il suggère une refonte totale de la liste électorale.
La Rédaction


Un on-dit, c’est un propos qui se répète de bouche en bouche et peu contrôlable. Diffuser des on-dit est devenu une fâcheuse habitude pour certains membres de l’Opposition à Madagascar. Un jeu dans lequel deux champions se démarquent particulièrement, Roland Ratsiraka et Eliana Bezaza. Parlant du premier, Roland Ratsiraka est le spécialiste numéro un des propos accusatoires et infondés qui révèlent la mauvaise foi de ce candidat qui n’avait obtenu que 0,43% en 2018 lors de la présidentielle.
Le député élu à Toamasina est un habitué de ses salves oratoires destinées surtout à amuser la galerie mais rarement basées sur des faits prouvés. Un politicien enfermé dans sa tour d’ivoire qui refuse d’écouter la vérité en face. Les observateurs avertis de la vie politique malagasy se souviennent encore aujourd’hui les soi-disant « dossiers » sur l’ancien Président de la République Hery Rajaonarimampianina, (ndlr) que Roland Ratsiraka avait révélé avoir en sa possession à la télévision nationale malagasy durant la campagne électorale ayant précédé le premier tour de l’élection présidentielle de 2013. Des dossiers qu’il refusera sans raison logique de ne pas révéler à l’époque. Roland Ratsiraka donnera son soutien au candidat Hery Rajaonarimampianina qui le lui rendra bien en le nommant ministre des Travaux publics puis ministre du Tourisme. Faut-il en effet souligner que Roland Ratsiraka aura en effet été ministre durant quasiment toute la durée du régime HVM.
Dans le domaine de l’approximatif et des on-dit, Roland Ratsiraka fait des émules. Au cours d’une interview la semaine dernière, Eliana Bezaza répète des informations infondées dont certaines avancées par son comparse Roland Ratsiraka lorsqu’elle ne parle pas de sujets qu’elle ne maîtrise vraisemblablement pas. C’est le cas par exemple lorsqu’elle parle de certains projets d’infrastructures à Mahajanga. Celle qui jusqu’ici est connue surtout à cause du nom de son grand-père préfère attaquer le régime et pense sans doute conquérir un électorat de cette manière, mais oublie pourtant l’essentiel. Elle parle très peu de son programme politique. Et encore moins de son parti politique qui ne dispose que de peu d’élus voire d’aucun élu jusqu’ici.
La rédaction







Un concours organisé par « Toyota Motor Corporation ». Le « Toyota Dream Car Art Contest » est actuellement à sa 15ème édition. Ce concours de dessin est ouvert aux enfants âgés de moins de 15 ans à travers le monde. Les participants sont regroupés en 3 catégories d’âge, à savoir ceux âgés de moins de 7 ans, ceux de 8 à 11 ans et ceux de 12 à 15 ans. Cette compétition est lancée depuis 2 ans à Madagascar. Plusieurs centaines d’enfants issus de plusieurs écoles y ont participé pour cette année. « Nous avons reçu plus de 300 dessins pour les 3 catégories d’âge. Le comité de sélection mis en place a fait ressortir les 9 meilleurs dessins au niveau local », informe Fréderic Ebert, directeur général de SICAM CFAO Group, concessionnaire de Toyota dans le pays. Les dessins des lauréats malagasy sont envoyés à la sélection mondiale, dont les résultats seront dévoilés au mois de juin prochain. En attendant, les 9 enfants lauréats ont été primés le 4 mai dernier à Ankorondrano. Les lots se composent de fournitures de dessin qui leur permettront de pousser leurs talents encore plus loin. A cela s’ajoute le prix s’élevant respectivement à 500 000, 300 000 et 200 000 ariary pour le premier, le 2ème et le 3ème lauréat de chaque catégorie, destiné à supporter une partie de leurs frais de scolarité.
Durant cette 15ème édition du « Toyota Dream Car Art Contest », les enfants participants ont été encouragés à dessiner chacun la voiture de ses rêves. Pour Mazava Rasamoelina, premier prix de la catégorie des 12 à 15 ans, son dessin d’un « Land Cruiser 2019 » a conquis le jury. « Passionné, j’ai commencé à dessiner depuis la classe de 8ème. J’envisage d’en faire un métier dans le domaine du digital », nous confie ce lauréat. « Les designers de Toyota s’inspirent beaucoup de ces dessins d’enfants du monde. Dans notre monde d’adulte, on perd ce regard d’enfant alors que c’est indispensable », souligne notre source. Notons que l’organisateur au niveau local projette d’étendre ce concours au niveau des autres Régions pour les prochaines éditions.
Patricia R.




Des campagnes de sensibilisation et une éducation sur le Code municipal d’hygiène (CMH) ont été effectuées par la Commune urbaine d’Antananarivo à l’endroit des citoyens. Actuellement, elle va procéder aux sanctions. Concernant l’avenue de l’Indépendance à Analakely, cette zone est désormais interdite à la vente de boissons alcoolisées. Cette mesure a été appliquée depuis la fête des Pâques. Plusieurs sensibilisations et avertissements ont été déjà réalisés. Cependant, les commerçants et les noctambules font encore la sourde oreille. « Ceux qui enfreignent à la loi sont passibles d’une sanction. Les usagers doivent respecter les nouvelles organisations. Ainsi, il y a des endroits conçus pour les autres commerces comme le décodage, la vente de crédits et d’autres marchandises », soutient le chef du corps de la Police municipale, Ostrom Whens.
La semaine dernière, 8 véhicules utilisés pour des commerces interdits ont été mis en fourrière, outre le paiement d’une amende. « Aucune tolérance n’est plus permise pour les  irréguliers, puisque nous avons déjà consacré beaucoup de temps à la sensibilisation. Il est  actuellement temps que les contrevenants assument leurs actes », poursuit-il. Par ailleurs, la circulation des charrettes est interdite sur l’avenue de l’indépendance. Si les contrevenants ne peuvent pas s’acquitter des amendes, ils devront faire des travaux d’intérêt général (TIG).

Formation pour la Police municipale
Afin de renforcer leurs capacités, les agents de la Police municipale suivent une formation depuis le 25 avril dernier à Anosipatrana. Plusieurs départements au niveau de la CUA, la Brigade féminine de proximité au sein de la Police nationale, l’association « Woman break the silence » ainsi que le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) se sont donné la main pour former ces 350 agents. « La sécurité à visage humain » est le thème de cette formation pour que les citoyens et les policiers municipaux deviennent partenaires dans la promotion d’une société paisible.
Anatra R.


La nouvelle venant d’une ville de l’Est de Madagascar met en émoi la population toute entière. Il s’agit d’une ordonnance de placement provisoire d’un enfant de 7ans suite à une accusation de viol sur une fillette de 5ans. Sur les réseaux sociaux, un des membres de la famille du garçon accusé a balancé que celui-ci est actuellement incarcéré dans une prison de la localité. Cette mauvaise nouvelle inédite et honteuse est fortement commentée par les internautes.
Un recoupement auprès des sources proches du dossier confirme la situation mais elles précisent toutefois que l’enfant en question n’est pas emprisonné. D’après une de ces sources, le garçon ne se trouve pas dans la prison, c’est-à-dire dans l’enceinte du mur de sécurité, encore moins incarcéré dans une quelconque cellule. Il est placé sous la surveillance et l’autorité d’une enseignante, épouse d’un employé de la prison.  « C’est cette personne qui l’héberge et le nourrit. Il peut jouer comme tous les enfants mais n’a pas le droit de quitter le lieu », explique la source. Elle précise que cette mesure a été prise pour éviter toutes agressions envers le garçon, de vengeance ou d’une justice populaire. C’est la liberté restreinte ainsi pour ce garçon de 7ans accusé de viol sur une fillette de 5ans en début de cette année et qui a connu des rebondissements avant que la situation se trouve dans l’état actuel.
Dans un premier temps, les parents de deux enfants se sont arrangés pour renforcer la surveillance de leurs progénitures respectives d’autant plus que le garçon aurait nié avoir effectué d’un tel acte. Mais quelques mois plus tard suite à des querelles, les parents de la fillette ont sorti l’affaire et l’ont portée devant le représentant du ministère de la Population sur place. Ils ont exigé le paiement d’un dommage de 2 millions Ar aux parents du garçon. Bien que la plainte déposée n’ait abouti dans le sens souhaité par les plaignants, ces derniers ont accepté un nouvel arrangement avec les parents du garçon. Un arrangement écrit noir sur blanc devant le représentant du ministère de la Population et signé par les parents. Néanmoins quelques jours plus tard, au début du mois courant, les parents de la fillette reviennent à la charge en déposant une plainte auprès de la Gendarmerie avec à l’appui un certificat médical.
C’est à la suite de cette énième plainte que les autorités ont sorti l’ordonnance de placement provisoire du garçon pour « sa sécurité » et en attendant l’aboutissement de l’enquête au fond.
La rédaction

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Editorial

  • Désaxé
    Une Opposition désaxée. Le pays, mis à part des problèmes récurrents liés à la misère et l’insécurité, souffre des causes de l’errance des acteurs politiques notamment ceux de l’Opposition. La démocratie qui est le moteur de la relance dans tous ces états de la vie nationale claudique. L’absence d’une contrebalance crédible vis-à-vis du pouvoir en place affaiblit la démocratie. La dynamique pour relancer le pays nécessite la présence d’une Opposition équilibrée et responsable.

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